Villiers-le-Bel

Localisation

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Villiers-le-Bel : descriptif

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Villiers-le-Bel

Villiers-le-Bel est une commune française située à l'extrémité sud-est du Val-d'Oise en région Île-de-France, à quatorze kilomètres au nord de Paris

Elle est le chef-lieu du canton de Villiers-le-Bel. Ancien village rural du Pays de France devenu banlieue pavillonnaire dès les années 1920 avec la construction de lotissements, la commune a connu une profonde transformation sociale à la suite de l'implantation d'un grand ensemble à la fin des années 1950.

Géographie

Localisation

Vue aérienne de Villiers-le-Bel en 2018.

Villiers-le-Bel se situe au cœur de la plaine de France, petite région de grande culture céréalière au nord de Paris.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans l'unité urbaine de Paris, dans le bassin de vie de la capitale de la France et dans la zone d'emploi de Roissy.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Sarcelles au sud, Arnouville et Gonesse à l'est, Bouqueval et Le Plessis-Gassot au nord et Écouen à l'ouest.


Communes limitrophes de Villiers-le-Bel
Écouen Le Plessis-Gassot Bouqueval
Villiers-le-Bel[1] Gonesse
Sarcelles Arnouville

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 7,30 .

Le cœur ancien de la commune est assis sur un promontoire adossé au Mont Griffart, partie Beauvilésoise de la butte-témoin portant la forêt domaniale d'Écouen, l'ensemble domine la petite vallée du Petit Rosne, petit cours d'eau traversant la commune voisine de Sarcelles. La partie nord-est du territoire de la commune est en partie classé depuis la cavée de Bouqueval et encore agricole. La commune occupe environ 730 hectares dont 10 % d'espaces verts.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne draine la commune.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 6 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Villare Bellum en 1202, Villers-le-Bel.

La commune tire son nom du latin villare, domaine rural, et de l'anthroponyme Le Bel, par conséquent sans aucune allusion esthétique en rapport avec le lieu.

La seconde partie du toponyme est un nom de personne. Un certain Radulfus Bellus (Raoul le Bel, en français) occupait en effet le territoire à la fin du .

  1. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  2. Villiers-le-Bel 1428-1499, Dominique Renaux, 1981, mémoire à l'EHESS
  3. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 346

Histoire

Antiquité

La fondation du village remonterait au gallo-romain de cette époque dans la commune, au . Il est fait mention de Villiers en 320 et le village est cité pour la première fois dans une charte de Louis le Pieux en 832.

Moyen Âge

Les seigneurs du lieu, les Le Bel, famille au service du roi de France, sont mentionnés dans divers textes à partir de 1092. Le plus ancien connu est Matthieu le Bel qui était chevalier et vassal de l'abbaye de Saint-Denis. Les Le Bel adoptent le nom de Villiers à la fin du XIIe siècle.

En 1470, ce lieu, peuplé de 80 feux, était l'un des plus peuplés du diocèse de Paris.

Temps modernes

Par testament, le dernier descendant direct de la lignée, Antoine Le Bel[réf. nécessaire], évêque de Beauvais, abandonne son fief au connétable Anne de Montmorency en 1535. Le petit bourg vit à cette époque de l'agriculture, d'une importante activité dentellière et des carrières à plâtre (exploitation du gypse).

Le protestantisme se développe à cette époque, mais la révocation de l'édit de Nantes en 1685 provoque la démolition du temple, tandis que la communauté choisit la conversion, ou le départ du village.

Révolution française et Empire

En 1800 le village compte 1 300 habitants et devient en 1820 le premier fournisseur de salades de la capitale.

Époque contemporaine

Ouverture en 1859 de la gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville par la compagnie des chemins de fer du Nord.

Le chemin de fer dessert la commune et comme dans la plupart des environs de la capitale, provoque une importante mutation sociale et économique. Le quartier de la nouvelle gare est progressivement loti et voit s'installer une population d'ouvriers et d'employés.

En 1859, toujours, la ligne du tramway de Villiers-le-Bel, premier tramway à vapeur de Fran, ce est créé. Il relie la gare au village distant de 3 kilomètres environ.

Durant le siège de Paris en 1870, Villiers est sous le joug prussien.

Vers 1920, Villiers devient une banlieue pavillonnaire.

La rue Pape-Carpentier dans les années 1930, avec une rame électrique du tramway.

En 1928, le tramway est électrifié.

En 1930, les premiers lotissements sortent de terre, et en 1931, la population de la commune a doublé.

En 1949, le tramway est remplacé par la ligne de bus 268 faisant cesser son exploitation

En 1950, la ville compte 5 000 habitants.

En 1954, la commune compte un peu plus de 5 000 habitants pour 1 600 logements

En 1955 débute, à l'Est du village, la construction du grand ensemble de 1 600 logements est construit par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut.

En 1958, la construction des bâtiments A, B et C (les Acacias, les Bleuets et les Clématites) de la copropriété de la Cerisaie commence.

En 1960, dans le quartier de la Cerisaie, après le bâtiment A, futur Acacias, c'est au tour du bâtiment B, futur Bleuets, de sortir de terre.

En 1964, débute la construction du grand ensemble du Puits la Marlière

En 1970, Villiers compte environ 20 000 habitants.

En 1971, le , également appelé DLM est bâti. Le nom fait référence au manoir d'un chevalier construit à cet endroit au verger le tout entouré d'un mur.

En 1985, Villiers compte 26 000 habitants environ.

Le , deux mineurs, le pilote et le passager d'une mini-moto, meurent à la suite d'un accident de la circulation avec une voiture de police. Peu après, un commissaire est gravement violenté, et le soir même, la ville devient le théâtre d'émeutes entre la police et de jeunes habitants de la ville. Le second soir, les effectifs locaux de police sont épaulés de renfort de circonscription de police limitrophe. Plusieurs équipements publics ou privés sont incendiés (dont la Bibliothèque Louis-Jouvet, l'Institut des métiers de l'artisanat, et le bureau de la Police nationale). Au second jour des échauffourées, on dénombre cent-vingt blessés parmi les policiers. Les forces de l'ordre sont également prises pour cible par des tireurs utilisant des armes de chasse. Le troisième soir, au vu du nombre de policiers et sapeur-pompiers blessés, des tireurs d'élite du RAID seront mobilisés, et le nombre des forces de l'ordre fortement augmenté.

En 2010 la population de Villiers-le-Bel est d'environ 27 000 habitants.

En 2013, la mairie de Villiers-le-Bel, déclare la guerre aux marchands de sommeil,.

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  2. a b c et d Villiers rebelle, carnet de rencontres à la Cerisaie par Damien Roudeau
  3. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris pages 276 à 285 par Jean Lebeuf
  4. Joseph Abram, L'architecture moderne en France, du chaos à la croissance, t. 2, éd. Picard, 1999, p. 116.
  5. Val-d'Oise: appels au calme et renforts policiers « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
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Héraldique

Blason
D'azur au château donjonné de trois tours d'argent accompagné de trois fleurs de lys d'or.
Détails
Cette configuration est relativement récente, le blason d'origine n'avait pas de château, mais uniquement un billette de gueules au centre des trois lys d'or (blason visible dans l'église actuellement en travaux). Ce blason a totalement été abandonné par l'administration communale qui l'a remplacé sur tous les documents et panneaux administratifs ainsi que sur les plaques de rues par un logo moderne.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Villiers-le-Bel dans la littérature

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Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 12/12/2024 gewijzigd
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