Villebrumier

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Villebrumier : descriptif

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Villebrumier

Villebrumier est une commune française située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Villebrumier est une commune rurale qui compte 1 356 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968

Elle est dans l'agglomération de Labastide-Saint-Pierre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse

Ses habitants sont appelés les Villebrumiérains ou Villebrumiéraines.

Géographie

Généralités

La commune est située en Bas-Montauban à 15 km au sud-est de Montauban et à 33 km au nord de Toulouse. Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne. Elle fait aussi partie de l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre et de l'aire d'attraction de Toulouse.

Communes limitrophes

Villebrumier est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Saint-Nauphary, Villemur-sur-Tarn, Nohic, Reyniès et Varennes.

Communes limitrophes de Villebrumier
Saint-Nauphary
Reyniès Villebrumier[1] Varennes
Nohic Villemur-sur-Tarn
(Haute-Garonne)

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1138 hectares, son altitude varie de 75 à 201 mètres.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Villebrumier.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Tarn, Fossé de Contrach, le Lanchanne, le ruisseau de Beauregard, le ruisseau de Clotody, le ruisseau de la Devèze, le ruisseau de la Gravelle, le ruisseau de la Tonne, le ruisseau de Sautussan et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 ,.

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 Jalognes et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban à 15 vol d'oiseau, est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : le « bois de Reynies » (354 , et les « falaises du Tarn en aval de Villemur-sur-Tarn » (71 Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne et une ZNIEFF de type 2, : la « basse vallée du Tarn » (3 623 Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
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  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

L'origine du nom est discutée. Il semble que Berthmar, un chef d’origine nordique, ait donné son nom à l'endroit sous la forme « Villebetmer », latinisée en Villebremarius.

Histoire

Villebrumier passe sous la tutelle royale en 1271, au moment où le roi Philippe le Hardi devient le suzerain du Languedoc.

La communauté de Villebrumier est sous la dépendance d’un seigneur protestant, de 1571 à 1685. Bien que la communauté protestante y soit peu nombreuse et qu’il n’y ait pas de consistoire, Villebrumier partage l’histoire tourmentée de la place forte protestante de Villemur. Lorsque les guerres de religion reprennent dans les années 1620, comme tous les villages entre Villemur et Montauban, Villebrumier se trouve directement mêlée à ces événements. En tant que centre protestant, Villebrumier fut ruiné par les troupes royales en 1622 ; il fut anéanti par le duc de Vendôme.

La vie économique a été marquée par les destructions de 1622 et par la crise de la fin du siècle. L’agriculture est la principale source de revenus des villebrumiérains. Le seigneur et les notables possèdent des terres et les notaires mentionnent les contrats de métairie qu’ils concluent avec leurs métayers. Ces contrats prévoient le partage des récoltes à mi-fruit.

Cette crise de la fin du siècle contribua sans doute à réduire l’activité commerciale qui s’était développée à Villebrumier, après avoir été totalement désorganisée par la destruction de 1622. En , une lettre patente du roi Louis XIV rétablit les foires et marchés. Ce commerce est évidemment facilité, en ce temps-là, grâce au trafic du Tarn.

Héraldique

Son blasonnement est : De gueules à la croix d'argent.

Héraldique

Son blasonnement est : De gueules à la croix d'argent.

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Villebrumier dans la littérature

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