Florac

Localisation

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Florac : descriptif

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Florac

Florac est une ancienne commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie, devenue, le 1er janvier 2016, une commune déléguée de la commune nouvelle de Florac-Trois-Rivières en fusionnant avec La Salle-Prunet

Elle est également le siège du parc national des Cévennes. Ses habitants sont appelés les Floracois

Depuis 2014, la commune fait partie du réseau national Village étape.

Géographie

Florac (Lozère) - panorama sur l'église Saint-Martin et les contreforts du causse Méjean.

Situation

Florac se situe sur le Tarnon au cœur du parc national des Cévennes (la ville et la vallée du Tarnon en sont exclues mais sont dans la zone d'adhésion), à l'entrée des gorges du Tarn, au pied du causse Méjean et des Cévennes.

Elle se trouve au carrefour de trois sites géologiques remarquables : le schiste des Cévennes, le granit du mont Lozère et le calcaire des causses.

Elle se situe également au confluent de trois cours d'eau : la source du Pêcher peuplée de grosses truites, le Tarnon, la Mimente et le Tarn. Voilà pourquoi Florac se dit être au carrefour de la pierre et de l'eau.

La rive droite du Tarnon est couverte par la forêt domaniale de Remponenche au nord et la forêt de Bougès au sud-est.

Habitat

Depuis la suppression de l'arrondissement de Marvejols en 1926, elle est l'unique sous-préfecture de la Lozère et la troisième plus petite sous-préfecture de France après Castellane dans les Alpes-de-Haute-Provence et Largentière en Ardèche. La petite cité de 2 000 habitants voit cependant sa population tripler en période estivale.

Le bâti s'est développé :

  • sur la rive gauche du Tarnon jusqu'à sa confluence avec le Tarn, au pied du causse Méjean dont les contreforts au sud-ouest de la ville sont remarquables, longé par la RN 106 ;
  • sur la rive droite du Tarn aux abords de sa confluence avec le Tarnon.

La commune de Florac a plusieurs hameaux : Saint-Julien-du-Gourg au nord, Montelis au nord-ouest desservi par l'impasse du Ferradou, Valbelle à l'ouest sur le plateau et traversé par la D 16, Belrepaire et Croupillac au sud.

Cascade au centre du village de Florac

Accès

Florac est traversée par la RN 106 qui la relie à la RN 88 et à Mende la préfecture au nord, et à Alès, Nîmes (Gard) au sud-est.

Située au creux de la vallée du Tarnon qui se prolonge par celle du Tarn à la sortie nord par la RN 106, la ville est le carrefour des routes départementales :

  • D 998 qui la relie à Bédouès au nord-est ;
  • D 16 qui la relie aux remarquables gorges du Tarn à l'ouest et qui traverse tout le plateau du causse Méjean ;
  • D 907 qui la relie à Vebron au sud.

Florac est desservie par une ligne régulière d'autocars Ispagnac/Florac/Alès à raison d'un aller-retour par jour du lundi au samedi du au , de deux le vendredi dans le sens Florac - Alès et d'un le dimanche dans le sens Alès - Florac. Du

En période scolaire existent aussi les liaisons :

  • Florac - Mende avec deux allers-retours hebdomadaires depuis Mende ;
  • Florac - Saint-Étienne-Vallée-Française avec un aller-retour hebdomadaire depuis Saint-Étienne-Vallée-Française.

La ville n'est plus desservie par voie ferrée depuis 1968. La gare était le terminus de la ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Florac
Bédouès-Cocurès
Gorges du Tarn Causses Florac La Salle-Prunet
(Florac Trois Rivières)
Vebron Cans et Cévennes
  1. Site du Conseil général de Lozère - Horaires des bus
  2. Carte IGN sous Géoportail

Toponymie

Florac est une formation toponymique gallo-romane du type *FLORACU (notée généralement Floracus ou Floracum, avec une désinence latine, dans les documents anciens). Le premier élément s'explique par le nom de personne latin Florus (porté sans doute par un autochtone) et le second, par le suffixe d'origine gauloise -acum, indiquant la localisation ou la propriété. Une autre explication repose, certes, sur le même suffixe, mais voit dans le premier élément le substantif latin flos, floris « fleur », réduit à Flor- dans ce cas, d'où le sens global de « lieu caractérisé par la présence de fleurs » qui peut faire allusion à une terre défrichée. L'élément Flor- est resté de type occitan, alors qu'il a évolué comme en français, en Fleur-, dans le nord du domaine d'oc, d'où les Fleurac.

En revanche, les toponymes occitans Floirac et Fleurac (Charente, de Floyraco ; Dordogne, Floyracum au  siècle), ainsi que les formes d'oïl (cf. les nombreux Fleury, Fleuré, Fleurey) remontent plutôt à *FLORIACU (notée généralement Floriacum dans les documents anciens), du nom Florius, variante de Florus ou à floris « fleurs ».

  1. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 291b, sous Fleurac.
  2. a et b  (Albert Grenier), Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise) (Thèse soutenue à l’Université de Paris), Paris, Picard, , 2e éd. (1re éd. 1951)..

Histoire

Vue du château et de l'église Saint-Martin.

Création de la cité

En 1130, les moines de la Chaise-Dieu près de Brioude créent le prieuré, l'un des plus vieux quartiers de Florac. La cité se développe d'abord autour de l'axe de la draille qui traverse le Vibron au pont de la Draille, au pied du quartier du Fourniol. C'est autour du quartier du Fourniol sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l'église, que s'installe le village médiéval.

Au début du tuf qui fut détruit pendant les guerres de religion. La cité n'était alors protégée que par des fossés remplis d'eau. Les premiers remparts datent de la fin du  siècle.

La Réforme protestante

En 1560, la première communauté de l'Église protestante est fondée mais Florac n'en sera pas moins tourmenté par les guerres de religion.

Ces guerres débutent et dureront pratiquement pendant deux siècles, entrecoupées de quelques périodes de paix, lors notamment de la signature de l'édit de Nantes en 1598 par le roi Henri IV. Au lendemain du massacre de la Saint-Barthélemy, la ville est prise et mise en état de défense par les protestants.

En 1622, la restauration des remparts de Florac est entreprise. Le marquis de Portes assiègera quelques années plus tard Florac sans succès. Les remparts seront ensuite renforcés.

En 1652, le château de Florac est reconstruit à l'emplacement de l'ancienne forteresse détruite.

La guerre des Camisards

L'épisode le plus marquant de cette période trouble reste néanmoins la guerre des Camisards de 1702 à 1705, où la ville de Florac devra loger les dragons du roi Louis XIV venus réprimer la rébellion cévenole. La liberté de conscience des protestants ne sera acquise qu'en 1787 avec l'édit de Versailles prévoyant qu'il n'est plus nécessaire d'être catholique pour être déclaré Français.

Depuis la Révolution française

Le château servira de grenier à sel lors de la Révolution. En 1810, il sera vendu à l'État qui le transformera et l'utilisera comme prison.

Au  siècle, la cité est un centre administratif qui vit de l'élevage, de la fabrique des tissus en laine (les cadis), du commerce de la soie, des bestiaux et des fruits.

Pendant les vacances d'hiver 1943 et 1944, avec l'aide bienveillante du préfet de Lozère, Florac a accueilli un camp de scouts juifs, avec leur rabbin.

En 1976-1977, les élus participent à la révolte qui domine le mouvement de contestation du barrage de Naussac, et son importante mobilisation des élus locaux,. La commune est alors une des premières, avec Orgosolo en Sardaigne ou Cervières (Hautes-Alpes), à participer à la révolte non-violente des agriculteurs pour leurs terres, des années 1970, sur le mode de la désobéissance civile.

Héraldique

Il est issu de l'ancien blasonnement de la baronnie d'Anduze, puis de la baronnie de Florac : De gueules aux trois étoiles d'or.

  1. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 288
  2. Eugène Martres, Les archives parlent: Auvergne, Bourbonnais 1949-1945, éditions De Borée.
  3. « Voir le témoignage du journal », L'Éveil de la Haute-Loire,‎ (lire en ligne).
  4. « Larzac: une guerre de 7 ans », Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  5. « L'affaire du barrage de Naussac », Le Monde,‎ (lire en ligne).  
  6. Marc Ambroise-Rendu, « La manifestation de Naussac a relancé le débat sur l'aménagement du monde rural », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Héraldique

Il est issu de l'ancien blasonnement de la baronnie d'Anduze, puis de la baronnie de Florac : De gueules aux trois étoiles d'or.

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Florac dans la littérature

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