Felletin

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Felletin : descriptif

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Felletin

Felletin est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Localisation

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La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
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La commune de Felletin est située dans la haute vallée de la Creuse au pied du plateau de Millevaches. Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse. Felletin est la porte d'entrée creusoise du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Felletin
Saint-Quentin-la-Chabanne Moutier-Rozeille Moutier-Rozeille
Saint-Quentin-la-Chabanne Felletin Moutier-Rozeille
(Sainte-Feyre-la-Montagne)
Saint-Frion
Saint-Quentin-la-Chabanne Saint-Frion
Saint-Quentin-la-Chabanne
Saint-Frion

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records FELLETIN (23) - alt : 635m, lat : 45°52'48"N, lon : 2°11'09"E
Records établis sur la période du 01-07-1995 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 −0,1 2 4,2 7,5 10,8 12,2 12,3 9,2 7,3 3,1 0,9 5,8
Température moyenne (°C) 3,3 3,6 6,6 9,2 12,7 16,4 18,1 18,2 14,8 11,7 6,6 4 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,2 11,2 14,3 17,9 22 24 24,2 20,3 16,2 10,1 7,2 15,1
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
26.01.07
−16,4
07.02.12
−16,9
01.03.05
−5,2
08.04.03
−2
06.05.02
1,7
04.06.01
3,7
17.07.00
2,7
29.08.1998
0,5
14.09.1996
−7,2
29.10.1997
−11,5
22.11.1998
−13,3
15.12.01
−16,9
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,1
01.01.22
23,7
20.02.1998
24,3
30.03.21
27,7
30.04.05
31,1
22.05.22
36,2
30.06.15
38,9
23.07.19
39,1
18.08.12
35,1
04.09.23
33,5
08.10.23
24,7
08.11.15
19,5
31.12.21
39,1
2012
Précipitations (mm) 81,7 69,7 73 93,3 92,1 81,1 79,2 72,3 79 70,5 90,4 86,7 969
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base
  1. «  » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

La ville se nomme Falatin en occitan. À partir des formes anciennes Filitin (attestée entre 1096 et 1108), Phylitini (1157), Feletin et Felleti (.

  1. Site de l'Institut d'Estudis Occitanes du Limousin : [1]
  2. Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin, témoins de l'histoire d'une région, Limoges, (ISSN 0750-1099), p. 70.

Histoire

Moyen Âge

L'origine de la ville est peut-être un domaine agricole ayant appartenu aux vicomtes d'Aubusson.

La ville de Felletin est construite autour de deux bourgs qui se sont soudés. Le premier s'était élevé autour du château construit par les vicomtes d'Aubusson sur le piton ouest de la colline de Beaumont. Le second s'était établi autour du prieuré ou moutier fondé par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Valérie de Chambon-sur-Voueize. Il y a alors deux paroisses: celle de Beaumont, la plus ancienne, avec l'église Saint-Blaise, et celle du Moutier, avec l'église Sainte-Valérie construite vers 1121-1125. Les fouilles faites à côté de l'église Sainte-Valérie ont fait apparaître des structures plus anciennes. L'église Saint-Blaise est desservie par une communauté de prêtres-filleuls depuis la fin du Moyen Âge.

Felletin est alors une ville commerciale importante sur la route de Lyon à Limoges, qui passait par la Grande Rue. Deux ponts, le pont Roby et le pont des Malades, y permettent le franchissement de la Creuse. La ville, marchande et artisanale, assure la transformation des productions de la montagne et est dotée d'institutions communales placées sous l'autorité de 4 consuls élus chaque année parmi les bourgeois et notables de la ville.

En 1228 et 1248, des incendies ravageurs se produisent. En 1278, Felletin est le siège d'une châtellenie. En 1300, Alengarde, la fille de Guy II, dernier vicomte d'Aubusson, confirme les privilèges de la ville.

En 1356, la ville est occupée par les Anglais.

Le château de Beaumont est détruit au début du .

Entre 1454 et 1480, le prieur du Moutier entreprend la reconstruction de l'église Sainte-Valérie et, vers 1478, la communauté de Beaumont obtient de Pierre de Bourbon, comte de la Marche, de faire construire l'église Notre-Dame-du-Château.

En 1456 apparaît la première mention de la tapisserie dans le comté de la Marche avec un tapissier de Felletin nommé Jacques Bonnyn. On trouve une deuxième mention en 1473 quand les consuls de Riom reçoivent le tapissier de Felletin Jehan Beranhe. Les historiens donnent pour origine de la tapisserie dans le comté de la Marche, à Felletin, Bellegarde-en-Marche et Aubusson, le mariage en 1310 de Marie d'Avesnes, fille de Jean de Hainaut, avec Louis de Bourbon, comte de la Marche en 1322. À cette époque où, pour des raisons politiques, les Anglais ne livrent plus de laine dans les ports flamands, des tapissiers flamands sont probablement attirés vers le comté de la Marche par Marie d'Avesnes et sa cousine Marie de Flandre, mariée en 1312 à Robert VII d'Auvergne, devenue à la mort de celui-ci, en 1325, dame de Bellegarde-en-Marche. On trouve une nouvelle mention de la tapisserie de Felletin en 1514 dans l'inventaire après décès des biens de Charlotte d'Albret, veuve de César Borgia, dans lequel sont cités 75 pièces de Felletin « à champ doré, à feuillages et bêtes [...] à menus feuillages sur bandes rouges, blanches et vertes ».

En 1479, les consuls font construire l'Hôtel-Dieu (fin du XVe siècle). Il en reste sa chapelle, qui devient en 1674 la chapelle des pénitents bleus de l'Assomption-de-la-Vierge.

Temps modernes

De 1576 à 1580, la ville est occupée par des troupes protestantes.

En 1581, les moines du Chambon quittent le prieuré pour retourner à l'abbaye. Le 22 novembre de la même année, Montaigne passe par Felletin en revenant d'Italie pour aller prendre ses fonctions de maire de Bordeaux.

En 1584, le prieuré devient un simple bénéfice. Le 15 février 1589, un collège est fondé pour améliorer l'enseignement catholique.

Au début du Contre-Réforme, pour favoriser la vie spirituelle et communautaire, sont créés des confréries de pénitents à Felletin :

  • la confrérie de Pénitents noirs de la Sainte-Croix, en 1606, qui a d'abord sa chapelle dans l'église Saint-Blaise avant de faire construire sa chapelle en face de l'église Notre-Dame du château, démolie en 1805 ;
  • la confrérie des Pénitents bleus de l'Assomption-de-la-Vierge fondée à Felletin en 1617 et qui fait ses dévotions ans la chapelle Bleue ;
  • la confrérie des Pénitents blancs, qui fait construire en 1625 la chapelle Blanche consacrée à Notre-Dame de Bonne-Espérance.

Felletin devient une manufacture royale en 1689. Elle est en concurrence avec la manufacture royale d'Aubusson. Mais au Aubusson détournent le flux commercial ce qui provoque l’abandon de l’itinéraire ancien, et donc un recul du passage et des commerces à Felletin.

Les fortifications de la ville sont arasées au XVIIIe siècle. Il n'en subsiste que deux tours en 1817.

En 1771, Felletin accueille Michel-Etienne Lepeletier de Saint-Fargeau (père du futur conventionnel), président à mortier au parlement de Paris, exilé par Louis XV pour s'être opposé à la réforme judiciaire lancée par le chancelier Maupeou. S'adonnant à la mode nouvelle de l'archéologie, c'est lui qui aurait donné le nom de "cabane de César" au dolmen de la Croix blanche situé sur les hauteurs de la ville.

Révolution française

Entre 1790 et 1800, Felletin est chef-lieu de district.

En 1795, l'église Saint-Blaise est détruite par un incendie. L'église Sainte-Valérie devient l'église principale de Felletin.

| ]

Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes de la Marche, chaque année durant la période de faible activité agricole, beaucoup d'hommes se rendent dans les grandes villes et les ports afin d'y être embauchés sur les chantiers du bâtiment ou de la construction navale comme maçons, charpentiers de marine, couvreurs… C'est ainsi que les maçons de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrales. En 1624, ils construisent la digue de La Rochelle ; au Paris du baron Haussmann. Initialement saisonnière de novembre à mars, l'émigration devient définitive : ainsi, entre 1850 et 1950, la Creuse perd la moitié de sa population. On trouve dans le livre de Martin Nadaud Mémoires de Léonard la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.

En 1877, le cimetière de Beaumont ainsi que la lanterne des morts qui s'y trouvait sont déplacés.

En 1889-1890, c'est à l'initiative d'un Creusois de Paris, Claude Blaise Vennat, né à Felletin, qu'est créé un atelier de taille du diamant à Felletin. À Paris, Claude Blaise Vennat avait appris le métier de la taille des diamants chez Louis Gruet, appartenant à une dynastie de lapidaires originaires de Saint-Claude et installé lui-même à Paris en 1883. Il s'était associé avec Edouard Willingstorfer, lapidaire et diamantaire né à Paris. Pour l'attirer dans son projet, Claude Blaise Vennat lui vante la disponibilité de la force motrice de la Creuse toute l'année. Ils s'installent dans le moulin de Chissat, rue de la Maison-Rouge. Le nombre d'ouvriers employés à la taille du diamant augmente progressivement. Vers 1905-1906 est créée la Société coopérative des ouvriers diamantaires de Felletin, la Felletinoise. La déclaration de fondation est publiée dans le Journal officiel du 9 décembre 1906. En 1911-1912, quinze coopérateurs décident de créer un atelier moderne à l'image de ceux qu'ils ont visités à Saint-Claude. C'est l'origine de la diamanterie de Pont-Roby. Elle va travailler avec la Fédération des coopératives diamantaires de France et de Suisse, installée à Saint-Claude. En 1927, il y a 25 coopérateurs, puis 21 en 1932. L'activité diamantaire commence à décliner à partir de 1930. En 1950 apparaissent les diamants synthétiques. La Felletinoise ferme en 1982.

En 1889, après la démolition d'un îlot de maisons insalubres, la municipalité fait construire une halle à côté de la fontaine Courtaud.

En 1902, la ville se dote d'un nouvel abattoir.

En 1906, la Caisse d'Épargne de Felletin est construite face au portail de l'église Sainte-Valérie.

En 1911 est fondée l'école des métiers du bâtiment, remplacée en 1947 par l'École nationale du bâtiment, puis, en 1998, par le lycée des métiers du bâtiment.

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En 1959, la halle est démolie pour créer la place Courtaud.

  1. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a et b Abel Chatelain, «  siècles) », Revue de géographie de Lyon. Vol. 29 n°2, 1954. p. 94.
  3. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Le Mercredi, 22 de Novambre (1581), de fort mauvais tamps, je partis de là (Pontcharraud), & aïant passé le long de Feletin, petite ville qui samble estre bien bastie, située en un fons tout entourné de haus costaus, et étoit encore demi deserte pour la peste passée, je vins coucher à Chastein (Châtain au Monteil-au-Vicomte)... In Œuvres de Michel de Montaigne [1]
  5. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. In Notice historique sur la ville et le collège de Felletin, Gilbert-Annet-François Queyrat, 1862 [2]
  8. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. La famille Vennat a compté parmi ses membres quelques tapissiers de Felletin, ainsi que des exploitants agricoles et forestiers de Poussanges et de ses environs. Les origines de cette famille semblent se trouver en Corrèze, à Meymac, Saint-Setiers (où il existe un lieu-dit "Vennat") et Sornac (d'où venait la famille dite "Vennat de Sornac").
  10. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.

Héraldique

Blason
D'argent, à une croix ancrée de gueules.
Devise
In hoc signo vinces (Par ce signe tu vaincras).
Détails
D'après le sceau des consuls du lieu au XVIe siècle.

Utilisé par la commune.
Alias
Alias du blason de Felletin
D'or, à trois fasces de gueules, celle du milieu chargée de trois feuilles de laurier d'argent.
Attribué par Charles d'Hozier à la fin du XVIIe siècle.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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