Le Mesnilbus
Localisation
Le Mesnilbus : descriptif
- Le Mesnilbus
Le Mesnilbus est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, peuplée de 380 habitants, devenue commune déléguée à partir du 1er janvier 2019 au sein de la commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages.
Géographie
La commune s'inscrit dans le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin.
Elle se compose d'un bourg principal (Mesnilbus) et de plusieurs hameaux : la Billardière, l'Hôtel ès Jeune, Village de la Sellerie, Village Camplain, Village du Bocage, l'Hôtel Bourguet, Village de la Roserie, l'Hôtel Vallerand, Village de la Vagerie, l'Hôtel Jouvet, la Vallée, la Cour de Mesnilbus, la Meslière, l'Angerie, le Val, l'Hôtel Couteur, la Clergerie, les Champs Benoist, l'Hôtel Hannot, l'Hôtel Vallée, l'Hôtel Périers, la Troudière, Village de la Vasselière.
Elle est bordée à l'ouest par le ruisseau de la Liotterie.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mesnillum-Buye sans date.
L'ancien nom, Mesnil Bos, voulait dire le « domaine de Bozo » (nom germanique).
Le gentilé est Mesnilbuais.
Micro-toponymie
À l'origine, les hameaux en Y-ère/-erie désignaient la ferme de la famille Y, bâtie sur les nouvelles terres issues des grands défrichements (XIe – XIIIe siècle).
Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière.
Les autres hameaux en Hôtel/Maison/Le Y sont des constructions plus « récentes », ils désignent la ferme de la famille Y.
Les noms de lieux-dits qui se déclinent en Hôtel suivi d'un nom de personne (formulation qui se retrouve de façon très importante dans le Centre-Manche, dans deux anciens cantons limitrophes du Calvados et de façon marginale dans l'Orne) correspondent vraisemblablement à des lieux issus du défrichement intense connu aux .
- Delattre, 2002, p. 136.
- Histoire de la Normandie#Bilan de la période ducale.
- Lechanteur Fernand, « Principaux types toponymiques de la Normandie », Annales de Normandie, lire en ligne, consulté le ).
Histoire
L'histoire médiévale et jusqu'au milieu du canton de Saint-Sauveur-Lendelin, a été synthétisée dans l'Annuaire du département de la Manche.
La paroisse du Mesnilbus formait une baronnie dont-il existait des aveux à la Chambre des comptes de Normandie. On trouve des lettres patentes du roi, à la date de 1676, par lesquelles sa Majesté veut qu'à l'avenir les barons du Mesnilbus lui rendent aveu.
On trouve, en 1406, messire Guillaume de Vierville de Beuvron, chevalier, seigneur du Mesnilbus, de Monthuchon et de Creully. Après lui, Charles d'Harcourt, baron de Beaufou, Beuvron et du Mesnilbus. Il fut écuyer tranchant du roi Charles bataille de Ravenne. Il avait épousé, en 1497, Jacqueline de Vierville, dame de Creully ; c'est par ce mariage que la seigneurie du Mesnilbus, qui dépendait de celle de Creully, est entrée dans la famille d'Harcourt.
Vingt cinq fiefs roturiers existaient dans la paroisse.
En 1516, François d'Harcourt, baron de Beuvron, de Creully et du Mesnilbus, épousa Françoise de Gaillon, fille de Guillaume de Gaillon, baron de Macy, Croisy, etc., et d'Anne de Brunelli.
Guy d'Harcourt, baron de Beuvron et du Mesnilbus, figura dans les guerres de Religion, et mourut dans le mois de . Il avait épousé, en l'année 1546, Marie de Saint-Germain, dame de Saint-Laurent-en-Caux, fille de Michel de Saint-Germain-l'Angot, de la maison d'Argences, et de Stevenotte Leveneur.
Pierre d'Harcourt, marquis de Beuvron, baron de Creully et du Mesnilbus, épousa, en 1578, Gillone de Matignon, fille de Jacques Goyon de Matignon, maréchal de France, et de Françoise de Daillon du Lude. Ce fut lui qui vendit la terre seigneuriale et la baronnie du Mesnilbus à Jean Hellouin (1575-1644), secrétaire du roi et trésorier de ses finances en la généralité de Caen. Jean Hellouin prit les titres de seigneur, patron et baron du Mesnilbus. Mais, comme il n'en avait point informé la Cour des aides, il fut inquiété, et ce ne fut qu'en 1606 qu'il fut maintenu dans ses titres. Ce dernier avait acheté en 1604, la charge de secrétaire du Roi (Henri qui est anoblissante, et gagne ainsi la noblesse de robe en ajoutant à son nom celui de sa terre ; c'est ainsi que nait la famille de Ménibus. En 1627, il est trésorier de France au bureau des finances de Caen.
Jean Hellouin (1607-1678), son fils, sieur de Saint-Michel, devint seigneur et patron, baron du Mesnilbus, et sera, en 1627, l'un des vingt-deux secrétaires de Louis Cour des Aides de Normandie. Il épousa Madeleine de la Mare.
Dans le cours des .
Ancien Régime
En 1676, la baronnie s’étendait sur les paroisses de Saint-Michel-de-la-Pierre avec les fiefs nobles de la Vauterie et de la Bigoterie, Saint-Aubin-du-Perron et Feugères et elle, en 1689, elle possédait trois moulins a eau et à blé, qui rapportaient au seigneur du lieu 800 livres de revenus.
Révolution française
On trouve comme dame du Mesnilbus, en 1789, noble dame Françoise Renée de Carbonnel de Canisy, veuve de Louis de Busfille de Brancas, comte de Forcalquier.
Les habitants du Mesnilbus sont confrontés aux troubles de la Révolution française. À la suite d’un différend(voir page 33, note de bas de page du document cité en référence n°3) résultant de la conscription encore amplifiée pour lever des troupes en nombre suffisant pour lutter contre les troupes chouannes, le la population, armée de bâtons partit pour demander des comptes à Claude-Arduin-Tristan Brision, curé doyen constitutionnel de Saint-Sauveur-Lendelin. Ce dernier, fut mis à mal et traîné dans la boue, accusé d’avoir constitué une liste des conscrits à sa guise. Une centaine de soldats et deux canons sont envoyés sur place. Un commissaire spécial du district de Coutances procède au tirage au sort. Sur demande de Jean-Baptiste Le Carpentier, l’administration départementale décide la suppression de la commune du Mesnilbus, où l’on avait sonné le tocsin pour s’attaquer à Brision, et le partage de son territoire entre ses voisines (rétablie en 1823). Dix personnes furent arrêtées mais remises en liberté sous caution, sauf une qui resta prisonnier à Coutances jusqu’à l’arrêté d’élargissement du représentant Ledot du . La paroisse fut déclarée rebelle et rayée du nombre des paroisses de France.
L’église fermée par Le Carpentier fut dévastée, les cloches fondues ainsi que les cercueils de plomb des seigneurs des de Virville. Le territoire fut partagé entre les communes voisines : Montcuit, Saint-Aubin et Saint-Sauveur-Lendelin. Le très arriviste Brision ne poursuivit pas longtemps sa carrière de curé-jureur et s'orienta vers la carrière militaire où il atteint le grade d'adjudant-commandant (environ colonel) et la fonction de sous-inspecteur aux revues (intendance). Il obtint le titre de Chevalier d'Empire en 1813.
Période contemporaine
En 1823, la commune est recréée, à partir de Saint-Aubin-du-Perron, mais amputée de la Frémondière, de la Liotterie et l'Hôtel Es Gens.
Première Guerre mondiale
Vingt-huit habitants de la commune sont morts pour la France durant la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Le , Robert Lee Duffy (1923-2011) pilote américain d'un P-47 Thunderbolt, s'écrase à la Scellerie. En 1992, on retrouva le moteur permettant l'identification du pilote.
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La commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages est créée le
- Jean-Michel Renault 1856, p. 17-20.
- Jean-Michel Renault 1856, p. 19.
- Delattre, 2002, p. 136.
- Jean-Michel Renault 1856, p. 20.
- « », sur Geneanet (consulté le ).
- Gautier 2014, p. 327.
- Gautier 2014, p. 581.
- Ojouault, « », sur webcache.googleusercontent.com (consulté le ).
- Émile Campardon, Liste des membres de la noblesse impériale : dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales, (lire en ligne).
- », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- Jean-Marc Sabathé, « Arrêté n° 17-18-ASJ du 26 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages », Recueil des actes administratifs spécial n°50-2018-94, (lire en ligne [PDF]).
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Héraldique
|
Les armes de la commune de Le Mesnilbus se blasonnent ainsi : |
- Élie Guénée (dir.), Tout sur le département de la Manche, Coutances, Manche-Tourisme, Archives dép. Manche, 1987, p. 81.
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Le Mesnilbus dans la littérature
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