Canville-la-Rocque

Localisation

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Canville-la-Rocque : descriptif

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Canville-la-Rocque

Canville-la-Rocque est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 119 habitants.

Géographie

Localisation

La commune, située sur la Côte des Isles, est distante d'une quarantaine de kilomètres de Cherbourg.

Les communes limitrophes sont Besneville, Neuville-en-Beaumont, Saint-Sauveur-de-Pierrepont et Port-Bail-sur-Mer.

Milieux naturels et biodiversité

Situé à quarante mètres d'altitude elle fait partie du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Gris, le cours d'eau 10 du Gorget, un bras de l'Olonde, un bras du Gris, le cours d'eau 01 de la Rocque Bas, le cours d'eau 01 de l'Hommet, l'Olonde et divers autres petits cours d'eau,.

Le Gris, d'une longueur de 14 Saint-Maurice-en-Cotentin et se jette dans le golfe de Saint-Malo à Port-Bail-sur-Mer, après avoir traversé quatre communes.

Réseau hydrographique de Canville-la-Rocque.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d'experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 11 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gouville-sur-Mer à 27 vol d'oiseau, est de 12,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Canvilla en 1149 et en 1172, Camvilla en 1153, Caumvilla entre 1170 et 1172, Canvillae (.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (élément issu du gallo-roman villa « domaine rural »). L'identification du premier élément ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes.

En raison de l'existence d'un autre Canville en Seine-Maritime (aujourd'hui Canville-les-Deux-Églises), l'appellation de Canville-Canteraine fut proposée en 1828 par Louis Du Bois pour la commune de la Manche. Le déterminant -Canteraine faisait référence à un hameau qui semble avoir disparu aujourd'hui. Ce nom, attesté sur les cartes de Cassini (1753/1785) et d'État-Major (1825/1866) sous la forme Cantereine, est issu de l'ancien normand cante raine « chante grenouille », et désigne un lieu humide fréquenté par ces batraciens.

Le déterminant actuel -la-Rocque fut ajouté en 1939, d'après un autre hameau situé sur le territoire de la commune, et aujourd'hui subdivisé en la Rocque de Haut et la Rocque de Bas. On le trouve attesté sur la carte de Cassini sous la forme les Rocq, et sur la carte d'État-Major par la Roque de Haut et la Roque de Bas. Ce nom représente la forme normano-picarde du mot roche < gallo-roman ROCCA, très fréquemment employé en toponymie au sens de « château-fort, place fortifiée ».

Micro-toponymie

Néhourie, lieu-dit de Canville-la-Rocque, dont le nom d'origine gaélique Niall adopté sous une forme très proche Njáll dans la société des Vikings norvégiens, et particulièrement en Islande où une saga, la Niáls Saga consacrée à un personnage portant ce nom, et que l'on retrouve en Nord-Cotentin sous la forme Néhou attesté par au moins dans sept noms de lieux : Néhou, Saint-Jacques-de-Néhou, Le quartier du Néhou, lieu-dit d'Auvers, La Néhourie, lieu-dit de Huberville, Néhou, hameau de Gatteville et dans le nom de la commune de Néville.

  1. François de Beaurepaire (ISBN , OCLC 6403150), CNRS.
  • Delattre, 2002, p. 45.
  • Dominique Fournier, « Canville » in WikiManche.
  • Georges Bernage, « Vikings - Danois, mais aussi Norvégiens et Irlandais », Vikland, la revue du Cotentin, ISSN 0224-7992).
  • Histoire

    Moyen Âge

    Le seigneur de Canville, du château d'Olonde, participa en 1066 à la bataille d'Hastings.

    Au paroisse relevait de l'honneur de Néhou, et au début du honneur de Bricquebec.

    Temps modernes

    En 1567, Eustace de Thieuville, sieur de Bricquebosq, du Bosc de Pirou et du Saulxey à Vesly et de Trassy à Canville-la-Rocque, est taxé pour ces fiefs de 24 livres dans le rôle des nobles et roturiers, au titre du ban et de l'arrière ban de la vicomté de Coutances, réalisé par Gilles Dancel, seigneur d'Audouville, lieutenant général du bailli de Cotentin, tenu à Coutances les -. Le fief noble de Trassy à Canville relevait de la baronnie de Varenguebec. Dans le même rôle, Jacques d'Harcourt, écuyer, sieur châtelain de la terre et sieurie d'Olonde, est taxé de 40 livres. Le fief d'Olonde à Canville-la-Rocque était un plein fief de haubert relevant de la baronnie de Bricquebec.

    Révolution française et Empire

    En 1789, Charles d'Harcourt (1743-1820), marquis d'Olonde, gouverneur de Rouen, représentait la noblesse aux États Généraux de Coutances. Amédée d'Harcourt (1771-1831, son fils, émigra et servit dans l'armée anglaise.

    1. Delattre, 2002, p. 175.
    2. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (lire en ligne sur Persée.), p. 184.
    3. Delacampagne 1982, p. 187.
    4. Léonor de Mons, « Rôle du ban et de l'arrière-ban de la vicomté de Valognes », Revue de la Manche, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche (SAHM), ISSN 1161-7721).
    5. de Mons, Revue de la Manche, 227, p. 41.
    6. a et b Gautier 2014, p. 129.

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