Sumène
Localisation
Sumène : descriptif
- Sumène
Sumène est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le Rieutord, l'Argentesse, le Recodier, le ruisseau de la Garenne et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse »), un espace protégé (la réserve naturelle régionale de Combe Chaude) et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Chef-lieu de canton jusqu'en 2015, la commune est désormais intégrée dans celui du Vigan
Elle est aussi membre de la communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises, regroupant treize communes des départements du Gard et de l'Hérault
Elle se situe au sud de la région naturelle des Cévennes. Sumène est une commune rurale qui compte 1 291 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 135 habitants en 1872
Ses habitants sont appelés les Suménois ou Suménoises. La commune est également située dans la zone périphérique du parc national des Cévennes, ainsi qu'au confluent de deux rivières, le Rieutord et le Recodier.
Géographie
Localisation
Sumène est située en région Occitanie, anciennement Languedoc-Roussillon, à l'ouest du département du Gard et au sud-ouest de la région naturelle des Cévennes.
La commune est située, à vol d'oiseau, à 552,3 Paris, à 54 Nîmes, à 43,1 Montpellier, à 8,9 Vigan et à 5,1 Ganges.
Communes limitrophes
Relief et géologie
La superficie de la commune est de 3 659 hectares ; son altitude varie entre 175 et 933 mètres.
Le territoire de la commune de Sumène est situé dans une zone de basse montagne du sud-ouest du massif des Cévennes, à l'extrémité sud du Massif central. Le sommet nommé le plus haut de la commune est la Montagne de la Fage, à l'est, qui culmine à 922 . Les autres sommets principaux situés sur le territoire la commune sont le Ranc de Banes, situé au sud-est de la commune, à une altitude de 713 , le Pain de sucre, à 792 , les Jumeaux, à l'ouest, à 515 et, au nord, le Castanet Pinoch et Piecam, en limite communale avec Saint-Roman-de-Codières, respectivement à 594 m et à 797 m.
Le sol de la commune est constitué, au centre et à l'ouest de schiste, au sud-est de calcaire, où l'on trouve de nombreuses grottes et, au nord de granit.
Hydrographie
La commune est située dans la vallée du Rieutord, un affluent gauche du fleuve côtier de l'Hérault. Le Rieutord, qui traverse le territoire de la commune du nord au sud, est, en aval du village, très souvent à sec, avec des écoulements souterrains jusqu'à sa confluence à Ganges. Cependant, les crues du Rieutord peuvent être torrentielles, en particulier lors des épisodes cévenols, comme le montre une de ses crues mémorables, qui s'est produite le , juste après un épisode cévenol. Son affluent, le Recodier, traverse le village du nord-est au sud-ouest. Le point de confluence des deux rivières se situant au chef-lieu de la commune.
L'Hérault longe le territoire de la commune au nord-ouest et marque les limites avec les communes de Roquedur et de Saint-André-de-Majencoules.
On trouve également quelques ruisseaux, au nord et à l'est du territoire, tels que le ruisseau des Ayres, le ruisseau du Cayla, le valat de Coste Male, le valat des Gours, le ravin du Bois, une partie du ravin du Soulié, qui traverse aussi la commune de Moulès-et-Baucels, une toute petite partie du ruisseau de la Garenne, son affluent, qui traverse également Moulès-et-Baucels, ainsi qu'une petite partie de l'Argentesse, formé par de nombreux ruisseaux en provenance de la montagne de la Fage, marquant la limite du territoire à l'est, avec La Cadière-et-Cambo.
Enfin, on trouve également, sur le territoire de la commune, deux stations de mesures des eaux souterraines à partir de sources naturelles : la source de Theron, à Cézas, et la source des Poujades ; ainsi qu'une autre station, à partir d'un forage artificiel, au Ranc de Banes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 amplitude thermique annuelle de 16,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martial à 6 vol d'oiseau, est de 14,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Depuis Ganges, Sumène est accessible par la route départementale D4 (dans le département de l'Hérault), puis par la D11, (dans le département du Gard). Au nord-ouest de Sumène, la D11 rejoint la route départementale D999, (ancienne route nationale 99) qui donne accès au Vigan.
La D317 relie Sumène à la commune de La Cadière-et-Cambo en passant par les hameaux de Sounalou et Cézas.
La commune de Saint-Roman-de-Codières est également accessible via la D153 et la D20 relie le village à Saint-Martial en passant par le hameau de Sanissac.
Enfin, la D11A permet d'accéder aux hameaux de Pinoch et du Castanet.
La ligne d’autocars 102 du réseau de transport liO (liaison Ganges - Sumène - Saint-Roman-de-Codières) permet d'assurer le vendredi des correspondances à Ganges pour rejoindre Nîmes ou Le Vigan, ou Montpellier (ligne 608 du réseau Hérault Transport).
La gare ferroviaire la plus proche est celle d'Alès, située à 53,8 vol d'oiseau. Les gares ferroviaires de Montpellier et de Nîmes sont, quant à elles, respectivement situées à 52,4 et à 54,5 de Sumène, par le réseau routier.
Les aéroports les plus proches sont ceux de Montpellier et de Nîmes, respectivement situés à 70,6 et 74,2 de Sumène, par le réseau routier.
Un projet de voie verte, sur le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer, reliant Ganges au Vigan, en passant par Sumène, est à l'étude mais pas encore concrétisé, en raison de problèmes économiques. Une première portion de voie verte reliant Sumène à Ganges a été réalisée et ouverte en 2018, elle mesure 4,5kms et comporte 5 viaducs et plusieurs tunnels.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sumena en 1150,; Sumena en 1174; [Beata-Maria de] Sumenis en 1297; [Locus de] Sumena en 1314; Sumena en 1384; Sumene en 1435.
C'est à l'origine un hydronyme qui s'est fixé par la suite comme toponyme selon un processus fréquent en toponymie.
La racine est identique à celle de la Somme, Sumina latinisé en Sumara, mais avec glissement de l'accent. Le type Sumena remonte au gaulois *Su-mēnā « la bien douce ».
- Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard, Paris, 1868 [1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éditions Larousse, 1968 (réédition Guénégaud 1979) p. 665b.
- Eugène Germer-Durand, op. cit.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, (ISBN ), p. 226-227.
Histoire
Préhistoire
Les traces les plus anciennes d'habitat humain, sur le territoire de la commune, remontent à la Préhistoire, où des vestiges d'habitations, des tessons de poteries,, ainsi que des outils en silex taillé et des dents d'ours, ont été retrouvés dans les grottes et les falaises du Ranc de Banes. On a également trouvé, sur le territoire de la commune, de nombreux mégalithes. La région était déjà habitée ,
Antiquité
Dès l' les Romains occupent la région et construisent de nombreuses voies de communications, Sumène étant située sur la route des Ruthènes, une voie de communication reliant Nîmes à Millau. Ils exploitent également la mine de fer des Jumeaux et érigent un temple, aujourd'hui totalement disparu, dédié à Mercure. Le village est conquis par les Wisigoths en 450, ce qui explique la présence d'un cimetière wisigoth dans le village. Il ne reste de cette époque presque plus de vestiges. Les monuments les plus anciens encore visibles aujourd'hui datent du début du Moyen Âge.
Moyen Âge
En 750 environ, les Sarrasins ravagent la région et sont arrêtés peu après par Charles Martel, à Nîmes.
Au moines bénédictins s’installent sur la rive gauche du Rieutord et construisent une église fortifiée, qui sera détruite lors de la Réforme,. Ils fondent le quartier de « La Coural », mettent en place les premières cultures en terrasses, où ils cultivent de la vigne, des céréales et des oliviers. Ils établissent aussi les premiers systèmes d'irrigations et bâtissent de nombreux moulins. La culture des châtaigniers se met également en place et ils commencent à exploiter les mines du Sounalou, des mines de charbon.
En 1138, la paroisse de Sumène verse une redevance annuelle de 456 litres de châtaignes fraîches au monastère Saint-Sauveur d'Aniane.
En 1307, Bertrand de Pierrefort, seigneur de la terre voisine d'Hierle, demande l'établissement de marchés et de foires dans le village.
En 1384, le village compte 17 feux, ce qui correspond à environ 80 personnes,.
Au Moyen Âge, le village est une importante cité commerciale, où transitent, en direction du nord, du sel, du vin et de l'huile et en direction du sud, de la viande, du fromage, du lait et du cuir.
Renaissance et époque moderne
Au Vigan, la ville la plus importante de la région.
Des faubourgs, probablement ceux du Pied-de-Ville, sont cités dès 1515.
Le 8 mai 1517, la seigneurie de Sumène passe aux mains de la famille Geoffroy, seigneurs de Bouzigues.
En 1530, le village, qui est divisé en sept parties, est protégé par une enceinte percée de huit portes. Cette dernière, présente dès 1412 ou 1414, comme le prouve à cette époque la présence d'un capitaine des fortifications, mesure entre huit et dix mètres de haut, fait environ deux mètres d'épaisseur, est probablement bordée d'un fossé et est jalonnées de six tours. L'entrée principale du village, vers Ganges, est défendue par une tour de trois étages.
Il n'en reste presque plus rien aujourd'hui, le seul vestige encore visible étant le portail de la Font de Ville, qui fut le seul morceau de rempart à ne pas avoir été détruit.
Les lieux principaux du village, à l'époque, sont le château féodal, le four banal, la maison Consulaire, la chapelle Saint Jaume et le Clos Soubeyran.
Entre les années 1490 et 1560, Sumène doit son essor économique à la tonnellerie, qui s'est maintenue jusqu'au Languedoc et le sud de la France, jusqu'en Algérie, par le biais des ports de Marseille et de Sète. La corporation des tonneliers est si puissante qu'elle possède une chapelle dans l'église. Le village doit aussi son essor à l'industrie lainière et à celle du cuir,. C'est également à cette époque que la population suménoise s'est massivement tournée vers le protestantisme. En 1568, Balthazar de Saint Étienne, baron de Ganges et seigneur de Saint-Martial, tente, en réponse à la Michelade, de reconquérir le village, pris par les Huguenots. Il y arrive temporairement avant de d'être tué lors de la reprise du village. La ville est d'ailleurs restée 80 ans sans prêtre et a été la seconde ville du Gard à avoir été pourvue d'un pasteur, après Nîmes. Cependant, après la Révocation de l'édit de Nantes une majorité de suménois seront contraints de se convertir au catholicisme.
En 1640, la commune compte 16 moulins sur son territoire.
Au . Les armoires dites de Sumène Bas-Languedoc étaient réputées dans tout le Languedoc et plusieurs musées du Gard et de l'Hérault en possèdent encore : on en trouve par exemple à celui du Vigan, du Vieux-Nîmes, ou au château d'Espeyran.
Époque contemporaine
Une inondation ravage le village le puis le . Le village sera encore inondé en 1840 et le 5 octobre 1847.
Le déclin de la ville commence au Ganges au Vigan, qui met Sumène à l'écart des grandes routes commerciales,. Dans le même temps, du sériciculture, comme la majeure partie des Cévennes. Son activité, antérieure à la Révolution, a commencé à se développer après l'hiver de 1709, qui gela une grande partie des châtaigniers et poussa les habitants à se tourner vers une autre activité. En 1760 Sumène compte déjà 16 métiers à soie et 67 métiers à laine.
C'est à cette époque que la région de Ganges devient la capitale de la bonneterie.
En 1860, la moyenne de production de cocons est de 1 200 quintaux par saison. Sumène abrite, à son apogée, douze filatures, le long du Rieutord et trente magnaneries,. Au milieu du mûriers. La première récolte des feuilles de ces derniers servait à l’engraissement des vers à soie et la seconde à celle des agneaux. Les bas de soie produits à Sumène et dans sa région, deviennent célèbres et sont exportés partout dans le monde, jusqu'en Russie, en Argentine et au Vatican. Aujourd'hui, l'ancienne filature du Diguedan est le parfait exemple de l'architecture typique de ce genre de bâtiment (vastes pièces, bon éclairage...).
Cependant, au milieu du pébrine, décime les vers à soie. En une dizaine d'années seulement, la production de cocons chute de 76 % dans l'ensemble des Cévennes. La catastrophe est telle que le ministère de l'agriculture de l'époque sollicite l'aide de Louis Pasteur pour éradiquer la maladie et sauver les récoltes.
Entre-temps, une nouvelle maladie, causée par l'ingestion de feuilles de mûriers infectées, apparaît : la flacherie. Après trois séjours dans les Cévennes, en 1869, Louis Pasteur parvient enfin à trouver un remède aux deux maladies dévastatrices. Cependant, alors que la pébrine est quasiment éradiquée, la flacherie continue malgré tout à causer des ravages.
Malgré le sauvetage des récoltes, la concurrence asiatique à raison de la sériciculture, qui décline progressivement dans les Cévennes et dans toute l'Europe. Les dernières grandes magnaneries de la région ferment dans les années 1930.
La production de châtaignes disparaît et les châtaigneraies deviennent peu à peu des terrains en friche, principalement en raison de la pauvreté des sols exploités et de l'apparition de la maladie de l'encre dans les années 1870. Plus tard, dans les années 1950, le chancre de l'écorce décime les dernières exploitations encore en activités.
Le village possède également, en 1850, 25 hectares d'oliviers, qui produisent 80 000 litres d'huile, que le village vend ensuite.
En 1903, Sumène abrite 2 756 habitants. Le , la population du village, très catholique, s'oppose massivement aux inventaires, et s’enferme alors dans l'église. La porte doit être enfoncée à la hache par des soldats venus en train de Nîmes : elle en garde encore aujourd'hui les traces.
En 1909, une épidémie de fièvre de Malte frappe la commune et les villages voisins, principalement Saint-Martial et Saint-Roman-de-Codières. L'épidémie est finalement stoppée dans le courant de l'année 1910, en particulier grâce au docteur Paul Cantaloube, alors médecin dans le village, qui découvre que la maladie est propagée par la consommation de lait et de fromage de chèvres contaminées, ces dernières étant très présentes dans la région à l'époque.
Le , ou , 1929 un train partant du Vigan, en direction de Nîmes, déraille sur la voie ferrée entre Sumène et Ganges. En raison d'un éboulement de rochers sur la voie ferrée, les deux fourgons de tête ainsi que deux voitures sortent des rails et barrent la voie. La locomotive est rejetée contre la montagne. Malgré la violence de l'accident on ne compte aucun mort et que quatre blessés légers, le train ne transportant que quelques passagers.
Durant la Seconde Guerre mondiale, certains jeunes du villages se cachent dans les mines de Sounalou pour éviter le Service de travail obligatoire mis en place par les nazis. Ces dernières ferment peu après, durant les années 1950.
Le , une terrible inondation, provoquée par le Rieutord après un nouvel épisode cévenol, ravage le village et toute la région,. Une plaque située près de l'ancienne mairie indique le niveau de l'eau lors de l'inondation.
Entre 1959 et 1965, une route est construite entre Sumène et le hameau de Cézas, rattaché à la commune six ans auparavant, pour désenclaver ce dernier.
En raison des crises économiques et des nombreux problèmes rencontrés sur les productions traditionnelles, depuis la fin du 1990 il n'y a plus que 1 417 habitants dans le village, alors qu'en 1872 il y en avait 3 135.
Cependant, depuis le début des années 2000, on assiste, dans le village et dans toute la région, à une légère hausse de la population, due à l'arrivée de nouveaux habitants, en particulier des citadins, qui tentent d'échapper aux contraintes des grandes villes. Entre 2006 et 2011 la population de la commune a ainsi augmenté de 1,00%.
D'importantes coulées de boue ont lieu dans le village en octobre 1995.
Au 22 janvier 2015, la dernière catastrophe naturelle officiellement déclarée ayant eu lieu sur le territoire de la commune date de la période du 17 au , où, en raison de très fortes pluies, la commune a subi des coulées de boue et de légères inondations à certains endroits de la commune.
Aujourd'hui, après la quasi-disparition de l'industrie textile, le village développe le tourisme vert et une agriculture de qualité :
- depuis une vingtaine d'années, la commune produit, tout comme les communes voisines, des oignons doux, aussi appelés raïolette. Elle fait en effet partie de la zone délimitée à l'AOC et à l'AOP Oignon doux des Cévennes. Les recherches effectuées dans le but de cette obtention ont permis de découvrir que cet oignon est en fait cultivé depuis le Moyen Âge. La Notice historique sur les paroisses de Sumène, écrite en 1873 par l'Abbé Goiffon, rapporte même l'existence d'une dîme sur l'oignon doux en 1409, ce qui révèle sa production et son existence à l'époque, ainsi que sa grande valeur économique pour les habitants,,
- le village et la région alentour sont également labellisés site remarquable du goût : oignon doux des Cévennes
- la commune fait également partie de la zone délimitée à l'AOC et à l'AOP du pélardon, un petit fromage de chèvre,,
- une production de jus de kiwis est également présente sur le territoire de la commune et
- quelques agriculteurs du village et de Saint-Martial, commune voisine, tentent de réhabiliter d'anciennes plantations de châtaignes,.
Depuis 1996, une entreprise locale, "l'Arsoie", s'est lancée dans la fabrication de bas de soie de luxe et de collants, en remettant en fonctionnement de vieux métiers à tisser, laissés à l'abandon,.
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- Association Val de l'Elbès, Saint-Martial: des lieux et des hommes en terre cévenole : guide pour découvrir les patrimoines de la commune de Saint-Martial (Gard), mai 2013, 125 p.
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