Auvillar

Localisation

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Auvillar : descriptif

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Auvillar

Auvillar [ovilaʁ] est une commune française du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux, le ruisseau de Cameson et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Auvillar est une commune rurale qui compte 910 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 508 habitants en 1821

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Valence

Ses habitants sont appelés les Auvillarais ou Auvillaraises. Auvillar est depuis 1994 l'un des « plus beaux villages de France » avec son quartier du port et des monuments remarquables comme la halle circulaire, la tour de l'Horloge et l'église Saint-Pierre

Auvillar est une étape pour les touristes et les pèlerins du chemin de Compostelle.

Géographie

Localisation

Panorama sur la vallée de la Garonne avec en arrière-plan la centrale nucléaire de Golfech.

La commune d'Auvillar est située sur la Garonne, entre les villes d'Agen et de Montauban, sur un éperon rocheux dominant le fleuve. Elle est limitrophe du département du Gers.

La vue s'étend des portes de la Nouvelle-Aquitaine aux côtes du Quercy. Au bout de la longue plaine, un pont suspendu franchit la Garonne entre Espalais et le port d'Auvillar.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Saint-Antoine, Bardigues, Espalais, Saint-Cirice, Saint-Loup et Saint-Michel.

Communes limitrophes d’Auvillar
Saint-Loup Espalais
Saint-Cirice Auvillar Saint-Michel
Saint-Antoine
(Gers)
Bardigues

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier d'Auvillar.

Elle est drainée par la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux, le ruisseau de Cameson, le Profond, le ruisseau de Coste Pelades, le ruisseau de Mareil, le ruisseau de Rigal, le ruisseau de Thermes, le ruisseau du Cap du Pech et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 ,.

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 océan Atlantique.

L'Arrats, d'une longueur totale de 162 Lannemezan et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes.

L'Ayroux, d'une longueur totale de 26,1 Montgaillard et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Espalais, après avoir traversé 10 communes.

Le ruisseau de Cameson, d'une longueur totale de 23,1 Castéron et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ayroux à Saint-Michel, après avoir traversé 13 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence à 5 vol d'oiseau, est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne et deux ZNIEFF de type 2, :

  • le « cours de l'Arrats » (815 Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne ;
  • « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne.
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. «  » (consulté le ).
  3. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
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  6. Sandre, «  »
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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Altivillaris en 1204.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'ancien occitan villar « ferme » précédé de l'adjectif aut « haut » (occitan naut).

Remarque : villar est issu du latin vīllāre, forme substantivée et neutre de l'adjectif vīllāris appartenant, relatif à la villa (rustica) « domaine rural ». Dans le domaine d'oïl, les formes rancontrées sont plutôt villier(s), viller(s), d'où les nombreux Auvilliers

  1. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 31a.

Histoire

D'abord connue comme cité gallo-romaine (Alta Villa), Auvillar était un oppidum fixé sur un éperon rocheux. Elle fut victime de nombreuses invasions, particulièrement celle des Normands, jusqu'au Vivien (ou Vezian) de Lomagne à l'abbaye de Moissac.

Au vicomté unie à la vicomté de Lomagne, puis propriété des comtes d'Armagnac aux et  siècles avant de devenir, au fief des rois de Navarre. Auvillar est rattachée à la couronne de France à l'avènement d'Henri IV en 1589. Sa situation de place forte soumet la cité à tous les conflits qui ravagent la région, depuis la croisade contre les Albigeois, la guerre de Cent Ans, les guerres de religion puis la Ligue.

Du faïence, dont une usine était située au lieu-dit Lance, et la préparation des plumes d'oie utilisées en calligraphie, ainsi qu'au transport fluvial. Au début du trafic batelier atteignait 3 000 bateaux par an.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, au sein du secteur de cache d'Auvilard de l'organisation juive clandestine Réseau Sixième-EIF dirigé par le docteur Sigismond Hirsch (vraisemblablement couvert par la gendarmerie d’Auvillar) qui répartit les enfants juifs dans les fermes et couvent de la région, les religieuses installées par Mgr Pierre-Marie Théas dans le couvent d'Auvillar, sous l'impulsion de leur supérieure Mère Marie Placide, accueillent les réfugiés et notamment une quarantaine d'enfants juifs. Anne-Marie et Antoinette de Caunes (sœur Didier et sœur Claire) reçoivent à ce titre la médaille des « Justes parmi les nations »,.

  1. « Caunes, Anne-Marie de (sœur Didier) ; Caunes, Antoinette de (sœur Claire) », dans Israel Gutman, Lucien Lazare, Dictionnaire des Justes de France, Jérusalem et Paris, Yad Vashem et Arthème Fayard, (ISBN ), p. 144.
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur yadvashem-france.org, Comité français pour Yad Vashem (consulté le ).

Héraldique

Son blasonnement est : De gueules à deux tours ouvertes et ajourées de sable, les créneaux de même, essorées chacune de trois pièces pointues aussi de sable et girouettées, celle du milieu plus haute ; la tour de dextre d’or crénelée de sept pièces et girouettée du même, celle de senestre d’argent crénelée de six pièces et girouettée du même.

  1. Armoiries d'Auvillar sur le site auvillar.com

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Auvillar dans la littérature

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