Marquixanes
Localisation
Marquixanes : descriptif
- Marquixanes
Marquixanes [maʁkiʃan] est une commune française, située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Marquixanes est une commune rurale qui compte 573 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan
Ses habitants sont appelés les Marquixanois ou Marquixanoises.
Géographie
Localisation
La commune de Marquixanes se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Elle se situe à 34 Perpignan, préfecture du département, à 6 , sous-préfecture, et à 24 Amélie-les-Bains-Palalda. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades.
Sur le plan historique et culturel, Marquixanes fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Arboussols, Vinça, Espira-de-Conflent, Estoher, Los Masos et Eus.
Géologie et relief
La commune de Marquixanes compte trois zones géologiques. Au nord de la Têt se trouve une zone de granit hercynien (qui fait partie du vaste massif granitique de Millas; c 300 Ma). Une étroite zone de dépôts fluviaux quaternaires longe le fond de la vallée de la Têt. La majeure partie de la section sud de la commune repose sur des sédiments grossiers d'âge miocène (dans une partie du bassin tectonique du Conflent; c 20 Ma),.
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Le village de Marquixanes est situé sur un petit affleurement de granit qui est séparé du massif de Millas au nord par le fond de la vallée de la Têt. Des sections des murs et des bâtiments médiévaux du village ont été construites avec des blocs de ce granit.
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Exposition de dépôts miocènes près du village. Il s'agit d'une séquence de lits d'arkose avec des clastes de granite non-roulés.
L'altitude de la commune varie entre 244 et 568 mètres.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée.
Hydrographie
La commune est drainée par le fleuve côtier la Têt, le ruisseau de la Coume d'Espira et par divers autres petits cours d'eau.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 2 vol d'oiseau, est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « coteaux du Fenouillèdes et Roc del Maure » (1 147 et une ZNIEFF de type 2, : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
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- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 194-195.
- « Carte géologique » sur Géoportail. Avec Notice explicative de la feuille Prades(1095) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1998, ficheinfoterre.brgm.fr.
- , sur sigesocc.brgm.fr; section "Carte géologique".
- Une exposition similaire de cette formation miocène se trouve un peu plus à l'est, sous le pont de la N116 qui enjambe la Lentilla. Voir : Calvet, Marc; Delmas, Magali; Gunnell, Yanni; Laumonier, Bernard. Geology and Landscapes of the Eastern Pyrenees: A Field Guide with Excursions, p. 543, Fig. 11.8 (B), Springer International Publishing, Kindle Edition.
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- « » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
La première mention du nom en 1007 est Marchexanes, alors qu'un certain Miron et son épouse font don de terrains situés à Marquixanes au profit de l'abbaye Saint-Martin-du-Canigou. On rencontre ensuite Matrechexanas en 1025 et Madrechexanes en 1035, suivies au siècle des formes Marechexanes et Marchexanes. On a aux et siècles Marcaxanes et Marquexanes, au siècle Marcaxanes et Marqueixanes. Le nom actuel, Marquixanes, s'impose à partir du siècle.
Marquixanes est une francisation du catalan Marqueixanes, prononcé ['] ou ['].
- Jean Tosti,
- Jean Sagnes (ISBN ).
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
- lire en ligne).
Histoire
Une première église est bâtie au .
Autour de la première église s'est installée une cellera en trois périodes. Une première enceinte a d'abord enserré quelques celliers construits dans le périmètre du cimetière, espace consacré censé être à l'abri des pillages. Les récoltes y sont engrangées. En 1172 le roi Alphonse d'Aragon donne l'autorisation de construire un deuxième rang de fortification. Ce rempart protège un périmètre plus important et abrite des celliers supplémentaires. Il est en galets disposés en arête-de-poisson. En 1245 Jaume premier, roi d'Aragon accorde le privilège de construire de nouvelles fortifications.
Les celliers ont été utilisés pour conserver les récoltes jusqu'au .
Dans sa forme actuelle l'église est dédiée à sainte Eulalie. Elle date du XVIIe siècle, le clocher porte la date de 1611.
- Le patrimoine de Marquixanes, hypothèse de constructions successives de trois églises
- Patrimoine de Marquixanes, deuxième rang de fortification
- Aymat Catafau, les Celleres et la naissance du village en Roussillon, ouvrage mentionné en Bibliographie
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'argent au chef de sinople, au 2e de gueules plain. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Marquixanes dans la littérature
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