Mourvilles-Hautes

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Mourvilles-Hautes : descriptif

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Mourvilles-Hautes

Mourvilles-Hautes est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Favayrol et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Mourvilles-Hautes est une commune rurale qui compte 166 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 396 habitants en 1851

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse

Ses habitants sont appelés les Mourvillois ou Mourvilloises. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Sainte-Madeleine, inscrite en 1970, et le moulin, inscrit en 1988 puis classé en 1991.

Géographie

Localisation

La commune de Mourvilles-Hautes se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Elle se situe à 36 Toulouse, préfecture du département, et à 16 Revel, bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Villefranche-de-Lauragais.

Les communes les plus proches sont : Bélesta-en-Lauragais (1,7 Rieumajou (2,5 Lux (3,0 Folcarde (3,1 Juzes (3,3 Vaux (3,7 Les Cassés (4,1 km), Montmaur (4,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Mourvilles-Hautes fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Les communes limitrophes sont Les Cassés, Montmaur, Bélesta-en-Lauragais, Juzes, Lux et Rieumajou.

Communes limitrophes de Mourvilles-Hautes
Juzes Bélesta-en-Lauragais
Lux Mourvilles-Hautes[5] Les Cassés
(Aude)
Rieumajou Montmaur
(Aude)

Géologie et relief

La superficie de la commune de Mourvilles-Hautes est de 659 hectares. Son altitude varie de 223 à 311 mètres.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Mourvilles-Hautes.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le ruisseau de Favayrol, le ruisseau de Picard, le ruisseau des Hucs et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 ,.

Le ruisseau de Favayrol, d'une longueur totale de 10,3 Marès à Renneville, après avoir traversé 6 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Félix-Lauragais à 6 vol d'oiseau, est de 13,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : l'« ancienne carrière de Bélesta-en-Lauragais » (34  et deux ZNIEFF de type 2, :

  • les « coteaux bordant les ruisseaux du Marès et des Hucs » (150 Aude et quatre dans la Haute-Garonne ;
  • les « coteaux le long du Favayrol » (132 .


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  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 327-328.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  7. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. Sandre, «  »
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie

Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Montagne.

Ses habitants sont appelés les Mourvillois.

Ecrit « Morvilles Hautes » en 1641, le nom est probablement issu de l’Occitan « mor ou morre » (monticule arrondi). Cette commune est effectivement située en hauteur, entourée de nombreuses collines (d’où le pluriel) avec un paysage particulièrement contrasté avec de hauts vallons et brusques dénivelés, quelques-uns couverts d’un bois danse. Peut aussi être issu du terme « more » (brun foncé) pour qualifier une colline boisée à l’aspect sombre.

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Histoire

L’abbé Georges Baccrabère (1920-2007), curé de Quint (Haute-Garonne), fait l’inventaire de toutes les découvertes archéologiques de la région toulousaine qui lui sont rapportées. Mourvilles-Hautes, ainsi que Lux sa commune limitrophe, font partie des sites occupées dès l’Antiquité. En effet, le curé y trouve de nombreux artéfacts. Concernant Mourvilles-Hautes, il écrit « Dans un chemin bordant la Départementale 72D, au lieu-dit Garic de l’En Reigno, près de la limite du département de l’Aude, ont été trouvés, en février 1961, de nombreux débris d’amphores et quelques tessons de poterie ».

Le document le plus ancien connu concernant « Morville » est un contrat passé en 1231 entre Raymond comte de Toulouse et Arnaud de Baziège, ce dernier qui donne au comte et à ses successeurs la moitié de la seigneurie de la ville de Baziège et autres. De son côté, le comte de Toulouse donne à Arnaud de Baziège et ses successeurs le château de Gardoux (Gardouch) avec tout ce qu’il avait à Bruguières et la forteresse de Morville, tant en dedans qu’en dehors, en alleux ou terre en nature, les dîmes dudit château de Gardoux, de Bruguières et de ladite forteresse de Morville. Bertrand de Varagne, fils d’Arnaud de Baziège, hérite de la seigneurie de Morville qui, pendant des siècles, appartient encore à cette famille.

De 1572 à 1690, environ six générations d’Astorc de Goyrans de Montbartier tiendront la seigneurie-baronnie de Lux et autres lieux : Antoine d’Astorc de Goyrans de Montbartier (~1528-0000) marié à Gabrielle de Goyrans / Pol d’Astorc de Goyrans de Montbartier (~1604 / av1674) / Jacques d’Astorc de Goyrans de Montbartier (1604/1684) marié à Françoise de Lordac (dcd en 1690) / Jacques d’Astorc de Goyrans de Montbartier (1635 / ap1690) fils du précédent / Jean d’Astorc de Goyrans de Montbartier (1641 / 28/01/1716) frère du précédent. Les barons de Lux avaient une part de la justice de Mourvilles-Hautes et des directes à Avignonet, Beauville, Montgaillard et Vallègue. Ils étaient seuls seigneurs justiciers, hauts moyens et bas, à Lux, Saint-Jean et Saint-Vincent. Ils possédaient dans ce dernier lieu la maison appelée La Tour, et 32 arpents de terre noble. Ils avaient aussi l’entière directe, à l’exception de la métairie noble de Brousse, et 90 arpents de terre noble, dans la juridiction de Lux, qui appartenaient au seigneur de Juzes.

De 1596 à 1599 le maréchal de Joyeuse établit une garnison à Mourvilles-Hautes lors des guerres de Religion. C’est celui-là même qui ira déloger la Demoiselle Paule de Montbartier (alliée aux Protestants) de son château de Lux, de la commune voisine. Le premier livre d’état civil de Mourvilles-Hautes connu est un registre paroissial de baptêmes de 1641 tenu par le prêtre et recteur Antoine Bolaret. Le premier instituteur affecté au village en 1805 est un certain Monsieur Guimbert.

En 1647, Noble Paul de Baldare, marié à Noble Marguerite de Cassé, est Seigneur de Morvilles. On perd sa trace à partir de 1650. C’est en 1665 qu’un autre Seigneur apparaît sur le registre paroissial de Morvilles, il s’agit de Noble Pierre Pol de Lespinasse marié à Noble Susanne de Baldare (cette dernière étant la nièce de Paul de Baldare).

Économie

D’après la monographie communale de 1881 (265 habitants), l’économie de la commune repose sur l’agriculture avec la culture des vignes (ravagées en fin du XIXe siècle par le phylloxera et une grande sécheresse), principalement du blé, du maïs, le fourrage et certaines légumineuses (fèves, haricots, pommes de terre, bais). La commune, bien avant 1881, était couverte d’une forêt primaire dense dont il ne reste aujourd’hui que quelques bois éparses. Une carrière de pierre à chaux, deux moulins et une briqueterie encore en activité à la fin du XIXe siècle. À cette époque, la commune fonctionne sans commerce local. Bien avant les cultures céréalières, dès le Moyen Âge, le Lauragais s’est enrichi par la culture et l’exploitation intense du pastel.

Les lieux-dits

Liste des lieux-dits en 1896 : Le Village / Le Moulin / En Bosc / En Cabos / Laval Vieille / Moussure d’En Bas / Moussure d’En Haut / Rouger de Cers / Rouger d’Autan / La Loure / Le Bencou / Moulis / La Tuilerie / En Ribes / Le Violon / En Sinelat / Montaussel / Lauraguel / Bordeneuve de Biès / Château de Biès / La Choule / La Quille / Las Mounjos / La Sicarde / En Pilote.

Héraldique

Blason
D'azur au sabre contourné d’argent posé en barre, accompagné en chef à dextre, d’une tour d’or ouverte du champ, surmontée de trois étoiles du même rangées en fasce, et en pointe à senestre d’une couronne de laurier aussi d’or ouverte vers le chef, au soleil d’or mouvant de l’angle senestre du chef.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Mourvilles-Hautes dans la littérature

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