Ouistreham

Localisation

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Ouistreham : descriptif

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Ouistreham

Ouistreham [wistʁeam] est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 9 331 habitants

Depuis fin 2014, la municipalité communique désormais avec le nom d'Ouistreham Riva-Bella. La plage de débarquement de Sword Beach englobait la commune d'Ouistreham. Cette station balnéaire est au débouché du port de Caen-Ouistreham sur le canal de Caen à la mer.

Géographie

Situation

La commune est au nord de la plaine de Caen, en rive gauche de l'embouchure de l'Orne, à l'extrémité est de la Côte de Nacre, partie centrale du littoral calvadosien de la Manche. Par la route, l'agglomération est à 9,5 Douvres-la-Délivrande, à 14 Caen et à 19 Cabourg. Pour cette dernière, la distance orthodromique n'est que de 10 .

Ouistreham est principalement bordée à l'ouest par Colleville-Montgomery, au sud par Saint-Aubin-d'Arquenay et Bénouville, à l'est par Merville-Franceville-Plage et Sallenelles.

Entrée de la ville.
Communes limitrophes d’Ouistreham
Mer de la Manche,
Colleville-Montgomery
Mer de la Manche Mer de la Manche
Colleville-Montgomery Ouistreham[3] Merville-Franceville-Plage
Saint-Aubin-d'Arquenay Bénouville, Ranville (sur quelques mètres), Amfreville Sallenelles

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 11,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sallenelles à 3 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Lieux-dits et patrimoine naturel

Le Maresquier
L'ancienne maison de villégiature d'Aristide Briand.

Au lieu-dit le Maresquier, on peut trouver une petite maison en pierre, rénovée, sur la berge ouest du canal de Caen à la mer, c'est l'ancienne résidence de vacances d'Aristide Briand.

Le bois du Caprice
Le chemin des Pèlerins dans le bois du Caprice.

Situé au sud-ouest de la ville, ce petit bois de plus de 70 hectares est classé en « espace naturel sensible » par le conseil général du Calvados. Réparti sur trois communes (Colleville-Montgomery, Saint-Aubin-d'Arquenay et Ouistreham), il abrite notamment des salamandres et des espèces végétales telle que la rare Torilis des moissons (Torilis arvensis), l'Orchis maculé et l’Ophrys abeille. Le bois est traversé par le chemin des Pèlerins, voie qui était empruntée par les Romains pour rejoindre leur camp à Bernières-sur-Mer.

La pointe du Siège

À l'est de la ville, la pointe du Siège est un éperon sableux qui dévie le cours de l’Orne à son embouchure dans la baie de Sallenelles. Une tour permet l'observation des oiseaux sédentaires et migrateurs qui nichent dans la baie. Cette diversité de milieux et d’espèces a conduit à une protection de l’espace. La partie est de la pointe du siège est sous protection du conservatoire du littoral.

Voies de communication et transports

Voies routières

On accède par la route à Ouistreham en venant de Caen par la route départementale voie rapide.

Transports urbains

Depuis son incorporation à la communauté urbaine Caen la mer, la commune est desservie par le bus du réseau Twisto :

  • ligne 12 : de Lion-sur-Mer à la gare de Caen en passant par Hermanville-sur-Mer, Ouistreham, Colleville-Montgomery, Saint-Aubin-d'Arquenay, Bénouville, Blainville-sur-Orne et Hérouville-Saint-Clair ; il existe également une ligne 12 Express qui assure une liaison directe entre Caen et les communes d'Ouistreham, Colleville-Plage, Hermanville-Plage et Lion-sur-Mer ;
  • ligne Gare Maritime Express : dessert la gare de Caen, la Tour Leroy et la gare maritime d'Ouistreham ; les horaires de cette ligne a la particularité de s'adapter aux horaires de la marée et donc aux horaires d'arrivée et de départ des ferries de Brittany ferries à destination de l'Angleterre.
Liaisons maritimes

Ouistreham est reliée à la capitale bas-normande par le canal de Caen à la mer. Le port de Caen-Ouistreham est le port de commerce de Caen. La commune est desservie, depuis 1986, par des ferries trans-Manche vers Portsmouth (Royaume-Uni). Ces ferries sont actuellement exploités par la compagnie Brittany Ferries. Ils prennent environ 1 000 000 passagers par an, et effectuent trois allers-retours quotidiens.

Le port de commerce, comme le port de plaisance (650 anneaux), sont gérés par la Chambre de commerce et d'industrie de Caen. On trouve aussi un petit port de pêche devant les écluses du canal.

Liaisons cyclables

La voie verte de Caen à Ouistreham permet de relier Caen à vélo. La commune est aussi le point de départ de la véloroute 43 jusqu'à La Rochelle.

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
  2. Selon le site Lion 1906
  3. «  ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. «  » (consulté le ).

Toponymie

Ouistreham est mentionnée dès 1086 sous la forme Oistreham et sous les formes Oystreham, Hoistreham également en 1086 ; Oistreham en 1259 ; Oistrehannum en 1260 ; Ouistrehannum en 1281 ; Oestream et Hoistrehan vers 1300 ; Ostreham et Ostrehan au  ; Oyestreham au .

Elle tirerait son nom d'origine germanique d'un établissement de colons saxons, implantés dans la région en tant que mercenaires (autour des toponymie normande de nombreux éléments anglo-saxons, langue proche du vieux saxon, qui sont à mettre en relation avec l'installation de colons venus d'Angleterre avec les Scandinaves autour du Xe siècle.

Le second élément -ham représente le vieil anglais hām « maison », « foyer », « groupe d'habitations », dont procède pour l'essentiel le vieux normand ham « village » (cf. Le Ham), d'où les diminutifs hamel « hameau, foyer » et hamelet « petit hameau ».

Le premier élément Ouistre- est plus difficile à déterminer. Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing qui se basent sur la forme du , mais T. F. Hoad cite ōstar « est » (cf. vieux haut-allemand ōstar, ex. : Österreich, nom allemand de l'Autriche et le suédois öster « est »), l'évolution phonétique est analogue à celle du latin ostrea qui a donné le vieux français oistre (> huitre), attesté au  siècle et en usage jusqu'au XVIIe siècle.

Par contre, René Lepelley envisage, à la suite d'Auguste Longnon et de Louis Guinet, une étymologie par le vieil anglais westre « ouest », en se basant sur la régularité des formes Estreham ou Etreham attestées pour ce lieu jusqu'au  siècle. À cela s'ajoute un argument topographique : ouest ne peut signifier qu'« à l'ouest de l'embouchure de l'Orne ». Longnon et Guinet ont proposé le vieux saxon westar de même sens,, ce qui en ferait un toponyme plus ancien. Le vieil anglais westre « ouest » n'est pas mentionné par T. F. Hoad, mais le vieil anglais west semblable au vieux saxon west et Duden cite le moyen haut-allemand wester issu du vieux haut-allemand westar. Auguste Longnon a rapproché Ouistreham du nom de lieu anglais Westerham (Kent, Westarham 871 - 889, Oistreham 1086). Il convient sans doute de comparer l'élément Oistre- des formes anciennes, avec Oister- trouvé dans (Maisnillus) Oisterlandi attesté en 1059, aujourd'hui le Mesnil-Sterling au Tréport (Seine-Maritime) « Le village de l'ouest ». Ouistreham est située à l'ouest de l'embouchure de l'Orne, lieu marquant.

Remarques : en théorie, [w] est passé à [v] au  siècle en normand septentrional (au nord de la ligne Joret où se situe Ouistreham), la forme moderne attendue à partir du vieil anglais *Westreham devrait donc être *Vêtreham. Cependant on constate en toponymie des cas où [w] s'est amuï devant -e ou -i, d'où une possible forme hypothétique *Westarham ou *Westreham devenue Estreham, puis Étreham. Elle serait comparable aux formes anciennes véritablement attestées Wellebuoth 1070 - 1081 > Elbeuf ; Wellebot(um) 1218 > Elbeuf-sur-Andelle ou encore Wicard(i) vill(a) 1025 > Incarville, etc., où le [w] s'est amuï. Ce particularisme phonétique n'est observé par François de Beaurepaire, que dans la toponymie de la Haute-Normandie. En fin de compte, ni Louis Guinet, ni René Lepelley à sa suite, n'expliquent pourquoi dès la forme primitive on trouve Oistreham au lieu du *Westerham attendu. La difficulté phonétique reste double : chute d'un W- initial précoce et insolite dans la région et passage du groupe /estre/ à /oistre/ inexpliqué, car il faut encore supposer une forme *Eistreham antérieure, qui n'a d'ailleurs guère de raison d'être et une francisation précoce *Eistre- > Oistre-, théoriquement impossible à l'époque. L'analogie avec le français moderne ouest est fortuite et va d'ailleurs à l'encontre de cette explication puisque ce mot n'est pas attesté avant le milieu du moyen anglais.

Depuis fin 2014, la municipalité a choisi d'utiliser le nom de Ouistreham Riva-Bella, d'après le quartier balnéaire de la commune.

Napoléon a surnommé « Bédouins » les habitants d'Ouistreham. Ils sont plus habituellement appelés Ouistrehamais.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 513b
  2. Cartulaire de la Trinité, p. 19.
  3. Charte d’Ardennes, no 231.
  4. a et b Cartulaire de la Trinité, p. 62.
  5. Charte de Sainte-Barbe.
  6. Carte de Leclère.
  7. Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 213 [1].
  8. a et b Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du Ier à la fin du Ve siècle), éditions Klincksieck 1982.
  9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  10. English Etymology, Oxford University Press.
  11. Duden, Herkunftswörterbuch, Duden Verlag
  12. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen 1993.
  13. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations : résumé des conférences de toponomastique générale faites à l’École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques, publié par Paul Marichal et Léon Mirot, préface de Jacques Chaurand, Éditions Honoré Champion, Paris, 1999
  14. Annales de Normandie. Guinet (L.). Des toponymes normands en Ham (-ain) et de l'étymologie du français hameau, 1963, no 2, p. 73-95.
  15. a et b Ouvrage cité.
  16. François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 ISBN , OCLC 6403150)
  17. Reportage, France 3 national, 12/13, 8 octobre 2014.
  18. «  », sur actu.fr, Liberté - Le Bonhomme libre (consulté le ).
  19. «  », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).

Histoire

Le « camp romain » du Catillon.

Un « camp romain » (du Catillon ou du Castillon) était situé sur la rive gauche de l'Orne près de Bénouville. Il a été nivelé, il n'en reste qu'une petite partie du rempart nord-ouest. En réalité, l'archéologie moderne exclut l'hypothèse qu'il s'agisse d'un camp romain, en tout cas pas du Haut Empire, les archéologues n'ayant jamais mis au jour de camp romain datant de cette période dans le Nord de la Gaule, hormis Arlaines à Ressons-le-Long (Aisne), et vraisemblablement pas non plus du Bas Empire. L'expression Camp romain ou Camp de César s'applique de manière générale à des ouvrages datant de l'Âge de fer ou du Moyen Âge.

La gare CFC de Riva-Bella.
Arrivée du train CFC à Ouistreham.

L'église Saint-Samson et la grange aux dîmes forment, dès le début du hameau d'Ouistreham, le cœur de cette cité. Sa proximité avec la mer a fait que le bourg s'est développé vers la grève, au nord. Ouistreham était un village de pêcheurs et de paysans où l'activité était aussi liée au commerce maritime. Ouistreham connut l'essor de son port grâce à l'extraction et à l'exportation de la pierre de Caen et de Ranville. Il y subsiste encore quelques maisons typiques de pêcheurs.

En 1779, pour protéger l'embouchure de l'Orne des attaques anglaises, il fut décidé de construire trois redoutes selon les plans de Vauban, à Ouistreham, Colleville et Merville. Ces redoutes furent désarmées en 1816, celle d'Ouistreham fut vendue à un particulier qui la transforma en maison de maître. Des vestiges de la redoute sont encore visibles au « Petit Château de la Redoute » au 38 boulevard Boivin-Champeaux.

En 1866, une première villa est construite dans les dunes. Son propriétaire, Italie, de Belle Rive en fit Riva Bella. Peu à peu les dunes et marécages disparaissent pour laisser place à des villas et le premier casino est édifié.

Au tout début du thalassothérapie et casino d'Ouistreham. Le , la société anonyme des Établissements Decauville Aîné ouvre à titre provisoire une voie ferrée d'intérêt local à voie étroite (60 Dives-sur-Mer et Caen, est reprise en 1894 par la Société anonyme des Chemins de fer du Calvados. Elle restera pendant longtemps la ligne la plus rentable du réseau des Chemins de fer du Calvados. Alors que les autres lignes sont fermées les unes après les autres dans les années 1930, la ligne Luc - Ouistreham - Caen est conservée. Endommagée pendant le débarquement, elle ferme en 1944.

En 1912-1913, est fondée la société balnéaire de la plage de Riva-Bella. Formée entre différents propriétaires, cette société anonyme a pour objet « l'amélioration générale et le développement de la station balnéaire de Riva-Bella, la location de la plage et des lais de mer, leur mise en valeur et exploitation directe ou indirecte ». Il est prévu dans les statuts de la société, dont la durée est fixée à cinquante ans, que Riva-Bella devienne une commune autonome ou un syndicat obligatoire.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupée par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le , ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le franco-britannique commandé par le colonel Robert Dawson, comportant les 177 fusiliers marins français du BFMC du commandant Philippe Kieffer (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham.

Le , Ouistreham a accueilli la  anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie (5 millions de téléspectateurs en France ; 1,2 milliard dans le monde). Étaient présents 1 800 vétérans, 19 chefs d’État et 8 000 invités d’honneur et Ouistrehamais en tribunes.

  1. Camps néolithiques et camps romains. Hue Edmond, Bulletin de la Société préhistorique de France. 1908, tome 5, N. 1. pages 61 et 62 lire en ligne
  2. « Les camps du Haut Empire en Gaule intérieure » in L'armée romane en Gaule, sous la direction de Michel Reddé, éditions Errance, Paris, 1996, p. 177 - 182
  3. « Société balnéaire de la plage de Riva-Bella », Journal de Caen, lire en ligne)
  4. Philippe Kieffer, Philippe Kieffer, chef des commandos de la France Libre, Villers-sur-Mer, Editions Pierre de Taillac, , 288 ISBN , www.editionspierredetaillac.com), page 141

Héraldique

Les armes de la commune d'Ouistreham se blasonnent ainsi :

Tiercé en pal : au .

Ce blason reprend celui de l'abbaye Sainte-Trinité de Caen dont Ouistreham était une baronnie jusqu'à la Révolution mais s'en différencie par son chef. On y trouve donc les armes d'Angleterre (trois léopards d'or sur fond rouge — dit de gueules) et de Normandie (deux léopards sur fond rouge), rappelant ainsi les échanges très présents entre les deux régions mais aussi et surtout les armes de Flandres (lion noir — de sable — sur fond or) en référence à Mathilde de Flandres — femme de Guillaume le Conquérant — qui est liée à l'abbaye caennaise (d'où la crosse sur le lion de Flandres). Enfin, le chef de ce blason, sur le thème et la couleur de la mer, évoque tout le pan côtier de la bourgade. On retrouve aussi ce côté maritime par le trident qui orne le cimier.

  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Ouistreham dans la littérature

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