Barèges
Localisation
Barèges : descriptif
- Barèges
Barèges est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie - son parler, comme celui de toute la Vallée, est une variété du gascon. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bastan, le ruisseau d'Aygues-Cluses, le ruisseau de la Glère, le ruisseau Dets Coubous et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans le parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « Néouvielle » et les « barèges, Ayré, Piquette ») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Barèges est une commune rurale qui compte 145 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 374 habitants en 1954
Ses habitants sont appelés les Barégeois ou Barégeoises. Sa station thermale est réputée depuis le début du XVIIe siècle et est la plus élevée des Pyrénées
La commune est réputée aussi pour sa station de sports d'hiver, qui fait partie du domaine du Tourmalet, ainsi que pour ses paysages.
Géographie
Localisation
Barèges est un petit village de montagne dans les Pyrénées françaises, situé au cœur du Val de la Batsus, au pied du col du Tourmalet et du pic du Midi de Bigorre, et qui s'étire le long du gave du Bastan.
Communes limitrophes
Barèges est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Sers, Bagnères-de-Bigorre, Betpouey, Luz-Saint-Sauveur, Saint-Lary-Soulan, Vielle-Aure et Aragnouet.
Topographie
La commune est délimitée au nord-ouest par le Bastan s'écoulant d'est en ouest dans une vallée assez étroite dans laquelle se situe le village principal (à l'altitude de 1 250 Sers (à droite du gave), dont des parties résidentielles touchent le village de Barèges le long de la rivière.
Le reste du territoire de la commune est constitué dans sa majeure partie par un vaste plateau cerné de plusieurs hauts sommets qui décrivent la majeure partie de ses autres frontières, avec (dans l'ordre des aiguilles d'une montre) :
- à l'est dans la commune et surplombant le domaine skiable partagé avec Bagnères-de-Bigorre, et la station de Super Barèges (sur la route du célèbre col du Tourmalet) : le pic de Caoubère (2 486 m) ;
- à l'est, à la frontière avec la commune de Vielle-Aure : le pic de Contadé (son sommet à 2 724 pic d'Aygues-Cluses (2 620 pic de Gourget (2 619 réserve naturelle du Néouvielle, partie du parc national des Pyrénées), le pic d'Estibère (2 663 pic de Madamète (2 657 pic de Tracens (2 551 m) qui s'avance vers le milieu du plateau ;
- à la frontière avec l'exclave de Soulan (commune de Saint-Lary-Soulan) : les crêtes d'Espade montant au pic de Néouvielle (3 091 réserve naturelle du Néouvielle) ;
- au sud, à la frontière avec la commune de Luz-Saint-Sauveur : le pic des Trois conseillers (3 039 Turon de Néouvielle (3 035 pic de la Coume de l'Ours (2 855 mont Arrouy (2 772 m, en fait situé à Luz-Saint-Sauveur et plus près de la frontière avec la commune de Betpouey, mais dont la face nord redescend sur le plateau en traversant cette dernière) ;
- au sud-ouest, à la frontière avec la commune de Betpouey et au plus près du village de Barèges : le pic d'Ayré (2 416 m) ; sa face nord était remontée depuis le village par un funiculaire, et en hiver par des remontées mécaniques.
Hydrographie
Le Bastan, affluent droit du gave de Gavarnie, traverse les terres de la commune.
La rivière (ou localement le « gave ») du Bastan, affluent droit du gave de Gavarnie, prend sa source sur la commune, non loin du col du Tourmalet dont les pentes et les flancs des pics avoisinants l'alimentent en eau : le Bastan s'écoule alors d'est en ouest dans la vallée étroite et pentue puis traverse le village de la commune dans un cours rapide et agité, au débit très variable selon les saisons, augmenté en période de fonte ou d'orages.
Le plateau montagneux qui constitue la plus grande partie de la commune est également parsemé de petits lacs qui alimentent le ruisseau du Dets Coubous.
En février 2013, une avalanche obstrue le Bastan à hauteur des Thermes de Barèges, le village est évacué. Le 31 mai, la neige s'est accumulée et une nouvelle avalanche en contrebas du Lienz, recouvre sur près de 200 mètres le lit du Bastan. Des fortes chaleurs les 15 et 16 juin suivies d'orages et de pluies incessantes les 17 et 18 juin provoquent une montée des eaux associée à la fonte des neiges. Freinées par les restes de l'avalanche, les eaux du Bastan emportent la route rive droite, la place de Barèges, puis le parking HLM, le camping et sept maisons mais aucun blessé n'est à signaler. Les Thermes de Barzun sont également fortement endommagés. Le village sinistré est évacué le 19 juin par une ouverture exceptionnelle du col du Tourmalet, toujours enneigé.
Accès et transport
Le village de Barèges était traversé par la route nationale 21, alors dite « de Paris à Barèges » ou « route des Pyrénées » : Barèges en était le terminus en venant de l'ouest par Tarbes (où se situe l'aéroport commercial le plus proche aujourd'hui) et Lourdes (desservi aujourd'hui par le TGV Atlantique depuis Paris par Bordeaux et Tarbes), puis les villages alors peu urbanisés d'Agos-Vidalos, Ayzac-Ost, Argelès-Gazost, Pierrefitte-Nestalas, Soulom, Luz-Saint-Sauveur, Gèdre et Gavarnie.
C'était avant que la nationale 21 ne se termine à Gavarnie, puis réduite à nouveau en 1972 jusqu'à Argelès-Gazost ; les sections retirées à la fin de la nationale ont été transférées successivement au département des Hautes-Pyrénées, sans être modernisées au préalable et sont devenues l’actuelle D 918, qui se prolonge à l'est de Barèges vers Bagnères-de-Bigorre par le col du Tourmalet.
L'urbanisation et la circulation croissante entre Lourdes et Argelès-Gazost ont ensuite rendu l’itinéraire de moins en moins aisé et de plus en plus long par la nationale 21 restante, et une nouvelle route D 821 partiellement en 2×2 voies évite Agos-Vidalos et Ayzac-Ost entre Lourdes et Argelès-Gazost, pour améliorer l'accès à Barèges. Le maintien de l'ancienne section de nationale 21 de Lourdes à Argelès-Gazost ne se justifiant plus (en raison de la nouvelle départementale de contournement plus rapide et plus sûre), cette section a également été transférée depuis 2006 au département des Hautes-Pyrénées et rebaptisée D 921.
De plus, une autre nouvelle route D 921b évite le secteur urbanisé d’Argelès-Gazost lui-même et de Pierrefitte-Nestalas, avant de se prolonger à Soulom par l'ancienne partie terminale de la nationale (déjà devenue D 918) traversant Barèges. Ces travaux successifs ont permis d'améliorer la liaison de Lourdes vers Barèges par rapport à l'ancienne nationale 21.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1944 à 2003 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,4 | −1,5 | 0,6 | 1,9 | 5 | 7,9 | 9,9 | 10,1 | 7,9 | 5,4 | 1,8 | −0,3 | 4 |
Température moyenne (°C) | 2,5 | 3 | 5,6 | 6,7 | 10,1 | 13,3 | 15,7 | 16 | 13,6 | 10,4 | 6 | 3,3 | 8,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,4 | 7,5 | 10,6 | 11,5 | 15,2 | 18,6 | 21,5 | 21,9 | 19,3 | 15,4 | 10,3 | 6,9 | 13,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 12.01.1987 |
−18 23.02.1944 |
−14 02.03.1950 |
−10 04.04.1996 |
−7 02.05.1945 |
−2 01.06.1995 |
−1 13.07.00 |
0 29.08.1993 |
−3 25.09.02 |
−7 25.10.1964 |
−10 23.11.1988 |
−18 17.12.1946 |
−18 1946 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 30.01.02 |
22 23.02.1959 |
24 21.03.1990 |
30 26.04.1947 |
30 12.05.1945 |
34 28.06.1986 |
35 20.07.1989 |
37 16.08.1987 |
34 14.09.1987 |
29 12.10.01 |
24 14.11.1948 |
18 17.12.1996 |
37 1987 |
Précipitations (mm) | 128 | 91,9 | 99,4 | 125 | 108,9 | 85,4 | 74,6 | 72,6 | 83,8 | 104 | 139,2 | 122,5 | 1 235,3 |
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
- « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village. Les dénominations historiques ci-dessous ne s'appliquent pas au bourg de Barèges tel que nous le connaissons aujourd'hui mais à l'ensemble de la vallée composé dès le Moyen Âge de 17 villages ou bien à des nobles de la vallée qui la représentaient - on observera que les formes données pour Barège n'ont pas de -s final, sauf pour les formes latines qui sont des « inventions » des notaires de la Vallée ; le -s final n'apparaît qu'au XVIIIe siècle. Barèges, en tant que commune, n'existe que depuis 1946. Auparavant, ce n'était qu'un hameau de Betpouey. À ce titre, ce hameau faisait partie de la commune de Betpouey :
Dénominations historiques :
- Guilhermus de Baregda, latin et gascon (1037 ou v. 1040, livre vert de Bénac) ;
- in Valletica, latin (v. 1075, cartulaire de Saint-Savin) ;
- Valletici homines, latin (1077, ibid. ; etc.) ;
- Odo de Baregiis, latin (1095, cartulaire de Saint-Pé) ;
- Arsenius de Baretge, latin et gascon (1105, cartulaire de Saint-Savin) ;
- homines Baredgie et Levitani, Baregie, latin (v. 1110, cartulaire de Bigorre) ;
- de Baredge (1114-1118 ?, livre vert Bénac) ;
- W. Edz de Valletica, gascon et latin (entre 1163 et 1171, cartulaires Bigorre) ;
- De hostaticis Baradgie, Baregie, latin ( siècle, cartulaires Bigorre) ;
- in Baredgia, Baregia, ipsi Baredgini, Baregini, Baradgienses, latin (ibid.) ;
- els homes de Baredge, Barege (XIIe, cartulaires Bigorre) ;
- in valle de Baredge, latin et gascon (1168, bulle d'Alexandre III) ;
- Baredge (1284, Procès Bigorre ; etc.) ;
- vallis de Baregio, bajulia de Baregia, latin (1300, enquête Bigorre) ;
- Augerius de Valetica, vallis Baregie, latin (1300, enquête Bigorre) ;
- in uillis baiulie de Valletica, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
- In Valetica, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
- la bal de Baretge, val de Varetge (1429, censier Bigorre) ;
- Bains de Barège (1743-1788, registres paroissiaux ; 1760, Larcher, pouillé de Tarbes) ;
- Bains-de-Barèges (1790, Département 1) ;
- Barège-les-Bains (1801, Département 3).
Étymologie : le latin vallem (= vallée) + suffixe -etica (= petite vallée) ne peut être retenu. Cet étymon a été dénoncé par tous les chercheurs comme fantaisiste. L'étymologie est à rechercher dans le gascon « Baret », « terre en jachère puis défrichée ». Mais il ne faut pas exclure un toponyme prélatin quoique celui-ci soit plus hypothétique.
Nom occitan : Varètja.
- et , intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 ISBN , BNF 37213307)..
Histoire
Par le traité de Corbeil de 1258, Jacques Ier d'Aragon renonce à ses prétentions sur l'Occitanie hérités de ses ancêtres les comtes de Barcelone. En retour, le roi Louis IX de France s'engage à renoncer à ses propres prétentions sur les comtés catalans. En effet, en tant que descendants de Charlemagne, les rois de France ont toujours conservé leurs droits sur l'ancienne marche hispanique. C'est ainsi que se trouve fondée la vallée libre de Barèges.
Administrativement, le bourg des Bains était une dépendance du village de Betpouey, situé en aval du Bastan. Le petit village montagnard se bâtit autour de ses sources thermales. Nul ne sait quand ses eaux thermales ont été découvertes. La tradition veut que les bergers soient les premiers utilisateurs. Ils avaient remarqué que les brebis malades ou blessées venaient se tremper dans cette eau chaude et sulfureuse.
La commune doit son nom actuel à Madame de Maintenon qui, pendant son séjour en 1675 au bourg des Bains, où elle accompagnait le jeune duc du Maine pour faire soigner sa boiterie, datait ses lettres de « Barèges » alors que cette appellation appartenait à toute la vallée de Barèges, au sens politique : la vallée du Bastan et celle du Gave de Gavarnie, le bourg s'appelant encore simplement Les Bains en référence à ses thermes.
En 1680, Louvois, secrétaire d'État et ministre d'État de Louis XIV vient aux Bains de Barèges pour soigner une fracture de jambe. En rentrant à Versailles, il obtient de Colbert des crédits pour de premières installations militaires et un confort du thermalisme.
En 1762, une crue du Bastan emporte 17 maisons dans le petit bourg thermal.
C'est en 1946 que l'ancien bourg des Bains, désormais plus communément appelé simplement « Barèges », s’affranchit de son ancienne tutelle de Betpouey : en effet, les intérêts de Betpouey et ceux touristiques de Barèges avaient du mal à s’accorder. De plus, l’éloignement du village rendait toute tâche administrative difficile, surtout en hiver à cause des activités nouvelles dues à l’essor des sports d’hiver. La commune de Barèges est alors née en retenant le nom simple popularisé par Madame de Maintenon et le succès ultérieur de ses thermes.
Avec de très fortes pluies (vigilance météorologique rouge Inondation dans le département), liées à la fonte tardive de l'important manteau neigeux hivernal, le village de Barèges subit d'importantes destructions les 18 et mercredi 19 juin 2013 : le torrent du Bastan déborde si violemment qu'il détruit plusieurs bâtiments, arrache des bouts des routes, et coupe l'électricité et le téléphone. Aucun mort n'est cependant à déplorer. Le président de la république, François Hollande passe sur place constater ces dégâts le 7 juillet 2013.
Personnalités liées à la commune
- Pablo Morillo.
- le père Antoine Dieuzayde.
- Henri Cazaux, skieur alpin, champion de France de slalom en 1950.
Héraldique
Blasonnement :
Tranché : au .
Commentaires : La présence d'une paire de skis sur le blason montre que celui-ci est récent.
L'isard symbolise le Parc national des Pyrénées, les skis le domaine skiable de Barèges-La Mongie, et la fontaine la station thermale. |
- , Histoire des Pyrenées et des rapports internationaux de la France avec l‛Espagne depuis les temps les plus recules jusqu'à nos jours, Amyo, , 498 lire en ligne), Dans le Bigorre la vallée libre de Baréges et celle de Lavedan jouissaient de privilèges non moins étendus Nous avons déjà parlé de l'indépendance souveraine des quatre vallées Cette existence se trouvera confirmée dans le traité de saint Louis et de Jacques I Car en cédant tout ce qu'il possédait au nord des montagnes le roi d Aragon ne nomma pas cette espèce de république fédérative ce qui prouve combien elle était étrangère au territoire aragonais.
- A. Fourcade - Alabaum pittoresque et historique des Pyrénées - 1836 - à Lire archive
- * Camille Rousset, Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, Barèges, 1680- 1886, lire en ligne
- Séance publique - Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux - 1832 - page 149 - archive université Harvard à lire archive
- Armorial de France
Héraldique
Blasonnement :
Tranché : au .
Commentaires : La présence d'une paire de skis sur le blason montre que celui-ci est récent.
L'isard symbolise le Parc national des Pyrénées, les skis le domaine skiable de Barèges-La Mongie, et la fontaine la station thermale. |
- Armorial de France
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Barèges dans la littérature
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