Montredon-Labessonnié
Localisation
Montredon-Labessonnié : descriptif
- Montredon-Labessonnié
Montredon-Labessonnié est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Dadou, le Lèzert, le Rieu de l'Aze, le ruisseau de Bezan, le ruisseau des Bardes, le ruisseau de Bernabrol, le ruisseau de Peyremule, le ruisseau du Robert et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Montredon-Labessonnié est une commune rurale qui compte 2 049 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 5 548 habitants en 1851
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres
Ses habitants sont appelés les Montredonnais ou Montredonnaises.
Géographie
Localisation
Montredon-Labessonnié est une commune située dans le canton du Haut Dadou et l'arrondissement de Castres, au sein des monts de Lacaune à 17 km au nord-est de Castres. Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Elle est la commune la plus étendue de son département.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Arifat, Lacrouzette, Montfa, Roquecourbe, Saint-Jean-de-Vals, Saint-Pierre-de-Trivisy, Vabre, Vénès et Terre-de-Bancalié.
Voies de communications et transports
La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 715 la relie à Graulhet ; la ligne 764 la relie à Castres.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Agout, le Dadou, le Lèzert, le Rieu de l'Aze, le ruisseau de Bezan, le ruisseau des Bardes, le ruisseau de Peyremule, le ruisseau du Robert, le ravin de Vignal, Rieu de l'Aze, le ruisseau de Benaval, le ruisseau de Buguet, le ruisseau de l'Houlette, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 145 ,.
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes.
Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes.
Le Lézert, d'une longueur totale de 10,1 Dadou sur le territoire communal, en limite du bourg de Lafenasse.
Le Rieu de l'Aze, d'une longueur totale de 15,1 Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé 5 communes.
Le Ruisseau de Bezan, d'une longueur totale de 11,7 Dadou à Terre-de-Bancalié.
Le ruisseau des Bardes, d'une longueur totale de 14,6 Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé 3 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 133,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,8 | 4,2 | 6,3 | 9,7 | 13 | 15 | 15,2 | 12,3 | 9,6 | 5,2 | 2,8 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 4,6 | 5,1 | 8,1 | 10,5 | 14,3 | 18 | 20,3 | 20,6 | 16,9 | 13,2 | 8,2 | 5,6 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,5 | 8,5 | 12 | 14,8 | 18,9 | 22,9 | 25,6 | 25,9 | 21,6 | 16,9 | 11,1 | 8,5 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,6 12.01.1987 |
−13 08.02.12 |
−9,8 01.03.05 |
−3,9 03.04.22 |
−0,4 05.05.19 |
3,1 06.06.1989 |
5,9 07.07.1993 |
5 30.08.1986 |
3 18.09.01 |
−4,5 25.10.03 |
−10,8 23.11.1988 |
−11,1 26.12.10 |
−15,6 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 29.01.02 |
22,6 19.02.1998 |
25,7 29.03.23 |
27,9 24.04.1992 |
33,3 31.05.1994 |
36,9 28.06.1986 |
39,6 21.07.1989 |
39,6 23.08.23 |
35,7 14.09.1987 |
31,8 01.10.23 |
24,5 23.11.1992 |
22,4 31.12.21 |
39,6 2023 |
Précipitations (mm) | 111,6 | 84,9 | 94,7 | 116,7 | 125,8 | 88,6 | 58,9 | 66,1 | 78,2 | 90,4 | 108,2 | 109,7 | 1 133,8 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,5 1,7 111,6 | 8,5 1,8 84,9 | 12 4,2 94,7 | 14,8 6,3 116,7 | 18,9 9,7 125,8 | 22,9 13 88,6 | 25,6 15 58,9 | 25,9 15,2 66,1 | 21,6 12,3 78,2 | 16,9 9,6 90,4 | 11,1 5,2 108,2 | 8,5 2,8 109,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 . Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre l'océan Atlantique et la mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais,
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : la « vallée du Dadou » (3 063 , et la « vallée du Gijou de Lacaze à Bézergues et vallée de l'Agoût de Bézergues à la Vergne » (6 257 et une ZNIEFF de type 2, : la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
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- Carte IGN sous Géoportail
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Toponymie
Montredon (en occitan Montredond) est basé sur le mot latin montem qui désigne un endroit élevé et sur redond qui qualifie une forme arrondie : « le mont arrondi ».
Histoire
Antiquité
Dès l'Antiquité, le territoire du montredonnais a été occupé en de nombreux lieux, mais le premier étant le "Mont-Redon" sur lequel, d'après Fernand Bousquet, aurait été établie un oppidum à l'époque celto-ligure. De plus, l'exploration minière y avait fixé des centres de peuplement, les mines de plomb-argentifère de Peyrebrune y furent exploitées de manière intense à l'époque gallo-romaine.
Ce dont on est sur, c'est de la présence des Rutènes sur la commune dès le Ier siècle av. JC, grâce aux recherches archéologiques de M. Labrousse sur le "Trésor" de Paulhe en 1956. Ce qui nous montre que dès l'Antiquité, le montredonnais était un lieu de passage entre la Méditerranée et le pays des Rutènes.
Moyen-Âge
Le château de Montredon est connu en tant que château dès le vicomtes de Lautrec, vassaux des comtes de Toulouse. Le château est d'ailleurs reconstruit par ces derniers à la fin du baronnie. Il est construit sous une forme de plan quadrangulaire avec un donjon carré à l'ouest de l'entrée et un pont-levis permettant d'y accéder étant entouré de fossés. La baronnie se divisa en de nombreux fiefs : fort de la Fenasse, château de Castelfranc, château de Berlan, le Buguet, Castelas de Mirapeys, château de la Griffoul, la Souque, Salclas, Ruffis, Arifat, la Roque-d'Arifat. Tous ces châteaux ou fermes fortifiées défendaient une vallée donnant accès au montredonnais.
Dès 1209, au commencement de la croisade des Albigeois, la baronnie de Montredon est aux mains de Simon de Montfort puis de son fils Amaury jusqu'en 1224. Ensuite, en 1226, il revient aux vicomtes de Lautrec et le garderont jusqu'en 1431. Parmi les nombreux seigneurs de Montredon, on peut en citer certains qui ont joué un rôle dans l'histoire locale : Pierre III qui ira combattre les Anglais en Gascogne, Amaury III qui ira combattre en Guyenne et qui vivait la plupart du temps au château de Castelfranc, Montredon étant la place d'armes. Ensuite, le seigneur Pierre IV va jouer un rôle crucial dans l'histoire de Montredon, car le traité de Brétigny en 1360 concède le Rouergue aux Anglais, Montredon devient donc un château stratégique à la frontière. Le château doit faire face aux brigands, routiers et aux Anglais qui occupent les châteaux d'Arifat, de la Roque et de la Griffoul. Les tours et murs du château de Montredon sont équipés de canons et, en 1362, Pierre IV récupère la Griffoul. De plus, c'est en 1381 que Pierre IV et le vicomte de Paulin chassent les Anglais du château de la Roque, Pierre IV rend hommage au roi Charles VI et meurt en 1392. Par ailleurs, Pierre V était le chambellan du roi mais meurt en 1402 à Castelfranc et laisse la baronnie à Pierre VI. Ce dernier préfère résider au château de Berlan, plus sûr et moins compliqué à défendre dans la vallée de l'Agout, de plus, il se prépare à quitter la baronnie à cause des dettes contractées par son père. C'est donc en 1431, chez un notaire de Réalmont, que Pierre VI vend la baronnie de Montredon à Hugues III d'Arpajon.
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Tour d'angle sud-est, photo prise en 1905
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Mur du logis nord, photo prise en 1890
En parallèle, le bourg de La Bessonnié va se développer petit à petit à la même époque. Son étymologie viendrait de Besses désignant, en celtique, les « pâturages ». Le bourg va se structurer avec quelques maisons centrées autour d'une église gothique construite au guerre de Cent Ans à cause des routiers et puis des guerres de Religion. On sait que la vie économique se déplace à La Bessonnié dès le Louis XI, Charles VIII, Louis XII et .
Epoque Moderne
Au niveau de la baronnie, de nombreux seigneurs de la famille d'Arpajon vont alors se succéder, tel que : Hugues III, Gui Ier qui donnera le château de Castelfranc à son frère écuyer Jean de Martin qui s'alliera aux Nautonier, Bertrand II qui accueillera François Ier au château de Montredon en 1533 et lui fournit des hommes d'armes, Laurent II qui sera le dernier seigneur de Montredon qui appartenait à la famille d'Arpajon et qui meurt en 1572. Ensuite, la baronnie sera partagée entre deux familles : les Castelpers-Panat-Lévis et les Cardaillac-Bioule jusqu'en 1631. C'est donc en 1631 que la baronnie de Montredon appartient à la famille des Brunet-Villeneuve qui la garderont jusqu'à la Révolution, mais ne résideront jamais dans la Baronnie.
Pour ce qui est des Guerres de Religion, de la Réforme, du Calvinisme, tous ces aspects vont fortement influencer et affecter la vie politique, économique et religieuse du Montredonnais. On recense, dès le milieu du XVIème siècle, des soulèvements et conflits internes à Blaucau, à Labessonnié, ... Un évènement notamment va changer le territoire de la baronnie. En 1569, Foucault de Gontaut, Baron de Biron, devient le chef des protestants à Castres et ils décident d'aller faire un raid dans la montagne, le château de Berlan leur coupe la route. Le 5 juin 1569 commenca le siège du château, il fallu acheminer des canons depuis Castres pour faire effondrer la tour du château et puis les assiégés réussirent à fuir, le château fût donc entièrement ruiné. Il fût de même pour le château de la Griffoul qui subit le même sort, autant que pour le château de Ruffis et aussi pour le château de Montfa. Cette expédition fût donc un succès pour les protestants de Castres. Les combats internes continuent et le château d'Arifat est brulé en 1574 par les catholiques pour que les protestants ne le prennent pas, l'église primitive de Ruffis est détruite et la région est totalement pillée par les bandits et par les garnisons à la fois catholiques et protestantes. Le château de Montredon est gardé par une garnison catholique et la Bessonnié est fortifiée en 1589 par Laurent Gironet, puis la région s'épuise entre luttes stériles et les épidémies qui font énormément de morts. En 1598, après l'Edit de Nantes qui calme la région pour un temps, le seigneur de Montredon prête serment au roi Henri IV. Lorsque Henri IV est assassiné en 1610, les révoltes reprennent dans le Midi et donc dans le Montredonnais. Les guerres se succèdent, les trèves aussi et le Montredonnnais votent les fonds destinés à l'entretien de l'armée protestante en mars 1622. Puis, le prince de Condé vient ravager le Languedoc et il met à sac le château de Castelfranc en 1628 et Richelieu est de passage à Albi, en août 1629, ou il décide de détruire le château de Lombers et les remparts de Castres, il séjourne à Montredon durant son voyage.
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Vestige du Château de Berlan, définitivement détruit au XVIIème siècle.
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Facade sud du château d'Arifat.
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Seul vestige du Château de Ruffis, tour du XIVème siècle.
En parallèle de cette période trouble, un personnage va fortement marquer l'histoire du Montredonnais, Guillaume le Nautonier. Guillaume, lorsque son frère Jean le Nautonier meurt, hérite du château primitif de Castelfranc et cet endroit lui permettra de rédiger des ouvrages d'astronomie qui auront un succès assez important pour l'époque, assez pour arriver jusqu'aux oreilles d'Henri IV qui le nomme géographe du roi. Guillaume le Nautonnier aura le droit à une pension ce qui lui permettra de construire un observatoire, qui sera inauguré en 1610 et qui est considéré comme le premier observatoire de France, puisque celui de Paris sera fondé en 1667, 50 ans après.
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Observatoire du Nautonier, inauguré en 1610, photo aérienne prise dans les années 80.
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Château de Castelfranc avec le rocher à droite, seul vestige du château primitif.
Epoque Contemporaine
- Fernand Bousquet, Montredon (Tarn). Essai d'histoire d'une commune de France, Albi, Imprimerie Coopérative du Sud-Ouest, , 410 lire en ligne), p. 13 à 24
- Philippe Gruat, Lionel Izac-Imbert, « Religiosité et territorialité chez les Rutènes à la fin de l’âge du Fer. », série “ Environnement, sociétés et archéologie ”, lire en ligne [PDF])
- Marc Vene, Guillaume le Nautonier : ministre du culte, astronome, géographe du roi., Tarn, La Duraulié, , 312 ISBN )
Héraldique
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Son blasonnement est : D'or à la tour crénelée de quatre pièces, posée devant une muraille crénelée de six pièces, le tout d'azur maçonné de sable, ouvert du même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. |
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Montredon-Labessonnié dans la littérature
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