Marvejols

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Marvejols : descriptif

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Marvejols

Marvejols (prononcé [maʁvəʒɔl] ; en occitan Maruèjol) est une commune française située dans l'ouest du département de la Lozère, en région Occitanie. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Colagne, le Piou, le ruisseau de Merdaric, le ruisseau du Coulagnet, la Jourdane, le ruisseau de chanteperdrix et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Marvejols est une commune rurale qui compte 4 738 habitants en 2021

Elle est ville-centre de l'agglomération de Marvejols et fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols

Ses habitants sont appelés les Marvejolais ou Marvejolaises. Sous le règne de Henri IV, Marvejols était une ville royale et la capitale du Gévaudan.

Géographie

Localisation

Marvejols est une commune du Massif central sur la Colagne à sa confluence avec le Coulagnet. Elle est située au carrefour de trois régions naturelles distinctes : la montagne de la Boulaine au nord-est (qui peut se rattacher à la Margeride), l'Aubrac au nord-ouest et les Grands Causses au sud. La ville est d'ailleurs dominée au sud-est par le truc du Midi qui constitue une avancée vers le nord de la région des Causses (butte-témoin). L'agglomération s'est développée dans une large vallée encadrée par deux plateaux (Poujoulet à l'est et Lachamp à l'ouest).

Les communes limitrophes sont Saint-Léger-de-Peyre, Montrodat, Palhers, Antrenas et Bourgs sur Colagne.

Communes limitrophes de Marvejols
Antrenas Saint-Léger-de-Peyre
Bourgs sur Colagne Marvejols[1] Montrodat
Palhers

Les villes moyennes à proximité de Marvejols sont Mende à 30 minutes de route, Millau et Saint-Flour à 45 minutes, Rodez à 1h et Le Puy-en-Velay à 1h30.

D'autres villes plus importantes comme Clermont-Ferrand, Montpellier ou Albi se trouvent à moins de deux heures de Marvejols, Nîmes et Saint-Étienne à 2 h 30 et enfin Lyon et Toulouse à 3 heures.

Par l'autoroute, Marvejols est reliée à Paris, Barcelone et Genève en 5 h.

Enfin l'aéroport international le plus proche, celui de Montpellier, se trouve à moins de 2 heures de route.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,9 j
  • Amplitude thermique annuelle : 16,6 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 049 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980 et qui se trouve à 35 vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 7,4 . Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 53 , la température moyenne annuelle évolue de 10,7 , à 10,9 , puis à 11,3 .

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−01−1982 au 02−08−2023
Station MONTRODAT (48) Alt: 745m 44° 32′ 26″ N, 3° 18′ 27″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,6 −1,9 0,6 2,7 6,1 9,6 11,6 11,4 8,3 5,7 1,9 −0,8 4,5
Température moyenne (°C) 2,3 2,8 6,1 8,6 12,6 16,6 19,1 18,9 14,7 10,8 5,9 3 10,1
Température maximale moyenne (°C) 6,2 7,6 11,6 14,6 19 23,5 26,7 26,4 21,2 15,8 10 6,9 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−21
16.1985
−17
05.2012
−15
01.2005
−8
08.2021
−3
07.2019
−1
04.1984
3,5
03.1996
0,5
30.1986
−1
29.1993
−7
26.2003
−11
18.2007
−17,3
18.2010
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
27.2016
22,5
27.2019
24
13.2012
28
14.2015
33,8
22.2022
38
27.2019
38,6
30.1983
38,5
07.2020
35
16.1987
29,5
03.2011
22,5
20.1994
19
28.1983
38,6
1983
Précipitations (mm) 62,2 48,5 47,5 72,6 80,3 66,8 51,5 66,7 80,7 85,5 87,6 68,1 818
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 9,5 7,9 7,9 9,7 9,3 7,6 5,6 6,9 7,4 9,4 10 9,8 101,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4 3,2 3,3 4,6 4,9 3,8 3,2 3,8 3,9 5 5,2 4 49
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,9 1,7 1,5 2,3 2,7 2,4 1,8 2,5 2,6 2,8 2,7 2,1 27,1
Source : [MétéoFrance] «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2 est recensée sur la commune : les « causses de Marvejols et de Mende » (18 190 .

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. «  », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. «  », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
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  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  12. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  13. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  14. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Les mentions anciennes de Marvéjols sont : Marojol, Marojulia en 1060, Marojolum 1250, Marologium 1259. Le nom est orthographié Maruejol dans certains documents du  siècle [1].

Étymologie proposée par Ernest Nègre : mot composé gauloise maro- "grand" + -ô-ialo "clairière, village", -ô-ialo devient -uèjoul (-oul atone) dans une région qui va du Cantal - P. de Dôme au nord à l'Aude - Gard au sud, et enfin uèjoul a été francisé en -véjols. Le nom de Marvéjols signifierait "La grande clairière". Il correspond dans le nord de la France aux Mareil, Mareuil, etc.

  1. a b c et d NEGRE (E.) Toponymie generale de la France (1990), t. 1, p. 187

Histoire

Époque préhistorique

Le musée archéologique municipal possède dans ses collections des silex taillés caractéristiques du paléolithique moyen qui font remonter les premières implantations humaines autour de 400 000 ans avant notre ère, à l'époque de l'homme de Tautavel. La place Girou abrite un menhir provenant du site mégalithique du plateau de Poujoulet, situé au-dessus de Marvejols.

Époque gauloise et gallo-romaine

Le musée archéologique municipal contient des monnaies grecques dont la découverte dans un site daté du Marseille dès cette époque.

À l'époque romaine, la capitale du futur Gévaudan est Anderitum, puis Gabalum, après la réorganisation de la Gaule en cités par le pouvoir romain, forme qui donnera Javols.

Grégoire de Tours note que l'un des lieux de défense le plus important des Gabales est le castrum gredonense, sur le truc de Grèzes. Marvejols est située à proximité de ces lieux importants de la vie gabale.

Moyen Âge

Au  siècle, Marvejols est un petit bourg, situé près de Grèzes, et de son puissant château, et du prieuré-monastère du Monastier, fondée en 1060. Tout comme Chirac et La Canourgue par exemple, Marvejols appartient donc à la vicomté de Grèzes, propriété successive des comtes de Toulouse, de l'évêque de Mende, des comtes de Barcelone, des rois d'Aragon et du royaume de France. Le bourg est également à proximité du roc de Peyre où se dresse le château principal de la baronnie du même nom, dont Marvejols fait partie.

L'essor de la ville intervient peu avant l'an 1307, date de la signature de l'acte de paréage entre Guillaume VI Durand, évêque de Mende, et Philippe IV, roi de France. Cet acte sépare le Gévaudan en trois zones : la terre des évêques, la terre du roi et la terre commune. Les évêques sont tout-puissants en Gévaudan depuis la Bulle d'Or royale de 1161 obtenue par Aldebert III du Tournel. Les évêques sont ainsi comtes du Gévaudan au moment de la signature du paréage. Mende, capitale du Gévaudan, sera le centre des terres de l'évêque, Marvejols devient alors la capitale administrative des terres du roi de France en Gévaudan.

Renaissance

La ville de Marvejols est vraisemblablement fortifiée dans les années 1360. La muraille dispose alors de trois portes : Soubeyran, Hôpital et Théron. En mars 1481, le roi Louis XI assura sa protection royale par ses lettres patentes.

Au  siècle, avec l'arrivée de la réforme, la ville se convertit au protestantisme, sous l'impulsion de ses barons, les Peyre. En 1568, un décompte montre que les Huguenots représentent la quasi-totalité de la population de Saint-Léger-de-Peyre et le quart de celle de Marvejols. Outre les nobles et les notables, ce sont surtout des artisans et marchands liés aux métiers de la laine qui sont devenus protestants, sans doute au contact des Cévenols, très tôt gagnés au protestantisme, avec lesquels ils commercent.

Au lendemain du massacre de la Saint-Barthélemy, et du meurtre d'Astorg de Peyre, Marvejols est prise et mise en état de défense par les protestants. La ville prend ainsi parti pour Henri de Navarre, futur roi Henri IV. Matthieu Merle, engagé par la veuve du baron pour venger son mari, en fera un de ses points de départ dans sa conquête du Gévaudan. Lors des ripostes contre les Huguenots menées par l'amiral de Joyeuse, la ville sera incendiée en 1586. De la petite ville des bords de la Colagne, il ne reste presque rien après le passage de Joyeuse, qui l'a méticuleusement rasée. Cinq mille habitants, catholiques comme huguenots, furent indistinctement massacrés lors de la prise de la ville.

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À partir de 1589, Henri IV apporte son soutien aux habitants de la ville pour qu'ils puissent reconstruire la cité. Si le Gévaudan voit ses impôts augmenter afin de rembourser les dépenses de Joyeuse, Marvejols en est exempté. En 1601, la ville a été entièrement reconstruite. Les habitants garderont à partir de cette date une grande estime pour le roi Henri IV, qui aurait déboursé 55 000 livres pour reconstruire la ville. Marvejols devient une place de sûreté dont la défense est accordée aux protestants dans le cadre de l'Édit de Nantes. Mais la ville est assez éloignée des autres régions protestantes comme les Cévennes. En 1630, l'évêque de Mende, Silvestre de Cruzy de Marcillac, venu en visite pastorale, prend la tête d’une troupe de plus de deux cents émeutiers et dirige le saccage du temple. Dès lors, le déclin de l’église réformée marvejolaise s’engage. Les notables protestants abjurent ou quittent la ville. Lors de la révocation de l'Édit de Nantes, en juin 1685, le culte protestant est interdit et le temple fermé, et bientôt détruit. Sur la place Girou, localisation de l'ancien temple protestant, se trouve une plaque portant la mention : « sur cette place s'élevait le temple de Marvejols 1601-1685 ».

La grande épidémie de peste du Gévaudan, qui fait suite à l'épidémie qui a affecté Marseille en 1720, touche Marvejols en 1721-1722, y faisant de l'ordre de 1 600 victimes, soit 53,5 % de la population!

Son statut de ville royale vaut à Marvejols de regrouper les « grandes familles » de notables et de nobles lozériens. Ces noms participent à la construction historique du pays. Certains existent toujours aujourd'hui à Marvejols.

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Les anciennes usines textiles et les jardins ouvriers.

Dès le début du  siècle, de nombreuses initiatives prolongeant une longue tradition d'artisanat textile, vont aboutir à la construction de manufactures qui vont apporter une certaine prospérité à la ville. En 1850, la ville compte quatre filatures, quatre foulons et trois teintureries employant six cents ouvriers. Tous ces établissements industriels mettent à profit les eaux de la Colagne et du béal qui lui est associé. La production, traditionnellement composée de serge et de cadis, se spécialise avec le temps dans la fabrication de draps pour l'armée et d'étoffes pour les congrégations religieuses.

Toutefois, après le pic de production de 1850, l'industrie textile marvejolaise va connaître un lent déclin durant toute la seconde moitié du  siècle et le début du  siècle, subissant une concurrence accrue et déployant peu d'innovations pour y faire face. La dernière manufacture ferme en 1959. Restent les grandes bâtisses avec leurs hautes cheminées qui bordent le béal, témoins d'une révolution industrielle qui n'aura duré qu'un siècle.

En 1976-1977, les élus participent à la Désobéissance civile qui domine le mouvement de contestation du barrage de Naussac, et son importante mobilisation des élus locaux,. La commune est alors une des premières, avec Orgosolo en Sardaigne ou Cervières (Hautes-Alpes), à participer à la révolte non-violente des agriculteurs pour leurs terres des années 1970, sur le mode de la désobéissance civile.

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Après le déclin de l'industrie textile, l'activité se concentre surtout dans le secteur sanitaire et social avec une douzaine d'établissements spécialisés dans le handicap. L'industrie n'est toutefois pas absente avec la présence de quelques petites entreprises (tannerie, abattoir agréé U.E, fabricant de pièces électroniques). Par ailleurs, la ville se situe au carrefour de zones touristiques assez fréquentées (Aubrac, gorges du Tarn), ce qui est susceptible d'apporter un surcroît d'activité pendant la saison estivale.

En 2014-2015, la ville connaît un surendettement important causé par des emprunts excessifs, une baisse des dotations de l'État et des retours sur investissement plus faibles que prévu. À la suite de la révélation de l'état des finances de la commune le 19 mai 2015 par le nouveau maire, l'ancien maire de la ville, Jean Roujon, se suicide le .

  1. Le musée archéologique municipal est situé dans les tours de la porte du Soubeyran à l'entrée de Marvejols.
  2. Présentation de Marvejols sur le site de la mairie.
  3. a et b Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1001.
  4. Lettres patentes de Louis XI, Montargis, août 1466
  5. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, mars 1481 (1480 avant Pâques)
  6. a b c et d sur huguenotsinfo.free.fr
  7. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 288.
  8. a et b Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1003.
  9. Chiffres établis par l'Intendance du Languedoc, cités par Henry Mouysset, La peste en Gévaudan 1720-1722, Nouvelles presses du Languedoc, 2013, (ISBN ).
  10. Guide Chamina Autour de Marvejols
  11. « Voir le témoignage du journal », L'Éveil de la Haute-Loire,‎ (lire en ligne).
  12. « Article du nouvel observateur », Nouvel Observateur,‎ 15/081977 (lire en ligne).
  13. "L'affaire du barrage de Naussac" le 11 mai 1977 dans Le Monde [1]
  14. " La manifestation de Naussac a relancé le débat sur l'aménagement du monde rural" par Marc Ambroise-Rendu le 9 août 1977 dans Le Monde [2]
  15. dans Le Monde du 2 juin 2015.


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Héraldique

Le blasonnement de Marvejols est :

D'azur au château de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, le château ouvert, ajouré et maçonné de sable, surmonté d'une main dextre vêtue d'un gantelet aussi d'argent tenant une fleur de lys d'or.

La fleur de lys est la marque du statut de ville royale accordé à Marvejols par Henri IV.

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Marvejols dans la littérature

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