Visker

Localisation

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Visker : descriptif

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Visker

Visker est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Aube et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Visker est une commune rurale qui compte 363 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes

Ses habitants sont appelés (los) Bisquerés ou Los de Bisquér (en français administratif : les Viskerois ou Viskeroises).

Géographie

Localisation

La commune de Visker se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Elle se situe à 10 Tarbes, préfecture du département, et à 9 Ossun, bureau centralisateur du canton d'Ossun dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes.

Les communes les plus proches sont : Loucrup (2,1 Layrisse (2,2 Orincles (2,4 Saint-Martin (3,1 Hiis (3,1 Arcizac-Adour (3,4 Barry (3,6 Bénac (3,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Visker fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au  siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre.

Carte de la commune de Visker et des proches communes.
Communes limitrophes de Visker
Bénac Saint-Martin
Layrisse Visker Arcizac-Adour
Loucrup Hiis

Paysages et relief

À 530 mètres d'altitude, la chaîne des Pyrénées ponctue le paysage au sud. Au nord, se déploie en contrebas la plaine de l'Adour et, en son sein, l'agglomération tarbaise. Le village est ainsi souvent le prétexte aux escapades cyclistes ou pédestres. L'observatoire Biscarmiau a trouvé là un terrain idéal pour contempler les étoiles.

La répartition du bâti est fortement influencée par le relief du site. Reproduisant l'archétype du village-rue, il s'étend d'abord en longueur aux abords de la route départementale no 3. Mais cet axe est secondé, en parallèle, par une seconde voirie, prétexte à un habitat plus ou moins dispersé souvent unilatéral. Sur une certaine distance, les routes se déploient sur deux éminences distinctes. Se surajoutent à elles, des voies transversales généralement abruptes, un lotissement-excroissance, un lotissement-hameau situé sur une troisième éminence plus à l'écart, et quelques habitations isolées.

Hydrographie

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Aube et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 ,.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle : 14,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 115 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et qui se trouve à 9 vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 , à 12,6 , puis à 12,9 .

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » (260  et une ZNIEFF de type 2, : les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 .


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  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 287-289.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Observatoire Biscarmiau (site officiel)
  7. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Visker au nord de Montgaillard.

Les principales informations se trouvent dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • en P. de Bisquers (1283, procès Bigorre) ;
  • Bisquers (1285, montre Bigorre) ;
  • Petrus de Bisqueriis, latin (1300, enquête Bigorre) ;
  • De Bisquerrio, Bisquerio, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
  • de Visqueriis, latin (1379, procuration Tarbes) ;
  • Bisquer (1429, censier de Bigorre) ;
  • Visquer (1742-1768, registres paroissiaux) ;
  • Bisquer (1760, Larcher, pouillé de Tarbes) ;
  • Visquer (fin  siècle, carte de Cassini).

Étymologie : même mot que le basque bizkar (= dos, faîte du toit, crête de montagne).

« Visker » viendrait de l'aquitanien (dit aussi 'proto-basque') Biskar qui signifie « crête allongée ».

Nom gascon : Bisquèr.

  1. et , intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 ISBN , BNF 37213307)..

Histoire

Bisquèr : une seigneurie passant de mains en mains

Sous l'Ancien Régime, Visker est une seigneurie relevant de la baronnie de Bénac. Elle passe dans les mains de six familles consécutives.

Au Barbazan, dont Arnault Guilhem est le représentant le plus connu, lui succède. Mais, le , Manaud de Barbazan, qui est déjà moine de l'abbaye de Saint-Sever, cède à Auçer de Villembits, son neveu, ses droits sur le village. Sa descendante, Anne de Villembits, ayant été mariée avec Bernard de Soréac, ils sont ensuite transmis aux seigneurs de cette lignée tout au long du Montaut à partir de 1636. Ainsi, Françoise de Montaut, apporte Visker, lors de son mariage en 1669 avec Louis de Salgues de Lescure. Cependant, le , elle se démet des droits de sa famille sur Visker, par un acte de vente partiel, en faveur de Dominique d'Intrans. Celui-ci ajoute, à son nom, celui de Visker.

Le château de Visker a disparu à une époque impossible à préciser. Était-il proche de l'église ? Nous savons seulement, qu'en 1656, Marie de Noé, mère de Françoise de Montaut, habitait une maison seigneuriale située à un quart de lieue. Les vestiges de deux moulins sont visibles, en contrebas du centre villageois, dans les bois traversés par l'Aube.

Cadastre de Visker

Le plan cadastral napoléonien de Visker est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.

Héraldique

Son blasonnement est : De sinople aux deux renards d'or.

Le seigneurs d'Ossun, de Bénac et de Saint-Martin avaient pour habitude d'aller chasser à Visker. L'un d'eux aurait qualifié les autochtones de « renards » en référence à leurs qualités de traqueurs. Le blason « de sinople aux deux renards d'or, passant l'un sur l'autre » s'inspirerait de cette anecdote.

Un village en mutation au | ]

En 1866, on compte 64 exploitations agricoles. En 1970, il n'en reste que 35.

Le village, ayant planifié des lotissements, voit, à la fin du XXe siècle de nouveaux arrivants s'établir. Il s'éloigne ainsi peu à peu de son passé strictement agricole pour accueillir une population travaillant en ville.

La classe unique avait, à l'école, jusque-là été la règle. Au début des années 1990, seuls la grande section et le cours préparatoire sont désormais dispensés à Visker, d'autres villages aux alentours devant assurer les autres classes.

En 1994, est inaugurée la « maison du village ». Elle comprend la mairie, la salle des fêtes attenante mais aussi des locaux nécessaires à la vie associative. Ceux-ci accueillent le Foyer ou encore la bibliothèque du village.

  1. François-Alexandre Aubert de la CHENAYE-DESBOIS et Jacques BADIER, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Tome 10, 2e édition, Antoine Boudet, Paris, 1775, p. 264.
  2. A. Duffourc, Le Bénaqués ou La baronnie de Bénac, Imp. Émile Crohare, Tarbes, 1895, p. 71-80.
  3. Acte notarié d'un bail à la ferme Carrere
  4. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Visker
  5. J.-F. LE NAIL et J.-F. SOULET (dir.), Bigorre & Quatre Vallées, Société Nouvelle d'Éditions Régionales et de Diffusion, Pau, 1981, p. 841.

Héraldique

Son blasonnement est : De sinople aux deux renards d'or.

Le seigneurs d'Ossun, de Bénac et de Saint-Martin avaient pour habitude d'aller chasser à Visker. L'un d'eux aurait qualifié les autochtones de « renards » en référence à leurs qualités de traqueurs. Le blason « de sinople aux deux renards d'or, passant l'un sur l'autre » s'inspirerait de cette anecdote.

Culture

Le gascon est la langue utilisée pour nommer les rues du village ou dans le cadre de la vie associative :

  • carrera de Marca Dessus (rue Haute) ;
  • carrera de Marca Devath (rue Basse) ;
  • via de Tarba (route de Tarbes) ;
  • larèr de Bisquèr (Foyer de Visker)...

On y pratique l'accordéon et différents loisirs associatifs.

Le village abrite une bibliothèque.

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Visker dans la littérature

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