Nestier
Localisation
Nestier : descriptif
- Nestier
Nestier est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées
Elle appartient au Pays des Nestes, en région administrative appelée Occitanie
Sa région historique est la Gascogne
Son pays historique administratif est le pays d'élection de Rivière-Verdun alors que son pays historique culturel est appelé « Le Nestès ». Exposée à un climat de montagne aux influences océaniques, elle est drainée par la Neste et divers autres petits cours d'eau
Son urbanisme est caractéristique d'un village du piémont pyrénéen
Ses habitants sont appelés les Nestéens ou Nestéennes. L'histoire villageoise est marquée par les périodes suivantes : la préhistoire avec les vestiges de la grotte néandertalienne du cap de la Bielle ; l'époque moderne avec deux personnages centraux : François de Saint-Paul et Louis de Cazaux, seigneurs de Nestier, le premier grand officier des armées de Louis XIV et gouverneur du Val d'Aran, le second grand maître de l'école de cavalerie de Versailles et écuyer cavalcadour de Louis XV ; la période contemporaine : Nestier est chef-lieu de canton et voit l'édification du site dévotionnel appelé Calvaire du Mont-Arès avec, à l'aube du XXIe siècle, la reconstruction de ce même calvaire inscrit à l'inventaire des monuments historiques et la réalisation d'une baignade biologique. Sa sociologie est fortement imprégnée des traditions pyrénéennes et des modes de vie qui reposent essentiellement, jusqu'au milieu du XXe siècle, sur une polyculture de subsistance
Au XXIe siècle, Nestier subit les transformations profondes du monde rural au sein d'une nouvelle réorganisation territoriale.
Géographie
Localisation
Commune du piémont pyrénéen, Nestier est située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées (65), dans la basse vallée de la Neste. Elle se trouve à une cinquantaine de kilomètres de Lourdes, à proximité et à équidistance des deux villes voisines que sont Lannemezan dans le même département et Montréjeau dans la Haute-Garonne. Elle est aux frontières particulièrement imbriquées de trois pays historiques géographiquement éclatés : Comminges, Quatre-Vallées et Rivière-Verdun,. Le périmètre exact de la commune est précisé dans le procès-verbal de délimitation daté de 1828.
Le village de Nestier est situé plus précisément à l'entrée d'un espace naturel appelé vallon de Bouchère,. Ce dernier est composé pour les trois-quarts des terres de Nestier et pour le reste des terres des trois communes voisines qui sont : Bize au sud, Montsérié au sud-ouest et Hautaget à l'ouest.
Les communes limitrophes sont Anères, Bize, Hautaget, Montégut et Saint-Laurent-de-Neste.
Relief et géologie
La superficie de la commune est de 494 hectares. Son altitude varie de 458 à 604 mètres.
Nestier s'est construit au pied des contreforts de la chaîne pyrénéenne qui s'abaissent vers la vallée de la Garonne. Il est situé sur les dernières assises qui montent vers le plateau de Lannemezan, sur un dépôt post-albien au contact des dépôts quaternaires de ce plateau,. Le village est en bordure de la dépression karstique appelée de Bize, sur un des lambeaux de la terrasse alluviale appelée de La Barthe-de-Neste ou de Montréjeau. Le village est enserré entre deux collines de moyenne altitude : le mont Arès (604 Neste.
-
Carte du relief de Nestier. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Nestier.
Ères | Périodes | Nature des sols | |||||||||||||||||||||
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FORMATIONS SUPERFICIELLES QUATERNAIRES | |||||||||||||||||||||||
Cénozoïque | Quaternaire |
| |||||||||||||||||||||
FORMATIONS SÉDIMENTAIRES CÉNOZOÏQUES | |||||||||||||||||||||||
Cénozoïque | Néogène | non présent | |||||||||||||||||||||
Paléogène | non présent | ||||||||||||||||||||||
FORMATIONS SÉDIMENTAIRES MÉSOZOÏQUES | |||||||||||||||||||||||
Mésozoïque | Crétacé |
| |||||||||||||||||||||
Jurassique | non présent
| ||||||||||||||||||||||
non présent | |||||||||||||||||||||||
FORMATIONS DE SOCLE PALÉZOÏQUES et NÉOPROTOZOÏQUES | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque | non présent | ||||||||||||||||||||||
non présent | |||||||||||||||||||||||
Dévonien | non présent | ||||||||||||||||||||||
non présent | |||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||
Néoprotérozoïque |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montagnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1946 à 2008 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Cette station a été activée par Pierre Boué jusqu'en 2008, année de son décès, après avoir été également agent d'assurance et secrétaire de mairie pendant quatre décennies (années 1960 à 1990). Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | 0,9 | 3,1 | 4,8 | 8,4 | 11,9 | 14 | 14 | 11 | 7,6 | 3,3 | 1,1 | 6,7 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,7 | 8,4 | 10,1 | 13,8 | 17,2 | 19,5 | 19,5 | 16,6 | 12,7 | 7,9 | 5,4 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,1 | 10,4 | 13,7 | 15,5 | 19,1 | 22,5 | 25 | 24,9 | 22,2 | 17,8 | 12,4 | 9,8 | 16,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,5 18.01.1957 |
−20 16.02.1956 |
−12,6 01.03.05 |
−6,5 18.04.1955 |
−1,5 01.05.1960 |
0,5 07.06.1954 |
3 05.07.1954 |
2 30.08.1956 |
0 30.09.1953 |
−5 31.10.1949 |
−10,5 26.11.1955 |
−13,2 28.12.1962 |
−20 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
24 24.01.1960 |
29 29.02.1960 |
29 21.03.1948 |
32 15.04.1949 |
33 29.05.1947 |
40 29.06.1950 |
41 28.07.1947 |
39 20.08.1947 |
36 04.09.1949 |
33 11.10.1948 |
28 14.11.1948 |
24 16.12.1989 |
41 1947 |
Précipitations (mm) | 93,2 | 75,2 | 88,8 | 104,2 | 111,9 | 72,2 | 69,2 | 79,6 | 82,2 | 81,6 | 91,9 | 99,8 | 1 049,8 |
Hydrogéologie
Les terres de Nestier sont de façon typique une manifestation karstique. Un tel système géologique est défini par la présence de lapiaz, de dolines et de cavernes sèches,. Le sous-sol est émaillé de nombreuses cavités auxquelles s'ajoute un réseau hydrique constitué de plusieurs sources et rivières souterraines. Cet ensemble hydrogéologique est décrit dans les divers rapports ou comptes rendus relatifs aux explorations effectuées au cours des deux siècles derniers,, complétés par des témoignages de villageois. Par ailleurs, le Système d'information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Midi-Pyrénées présente des données sur la géologie et l'hydrogéologie de Nestier.
Hydrographie
Le ruisseau Limacourt, encore appelé Pontic, coule dans le vallon de Bouchère et traverse le village entre les deux collines, le Mont-Arès et le Montsaous. Il se jette, à hauteur de Montégut, dans le Merdan (encore écrit Merdans), un deuxième ruisseau au sud-est de Nestier venu de Bize. Ce dernier se jette à son tour dans la Neste vers Aventignan. Un troisième ruisseau, appelé Goulit, venant de Montégut et coulant le long du chemin de Croues dans la direction sud-nord, est un affluent du Merdan au débit soutenu lors des épisodes pluvio-orageux. Enfin, un quatrième ruisseau de même catégorie appelé "Rieu Marty", encore écrit "Arrieu Marty", constituant la limite ouest de la commune avec le village de Hautaget, prend sa source à la fontaine de ce dernier et va se jeter dans la Neste à hauteur d'Anères.
La Neste traverse le territoire de Nestier dans sa partie nord et nord-est. Elle devient parfois un torrent impétueux aux crues dévastatrices à l'exemple de celle du . Les crues de 1875 et 1938 sont répertoriées également comme catastrophes majeures pour toute la vallée.
Biodiversité
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000, appelé "Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste" et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique,, (ZNIEFF 1 et 2), appelée "Neste moyenne et aval".
Risques naturels et technologiques
Les principaux risques recensés sur le territoire de la commune sont les suivants : inondations, crues, séismes, ruptures de barrage. Le plan de prévention des risques (PPR) a été prescrit le . Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRNP) a été approuvé le 29 mars 2021 par arrêté préfectoral. Ce plan comprend : un rapport de présentation, un règlement, un document graphique (zonages réglementaires). Il est consultable à la mairie. Le plan communal de sauvegarde (PCS) précise les conduites à tenir par les villageois dans le cas de catastrophes naturelles ou autres. L'information des acquéreurs et des locataires (IAL) sur le territoire communal fait l'objet d'un document administratif appelé État des servitudes "risques" et d'information sur les sols.
- .
- « », sur google.fr/maps (consulté le ).
- [Stradère 1863] P. Stradère, Notices sur les eaux minérales naturelles de Barbazan, Saint-Gaudens, impr. de veuve Tajean, , 34 lire en ligne), p. 6-7 : présentation géographique de Nestier.
- « », Présentation géographique et historique du village, Registre des délibérations du conseil municipal(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur archivesenligne65.fr (consulté le ).
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- Monographie villageoise de Mme Bize 1949, 2e partie : géographie locale. Document transmis en 1994 par Michèle Costa à Raymond Castéran.
- " sur Commons
- Clot & Marsan 1986.
- [Depéret 1923] C. Depéret, « Les glaciations des vallées pyrénéennes françaises et leurs relations avec les terrasses fluviales », Comptes-rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, no 176, , p. 1519-1524, p. 1522.
- Revue de Comminges - 1961 (t. 74, A 1961) - p. 36, 98, 128, 134, 168 et 235
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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- « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- M. Bize, Petite chronique historique et hydrogéologique sur Nestier et le Vallon de Bouchère, 2012. Sources : archives personnelles et archives communales
- partie : témoignages, événements, anecdotes). Document transmis en 1994 par Michèle Costa à Raymond Castéran.
- Norbert Casteret, Carnet d'exploration : grotte et puits de Nestier, 22 mars 1934 et 2 avril 1938, archives personnelles.
- Raymond Misson, Témoignages, avec le concours de ses amis villageois, 2001 à 2010, archives personnelles et archives communales.
- « », sur sigesmpy.brgm.fr.
- M. Barrère (instituteur), « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur archivesenligne65.fr, .
- Tableau d'assemblage du plan cadastral, joint à la monographie de M. Barrère datée de 1887 sur Commons.
- Carte Natura 2000 sur Commons
- Carte ZNIEFF 1 sur Commons
- Carte ZNIEFF 2 sur Commons
- Principaux risques recensés sur la commune de Nestier
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Histoire
Préhistoire
En cette période préhistorique du paléolithique moyen (50 000 ans avant notre ère), les terres de Nestier et du Vallon de Bouchère sont fréquentées par les hommes de Néandertal, des nomades qui vivent de la chasse et de la cueillette. Pour ces premiers homo sapiens, le Vallon de Bouchère est un terrain de chasse idéal, une nasse naturelle au fond de laquelle il est facile de prendre au piège les animaux sauvages,. Par ailleurs, à l'entrée du vallon, la grotte du Cap de la Bielle offre à ces chasseurs-cueilleurs un abri naturel lors des épisodes climatiques particulièrement rigoureux,. Des vestiges de ces hommes néandertaliens sont découverts, dans les années 1960, sur les lieux mêmes de cette grotte villageoise.
Antiquité
Une première communauté humaine s'est vraisemblablement installée, dès cette époque, dans le vallon de Bouchère,. En 1872, cinq dolmens y sont recensés assez précisément près du mont Ergé, (encore appelé Mont Marto, Mont Martel, Mont Martus, Cap Martel, Montagne du Russe) sur la commune de Montsérié, limitrophe avec les communes de Bize et Hautaget. Par ailleurs, une hache en bronze à ailerons terminaux courts (127 × 36 âge du bronze,. En 1872, dans le quartier de La Hounte, un villageois découvre des vestiges d'un cimetière gaulois. À noter également la présence de deux tumuli qui barraient le passage de la Neste entre Nestier et Saint-Laurent-de-Neste. Par ailleurs, les terres villageoises seraient un oppidum, l'oppidum principal de la peuplade pré-romaine qui vivait dès les premiers temps dans cette contrée. Le site du village serait donc un des plus anciens de la basse vallée de la Neste comme l'écrivent certains auteurs locaux.
Moyen Âge
Au Guyenne, ancienne Aquitaine, qui englobe par ailleurs la Gascogne. À la frontière du comté de Bigorre et du comté de Comminges, appartenant au diocèse du Comminges et à la vicomté de La Barthe-de-Neste jusqu'en 1398 puis au Comté d'Armagnac jusqu'à sa disparition en 1473, le village est situé dans le Pays des Quatre-Vallées : Magnoac, Aure, Neste et Barousse, encore appelé pays d'Aure par certains auteurs locaux. Il s'agit ici du pays géographique auquel s'appliquent depuis 1300 Les Coutumes Générales instaurées par Bernard de Labarthe, appelé aussi Bernard de Comminges, et non du pays administratif qui allait voir le jour quelques siècles plus tard sous le nom de Pays d'État des Quatre-Vallées encore appelé République des Quatre-Vallées.
Nestier est un village étape sur le Chemin du piémont pyrénéen, itinéraire de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La famille seigneuriale la plus connue à cette période est celle des d'Arcizas.
Époque moderne
En cette période du Petit Âge glaciaire particulièrement rude, faite de froid intense et de famines, Nestier est une seigneurie aux frontières des Pays d'états des Quatre-Vallées et du Nébouzan et des Pays d'élection du Comminges et de Rivière-Verdun. Elle est située plus précisément dans l'enclave de Saint-Bertrand-de-Comminges qui comprend 17 autres communautés, au sein de la châtellenie de Montréjeau, jugerie de Rivière, une circonscription administrative dont les limites ont été fixées sous Louis XI, au ,.
Le seigneur de Nestier le plus connu est Louis de Cazaux (1684-1754), écuyer cavalcadour de la Grande Ecurie du roi Louis XV.
Époque contemporaine
Révolution française
En décembre 1789, le canton de Nestier est créé. Il appartient au district de la Neste ou des Quatre-Vallées, dont le chef-lieu est La Barthe. Deux ans plus tard, en 1791, il est scindé en deux. C'est ainsi que le canton de Saint-Laurent-de-Neste est créé. Ce découpage géographique tient compte des difficultés de circulation entre les deux rives de la Neste lors des mauvaises conditions météorologiques. En effet, la rivière connaît des crues violentes qui emportent fréquemment les ponts traditionnels en bois sur pilotis. Il est donc décidé qu'il y aurait un canton de part et d'autre de la Neste. Dix ans après, alors que la Constitution de l'an VIII remplace les districts par les arrondissements beaucoup plus vastes, le canton de Saint-Laurent-de-Neste est supprimé.
Après la Révolution
Pendant quatre-vingts ans, Nestier est donc chef-lieu de canton, jusqu'au 2 avril 1870 date à laquelle l'empereur Napoléon III ordonne le transfert du chef-lieu de justice de paix à Saint-Laurent-de-Neste. Cette période sera marquée par une lutte acharnée entre les deux collectivités, faite de batailles juridiques, d'interventions de notables influents au plus haut niveau de l'État et de l'engagement de deux personnalités villageoises : M. Dutrey, maire, et l'abbé Béjottes, curé de la paroisse. Ces événements sont précisés dans le document de M. La Plagne Barris. Dans cette même période, les villageois construisent le Calvaire du Mont-Arès, sous l'impulsion de l'abbé Béjottes, curé de la paroisse.
Entre-deux-guerres
Après la terrible épreuve de la Grande Guerre, la vie reprend son cours progressivement malgré les traumatismes et les souffrances évoqués régulièrement. Dans les années 1920-1930, le village connaît des progrès sensibles : l'eau courante et l'électricité arrivent dans chaque maison, les premiers postes de radio équipent certains foyers, les lavoirs et les abreuvoirs municipaux facilitent la vie quotidienne.
Fin du | ]
Les dernières décennies du 1960-1970 confirment l'amplification de ce mouvement. Malgré ce phénomène, la communauté villageoise reste forte : les années 1980-1990 verront la reconstruction du Calvaire du Mont-Arès avec ces mêmes élans de générosité et de solidarité qu'avait certainement connus le village un siècle auparavant.
| ]
Après la reconstruction du calvaire du Mont-Arès, les années 2000 voient, sur le territoire villageois, la réalisation d'une baignade biologique encore appelée piscine naturelle.
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- M. Barifouse, Études historiques sur le pays des Quatre-Vallées, 1874.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées1986clot
- [Debeaux 1964] M. Debeaux, « La grotte du « Cap de la Bielle » à Nestier et son remplissage du Paléolithique inférieur », Bulletin de la Société méridionale de spéléologie et de préhistoire, t. 10, , p. 4-11.
- Méroc 1963, Méroc 1964, Méroc 1967, p. 411.
- Soulé 1964.
- France préhistorique - M. Cartailhac - 1889
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesM. Barrère
- Le Nail & Soulet 1981, t. ?.
- Le Comminges et le Couserans avant la domination romaine - Raymond Lizop - Ed. Privat - 1931
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées1985Araguas
- Revue de Comminges - 1954 - T. 67, p. 175.
- Le Pays et Jugerie de Rivère-Verdun en Guyenne - R. Souriac - Revue de Comminges 2012, no 1, p. 153 à 178
- Revue de Comminges - 1897 - T. 12, p. 264
- [Lassus-Nestier] Baron de Lassus-Nestier, « Monsieur de Nestier, écuyer ordinaire de la Grande Ecurie du roi Louis XV », Revue de Comminges, lire en ligne [sur gallica]).
- Société Académique des Hautes-Pyrénées, 1906, 2e série, fasc. 51 ; Bulletin local, t. VI, no 3, p. 110.
- Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesBarris
- Monastère sur le Mont-Arès - 1860 - Communauté des Olivétains de Saint-Bertrand-de-Comminges - Revue Mabillon : archives de la France monastique - 1905 - p. 203.
- « », sur ocybelles.fr (consulté le ).
Héraldique
Blasonnement :
D'azur à un cygne d'argent nageant sur une rivière du même, ondée de quatre filets du champ.
|
Le premier blason de Nestier porte un merle blanc sur champ d'azur attribué aux ancêtres de Raymond d'Arcizas. Ceux-ci, originaires de la vallée d'Aure, s'étaient illustrés dès le Sarrazins.
Quelques siècles plus tard, les armoiries des Cazaux de Nestier, descendants des d'Arcizas, sont d'azur à quatre pointes de giron d'or, mouvante du bas de l'écu, à une divine ondée d'argent sommée d'un cygne de même. Ce dernier blason illustre au seigneurie de Nestier.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées1949bize1
- M. de Neuville : Recueil d'héraldique
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