Lombers
Localisation
Lombers : descriptif
- Lombers
Lombers est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Dadou, l'Assou, l'Agros, le ruisseau de Blima et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Lombers est une commune rurale qui compte 1 106 habitants en 2021
Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi
Ses habitants sont appelés les Lombersois ou Lombersoises.
Géographie
Localisation
Lombers se situe à 15 km au sud d'Albi et à 24 km au nord de Castres.
Située sur l'Assou près du centre du département (à 5 Réalmont). Le village est dominé par un pic sur lequel s'élevait le château jusqu'en 1633.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Dénat, Laboutarie, Lamillarié, Orban, Poulan-Pouzols, Réalmont, Saint-Genest-de-Contest, Sieurac et Terre-de-Bancalié.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 703 la relie à Albi et à Castres ; la ligne 705 la relie à Albi et à Lavaur.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Dadou, l'Assou, l'Agros, le ruisseau de Blima, un bras de l'Assou, un bras du Ruisseau l'Assou, le ruisseau de Bagenac, le ruisseau de Founbello, le ruisseau de la Vigarié, le ruisseau de Nandou, le ruisseau de Tincamba et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 54 ,.
Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes.
L'Assou, d'une longueur totale de 36,7 Fraysse et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Laboutarie, après avoir traversé 12 communes.
L'Agros, d'une longueur totale de 19,4 Lamillarié et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Graulhet, après avoir traversé 8 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 13 vol d'oiseau, est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « coteaux secs du causse et de la Rougeanelle » (797 .
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- Carte IGN sous Géoportail
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Toponymie
Le nom de Lombers est déjà cité tel quel dans une mention ancienne en 1045. L'origine de ce nom remonte à l'époque de la venue des Celtes au moment de l'Age du fer (900 AEC - 700 AEC) autour des Pyrénées. La première partie "Lom-" évoque les marécages dans la vallée presque horizontale où se déposaient des alluvions lors des inondations. La partie "-ber" évoque la colline escarpée de l'oppidum où était le château médiéval. Le "-s" final peut être la trace de la latinisation du nom gaulois en une forme probable "ilumberis", non attestée, mais similaire aux mentions attestées de 4 lieux aux noms antiques et géomorphologies similaires (voir Auch, Elne, Lumbier (Espagne), Grenade (Espagne)[réf. nécessaire]
Histoire
Origines
Premières mentions du château en 1032 et de la ville en 1045. Lombers était une place forte jusqu'en 1622.
Le procès de Lombers (1165) et les cathares
En 1165 a lieu à Lombers (diocèse d'Albi) la première confrontation entre chrétiens et cathares. Cette rencontre est désignée sous le terme de concile de Lombers, mais devrait plutôt être nommée arbitrage puisque étaient réunis des laïcs (seigneurs et vassaux) et des membres du clergé.
Pour contenir l'expansion de l'« hérésie cathare », Guillaume, évêque d'Albi, convoqua un concile en à Lombers alors ville importante de l'Albigeois (environ 2 000 habitants). De ce concile des archevêques, évêques et abbés du Midi (Narbonne, Nîmes, Toulouse, Agde, Castres, Gaillac...) fut rendu l'arrêt suivant :
« Moi, Gaucellin, évêque de Lodève, par ordre de l'évêque d'Alby et de ses assesseurs, je juge que ces prétendus bons hommes sont hérétiques, et je condamne la secte d'Olivier (évêque cathare) et de ses compagnons, qui est celle des hérétiques de Lombers, quelque part qu'ils soient, selon l'autorité des Écritures ».
Prétendument à la suite de cet événement, les cathares furent également surnommés Albigeois, mais cette origine est objet de discussions.
En 1176, un second concile eut lieu à Lombers.
Simon de Montfort soutenu par le pape a pris la tête de la lutte contre les cathares et envahit Lombers et ses remparts. La prédominance locale de Lombers disparaît au profit de la bastide de Réalmont fondée en 1272.
Temps modernes
Durant les guerres de Religion, Lombers passa alternativement entre les mains des catholiques et des protestants. Le château, positionné sur le pic, et la ville dans la plaine ont été à plusieurs reprises aux mains de confessions différentes.
En 1615, Lombers, occupée au nom du vicomte de Panat par le capitaine de Saint-Michel, fut assiégée. Une somme de 15 000 livres fut donnée au capitaine pour évacuer la place.
La ville fut brûlée en 1622 par les protestants et les fortifications disparurent. Lorsque Richelieu ordonna la destruction des forteresses féodales, le château fut détruit ainsi que les restes des remparts.
Blasonnement : De gueules au chateau de trois tours d'argent.
- Pilar Jiménez-Sanchez, Les cathares, Presses Universitaires de Rennes, 2008, p. 294-296.
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Lombers dans la littérature
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