Moncassin
Localisation
Moncassin : descriptif
- Moncassin
Moncassin (Montcassin en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Moncassin est une commune rurale qui compte 125 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 531 habitants en 1856
Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch
Ses habitants sont appelés les Moncassinois ou Moncassinoises.
Géographie
Localisation
Moncassin est une commune de Gascogne située entre Mirande et Masseube sur la Petite Baïse.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Belloc-Saint-Clamens, Clermont-Pouyguillès, Saint-Arroman, Saint-Élix-Theux, Saint-Médard et Saint-Michel.
Géologie et relief
Moncassin se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Baïse, un bras de la baïse, le ruisseau de Lasmoulines, le ruisseau de Matélous, le ruisseau de Sentagne, le ruisseau de Terremont, le ruisseau du Galinon, le ruisseau du Lussian et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 ,.
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mirande à 9 vol d'oiseau, est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « bois de Maramon et Coume de Laugadère » (148 et une ZNIEFF de type 2, : le « coteau en rive droite de la Baïsole » (587 .
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
L'étymologie évoque un mont planté de chênes (« cassou » en gascon) souhaitée].
Histoire
La première mention écrite du nom de Moncassin est relevée dans le cartulaire de l’abbaye de Berdoues en 1156 : l’acte souligne la présence de la cour comtale d’Astarac dans le lieu (« in curia Astaracensi apud Montemcassinum »).
Sur une crête surplombant la Petite-Baïse, le village s’est formé autour d’une des principales forteresses comtales d'Astarac. Il constituait entre 1150 et 1250, avec Durban, Castelnau-Barbarens et Villefranche, une des capitales d’un pays qui s'étendait au sud de l’actuel département du Gers, avant que le comte d'Astarac ne crée la bastide de Mirande en 1281 et n'y déplace son château principal.
Les privilèges des trois seigneurs de Moncassin (le comte d’Astarac pour la plus grande partie du territoire, les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et le comte de Béon, seigneur de Lapalu) sont abolis par la Révolution. Avec la mairie et l’école publique, la République est présente au village.
De son passé, Moncassin conserve un riche patrimoine historique, comme en témoignent la motte castrale, l’église paroissiale, l’Hôpital et le château de Lapalu. On découvre le long des routes de nombreuses maisons anciennes, construites ou reconstruites selon le style du pays au début du XIXe siècle.
Les Hospitaliers
Les sources écrites des . Il s’agit d’un centre seigneurial et exploitation agricole qui appartient à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ou ordre des Hospitaliers). D’abord dépendant de Gavarnie au commanderie distincte au début du Boudrac (Haute-Garonne). Au pied de la motte castrale, auprès de la principale route nord-sud de la vallée, l’Hôpital était constitué d’un bâtiment d’habitation et d’une chapelle Saint-Jean, dont les ruines sont encore visibles au . L’actuelle maison a été bâtie au XIXe siècle à l’emplacement de l’ancienne église.
- France (Cistercian abbey) [from old catalog Berdoues et Jean Marie Cazauran, Cartulaire de Berdoues, La Haye, M. Nijhoff, (lire en ligne).
- Nicolas Guinaudeau, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l'ancien comté d'Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse d’Histoire, sous la direction de Philippe Araguas, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, (lire en ligne), p. 386..
- "Premièrement déclarent que ledit lieu de Moncassin dépand de la directe de monseigneur le compte d’Astarac, de noble Pierre de Béon seigneur de Lapalu et de messeigneurs les chevaliers de Malte, lesdits seigneurs y prenent les rantes et y possèdent les biens et devoirs seigneuriaux." (Archives départementales de Haute-Garonne, H Malte Toulouse 346-1, Déclaration de la communauté de Moncassin à l’intendant de Montauban, 1673, copie XVIIIe siècle)
- En 1164, Guillaume de Burgan donne à l’abbé Arnaud de Berdoues des terres à Saint-Clamens ; parmi les témoins de l’acte se trouve Guillaume d’Argiles, « maître de l’Hôpital de Moncassin » (« dominus Ospitalis Montis Cassini », Cartulaire de Berdoues, n°172). En 1210, une charte de donation mentionne l’Hôpital Sainte-Marie de Moncassin, Bernard de Lacoste, "proviseur" (c’est-à-dire maître), et les frères et habitants du même lieu (« Beate Marie hospitalis Montiscassini et Bernardo de Lacosta provisori et fratribus et habitatoribus ejusdem loci presentibus et futuris », Archives départementales de Haute-Garonne, H Toulouse 346).
- Pierre Vidal, Hospitaliers et templiers en France méridionale : le Grand Prieuré de Toulouse de l’Ordre de Malte. Guide de recherches historiques, archivistiques et patrimoniales, Toulouse-Paris, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne et CNRS, 2002..
- Archives départementales de Haute-Garonne, H Malte reg. 2711, Terrier de la réserve de l’hôpital, 1766.
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Moncassin dans la littérature
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