Le Grau-du-Roi
Localisation
Le Grau-du-Roi : descriptif
- Le Grau-du-Roi
Le Grau-du-Roi (en provençal : lo Grau dau Rei [norme classique] ou lou Grau dóu Rèi [norme mistralienne]), est une commune camarguaise, plus précisément de Petite Camargue, située dans le sud-est de la France, dans le sud du département du Gard en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle et par un autre cours d'eau
Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « Petite Camargue » et la « petite Camargue laguno-marine »), cinq espaces protégés (le « bois du Boucanet », la « Camargue Gardoise », l'« Espiguette », la Camargue et la Petite Camargue) et treize zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le Grau-du-Roi est une commune urbaine et littorale qui compte 8 438 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962
Le Grau-du-Roi fut en effet bénéficiaire de la mission Racine à partir de 1963, un vaste programme de développement d'infrastructures et de stations balnéaires à destination des catégories populaires qui modifia radicalement la ville
Bien qu'elle se soit ainsi largement développée grâce au tourisme de masse, auquel elle doit notamment Port Camargue ou son Seaquarium, la ville a su garder son identité camarguaise
Le Grau-du-Roi est ainsi renommé pour ses abrivado et bandido qui ont lieu lors de sa fête votive, pour ses arènes entièrement dédiées à la course camarguaise ainsi que pour son vieux phare
L'est de la commune est occupé par la pointe de l'Espiguette, une vaste zone naturelle protégée qui abrite le phare de l'Espiguette, classé au titre des monuments historiques. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'ancien phare du Grau d'Aigues-Mortes, inscrit en 2012, et le phare de l'Espiguette, classé en 2012
La commune est située dans l'agglomération du Grau-du-Roi et fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi
Ses habitants sont appelés les Graulens ou Graulennes.
Géographie
Localisation
Le Grau-du-Roi est situé dans le sud du département du Gard à la limite de l'Hérault et de La Grande-Motte, sa voisine à l'ouest. C'est l'unique commune maritime du département. La commune d'Aigues-Mortes est limitrophe de la commune du Grau-du-Roi.
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Carte de la commune
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Le Grau-du-Roi, en rose, dans son arrondissement.
Communes limitrophes
Hydrographie et relief
Construite de part et d'autre d'un grau, brèche dans le cordon littoral ouverte naturellement vers 1570 au lieu-dit Gagne-Petit, entre l'embouchure du Vidourle et celle du Rhône, cette station offre 18 km de sable fin.
La commune est entourée d'étendues d'eau :
- au sud la mer Méditerranée avec (du nord-ouest au sud-est) la plage du Boucanet, la plage nord, la plage sud, la pointe de l'Espiguette ;
- à l'est le petit Rhône ;
- à l'ouest le Vidourle ;
- au nord le Vidourle, les étangs (étang du Ponant, étang du Médard, étang du Repausset Levant), et le lac de Salonique.
Climat
Le climat du Grau-du-Roi est méditerranéen de type côtier (étage méso-méditerranéen) avec des hivers relativement doux et des étés chauds. Les précipitations ne sont pas très abondantes (moyenne annuelle : 540 .
Même si les températures peuvent parfois être remarquables, celles-ci atteignent rarement des valeurs extrêmes, en raison de la proximité de la mer. Cependant, la géographie locale et la prédominance des vents de terre limitent le caractère maritime du climat de la baie d'Aigues-Mortes. Le record de froid est de −12 ), le record de chaleur est de 38,4 ). La présence d'étangs peut provoquer un inconfort en été en raison de la température ressentie provoquée par le taux d'humidité. Le réchauffement climatique a nettement fait diminuer le nombre annuel de jours de gel, qui était de 15 sur la période 1951-1980, et se trouve aujourd'hui à 9 (période 1991-2020).
Le vent est un élément important du climat local : on enregistre annuellement 255 jours de vent soutenu (supérieur à 36 ,.
Il est important de signaler que contrairement à une certaine croyance populaire, le mistral et la tramontane ne sont pas forcément des vents froids, ils peuvent même être très chauds au point que sur le littoral, tous les records estivaux de chaleur ont été enregistrés lors de moments de mistral ou tramontane, tout simplement car lorsqu'ils ne soufflent pas, la brise de mer, moins chaude et plus humide, est systématiquement établie l'après-midi. La prédominance du régime de brise en été fait que sur les plages, la température maximale de la journée est souvent atteinte bien plus tôt que dans l'intérieur des terres (où le thermomètre continue de grimper jusqu'en fin d'après-midi). Enfin, le caractère réchauffant ou refroidissant du mistral et de la tramontane dépend de la provenance de la masse d'air et de l'intensité de l'effet de subsidence (parfois appelé « foehn cévenol ») pour la tramontane.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4,6 | 4,9 | 7,8 | 10,4 | 14,1 | 17,8 | 20,1 | 19,9 | 16,3 | 13,2 | 8,6 | 5,4 | 12 |
Température moyenne (°C) | 8 | 8,7 | 11,7 | 14,2 | 17,9 | 21,9 | 24,3 | 24,1 | 20,4 | 16,7 | 11,9 | 8,7 | 15,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 12,4 | 15,6 | 18 | 21,8 | 25,3 | 28,4 | 28,3 | 24,4 | 20,2 | 15,3 | 12 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,5 12/1/1987 |
−12 10/2/1956 |
−5,5 7/3/1971 |
1,5 6/4/1970 |
5 7/5/1957 |
7 4/6/1984 |
13 8/7/1954 |
12 30/8/1986 |
7 21/9/1977 |
2,3 30/10/2012 |
−2 23/11/1998 |
−8 27/12/1962 |
−12 10/2/1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,2 19/1/2007 |
22,8 22/2/2019 |
25,7 23/3/2019 |
28,7 8/4/2011 |
32,3 24/5/2011 |
38,4 17/6/2022 |
36 7/7/1982 |
36,9 23/8/2023 |
34 25/9/1983 |
31,2 11/10/2011 |
24 3/11/1970 |
20 12/12/1961 |
38,4 17/6/2022 |
Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C | 0 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,1 | 0,3 |
Nombre de jours avec gel | 3,2 | 3 | 0,3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,5 | 2,3 | 9,3 |
Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C | 0 | 0 | 0,1 | 0,4 | 5,1 | 17,8 | 28,1 | 28,6 | 13,1 | 1,2 | 0 | 0 | 94,6 |
Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,3 | 3,7 | 9,5 | 7,7 | 0,8 | 0,1 | 0 | 0 | 22,1 |
Nombre de jours avec température maximale ≥ 35 °C | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,1 | 0 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,2 |
Record de vent (km/h) date du record |
112 3/1/2018 |
125 8/2/1984 |
130 6/3/2017 |
111 3/4/2003 |
101 4/5/2010 |
112 28/6/2017 |
90 29/7/1996 |
150 6/8/1999 |
120 27/9/1992 |
115 10/10/1987 |
130 7/11/1982 |
150 28/12/1999 |
150 6/8/1999 |
Nombre de jours avec rafales ≥ 57,6 km/h | 7,7 | 8,8 | 10,2 | 8,8 | 6,6 | 4,6 | 4,2 | 4,1 | 5,6 | 6,6 | 7,7 | 7,4 | 82,4 |
Nombre de jours avec rafales ≥ 100,8 km/h | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,3 | 1,7 |
Précipitations (mm) | 51,1 | 33,6 | 35 | 52,9 | 36,3 | 26,3 | 13,6 | 31,7 | 74,2 | 74,7 | 67 | 44,5 | 541 |
Record de pluie en 24 h (mm) date du record |
102,4 8/1/2018 |
67,8 2/2/2009 |
97,8 1/3/2018 |
58 9/4/2003 |
64 3/5/1999 |
63 5/6/1973 |
51 30/7/1982 |
100 31/8/1991 |
144 22/9/2003 |
129 25/10/1976 |
87 5/11/1963 |
71 28/12/1972 |
144 22/9/2003 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 5,6 | 4,2 | 4,1 | 5,5 | 4,9 | 3,1 | 2,2 | 3,1 | 4,4 | 5,6 | 6,6 | 5,3 | 54,6 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 1,5 | 1 | 1,1 | 1,9 | 1,3 | 0,9 | 0,4 | 0,9 | 2,2 | 2,4 | 2,1 | 1,3 | 16,9 |
Nombre de jours avec neige | 0,6 | 0,2 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,1 | 0,1 | 1,1 |
Nombre de jours d'orage | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,4 | 1 | 1,2 | 1,2 | 1,4 | 1,5 | 1,4 | 1,1 | 0,3 | 9,8 |
Nombre de jours avec brouillard | 0,8 | 0,8 | 1,4 | 1,1 | 0,5 | 0,4 | 0,5 | 0,9 | 1,5 | 1,3 | 1 | 1 | 11,1 |
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
Le Grau-du-Roi possède une gare située sur la ligne Nîmes - Le Grau-du-Roi. Elle est desservie par des trains TER Occitanie qui effectuent des missions entre Nîmes et Le Grau-du-Roi.
En 2024 cette ligne doit accueillir un train électrique (à batterie) conçu par la société Alstom.
Axes routiers
L'accès au Grau-du-Roi se fait par l'autoroute A9, sortie n°26 « Gallargues ».
Transports en commun
Le Grau-du-Roi est desservie par le réseau régional de transports Lio.
Les lignes du réseau Lio relient Nîmes au Grau-du-Roi et Le Grau-du-Roi à Montpellier via La Grande-Motte située dans le département voisin, l'Hérault.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
La commune fait également partie de la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares,.
Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « bois du Boucanet », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 207,10 , ;
- la « Camargue Gardoise », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 885,6 , ;
- l'« Espiguette », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 758,10 , ;
- la Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 84 620 ;
- la Petite Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :
- la « petite Camargue », d'une superficie de 34 412
et un au titre de la directive oiseaux :
- la « petite Camargue laguno-marine », d'une superficie de 15 681 Outarde canepetière et à de nombreux passereaux, ainsi qu'une étape de migration (automne, printemps) pour plus de 160 espèces.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- les « arrière-dunes de l'Espiguette » (58 ;
- l'« étang de Port-Camargue » (21 ;
- l'« étang du Repaus et bras du Rhône de Saint-Roman » (1 724 ;
- le « lagune de la Sicarex » (27 ;
- « le Boucanet » (206 ;
- le « marais de Salonique » (501 ;
- la « plaine de Montago » (83 ;
- les « salins d'Aigues-Mortes » (3 340 ;
- le « salins de Petite Camargue » (3 499 Bouches-du-Rhône et 2 dans le Gard ;
et quatre ZNIEFF de type 2, :
- la « Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine » (82 788 Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard ;
- le « Camargue gardoise » (42 422 Gard et 1 dans l'Hérault ;
- le « dunes de l'Espiguette » (489 ;
- l'« étang de Figuérasse » (435 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
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Toponymie
Le nom occitan est lo Grau dau Rei (norme classique) ou Lou Grau dóu Rèi (norme mistralienne).
Racine occitane gras, grau (en languedocien), du roman gras, grads, grad, gra, du catalan grau, du bas latin grassius, du latin gradus : embouchure d'un fleuve, bouche, chenal, coupure par laquelle la mer communique avec un étang du littoral.
Ses habitants sont appelés les Graulens et les Graulennes.
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Histoire
Moyen Âge
À l’époque des croisades, la commune d’Aigues-Mortes était un port royal bien que la mer ne soit jamais venue jusqu'au pied de ses remparts. Les navires partaient par un chenal creusé à travers les étangs jusqu'à la mer.
C’est à la fin du Rhône, en pénétrant en torrent dans les eaux du Repausset, ouvre le grau dont il est question, au lieu-dit de Consac de Gagne Petit. À partir de ce moment sont entreprises de longues séries de travaux pour maintenir cette ouverture sur la mer afin de préserver la navigation dans le port d’Aigues-Mortes.
Époque moderne
Le port du Grau est relié depuis 1725 par un chenal de six kilomètres à Aigues-Mortes. En 1727 sont construits dans la mer deux môles empierrés prolongés dans l’étang du Repausset.
Révolution française et Empire
Bien que n'étant pas une commune à part entière, le lieu est renommé, au cours de la Révolution française, Grau-le-Peletier.
Époque contemporaine
Le chenal, rectifié en 1845, est l’actuel canal entre Le Grau-du-Roi et Aigues-Mortes. Le phare de l'Espiguette est, quant à lui, édifié en 1869. Au fil des années, bâtiments administratifs, cabanes et maisons, posent les bases d’un village de pêcheurs. D’abord section de la commune d’Aigues-Mortes en 1867, la commune du Grau-du-Roi est créée par un décret du .
En 1854, Le Grau-du-Roi est encore simplement un hameau de pêcheurs. La pêche et l’agriculture assurent à la population quelques ressources : le tourisme reste embryonnaire, même si, depuis la seconde moitié du .
En 1909, le prolongement de la ligne de chemin de fer de Nîmes Aigues-Mortes est une véritable bouffée d’oxygène : les baigneurs arrivent nombreux et les productions locales, comme le poisson et le raisin blanc, sont enfin expédiées vers les marchés nationaux. Après des années d’efforts, de travaux et de règlements sanitaires, le , un décret du Président de la République classe enfin Le Grau-du-Roi station climatique et balnéaire. La première guerre mondiale a relativement épargné le village.
En , la Seconde Guerre mondiale marque beaucoup plus profondément la population. Après la défaite de 1940, le Grau est situé en zone non occupée. Cependant, à partir de , les troupes ennemies sont physiquement présentes et les conflits touchent directement les civils. Le Grau-du-Roi doit subir l’occupation, avec ce que cela implique de restrictions, de sacrifices et de compromissions. Le conseil municipal est rapidement révoqué pour être remplacé par une délégation spéciale. Cette même année, la vie du village passe par une nouvelle phase : les troupes allemandes s’installent sur tout le littoral. Une partie de la population est contrainte à l’exode. La côte gardoise représente juste une vingtaine de kilomètres, mais du fait des risques de débarquement, les ouvrages et les installations militaires sont particulièrement nombreux sur ces lieux. Ainsi, les plages de la commune sont hérissées de toutes sortes de systèmes antichars et de pyramides en béton, de blockhaus… 800 hectares de vignes et 200 hectares d’herbages sont transformés en champ de mines. Dans le village, les Allemands font également construire des casemates abritant des canons et des mitrailleuses. L’entrée du canal est fermée par un filet anti sous-marin et une rampe lance-flammes. Les portes et les volets des maisons servent à fabriquer des plates-formes et des encuvements en bois. En 1944, les derniers mois d’occupation se révèlent les plus pénibles, car les troupes d’occupation, gagnées par la défaite, renforcent les brimades et les réquisitions. Le Grau-du-Roi est libéré au mois d’août.
Ce n'est qu'à partir des années 1960 que Le Grau-du-Roi surmonte véritablement les dégâts causés par la guerre. La station amorce alors un réel développement touristique et économique. Afin de rationaliser l’aménagement du littoral, l’État met alors en place le plan Racine. L’architecte Jean Balladur est chargé du dossier. Il doit imaginer des structures capables de satisfaire l’afflux touristique tout en respectant la qualité de vie des autochtones et en préservant l’environnement. C’est dans le cadre de ce programme que le grand chantier de Port Camargue est lancé en 1968.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- « N° 8215 - Loi qui distrait un Territoire de la commune d'Aigues-Mortes (Gard) pour former une Commune distincte, dont le chef-lieu est fixé à Grau-du-Roi. : 18 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République française, Paris, Imprimerie nationale, xII, lire en ligne).
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesNemausensis 1855
Héraldique
Blason | Parti : au premier d'or aux deux thons de gueules posés en pal et rangés en fasce en pointe, surmontés d'une grappe de raisin du même feuillée de sinople, au second d'azur au lion d'or lampassé de gueules ; aux deux bisses d'argent entrelacées brochant en pal sur le tout. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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