Saint-Sornin-Leulac
Localisation
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Saint-Sornin-Leulac : descriptif
- Saint-Sornin-Leulac
Saint-Sornin-Leulac (Sent Sòrnin en occitan marchois) est une commune française située dans la région naturelle de la Basse Marche, dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine
Elle est située sur la route Centre-Europe Atlantique.
Géographie
Localisation
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 228 hectares ; son altitude varie de 246 à 365 mètres.
Hameaux et lieux-dits
Les petites hauteurs où les villages sur lesquelles ils sont situés, sont dénommées des « peux » (daus peugs en occitan marchois), mot issu du gallo-romain podium « petite éminence ».
On trouve sur la commune :
- le Peu Francilloux
- le Peu Gout
- le Peu Grand
- le Peu Sagnol
- le Puybesson (Peu Bessou, en dialecte local : bas-marchois)
- le Puymarchou (Peu Marchou, en dialecte local)
- le Puychaumet (Peu Chaumat, en dialecte local).
Risques sismiques
Le territoire de la commune est situé sur un élément de plaque sensible aux mouvements tectoniques, entre deux failles géologiques actives : celle de Nantiat à l'ouest et celle d'Arrènes en Creuse à l'est. Divers tremblements de terre, d'intensité variable, ont été ressentis dans la région proche, au cours des siècles passés et sont connus par les Annales, les chroniques diverses, les registres paroissiaux et ceux de l'état civil, depuis au moins l'année 1579.
Les chroniques de l'abbaye de Grandmont en rapportent un qui se produisit le à Grandmont et qui dura une heure : « il causa tant de frayeur à ceux qui assistaient à la grand messe qu'ils se mirent en fuite croyant être en danger de mort ».
Le , un tremblement de terre particulièrement puissant est ressenti à Lussac-les-Eglises durant la messe : il dure un quart d'heure. On peut penser qu'il fut d'assez forte intensité, puisque le
Environnement
Le dernier grand-duc de la commune a été vu vers 1965, dans un bois, près du village du Croizet, lors de l'abattage d'un vieux chätaignier creux dans lequel il avait trouvé refuge.
Botanique
Près du village de Vaupoutour, une petite tourbière à sphaignes, boisée de bouleaux et d'aulnes, offre une grande richesse végétale, avec de beaux carex bien implantés. Non loin de là, quelques pieds d'adenocarpus complicatus, plante rare dans la région, sont fixés sur les talus de la route, orientés au sud. Enfin, dans le lit de la Brame, on peut découvrir quelques beaux spécimens d'Osmonde royale (Osmunda regalis). Remarquons également qu'une châtaigneraie subsiste encore au lieu-dit Pierrebrune. Elle fut vraisemblablement plantée après le terrible hiver de 1708/1709 qui vit périr la majorité de ces arbres nourriciers dans la contrée.
Hydrographie
La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Brame et celui de la Semme passe en dessous du village du Puybesson, sur la route de Châteauponsac.
La commune est traversée par la rivière la Brame, avec ses affluents : le ruisseau des planchettes, qui prend sa source sur la commune de Saint-Amand-Magnazeix, le ruisseau des écrevisses et le ruisseau de Montulat. La Brame est une rivière dite de ruissellement dont le débit est directement fonction des précipitations, donc très irrégulier, comme presque tous les cours d'eau issus du nord du Limousin.
La commune compte plusieurs étangs : l'étang de Chantegrelle, l'étang des Chassagnes, l'étang communal (dit de Rodier), l'étang des Houillères, l'étang de la Vergne et les étangs de Villemont.
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Magnac-Laval à 10 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Historique
Malle-poste
1851 : création d'un transport de personnes, par malle-poste sur la route Poitiers - Guéret (relais à Saint-Sornin-Leulac et au Dorat - arrêt à Magnac-Laval). - À Saint-Sornin, la poste s'arrêtait devant l'Hôtel des voyageurs, place du marché.
Tramway
Un système départemental de transports est décidé par le conseil général en 1905. Il rendra d'énormes services aux populations des campagnes jusqu'en 1949 et, même s'il n'est pas très rapide, le Tram est accessible à tout le monde et permet un aller-retour journalier avec Limoges. Il permet également une liaison vers l'ouest et une connexion au réseau des trains, à partir de Chateauponsac.
1909 : création de la compagnie des Chemins de Fer Départementaux de Haute Vienne (CDHV).
En 1912, ouverture de la ligne de Limoges à Chateauponsac. En 1913, l'ouverture de la section Chateauponsac - Saint Sulpice-les-Feuilles parachève la ligne qui dessert Saint-Sornin-Leulac.
Bus
En 1948, le conseil général de la Haute-Vienne décide de la création de la régie départementale des transports de la Haute-Vienne et de la suppression des chemins de fer départementaux.
En 2015
Le bourg est situé au carrefour de la RN 145, reliant Bellac à Saint-Victor, au nord de Montluçon, et la route départementale D 44, reliant Chateauponsac à Les Grands-Chézeaux.
- ↑ Carte IGN sur Géoportail
- ↑ Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- ↑ J.M.Peterlongo, Guide géologique du Massif Central, Ed.Masson 1978, p. 29.
- ↑ « », sur infoclimat.fr, (consulté le ).
- ↑ « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
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- ↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- ↑ [1].
- [2].
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Toponymie
Sornin est une déformation par le parler local de Saturnin ou Sernin, évêque de Toulouse, martyrisé en 257.
Saint Saturnin ou Sornin lemovicq est mentionné dans un acte d'achat de 1417. L'adjectif lemovicq viendrait du fait que les curés étaient nommés par l'évêque de Limoges.
Saint Sornin est attesté en 1599, comme faisant partie du fief du Seigneur de Dompierre, Jean Pouthe, chevalier.
Saint Saturnin figure dans un acte de mariage du 23 février 1672.
Saint Sornin Magnazeix est cité dans un acte de mariage du 27 juillet 1746.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Sornin-le-Pont.
Saint-Sornin-leulat en 1793.
Saint-Sornin-Leulat puis Saint-Sornin-Leulac en 1801.
- ↑ Sylvie Lejeune (de l'IGN), « », sur le site des Actes du festival de géographie de Saint-Dié-des-Vosges, (consulté le ).
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- ↑ [1].
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Histoire
Préhistoire
Paléolithique
Les découvertes fortuites de rares outils de silex ou de quartz taillés, lors des labours des années 1950 et antérieures, laissent à penser que le territoire de la commune a vu passer quelques groupes de chasseurs-cueilleurs de cette époque. Comme pour la région de la Basse-Marche en général, il est probable qu'ils venaient de la zone Poitevine, en passant par la « trouée de Nantiat », sillon géologique plat, sans difficultés de progression particulières.
Néolithique
Pas de monuments résiduels, ni de découvertes pour cette période sur la commune, mais des documents lithiques peuvent avoir été détruits par ignorance, au cours du remembrement des années 1970 et par les labours profonds ultérieurs. Par ailleurs, dans les localités proches figurent des dolmens (Saint-Léger-Magnazeix, Mailhac-sur-Benaize) et des menhirs (Châteauponsac) qui attestent de la présence de peuplades néolithiques sédentarisées dans la région.
Époque gallo-romaine
Quelques témoignages d'occupation gallo-romaine sur la commune :
En 1883 et 1884, fut mise à jour, au village des Chassagnes, une nécropole à incinération contenant 25 sépultures au moins, contenant des coffres en pierre et des urnes en céramique (cf. note 1).
Vers 1890, au village du Peu Marchoux (ancienne commune de Saint-Priest-le-Betoux), fut trouvé un coffre funéraire en pierre à couvercle conique, qui est conservé dans les collections de l'hôpital de Magnac-Laval.
Au village du Monteil, sur la parcelle dénommée « cimetière des chiens », furent également découvert en 1966, au cours d'un labour, deux coffres funéraires en granit, contenant une urne en verre remplie de cendre d'ossements. L'un d'eux est exposé sur la pelouse, devant l'église.
Moyen Âge
Lors de la fondation du prieuré des Bronzeaux, en 1172, il est vraisemblable que Saint-Sornin appartienne au fief des seigneurs de Magnac, qui sont quatre : Guillaume, Pierre, Étienne et Geoffroy Chauvet.
Temps modernes
1564, Saint-Sornin-Leulac est dans le fief des seigneurs de Dompierre (les églises).
Saint-Sornin Magnazeix dépendait de la Seigneurie de Magnac (Laval), très vaste, environ 220 Saint-Hilaire-la-Treille.
En 1564, une communauté de prêtres est chargée du service de la paroisse. La cure dépend de l'archiprêtré de Rancon. C'est l'évêque de Limoges qui procède à la nomination des curés.
En 1738, les villages qui doivent encore diverses redevances (rentes, dîmes et autres droits) au prieuré des Bronzeaux sont les suivants : le Monteil, Chantegrelle, la Bussière, le Croizet, le Puy-Chaumet, Villemacheix au sein de la paroisse de Saint-Sornin-Leulac et Planechaud, Villemont, la tenure Guimbard (village disparu) au sein de celle de Saint-Priest-le-Betoux.
Révolution française et Empire
Le 9 thermidor an IV (), le presbytère et ses dépendances sont vendus comme biens nationaux à un certain Rouffignac, pour la somme de 1 080 francs.
Époque contemporaine
Le mythe de la ruée vers l'or
Il est possible de reconstituer en partie, l'histoire peu ordinaire d'un habitant de Saint-Sornin-Leulac, Victor Guimbard, né au village de Lavaud le et parti chercher de l'or à Fairbanks (Alaska). On retrouve son passage sur les registres de l'immigration d'Ellis Island (New York). Embarqué au Havre, il descend du navire à vapeur la Louisiane le , c'est son troisième voyage, après ceux de 1900 et 1904. Selon sa déclaration, il a 28 ans et voyage seul avec 240 dollars en poche, il est célibataire. Sur le registre des passagers, il déclare savoir lire et écrire. Il dit aussi aller à Fairbanks, Alaska, où il habite (home) et se déclare comme miner (chercheur d'or). De l'or avait, en effet, été découvert à Fairbanks en 1902. Malheureusement, son histoire se termine mal. Il se noie accidentellement, aux environs du
Depuis 1914
Au mois de mars 1940, la commune de Saint-Sornin-Leulac avait installé 540 Alsaciens, réfugiés de la commune de Birlenbach sur son territoire.
Le
- la population de 668 habitants de Saint-Sornin-Leulac pour une superficie de 2 567 hectares ;
- la population de 130 habitants de Saint-Priest-le-Betoux pour une superficie de 660 hectares.
- ↑ [1].
- ↑ [2].
- ↑ [3].
- [4].
- ↑ Erreur de référence : Balise
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- ↑ [5].
- ↑ Archives de la Haute-Vienne, Q152.
- ↑ [6].
- ↑ -extrait du registre du cimetière de Cooper Landing.
- ↑ [7].
- ↑ « », sur le Code officiel géographique de la République française (consulté le ).
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Héraldique
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Les armoiries de Saint-Sornin-Leulac se blasonnent ainsi : |
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Saint-Sornin-Leulac dans la littérature
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