Lézat-sur-Lèze
Localisation
Lézat-sur-Lèze : descriptif
- Lézat-sur-Lèze
Lézat-sur-Lèze est une commune française située dans le nord du département de l'Ariège, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze, l'Aunat, la Criquonne, la Rijolle, le Rosé et par divers autres petits cours d'eau. Lézat-sur-Lèze est une commune rurale qui compte 2 349 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse
Ses habitants sont appelés les Lézatois ou Lézatoises.
Géographie
Localisation
La commune de l'aire d'attraction de Toulouse située dans la vallée de la Lèze. C’est la commune la plus au nord du département ; elle se situe dans une avancée de l’Ariège dans le département de la Haute-Garonne, dont elle est limitrophe. Elle est traversée par l’ancienne route nationale 626 (nouvelle route départementale 919).
La commune s’inscrit dans le Pays des Portes d'Ariège-Pyrénées.
Communes limitrophes
Lézat-sur-Lèze est limitrophe de huit autres communes dont sept dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Saint-Ybars, Castagnac, Esperce, Gaillac-Toulza, Lacaugne, Latrape, Montgazin et Saint-Sulpice-sur-Lèze.
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1034 - Cazères » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège, et sa notice associée.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 40,13 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 40,45 . L'altitude du territoire varie entre 197 .
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Lèze, l'Aunat, la Criquonne, la Rijolle, le Rosé, la Rejollé, le Vermeil, le ruisseau caïchac, le ruisseau de Fumet, le ruisseau de Gilama, le ruisseau de la Trille, le ruisseau de l'Olivier, le ruisseau de Lonboy, le ruisseau de Paillès, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 59 ,.
La Lèze, d'une longueur totale de 70,2 La Bastide-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé 20 communes.
L'Aunat, d'une longueur totale de 21,7 Sieuras et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montaut, après avoir traversé 13 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Ybars à 5 vol d'oiseau, est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique de Lézat-sur-Lèze » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
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Toponymie
Histoire
L'histoire de Lézat est liée à son abbaye bénédictine Saint-Antoine-et-Saint-Pierre, son abbatiale est devenue l'église Saint-Jean-Baptiste et les restes de l'abbaye sont occupés par la mairie dont le rayonnement est très important dans la région (Ariège, Aude et Haute-Garonne). Jusqu'à la Révolution française, Lézat faisait partie du diocèse de Rieux (Rieux-Volvestre) et du comté de Foix. Voir cartes de Cassini.
Les vestiges archéologiques attestent de la présence humaine à Lézat dès l'époque néolithique (5000 à 2000 ans avant J.-C.). Des fouilles entreprises par Urbain Gondal (1905-1975), historien, ont mis au jour quelques mosaïques gallo-romaines, des pièces de monnaie dont un valentinius.
La commune est riche en établissements ruraux gallo-romains.
La légende raconte qu'en l'an 842, Aton-Benoît, vicomte de Béziers, fonde un monastère à Lézat, placé sous le vocable de Saint-Pierre, et soumis à la règle de Saint Benoît. Des sources historiques situent sa création plutôt vers l'an 940, sous l'impulsion d'un vicomte toulousain Aton-Benoît, apparenté à la puissante maison de Carcassonne. Au milieu du Saint-Béat. En 1073, il est rattaché à l'ordre de Cluny et bénéficie de son rayonnement culturel, religieux, artistique, il ne doit obéissance qu'au Pape et à lui seul.
Commence alors une grande rivalité avec l'abbaye de Moissac. Roger II, comte de Foix, de retour de la première Croisade apporte les reliques de Saint Antoine, l'Égyptien, l'ermite du désert (251-356), à l'abbé de Lézat Odon de Bagéras (Beaumont. La châsse contenant les reliques est si lourde que les porteurs ne peuvent plus la transporter et les reliques de Saint Antoine retourneront à Lézat.
Le village devient alors un lieu de guérison du « feu de Saint Antoine ». Une source intarissable apaise ceux qui souffrent, abritée par l'ermitage de St Antoine. Une petite chapelle romane, paroissiale, populaire (différente de l'abbaye St Pierre - St Antoine, siège du pouvoir politique et religieux) s'agrandit et devient l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. En 1242, l'abbaye Saint- Pierre-Saint-Antoine subit des pillages successifs et se met sous la protection du comte de Foix. L'abbé Pierre de Dalbs signe un paréage avec Roger IV de Foix, en échange d'un partage des revenus du monastère.
L'abbé Hunaut de Lanta octroie à la ville une charte des coutumes qui régit l'organisation de la cité, le commerce, la police, la circulation des personnes et des biens, délimitant une zone de « sauveté » à l'intérieur de laquelle toute personne est en sécurité.
Au Clément V qui fut évêque de Comminges.
Au XVIe siècle, deux hôpitaux seront construits pour accueillir gratuitement les malades.
Henri IV descendra à plusieurs reprises dans le château des Batac de Cachac.
Avec la Révolution, le décret de suppression et d'extinction est signé le par le dernier évêque de Rieux, Joseph de Lastic. L’abbaye est vendue en adjudication au district de Mirepoix le .
Les reliques de saint Antoine, les panneaux appartenant à la chapelle de Saint-Antoine, située dans l'abbatiale Saint-Pierre-Saint-Antoine, seront transportés dans l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, le jour de Noël 1794.
Vendue en lots de pierres, l'église abbatiale sera démontée. Les pierres seront réutilisées en réemploi pour la construction des maisons des particuliers. Seuls resteront encore visibles, une partie de l'escalier à vis accédant au clocher, la sacristie avec l'ouverture romane aux colonnes géminées, un mur du hôtel de ville. Le lot des pierres du chœur sera racheté par le meunier François Page pour construire un second moulin sur le Pech de la Garde.
Une relique supposée de Sainte Apollonie, patronne des dentistes, est conservée dans l'église du village, il s'agit d'une dent enchâssée sur un manche d'argent. La relique aurait le pouvoir de calmer les dents des bébés. La relique est apposée et frottée sur les gencives des enfants. De nos jours encore, ce rituel est pratiqué régulièrement.
De 1910 à 1938, la commune a bénéficié d'une gare de la ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat à l'emplacement du collège François Verdier.
Héraldique
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Son blasonnement est : D'azur à trois tours d'argent, celle du milieu plus haute que les deux autres, rangées sur une terrasse de sinople. |
- « Abbaye Saint-Antoine-et-Saint-Pierre » , Bibliothèque nationale de France
- « Urbain Gondal, le chantre de l'histoire de Lézat », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
- Jean-Marie Escudé-Quillet et Catherine Maissant, Carte archéologique de la Gaule: 09. Ariège, Les Editions de la MSH, (ISBN , lire en ligne)
- Claude de Vic - Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc: avec des notes et les pièces justificatives, Volume 2, Toulouse, J-B Paya, , 855 pages (lire en ligne), page 572
- traduit par Paul Ourliac,et Anne-Marie Magnou, Cartulaire de Lézat
- , Journal Télévisé de 13 heures, France 2, 18 janvier 2020
Héraldique
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Son blasonnement est : D'azur à trois tours d'argent, celle du milieu plus haute que les deux autres, rangées sur une terrasse de sinople. |
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Lézat-sur-Lèze dans la littérature
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