Cuq-Toulza

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Cuq-Toulza : descriptif

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Cuq-Toulza

Cuq-Toulza (en occitan Cuc Tolzan) est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Girou, le ruisseau d'Algans, le ruisseau de Péri, le ruisseau de port-long, le ruisseau de Thiers et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Cuq-Toulza est une commune rurale qui compte 708 habitants en 2021

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse

Ses habitants sont appelés les Cuquois ou Cuquoises.

Géographie

Commune de l'aire d'attraction de Toulouse située dans le Lauragais entre Castres et Toulouse. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.

Communes limitrophes

Cuq-Toulza est limitrophe de dix autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Auriac-sur-Vendinelle, Le Cabanial, Le Faget, Aguts, Algans, Cambon-lès-Lavaur, Lacroisille, Mouzens, Péchaudier et Puylaurens.

Communes limitrophes de Cuq-Toulza
Cambon-lès-Lavaur Algans Lacroisille
Le Faget
(Haute-Garonne)
Cuq-Toulza[1] Puylaurens
Auriac-sur-Vendinelle
(Haute-Garonne),
Le Cabanial
(Haute-Garonne)
Mouzens Péchaudier,
Aguts

Hameaux et lieux-dits

Estampes est encore un hameau notable sur la carte de Cassini de 1756,, Bajos, le Terme, en Racaud.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 2 305 hectares ; son altitude varie de 182 à 296 mètres.

Voies de communication et transports

Accès par la route nationale 126 et la ligne 760 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, la reliant à Toulouse et à Castres. Voir aussi la future autoroute A69.

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Girou, le ruisseau d'Algans, le ruisseau de Péri, le ruisseau de port-long, le ruisseau de Thiers, la Ribenque, le Rigoulet, le Ruissel, le ruisseau de l'Endaydé et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 31 ,.

Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 Puylaurens et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes.

Réseaux hydrographique et routier de Cuq-Toulza.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 amplitude thermique annuelle de 16,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puylaurens », sur la commune de Puylaurens à 10 vol d'oiseau, est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « coteaux de l'Arnal et du ruisseau de Peyrencou » (135 Haute-Garonne et deux dans le Tarn et une ZNIEFF de type 2, : l'« ensemble de coteaux du Lauragais » (1 407 Haute-Garonne et deux dans le Tarn.

  1. a et b Carte IGN sous Géoportail
  2. "Estampes, hameau de Cuq-Toulza", page du
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  4. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, «  »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire

Origines

Au VIe siècle, les Wisigoths créent un royaume dont la capitale est Toulouse. Les lieux-dits Lesbordes, Esperon, La Salle, Racaud datent de cette époque. Du mélange par la sédentarisation des barbares avec les autochtones va naître, à partir du Xe siècle, la population occitane. L'emblème est la croix occitane au symbolisme ésotérique qui semble matérialiser l'itinéraire des Wisigoths des rives de la mer Noire à Toulouse par les Balkans, l'Italie et l'Espagne. Les hauteurs escarpées ont constitué un point d'appui et de défense, de surveillance et d'observation. Vers l'An 1100, le premier acte important est la charte de fondation de Cuq-Toulza (août 1183) : "Sicard de Puylaurens et Isara, son frère, s'entendirent avec Pierre de Tripoli, Raymond de Dourgne et Guilabert de Puylaurens, tous proches parents, afin de bâtir une forteresse sur le puy de Moncuq.. ils s'obligent à fournir, partie des frais de construction du château, du rempart et du donjon qu'ils proposent d'élever.

Le fief rentre dans la vassalité du Comté de Toulouse et devient Cuq-Toulza. Couloir d'invasion, la vallée du Girou constitue le cheminement privilégié des pèlerins de St Jacques de Compostelle. Du IXe au XVIe siècle des milliers de Jacquets (Bavarois, Autrichiens, Bohémiens, Hongrois, Italiens) emprunteront cette portion dite du "chemin d'Arles".

Cet itinéraire (bassa strada, chemin du bas, bastard et le carrefour de la stradarie) est jalonné d'oratoires : N.-D.-de-las-Tampas ou des Écluses. Vers le milieu du Xe s., la population est acquise aux idées et à la religion cathare prêchée par les Parfaits. Les Croisés de Simon de Montfort feront des ravages dans la population. A plusieurs reprises le château de Cuq changera de mains.

Assiégé et pris par Guy de Montfort en 1211, il ne fut pas compris au nombre des places fortes de l'Albigeois que le comte Raymond VIII s'était engagé à démolir par le traité de 1229. À partir du milieu du XIIe siècle, beaucoup de bastides du Lauragais obtinrent leur franchise : "Cadix (Cuq-Toulza) est créé à partir d'un nom importé d'Espagne par Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Toulouse-Albigeois qui venait de guerroyer en Aragon. Cadix (Cuq-Toulza) appartient dès lors à la sénéchaussée de Villefranche de Lauragais.

Destruction le 30 juin 1622

Aux XIVe et XVe siècles, les grandes découvertes ont des répercussions importantes sur le commerce local. Cuq-Toulza devient un centre d'échange et de transit : localement la culture du pastel en fait un « pays de cocagne ». Au cours du XVIe siècle, Cuq-Toulza et le Faget revendent la garance importée de l'Atlantique. Les Toulousains viennent vendre des épices de bouche. Entre 1505 et 1561, Cuq-Toulza revend des métaux non ferreux, l'étain et le cuivre et entre 1527 et 1547, on y fait un commerce important de cire d'abeille. Cette période de paix et de prospérité relative durera jusqu'au début du XVIIe siècle. La quasi-totalité du pays toujours dans le même esprit de contestation de l'Église ou du pouvoir central se convertit au protestantisme. Début 1621 Louis XIII voyant l’obstination des Protestants à continuer leur Assemblée de La Rochelle malgré sa défense et les mouvements qui existaient en divers endroits du royaume, résolut d’y remédier par lui-même.

L’Assemblée de La Rochelle ayant appris l’approche du roi, confirma le 10 mai 1621 l’organisation des provinces protestantes en huit cercles ou départements et ordonna à tous les religionnaires de prendre les armes.

Le 8 juin 1621, le duc de Rohan fut chargé de commander dans le cercle du Haut Languedoc et de la Haute Guyenne. Louis XIII après s’être assuré de diverses places du Poitou occupées par des religionnaires, s’avança vers la Guyenne où la plupart des villes occupées se soumirent. Le 18 août il investit la ville de Montauban. Le duc de Rohan se replia sur Castres où il ordonna le 28 septembre de fondre les cloches des églises catholiques du diocèse d’Albi. Il leva et entretint des régiments pour se garantir contre les entreprises des rebelles de Castres, Réalmont, Lombers, Montauban et Saint-Antonin. Ce diocèse entretint en outre toute la cavalerie légère du roi sous les ordres du duc d’Angoulême.

Le 14 novembre, le roi partit pour Toulouse où il arriva incognito et alla loger à l’archevêché près de l’église Saint-Étienne. Il fit son entrée solennelle le 21. Il passa sous sept arcs de triomphe et entra à cheval sous un clais extrêmement riche porté par les huit Capitouls à pied. Mais la rébellion reprit de plus belle et fit des progrès dans le diocèse de Lavaur. Seules les villes de Lavaur et Labruguière demeurèrent sous l’obéissance du roi. Les sept autres (Puylaurens, Revel, Sorèze, Saint-Paul, Cuq-Toulza, Mazamet et Saint-Amans) prirent les armes et firent une guerre ouverte aux catholiques. Pendant les premiers mois de 1622, le roi était en Guyenne ; le duc de Rohan montra une grande activité dans le Bas-Languedoc ; le duc de Montmorency dès le début de juin saccagea les environs de Montpellier pour punir les religionnaires de cette ville.

Cependant le roi après avoir soumis diverses places de Guyenne, notamment le 9 juin la ville de Nègrepelisse, qu’il livra au feu et au pillage, prit la route de Saint-Antonin où il arriva le 13 juin et obligea la place à se rendre à discrétion le 22 de ce mois. Il y eut un assaut qui coûta 400 morts et beaucoup de blessés à l’armée royale. Le roi partit 2 jours après, alla coucher à Castelnau de Montmirail du diocèse d’Albi où il séjourna le lendemain, passa à Rabastens, alla coucher à Saint-Sulpice et se rendit enfin à Toulouse.

C’est pendant la marche de l’armée royale vers Béziers qu’eut lieu la destruction des places de Caraman et de Cuq-Toulza qui continuaient de se révolter contre l’autorité du roi et à servir de soutien à l’armée de Rohan. L’armée royale était commandée par Louis XIII en personne, ayant sous ses ordres les maréchaux de Thémines et de Bassompierre et devait se rendre à Castelnaudary en deux colonnes, celle du sud par Toulouse et Villefranche sous les ordres du maréchal de Bassompierre. Ce dernier partit le 28 juin de Saint-Sulpice avec monsieur de Valençay et vint coucher à Belcastel. Le même jour, les habitants de Caraman envoient une députation de 4 otages au Maréchal pour entamer les négociations avec lui. Bassompierre leur signifia que leur ville serait complètement détruite le lendemain si l’on ne se conformait pas aux décisions suivantes « Les gentilshommes sortiront de la ville le 29 juin au matin avec armes et bagages, sans tambour ni enseignes, les habitants auront la vie saine, mais les murailles seront rasées ; les personnes qui quitteront la ville devront se diriger sur le chemin de Puylaurens et ne devront aller ni à Sorèze, ni à Revel, ni au Mas Ste Puelles ». Les conditions furent acceptées et exécutées à la date indiquée ; Caraman fut ainsi sauvée du massacre mais ses murailles furent démolies. Le mercredi 29 juin dans la matinée, le maréchal de Bassompierre reçut la visite du capitaine Gabriel de Montfaucon, seigneur de Rogles, accompagné d’un gentilhomme du pays dont le nom est resté inconnu, lequel indiquait les moyens de se rendre maître la nuit suivante de la ville de Cuq, par surprise, de la pétarder, de la piller et de la brûler. Mais pour cela il lui fallait l’effectif nécessaire. Bassompierre chargea le capitaine de Rogles de cette opération et lui donna à cet effet six compagnies du Royal Piémont, cinquante chevaux d’escorte et vingt chariots.

Ce détachement partit de Belcastel dans l’après-midi et arriva aux portes de Cuq à la tombée de la nuit. La ville fut vivement entourée et attaquée par surprise de plusieurs côtés à la fois.

Les habitants furent saisis et massacrés dans leur lit ; une partie s’enfuit dans les fermes des environs.

Les soldats se livrèrent alors au pillage des maisons et emportèrent tout ce qu’ils trouvèrent de précieux. Ensuite, des pétards incendiaires furent allumés et pendant la journée du 30, l’incendie fut général dans toute la ville.

Le détachement de l’armée royale, après avoir détruit les fortifications et tous les moyens de défense s’en retourna à Loubens, ses voitures lourdement chargées de butin. La destruction de Cuq fut si complète qu’elle ne s’est jamais relevée de ses cendres. Les familles qui l’habitaient furent ruinées et seules quelques-unes se réfugièrent dans les métairies qu’elles possédaient autour de la ville.

La ville de Cuq avait déjà été incendiée en partie en 1570 par un détachement de l’armée du Prince de Condé. Mais elle était alors sous l’autorité du roi et fut défendue par le capitaine de Bonnefoy qui s’y était enfermé avec 300 volontaires. Ceux-ci firent si bonne contenance que les Princes n’osèrent pas continuer le siège et décampèrent.

Au mois de juillet 1623, conformément aux ordres du roi, le baron d'Amhres se rendit à Cuq pour procéder « à la démolition et l'arasement » de cette place. Il employa pour cette opération 500 hommes de pied, la destruction fut totale et la ville ne se releva jamais de ses cendres. Les familles qui l'habitaient furent ruinées et certaines se réfugièrent dans les métairies qu'elles possédaient autour de la ville. Le petit château qui a remplacé le vieux château de Cuq-Toulza fut construit à l'emplacement de ce dernier. Il consiste en un logis de bâtiment quadrangulaire dont les deux angles de l'un des côtés sont flanqués de tours carrées ayant conservé leur comble aigu en pavillon. La façade opposée présente en son milieu une autre tour à peu près similaire, tandis qu'à l'une des extrémités de cette façade, une petite aile portant une échauguette a reçu à l'époque moderne un décor de créneaux, et malgré ses remaniements, l'édifice conserve un certain nombre d'éléments datant de la reconstruction opérée au XVIIe siècle. Le château de Cuq-Toulza, propriété privée, ne se visite pas.

  1. Notes et renseignements recueillis par Monsieur le Colonel Maurice Vidal De Lausun en 1927, à l’aide des documents qui existent à la bibliothèque nationale à Paris (Traité du Général Hardy de Périni sur la Campagne de 1622)

Culture

Salle des fêtes Jacques Prévert, foyer rural, école de musique, comité des fêtes,

Héraldique

Son blasonnement est : D'argent au chevron de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

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Cuq-Toulza dans la littérature

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