Montcaret

Localisation

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Montcaret : descriptif

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Montcaret

Montcaret est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Communes limitrophes

Montcaret est limitrophe de six autres communes.


Communes limitrophes de Montcaret
Saint-Michel-de-Montaigne Montpeyroux Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières
Montcaret Vélines
Lamothe-Montravel Saint-Seurin-de-Prats

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montcaret est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.

Carte géologique de Montcaret.
Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 8 mètres et 108 mètres,.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,07 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,68 .

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Lidoire, l'Estrop, le ruisseau du Grand Rieu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 ,.

La Lidoire, d'une longueur totale de 49,46 Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, face à Mouliets-et-Villemartin,. Elle borde la commune au nord-ouest sur deux kilomètres, face à Montpeyroux et Saint-Michel-de-Montaigne.

L'Estrop, d'une longueur totale de 17,8 Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Saint-Seurin-de-Prats, face à Pessac-sur-Dordogne,. Il marque la limite communale au sud-est sur près de cinq kilomètres, face à Vélines.

Autre affluent de rive droite de la Dordogne, le ruisseau du Grand Rieu prend sa source dans le sud-est de la commune et traverse son territoire en direction de l'ouest sur quatre kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 12 vol d'oiseau, est de 13,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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Toponymie

La première partie du nom vient de l'occitan « mont » et Romain «mons» qui correspond à un lieu élevé. Selon Albert Dauzat, la seconde partie proviendrait peut être de la racine pré-indo-européenne car- signifiant « pierre », le tout correspondant alors à une hauteur pierreuse.

Pour Bénédicte Fénié, le lieu correspondrait au « mont de Caretus », d'après le nom d'un personnage gallo-romain.

En occitan, la commune porte le nom de Mont Caret.

  1. a et b Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 233.
  2. A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, ISBN ), p. 474.
  3. a et b Le nom occitan des communes du Périgord - Mont Caret sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .

Histoire

Montcaret, Mons carretum ou Mont des carrefours, est situé au carrefour de plusieurs voies romaines reliant Lyon (Lugdunum), Bordeaux (Burdigalia), Cahors (Divona) et Périgueux (Vesona). Au est bâtie une villa gallo-romaine détruite vers 275 par les Alamans. Reconstruite au siècle suivant, elle est dévastée par les Vandales au début du  siècle. Un prieuré bénédictin se serait établi sur les lieux à l'époque mérovingienne. Les moines y édifient une église au  siècle, réutilisant notamment des chapiteaux gallo-romains.

La première mention écrite connue du lieu remonte en l'an 1081 sous la forme latine Mons Caretus.

Le culte protestant établi dès 1541 dans la région de Sainte-Foy-la-Grande s’est profondément enraciné à Montcaret.

Lors des rébellions huguenotes, après huit jours de siège, la ville et le château de Montravel sont pris le par les troupes royales commandées par Charles, duc d'Elbeuf. La ville est brûlée, les femmes violées, les hommes tués,,.

En 1685, au moment de la révocation de l'Édit de Nantes, les registres attestent du fait que 80 % des habitants sont réformés. Le culte continue de façon clandestine sans discontinuité malgré plusieurs passages de troupes royales armées (1685 et 1757).

Dès 1750, la paroisse de Montcaret est mentionnée par le colloque des églises du Bas-Agenais. Une grange aménagée en temple est détruite sur ordre du roi en 1770. Le culte est rétabli légalement le .

En , 163 souscripteurs financent la construction du temple actuel pour un montant de 4 975 francs-or. La population protestante de la commune est estimée à environ un millier de personnes en 1840.

C'est également en 1827 que, lors du creusement d'un lavoir, une mosaïque de la villa gallo-romaine est mise au jour.

  1. a b et c Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN ), p. 259-262.
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lieux
  3. La prise de Montravel en 1622
  4. Émile Dusolier, « À propos de la démolition du château de Montravel en 1622 », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, lire en ligne)
  5. « lire en ligne)

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Montcaret dans la littérature

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