Saint-Sulpice-de-Royan

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Saint-Sulpice-de-Royan : descriptif

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Saint-Sulpice-de-Royan

Saint-Sulpice-de-Royan (prononcé [sɛ̃.syl.pis.də.ʁwa.jɑ̃]) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine)

Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens et les Saint-Sulpiciennes. Localisée dans la presqu'île d'Arvert, dans la frange continentale de la côte de Beauté, cette commune résidentielle de la banlieue ouest de Royan se rattache géographiquement au Royannais

En développement constant depuis plusieurs années, la ville a vu sa population passer de 2 292 habitants en 1999 à 3 328 en 2020. Le phénomène d'étalement urbain, particulièrement sensible, se traduit par la présence de nouveaux quartiers pavillonnaires qui s'étendent désormais presque jusqu'à la limite administrative avec Royan

Le centre-ville, qui a bénéficié d'une politique de reconversion au milieu des années 1990, se structure autour d'une petite esplanade commerçante se prolongeant par un square, et des principales infrastructures communales : église Saint-Sulpice (XIIe siècle), temple protestant octogonal, école, mairie, etc. Pôle commercial en pleine croissance depuis ses dernières extensions en 2007 et en 2013, la zone d'activité de la Queue de l'Âne abrite plusieurs dizaines d'entreprises, d'une moyenne surface (Intermarché) et d'un point de service au volant (Leclerc Drive)

Bénéficiant du développement des activités tertiaires en Pays Royannais, la commune joue également la carte du tourisme, matérialisé par la présence d'un camping, de gîtes et de meublés. Saint-Sulpice-de-Royan appartient au secteur Est de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale rassemblant 81 896 habitants (2014).

Géographie

Présentation

La commune de Saint-Sulpice-de-Royan est située au sud-ouest du département de la Charente-Maritime. Aux confins de la presqu'île d'Arvert et des grands plateaux agricoles de la Saintonge, elle appartient à la frange continentale de la Côte de Beauté et à la région naturelle du Royannais. Administrativement parlant, elle appartient au canton de Saujon et à l’arrondissement de Rochefort.

Position de Saint-Sulpice-de-Royan en Charente-Maritime.

Cette petite ville de la proche banlieue de Royan se trouve à 4 kilomètres de Breuillet, 4,3 kilomètres de Mornac-sur-Seudre, 4,5 kilomètres de L’Éguille, 4,8 kilomètres de Vaux-sur-Mer et de Médis, 5,5 kilomètres de Royan, 6,6 kilomètres de Saujon, 6,8 kilomètres de Saint-Palais-sur-Mer, 7,5 kilomètres de Saint-Georges-de-Didonne, 7,8 kilomètres du Gua et d’Étaules, 12,9 kilomètres de La Tremblade, 30 kilomètres de Saintes, 30,2 kilomètres de Rochefort, 55,3 kilomètres de la préfecture départementale, La Rochelle, et 98,4 kilomètres de la grande métropole et préfecture régionale, Bordeaux.

Appartenant comme le reste du département au midi atlantique, au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français. Formant un ensemble de 2081 hectares, elle s’étend sur les grandes champagnes agricoles saintongeaises et sur une partie des marais de la Seudre (près de Fontbedeau), aux confins du bassin ostréicole de Marennes-Oléron. En dépit d’une forte urbanisation et d’un phénomène d’étalement urbain particulièrement marqué (création de nombreux lotissements et mise en œuvre de plusieurs campagnes d’agrandissements successifs de la Zone artisanale de La Queue de l’Âne), les territoires agricoles restent encore largement majoritaires, représentant 68 % du territoire communal. Les forêts sont une composante importante, formant 17 % du territoire communal, de même que les zones humides, qui en couvrent 9%.

Importante commune résidentielle de la première couronne périurbaine royannaise, elle marque la transition entre des espaces fortement urbanisés (Royan et Vaux-sur-Mer, dans une moindre mesure Breuillet et Médis) et des communes rurales ou plus précisément « rurbaines » (Mornac-sur-Seudre, L'Éguille). Elle s’étend en grande partie sur un vaste plateau mollement vallonné, soumis aux influences des vents d’ouest dominant : la « champagne » saintongeaise, dédiée à la céréaliculture (maïs, blé) et à la culture des plantes oléagineuses (tournesol) : « grand pays plat aux horizons infinis encore élargis par l'ampleur de ciels immenses, tantôt lumineux, tantôt chargés de pluies ». Autrefois, elle était également utilisée pour le pacage des bestiaux, mais ces prés ont aujourd’hui presque entièrement disparu. Seule la toponymie en témoigne encore, comme le lieu-dit « Les Pradelles » (Prada signifiant « pré » en occitan) ou « Les prés de La Crèche ». Ces vastes étendue planes, ouvertes – la vue porte jusqu’à Royan ou jusqu’à Marennes – présentent en hiver un caractère monotone, presque désertique. Les bois y sont rares et de taille limitée : bois de la Chèvre et des Roches, bois de Brie.

Le bois de la Chèvre, dans la partie orientale de la commune, est constitué principalement de feuillus (chênes).

Plus à l’ouest, le territoire présente un visage différent, nettement plus boisé. Les principaux massifs sont constitués presque exclusivement de feuillus (essentiellement chênes et chênes verts ou « yeuses ») comme à Breuillet. Ces forêts sont le bois de Leuse (c’est-à-dire de « l’yeuse »), de la Lande, de la Parée, des Groies, de Maine-Auger et de la Courant. Le plateau y est ponctué de quelques collines peu accentuées : colline de Leuse (38 mètres), point culminant de la commune, de Jaffe (35 mètres), de Maubeuge, près du stade (33 mètres), de Point du Mil (29 mètres) ou encore de Brie (28 mètres) et est entaillé de plusieurs petites dépressions ou « combes », où coulent de modestes ruisseaux.

Ces petits cours d’eau sont le ruisseau de Boisserand (ou de Boissirand), qui prend sa source près de Bernezac, le ruisseau de La Cayenne, qui prend sa source près de Champagnole et forme la limite administrative avec Breuillet, et le ruisseau de La Roche, qui naît près du hameau du même nom et sert de « frontière » avec la commune de Vaux-sur-Mer. Ces trois ruisseaux fusionnent non loin de Taupignac (commune de Breuillet) et donnent naissance au Pérat (ou Peyrat).

Dans la partie la plus septentrionale de la commune, le plateau descend progressivement vers les marais de la Seudre. Aux portes de ces vastes étendues palustres, composées de prés salés sillonnés de prises et de ruissons et des premiers parcs à huîtres, les hameaux de la Métairie, de Fontbedeau et de la Crèche présentent un visage bien différent, celui de cette micro-région où terre et mer s’imbriquent en un ensemble fait de prairies verdoyantes, de roselières et de vasières aux reflets gris-bleu, appelée bassin de Marennes-Oléron. Un petit train à vapeur touristique, le train des mouettes, permet de mieux appréhender ce vaste ensemble depuis Saujon jusqu’à La Tremblade.

En liaison avec les marais de la Seudre, le marais de l’Aubat forme une petite zone humide s’étendant vers les hameaux des Maries, du Grand et du Petit Aubat. Ils servent de séparation entre les bois de la Chèvre et de Brie, et se prolongent par une petite dépression appelée combe des Étourneaux, entre les Maries et la Tournepiche (commune de Médis). Les marais de l’Aubat sont traversés par le Liman, principal affluent de la Seudre.

Géologie

D’un point de vue géologique, la région de la presqu'île d'Arvert s’étend sur le flanc sud-ouest de l’anticlinal saintongeais. La commune de Saint-Sulpice-de-Royan s’est développée sur un plateau constitué d’un socle crétacé, daté plus spécifiquement du campanien moyen (C6b). Ces couches calcaires sont de type crayeux, parfois glauconieux, à rares lamellibranches et rhynchonelles.

Au sud d’une ligne formée par les hameaux du Vallon, de Champagnole, de Brie et de la Lande et au nord d’une ligne formée par les hameaux de Chez-Boisseau et du Rigaleau, le terrain est daté du campanien supérieur (C6c). Les couches de calcaire qui le composent sont de type glauconieux, à nodules limoniteux, riches en bryozoaires. Le hameau de Bernezac est établi sur des terrains de cette nature. On en retrouve également des exemples sur une bande de quelques centaines de mètres de largeur entre la colline de Maubeuge (à hauteur du stade) en allant vers le Montil (commune de Breuillet).

Les hauteurs de Champagnole et de la Lande, mais aussi de Jaffe, sont quant à elles constituées de formations superficielles (argiles à silex, sables et limons) datant de la période quaternaire. Ces collines forment une petite ligne de crête qui s’étend approximativement depuis Maine-Arnaud (commune de Royan) et Châtelard (commune de Vaux-sur-Mer) au Néré (commune des Mathes).

Au nord d’une ligne matérialisée par la D marais de la Seudre, au sol constitué d’alluvions fluviatiles anciennes (FyM) ou modernes (FyF) communément appelées « bri » dans la région (ce terme est à l’origine du nom de Broue ou de Brouage). Elles sont de nature essentiellement argileuse et se distinguent par leur couleur bleutée ou grisâtre, en fonction de l'humidité. Enfin, en liaison directe avec les marais de la Seudre, le marais de l’Aubat forme une petite dépression dans la partie orientale de la commune, entre le Petit Aubat, le Grand Aubat et les Maries, non loin de la limite administrative avec la commune de Médis. Le sol y est de même nature que dans les marais de la Seudre.

Un risque sismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le le séisme d'Oléron d'une magnitude de 5.7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. L'un des derniers séismes ressentis en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4,7, a eu lieu le .

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Sulpice-de-Royan
Mornac-sur-Seudre L'Éguille
Breuillet Saint-Sulpice-de-Royan Saujon
Vaux-sur-Mer Royan Médis

Voies de communication et transports

Voies routières

La situation de la commune au nord de la première couronne périurbaine de Royan en fait une des principales voies d’accès à cette ville ; de ce fait, elle bénéficie d’infrastructures routières adaptées à un fort trafic. Formant un carrefour entre deux grands axes (route Saujon-La Tremblade d’une part et route Royan-Rochefort d’autre part), elle est une voie de passage obligée pour nombre d’actifs habitant dans la « grande banlieue » venant travailler à Royan (migrations pendulaires), comme pour de nombreux touristes en période estivale.

Venant de Rochefort en passant par les marais de la Seudre, la D733 est un des principaux axes du Pays Royannais. Créée en 1838 sous le nom de « chemin de Grande communication entre Le Gua et Royan », elle est désormais classée « route départementale de première catégorie » (grands axes routiers départementaux) et supporte un trafic de 6000 à 10 000 véhicules par jour. Elle passait par le centre-ville jusqu’au début des années 1990, générant des nuisances importantes, tant pour les riverains (bruit) que pour les automobilistes (ralentissements).

La rocade (D733) vue depuis les hauteurs de Jaffe.

La question d’un aménagement de traverse est finalement abandonnée au profit d’une voie de contournement. Une rocade à chaussée bidirectionnelle est donc construite à cette époque pour désengorger le centre-ville. Contournant la ville par l’est, elle est bordée par une toute nouvelle zone d’activités (ZA La queue de l'Âne), à laquelle on accède par un rond-point. Deux aires de repos (la Brande des Outards et le bois de la Bruelle) ont été aménagées en bord de route, près du bois de la Chèvre. Fermées pendant quelques années, elles ont été remises en service depuis 2012. En dépit de la création de cette voie rapide, d’après le rapport d’accidentologie du Conseil général de la Charente-Maritime (2005-2007), la rocade de Saint-Sulpice-de-Royan est un des points noirs de l’agglomération royannaise en termes d’accidents, avec 3 à 5 accidents corporels répertoriés chaque année pendant cette période.

Autre axe majeur de la région royannaise, la D14 est une des épines dorsales du schéma routier de desserte du Pays Royannais en général et de la presqu'île d'Arvert en particulier. Classée elle aussi route départementale de première catégorie, elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8000 à 9000 véhicules par jour, avec cependant là aussi de fortes disparités en fonction des périodes de l'année. Cet axe faisant la liaison entre deux pôles économiques importants de la banlieue royannaise (Saujon et La Tremblade) devrait encore voir son importance s’accroître dans l’avenir. De fait, dans le cadre des grands projets structurants du Conseil général, le schéma routier départemental (2010-2030) prévoit de repenser totalement la circulation de la grande périphérie royannaise, dont Saujon deviendrait une des « portes d'entrées ». Le trafic sera dès lors diffusé à partir de cette ville (éclatement des flux), afin de limiter au maximum les encombrements. Une partie des véhicules empruntant la route nationale 150 seraient ainsi déroutés vers Saint-Sulpice-de-Royan. Dans cette optique, la D14 serait en partie repensée entre Saujon et Saint-Sulpice-de-Royan (rectification des virages au niveau du hameau du Petit-Aubat)

D 733 et D 14 se rejoignent au rond-point de Fontbedeau, au nord de la commune, face à la Cave coopérative de la Seudre. On y trouve également une aire de covoiturage et une station du réseau de bus Cara'Bus. Ces deux axes fréquentés sont classés par l’atlas départemental de la DDE comme des voies de circulation potentiellement gênante en termes de pollution sonore (niveau 3 sur une échelle de 5).

Parmi les options visant à améliorer la desserte de la région de Royan figure un projet de création d’une nouvelle voie (barreau routier) entre Saint-Sulpice-de-Royan/Breuillet et la rocade de Royan au niveau du pôle commercial Val Lumière de Vaux-sur-Mer. Le but serait de faciliter l’accès à cette nouvelle zone commerciale ainsi que de réduire le trafic sur la D733, notamment au niveau de la traversée de Jaffe.

Les autres axes traversant la commune sont la D 140 ou route de Médis dans sa partie est ou route de Saint-Palais dans sa partie ouest qui dessert les principaux hameaux : les Maries et le Grand Aubat en direction de Médis ou la Lande, Brie et Champagnole en direction de Breuillet (Taupignac) et Saint-Palais-sur-Mer.

Transports en commun

La ville est desservie par le réseau de transports urbains Cara'Bus qui la relie aux autres communes de l'agglomération royannaise. Inauguré le sous le nom « Très Royannais », il était à l'origine composé de minibus de type hybride (électrique et diesel). Exploité depuis septembre 2008 par la société Veolia Transport, il est rebaptisé « Cara'Bus » depuis lors.

La station de bus « Saint-Sulpice-Centre » est située sur la ligne 11, qui rejoint Royan.

La modernisation du réseau de transports urbains de l'agglomération le a conduit à l'achat de navettes de type Heuliez GX 127 ainsi qu'à l'accroissement du nombre de lignes régulières, passant de trois à dix, auxquelles s'ajoutent trois lignes supplémentaires en période estivale.

Cinq stations Cara'Bus sont implantées dans la commune : Saint-Sulpice-Centre, Saint-Sulpice-Centre commercial, ZA Queue de l'Âne, Jaffe et Fondbedeau. Une sixième station, Clinique Pasteur, a été aménagée à la limite entre les communes de Royan et de Saint-Sulpice-de-Royan.

Deux lignes de bus desservent la commune. La principale est la ligne 11, qui part du centre-ville et rejoint Royan, faisant notamment halte au lycée de l'Atlantique, au Carel, à la gare multimodale et au centre commercial Royan II. La seconde est la ligne 41, qui ne passe pas par le centre-ville mais par le rond-point de Fondbedeau. Cette ligne suburbaine permet de rejoindre les villes de la grande banlieue royannaise, comme La Tremblade, Arvert, Étaules, Breuillet, Saujon, Grézac et Cozes.

La compagnie de transports départementaux Les Mouettes a également mis en place une aire de covoiturage au rond-point de Fondbedeau (non loin de la station de bus). D'une capacité de 15 places, elle a été mise en service en 2012, et s'inscrit dans une grande campagne visant à doter les principales villes du département d'aires de ce type.

Transports aériens

L'aéroport le plus proche est celui de Rochefort-Saint-Agnant, à environ 30 kilomètres au nord. L'aéroport de La Rochelle-Île de Ré, à 60 kilomètres au nord, permet de relier quelques grandes villes françaises, comme Paris ou Lyon, ainsi que les Îles Britanniques ou l'Europe du Nord. À environ 100 kilomètres au sud-est de la commune, l'aéroport de Bordeaux - Mérignac est un aéroport international permettant des liaisons vers de nombreux pays.

L'aérodrome de Royan-Médis, à environ 10 kilomètres, est réservé à l'aviation légère.

Climat

Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1 200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de °C en hiver à 20 °C en été.

La rose trémière a trouvé dans la Saintonge et son climat particulièrement doux un terroir de prédilection.

Les îles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractérisent par un climat particulièrement doux en hiver, et rafraîchissant l'été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier.

Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte présence de palmiers, figuiers, orangers et même oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, davantage pluvieux. La pluviométrie passe ainsi de 750 Haute-Saintonge.

Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le  : −13,6 canicule de 2003) est atteint le avec près de 39 .

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 île d'Oléron et 194 Royan.

Dans la nuit du au , la région est frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales dépassant les 120 Médoc tout proche.

Les côtes charentaises et vendéennes sont de nouveau durement éprouvées par la tempête Xynthia qui traverse la région dans la nuit du au

Données générales
Données climatiques à La Rochelle
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990.


Ville Ensoleillement
 (h/an)
Pluie
 (mm/an)
Neige
 (j/an)
Orage
 (j/an)
Brouillard
 (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Saint-Sulpice-de-Royan 2 250 755 4 13 26
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78

Environnement

Une fraction du territoire communal est intégrée à plusieurs zones protégées en raison de la richesse de son écosystème (marais et prés salés atlantiques, prairies semi-naturelles humides, forêts mixtes).

La préservation de la biodiversité a conduit à intégrer 19 % de la surface communale dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe I (petits espaces homogènes) qui se divise en deux sites d'importance communautaire (SIC) : marais de la Seudre et bois des Essarts. Dans le cadre de sa politique de préservation des espaces naturels sensibles, le Conservatoire du littoral a acquis un site au cœur des marais de la Seudre, entre Seudre et Liman : la pointe de L'Éguille.

De même, 16 % du territoire est inscrit dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe II (grands espaces naturels riches) qui comprend une zone de protection spéciale (ZPS) : Marais et vasières de Brouage - Seudre - Oléron. Ce territoire est protégé dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000.

Le jardin Frédéric Passy forme une « coulée verte » en centre-ville.

Les marais de la Seudre s'inscrivent dans un ancien golfe marin autrefois converti en salines, et aujourd’hui en parcs ostréicoles et en prés salés. Il couvre près de 300 hectares dans la partie nord de la commune et forme une vaste étendue palustre sillonnée d’un réseau serré de canaux et de ruisseaux qui s’étend à perte de vue. Les plus importants sur la commune sont le chenal de Fontbedeau, le ruisson des Métairies, le ruisson de la Fontaine, le ruisson Plat et le ruisson Maquain. Outre une incontestable richesse botanique (présence de linaire à feuille de thym — espèce menacée —, lavande de mer, aloès d'eau…) le site accueille quelques espèces animales, protégées ou non, telles que la loutre, la cistude, le triton ou des insectes comme le lucane cerf-volant. Cet habitat est protégé par la directive habitats-faune-flore et la directive oiseaux. De fait, les marais de la Seudre — mais aussi le marais de l'Aubat qui lui est lié — sont un site fréquenté par de nombreux oiseaux qui viennent y hiverner et y nidifier. Leur observation est facilitée dès lors qu'on s'éloigne des axes routiers pour emprunter les taillées (chemins de campagne à travers les marais).

Les bois de la Crèche, de la Chèvre et des Essarts constituent les plus importants massifs forestiers de la commune, et sont tous trois répertoriés comme espaces boisés classés. Le premier est localisé près du hameau du même nom, à proximité des marais de l'Aubat. Cette proximité en fait un lieu d'hivernage pour des espèces inféodées aux zones humides, notamment le héron cendré. Le bois de la Chèvre est fréquenté par des espèces ornithologiques menacées telles que le milan noir. Enfin, le bois des Essarts, à l'ouest de la commune, est plus spécifiquement protégé du fait de la présence d'une flore remarquable comprenant renoncule tripartite, phalangère bicolore ou encore renoncule à feuilles d'ophioglosse (espèces rares dans la région).

Le principal espace vert de la ville est le jardin Frédéric Passy, qui forme une petite coulée verte entre les commerces de la place des Vieilles Forges et ceux de la route de Rochefort. Aménagé au début des années 1990 au cours de la grande restructuration du centre-ville, il se compose d’une allée centrale gravillonnée bordée de simples carrés de pelouse, de massifs floraux et de quelques arbres, et offre une perspective sur les immeubles modernes de la place des Vieilles Forges. Cette petite esplanade occupe la place de l’ancien Champ de Foire et de quelques maisons démolies afin de gagner de la place et d’améliorer l’esthétique du nouveau centre-ville. Le marché se tient à proximité chaque semaine. La commune possède en outre un jardin médiéval ou jardin de curé qui a été aménagé en 2005 en centre-ville à proximité de l'église Saint-Sulpice. Il est géré par une association. Ce jardin comporte principalement 8 carrés thématiques de plantes diverses (plantes aromatiques, plantes médicinales) au milieu desquelles se trouve une fontaine.

Gestion de l'eau

Saint-Sulpice-de-Royan dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. La commune dispose d'un château d'eau installé sur les hauteurs de Maubeuge, sur la route de Breuillet.

La gestion de l'assainissement de la commune, quant à elle, est transférée à la communauté d'agglomération. Les eaux usées sont traitées par la station d'épuration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacité de 175 000 équivalent habitants.

Gestion des déchets

La collecte des ordures ménagères (conteneurs verts) est effectuée deux fois par semaine, le mardi et le samedi. Celle des emballages ménagers recyclables (conteneurs jaunes) est réalisée le vendredi soir, et celle des déchets végétaux, un vendredi sur deux. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles en de nombreux points de la commune. Par ailleurs, deux déchèteries sont à disposition des habitants dans les communes voisine de Chaillevette, de Saujon et de Royan. Le service est gratuit et réservé aux particuliers. Une déchèterie spécialisée est mise à disposition des professionnels dans la ZA de La Queue de l'Âne.

Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert de Médis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement de Clérac.

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  31. Bois des Essarts sur le site INPN
  32. FR1100731 - La pointe de L'Éguille, sur le site INPN
  33. ZNIEFF 540007610 - Marais et vasières de Brouage - Seudre - Oléron, sur le site INPN
  34. L'assainissement collectif, Agglomération Royan Atlantique

Toponymie

La ville tire son nom de saint Sulpice le Pieux, évêque de Bourges et chapelain du roi Clotaire II au VIIe siècle.

Au abbaye Saint-Étienne de Vaux et est désignée sous le nom de Saint-Sulpice-de-Mandulfe (S.Sulpicius de Mandulfo). Elle prend plus tard le nom de Saint-Sulpice-près-Mornac (S. Sulpicii prope Mornacum), du nom de Mornac, siège de la châtellenie voisine. La carte faite par Claude Masse en 1714 indique simplement Saint-Sulpice, tandis que la carte de Cassini, dessinée quelques années plus tard, en 1776, indique déjà Saint-Sulpice-de-Royan.

La toponymie locale emprunte certains éléments au gaulois (Brie — dérivé de briga, signifiant hauteur), à l'occitan, langue qui fut parlée dans la région au milieu du Moyen Âge (les Pradelles — dérivé de prada, pré), au vieux français (la Breuille — mot signifiant bois qu'on retrouve dans le nom de la commune voisine, Breuillet) ou encore au saintongeais, langue vernaculaire de la région (le Grouail ou encore le Grolier).

Histoire

Aucun vestige ne permet de savoir si le territoire de la commune était déjà habité à l'époque préhistorique.

Des traces de fossés et cercles funéraires datant de l'époque gauloise ont été retrouvés sur la commune, en bordure des actuels marais de la Seudre. À cette époque, le niveau de la mer était proche du niveau actuel, mais les marais actuels étaient des golfes marins pas encore comblés par les alluvions, la Seudre était quant à elle un bras de mer large de 6 kilomètres. Des éclats de silex et des fragments de poterie gauloise ont été retrouvés au lieu-dit Boissiron, dans une couche de tourbe lacustre, ce qui pourrait attester la présence d'un village gaulois voire d'un petit port en fond de crique.

Les premières salines apparaissent à cette période le long de la Seudre : le sel de Saintonge devient réputé et en particulier le Blanc de Liman qui est récolté entre Mornac-sur-Seudre et L'Éguille. Au sud du lieu-dit Jaffe, une villa romaine entourée d'un vaste domaine agricole est bâtie : le camp de Châtelard. Une voie romaine qui relie Médis à Breuillet traverse le territoire de la commune.

Des fouilles préventives réalisées en 2019 ont révélé l'existence d'un village carolingien entre le . Le défrichement des terres s'effectue entre le 1118, le neveu d’Hélie de Châtelard s'installe ainsi à Bénazac (actuel Bernezac, au nord de Jaffe).

L'abbaye de Vaux est fondée en 1075 par le chevalier Pierre Gémon. Parmi ses dépendances, l'église de Saint-Sulpice est construite vers la fin du .

L'Abbaye Notre-Dame de Sablonceaux est fondée quant à elle en 1136. Les terres de Laubat et de la Limone y sont rattachées par un don du duc Guillaume d'Aquitaine à Saint-Bernard six ans plus tôt.

L'église de Saint-Sulpice est une étape sur les routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle : des coquilles Saint-Jacques sont sculptées sur ses chapiteaux.

En 1137, Aliénor d'Aquitaine épouse le roi de France, Louis VII. Saint-Sulpice fait partie intégrante du duché d’Aquitaine et passe sous le contrôle du roi de France. Mais en 1152, Aliénor divorce et épouse Henri Plantagenêt qui devient roi d'Angleterre en 1154. Saint-Sulpice passe alors sous contrôle anglais.

Henri III, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, débarquant à Royan le 20 mai 1242.

Battus à Taillebourg, les Anglais conservent, par le traité de Paris, le contrôle du sud de la Saintonge, dont Saint-Sulpice.

En 1355, pendant la guerre de Cent Ans, le Prince noir, héritier du trône d’Angleterre, guerroie en Saintonge. Il renforce les défenses de Royan qui devient un gros bourg. Le , le roi de France Jean II, capturé lors de la bataille de Poitiers, quitte Bordeaux à bord d'un navire anglais, la « Sainte-Marie » et passe au large du port de Royan avant de gagner l'Angleterre.

À la fin de la guerre de Cent Ans, en 1451, la région de Royan est définitivement française, mais en ruines.

En 1534, Calvin tient des discours à Angoulême et à Poitiers que de jeunes moines saintongeais entendent. La Réforme sera bientôt prêchée dans toute la presqu'île d'Arvert et vers 1550, la majorité de la population est protestante. Pierre Régnier, seigneur de Boissiran, est l’un des premiers à adhérer à cette doctrine. Les guerres de Religion frappent Saint-Sulpice : la partie orientale de l’église est brûlée et détruite à cette époque et vers 1570, ce sont la voûte de l’église et ses absides qui furent détruites. Le calme revient au début du Édit de Nantes. Les troubles reprennent ensuite lors du siège de Royan en 1622 : la cavalerie du duc d’Epernon loge à Saint-Sulpice. De 1627 à 1682, les fidèles protestants, qui représentent presque 90 % de la population de Saint-Sulpice, se réunissent avec ceux de la paroisse de Saujon, comprenant notamment les territoires de Médis, L’Eguille, Le Breuil, Le Pas, Saint-Romain et Le Chay. Le temple est construit en 1755 au lieu-dit Le Pouyaud (commune de Médis). Détruit en 1768, il est reconstruit à Saint-Sulpice au lieu-dit Les Maries.

Entre 1695 et 1718, l'ingénieur-géographe Claude Masse établit une carte très précise du territoire de la commune : le bourg de Saint-Sulpice et Bernezac sont les hameaux les plus importants. La carte de Cassini, en 1776, ne détaille qu'une seule route principale reliant Breuillet à Saujon et passant par La Crèche. Les hameaux suivant y sont recensés : Fontbedeau, Le Petit et Le Grand Aubat, Les Maries, Jaffe, Bernezac, Boissiran, Champagnole, La Lande, Brie ainsi que le hameau de La Gorce près de l’église. Trois grands domaines datent en partie du XVIIIe siècle : Le Grand Aubat, Boissirand et La Lande. Le portail de ce dernier, déplacé en bord de route, porte la date de 1755.

Le temple est transféré des Maries au centre bourg en 1817.

En 1838, la route de Rochefort à Royan, qui passait auparavant par Le Gua et Médis, est reconstruite en passant par L'Eguille, Fontbedeau et Saint-Sulpice. Le bourg de Saint-Sulpice va ainsi s'étendre rapidement le long de cette nouvelle voie au 1842. Puis un nouveau temple est construit en 1855 par L. Jossier, architecte à Paris. En 1875, la maison commune est agrandie pour y loger les écoles. L'accroissement du village est tel que les locaux s’avèrent très vite trop exigus et en 1904 un nouveau groupe scolaire et la mairie sont édifiés par M. Baraton, architecte à Royan. En 1886 le cimetière de l'église est transféré au lieu-dit La Gorce et en 1929 une première place centrale est créée.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Sulpice est touchée par les bombardements de la poche de Royan : Fontbedeau est quasiment entièrement détruit et Jaffe, Brie et Champagnole sont sérieusement touchés.

À la fin des années 1960 et dans les années 1970, de nombreux lotissements vont sortir de terre, le premier étant celui du Grand-Aubat.

Le Plan de référence de 1987 permet la réalisation de nombreux équipements communaux : le centre social, un groupe scolaire, l'aménagement de la place des vieilles forges, et la création du jardin Frédéric Passy.

  1. J. Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Technip, Paris, 1973, p 243-250.
  2. Guy Estève, Les paysages littoraux de la Charente-Maritime entre la Seudre et la Gironde, Société botanique du Centre-Ouest, t17 -1986, t19- 1988, t21 - 1990
  3. J.R. Colle, Royan, son passé, ses environs, La Rochelle, 1965, p 115
  4. G. Binot, Histoire de Royan et de la presqu’île d’Arvert - Paris, 1984, p 25
  5. Bastien Gissenger, « Saint-Sulpice de Royan, un village entre Dagobert et Charlemagne », Archéologia, n°582, décembre 2019, pp. 42-47.
  6. Les ruines d'un mystérieux village carolingien découvertes près de Royan, lepoint.fr, 12 juin 2019.
  7. R. Colle, Châteaux, manoirs et forteresses d’Aunis et de Saintonge,t. II, La Rochelle, 1984, p. 273.
  8. Abbé Cholet, Etudes historiques, géographiques, archéologiques sur l’ancien diocèse de Saintes, Saintes, 1864, p 13
  9. M. Leroy, Histoire et architecture de l’église de Saint-Sulpice de Royan, APPASSER, 1985
  10. G. Binot, Histoire de Royan et de la presqu’île d’Arvert - Paris, 1984, p 28
  11. Médiathèque de La Rochelle - Mémoire géographique de Masse sur partie du Bas Poitou Païs d’Aunis et Saintonge. T second
  12. Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager, Saint-Sulpice-de-Royan, Présentation, 2004

Culture

Équipements culturels

La commune dispose d'un centre social, baptisé Georges-Brassens. Il abrite une salle de spectacle, une bibliothèque associative gérée par des bénévoles et un centre de loisirs pour les enfants et les adolescents (garderie, centre aéré, activités culturelles et sportives).

L'organigramme de la structure se compose de trois pôles :

  • Apprentissage et éducation : activités éducatives périscolaires et ALSH des mercredis, petites vacances et été ;
  • Solidarité et lien social : ateliers d'insertion accompagnement dynamique, chantiers d'insertion professionnelle pour personnes éloignées de l'emploi, portage de repas à domicile et enfin l'Amap « Les Paniers de Georges » ;
  • Accueil échange et convivialité : programmation de spectacles, cafés citoyens, jours de fêtes (sorties, les feux de la Saint Jean, arbre de Noël...), activités hebdomadaires (anglais, informatique, bibliothèque), semaine bleue des personnes âgées.

Cinq groupes de projets sont à l'œuvre de ces trois pôles rassemblant salariés et bénévoles pour la conduite du Centre social Georges-Brassens.

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Saint-Sulpice-de-Royan dans la littérature

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4394 autres localités pour Nouvelle-Aquitaine

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