Saturargues

Localisation

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Saturargues : descriptif

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Saturargues

Saturargues est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saturargues est une commune rurale qui compte 1 021 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier

Ses habitants sont appelés les Saturarguois ou Saturarguoises.

Géographie

Carte.
Plan cadastral de 1812.

Saturargues est un village de près de 1 000 habitants, situé à l'extrême Est du département de l'Hérault, à deux kilomètres de la cluse du fleuve Vidourle et à quatre kilomètres au nord de Lunel.

Depuis le 24 décembre 1993, il fait partie de la Communauté de Communes du pays de Lunel.

Saturargues est construit à flanc de colline, à une altitude moyenne de 35 m., à l’ouest du talweg du Grand Valat (19 m.) et de la colline du Pioch des Garrigues (60 à 66 m.). Cette dernière est couverte d’un espace boisé classé.

A 4 km au nord de Lunel, il est proche de Saint Sériès au nord (1 km), de Saint Christol Entre-Vignes au nord-ouest (3,7 km) ; enfin de Vérargues Entre-Vignes à l’ouest (1 km) et de Villetelle à l’est (2,5 km), auxquels il est relié par la D110.

Il bénéficie, à 1,5 km, d’une entrée / sortie de l’autoroute A9 (no 27, Lunel), autoroute qui traverse son territoire au sud. Un grand parc de stationnement sécurisé réservé aux poids lourds est présent sur le territoire de la commune.

Il est relié à cette entrée par la D34 qui elle-même contourne le village, ayant été déviée depuis quelques années sur la colline à l’ouest, lui permettant ainsi d’éviter la traversée des villages de Saint Sériès et Saturargues. Vers le nord, cette D 34 devient D6110 en entrant dans le Gard vers Sommières ; laquelle D6110 la relie à Alès ; et au-delà aux Cévennes.

Enfin, le sud de la commune est traversé en tranchée par la nouvelle voie ferrée mixte du contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier. Elle est contiguë d’une importante carrière d’extraction de matériaux (calcaires), dont la fin d’exploitation a été pensée et est mise progressivement en œuvre dans le respect de l’environnement (plan d’eau d’agrément artificiel aménagé en 2006, parking de 700 places en 2013, amphithéâtre de verdure d’une capacité de 5 000 personnes en 2015, végétalisation progressive avec des espèces locales).

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 .

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « garrigues d'Ambrussum » (369 .


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  1. «  », sur carriereslrm.fr (consulté le ).
  2. «  », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  3. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  4. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  6. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de Saturargues vient du latin Saturus Acum, la propriété ou le domaine (acum) donnée aux soldats de l’Empire à la fin de leur long service.

Le nom de Saturus est la déformation latine du nom grec Saturoï, qui signifiait « petit démon des champs et des forêts ». C’était peut-être un soldat d’origine grecque enrôlé dans une Légion romaine. Hypothèse probable puisque, vers 45 avant J.-C., Tiberius Néron avait établi dans la colonie romaine d’Arles des vétérans de la Legio 6 Ferrata, laquelle avait auparavant été stationnée en Illyrie et participé à la bataille de Dyrrachium. Des tessons d’origine grecque découverts localement corroboreraient cette potentialité. S’ajoute la présence de très nombreuses dalles taillées, souvent utilisées en clôture des parcelles, dont les mesures correspondent aux mesures romaines : environ 74 .

  1. Sources : Rostaing, Charles, Les noms de lieux, Presses Universitaires de France, 1969 ; Rey, Alain, Dictionnaire étymologique de la langue française, Le Robert, 2019.
  2. Dimensions qui correspondent respectivement au “Pas” (Gradus), à la “Coudée” (Cubitus) et au “Doigt” (Digitus).

Histoire

Antiquité

Son ancienneté est attestée par son nom, d'origine romaine. D'ailleurs la Via Domitia (Voie Domitienne), voie romaine, traverse la commune au sud de son territoire, et conduit les randonneurs empruntant le GR 653, du pont romain et de l'oppidum d'Ambrussum vers Montpellier.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, la paroisse de Saturargues fait partie de la baronnie de Lunel. Son église, citée en 1119 dans la bulle du pape Calixte II, a été restaurée en 1986, ce qui a permis de mettre au jour le plus riche décor intérieur des établissements clunisiens en Bas-Languedoc.

Renaissance

Nous n’avons à ce jour aucune indication quant à l’histoire du village dans cette période. Il est cependant probable que son économie s’améliora avec un accroissement de la demande en soie et en vin. Pourraient corroborer cette hypothèse des éléments architecturaux existant encore dans quelques maisons du vieux village et dans le “château”.

Époque moderne

Si Saturargues n’est pas nommément cité en 1599 et 1600 par Olivier de Serres, ni comme terroir producteur de soie, ni comme terroir producteur de vin de muscat, il est certain que les nombreux mûriers qui subsistent encore, comme les plantations de panses muscades ne laissent aucun doute sur la présence de ces deux productions.

En 1703, Saturargues village catholique et royaliste a été attaqué par les camisards et soixante de ses habitants furent massacrés (plaque commémorative devant l'église). La liste fut établie par l'abbé Rouquette, lequel attribue ce massacre, de façon « très probable » à « Cavalier », rappelle qu'une « enquête fur ordonnée par Lamoignon », que le procès-verbal fut dressé par « le juge Reboul ».

Le village de Saturargues est présent sur la Carte de Cassini, la première carte fiable du royaume de France, établie entre 1756 et 1793. Il était entouré de vignes, d’oliveraies, de champs et de pâturages pour les ovins. Sur la crête entre Saturargues et Vérargues passait la voie de communication sud - nord qui montait de Lunel vers Sommières et les Cévennes.

Période contemporaine

Saturargues compte 202 habitants en 1793, lorsque le premier recensement fiable est effectué.

Le village de Saturargues est présent sur la Carte d’État-Major, au milieu du XIXe siècle ; seul le centre ancien (actuel) apparaît, cerné de quelques bâtiments agricoles, à l’est de la « Route départementale No 3 d’Alais ».

Sa démographie, au XIXe siècle varie à la hausse comme à la baisse en lien étroit avec les fluctuations économiques.

Car Saturargues s’enrichit par sa viticulture lorsque, après 1853, le chemin de fer lui permet d’expédier son vin de Lunel à Paris : sa population augmente alors et les bergeries deviennent des caves. Saturargues s’appauvrit lorsque surviennent les crises de l’oïdium (1850) et du phylloxéra (1863), puis du mildiou après 1878 : sa population diminue.

En dépit de ses horreurs et de ses héros dont la mémoire demeure sur son monument aux morts, la Grande Guerre a peu d’impact réel : 223 habitants en 1911, 245 en 1921, une augmentation en lien direct avec la production intensive de vin et d’alcool destinés aux soldats du Front. Le village se dépeuple ensuite, alors que croît l’attractivité de Lunel, où s’implante un secteur secondaire non négligeable ; après la Seconde guerre mondiale, il y a bien peu de monde à Saturargues : 197 habitants en 1946.

La population s’accroît ensuite ; lentement d’abord en lien avec la fin de la guerre d’Algérie et l’installation de quelques rapatriés ; puis très rapidement lorsque s’ouvre la sortie de l’autoroute A9. Le village, devenu très attractif, n’est alors qu’à peine plus de 15 minutes des entrées de Montpellier ou Nîmes, qu’à 20 minutes environ de La Grande Motte.

Cette proximité relationnelle des grandes agglomérations et du littoral, le calme de ses rues et de ses grands espaces, fait de Saturargues, un lieu privilégié, recherché, apprécié.

  1. Émilie Scripiec, “Lunel (Hérault) et son terroir d’après le compoix de la fin du XIVe siècle”, Archéologie du Midi Médiéval, no 25, 2007, p. 85-103.
  2. Olivier de Serres, seigneur du Pradel : La cueillete de la soye par la nourriture des Vers qui la font. Echantillô du théâtre d’agriculture, Paris, Jamet Mettayer, “imprimeur ordinaire du Roy”, “le dix huitième jour de février M.D.XCIX”.
  3. Olivier de Serres, seigneur du Pradel : Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs, Paris, Jamet Mettayer, “imprimeur ordinaire du Roy”, 1600.
  4. Alain Laborieux, Muscats, des vins, des terroirs, une histoire, Éd. Sud Espace, Montpellier, 1997.
  5. Eléments mis en forme sur son site par Thierry Ducros https://genea30.pagesperso-orange.fr/Documentations_historiques/Thierry/victimes_camisard.htm

Héraldique

Par son blason actuel, modifié à la fin du Notre Dame d’or.

Notons que le blason initial, référencé page 300 de l’Armorial général de France, diffère légèrement de la version actuelle : D’azur à une Notre Dame d’or, la senestre sur la poitrine.

Blason ancien de Saturargues
Blason ancien de Saturargues et sa mention dans l’Armorial général de France en 1696

Cette modification de la gestuelle a eu lieu à la fin du Jean-Baptiste Bouchardon au début du XVIIIe siècle) est reprise scrupuleusement dans la version actuelle du blason de Saturargues. Un calvaire en ex-voto à l’entrée de la commune rappelle d’ailleurs la participation du village à ce mouvement missionnaire de la fin du XIXe siècle.

Si le statut officiel du blason demeure expressément à déterminer, il apparaît comme probable qu’il est lié à la mention de l’église, consacrée à l’Assomption de Notre Dame, donc à l’officialisation de sa reconnaissance par la Bulle papale.

Notons que la commune voisine de Galargues (à 13 km) possède tout à la fois une église dédiée à l’Assomption de Notre Dame et un blason quasi identique à l’ancien blason de Saturargues, D'azur à une Notre-Dame d'argent, la dextre sur la poitrine. Au pied de cette église, une croix de mission est complétée d’une Notre Dame du Sourire, double de Notre Dame d’Afrique, identique à celle présente sur l’actuel blason de Saturargues.

Outre celui-ci, une étude comparative serait à entreprendre à propos de blasons très proches par leur composition basée sur un thème religieux dans des villages voisins comme Campagne (D'azur à saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'argent), Saint Sériès (D'azur à Saint Sériès évêque, habillé pontificalement, la mitre en tête et la crosse en la main senestre, la main dextre levée donnant la bénédiction, le tout d'or), Saint Christol (De gueules à saint Christophe d'argent accompagné en chef de deux croisettes pattées d'or), Vérargues (D’azur à Saint-André brochant sur sa croix, le tout d’or).

Blason
D'azur à une Notre-Dame d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, par Charles D'Hozier. (1697-1709). XIV Languedoc, I. Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111467n/f303.item#

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Saturargues dans la littérature

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