Sucy-en-Brie

Localisation

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Sucy-en-Brie : descriptif

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Sucy-en-Brie

Sucy-en-Brie est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France, située dans la banlieue sud-est de Paris. Ses habitants sont appelés les Sucyciens. Sucy-en-Brie est située à la rupture du plateau de Brie et domine la vallée de la Marne

Sur un site occupé dès le Néolithique, Sucy-en-Brie est citée dès le Moyen Âge

Commune agricole jusqu'au XIXe siècle, avec un vignoble important, elle est aujourd'hui totalement urbanisée mais compte de nombreux espaces verts (35 % de son territoire) dont une partie de la forêt domaniale du Bois Notre-Dame.

Géographie

Localisation

Localisation de Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne.

Le territoire de la commune de Sucy-en-Brie est à la limite ouest de la Brie et fait partie de la vaste région géologique qu'est le Bassin parisien. Le centre de la ville se trouve sur le bord du plateau briard creusé par la vallée de la Marne et domine la plaine alluviale qui s'étend dans une vaste zone environnant le confluent de la Seine et de la Marne.

Sucy-en-Brie est située entre les routes nationales RN 4 et RN 19, à 17 Paris.

Communes limitrophes

Elle est limitrophe de neuf autres communes du Val-de-Marne. Les communes limitrophes sont Ormesson-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés, Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Marolles-en-Brie, Noiseau, La Queue-en-Brie et Santeny.

Il convient toutefois de noter que la commune de Saint-Maur-des-Fossés est limitrophe sans accès direct (séparée du quartier des Berges par la Marne) et que les communes de La Queue-en-Brie et Santeny ne sont limitrophes que par des chemins dans le Bois Notre-Dame.

Rose des vents Saint-Maur-des-Fossés
Chennevières-sur-Marne
Ormesson-sur-Marne Rose des vents
Bonneuil-sur-Marne N Noiseau
La Queue-en-Brie
O    Sucy-en-Brie    E
S
Boissy-Saint-Léger Marolles-en-Brie Santeny

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 043 hectares ; l'altitude varie entre 33 et 110 mètres.

La plus grande partie du territoire de la ville se trouve sur le plateau de la Brie, à une altitude d'environ 100 forêt de Notre-Dame. Ce plateau se termine à l'ouest par un coteau dominant la vallée de la Marne. Il est aussi creusé au nord par la vallée du Morbras. La partie basse de la ville, au pied du coteau, est à une altitude d'environ 30 gare de Sucy - Bonneuil.

Des forages effectués dans la ville nous donnent des informations précises sur la nature du sol et du sous-sol. Celui effectué dans le quartier des Bruyères, sur le plateau à une altitude de 101 limons des plateaux (argile sableuse du quaternaire) sur 5 argile et de calcaire sur 18 marnes supragypseuses sur 15 , effectué dans le quartier du marais à une altitude de 34 alluvions (sables et graviers) sur 13 m, puis une couche de calcaire de Saint-Ouen (argile à rognon) sur 9 m.

Hydrographie

La Marne constitue la limite avec la commune voisine Saint-Maur-des-Fossés, au nord, sur une centaine de mètres.

Le Morbras sert de frontière avec Ormesson-sur-Marne puis traverse la partie basse de la commune pour se jeter dans la Marne. Le quartier du Grand-Val est situé dans la vallée du Morbras.

En outre, la commune est traversée par le ru de la Fontaine de Villiers qui se jette dans le Morbras, et sépare la ville de celle de Noiseau.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limeil-Brévannes à 4 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records LIMEIL (94) - alt : 45m, lat : 48°45'04"N, lon : 2°29'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,2 4,3 6,4 10,1 13,3 15,3 14,8 11,5 8,7 5,1 2,7 8
Température moyenne (°C) 4,9 5,7 8,8 11,7 15,4 18,7 20,8 20,6 16,8 12,8 8,2 5,3 12,5
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9,2 13,4 16,8 20,7 24,1 26,5 26,4 22,2 17 11,3 8 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−12
08.01.10
−11,6
07.02.1991
−8
01.03.05
−3
06.04.21
0
06.05.19
4
12.06.05
7,5
04.07.1990
7
21.08.14
3
25.09.02
−3,5
30.10.1997
−9
24.11.1998
−9,5
29.12.1996
−12
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
16
13.01.04
22
27.02.19
26
31.03.21
28,5
25.04.07
32,5
28.05.17
37
27.06.11
40
31.07.20
41
06.08.03
33,5
14.09.20
29
01.10.11
22
06.11.18
18
16.12.1989
41
2003
Précipitations (mm) 49,9 46,3 46,4 48,2 66,7 56,1 55,2 60 49,1 56,1 56,6 65,5 656,1
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Sucy-en-Brie est caractérisée par sa proximité avec de grands espaces naturels et son abondance de parcs.

Autour du quartier des Bruyères, la forêt de Notre-Dame s'étend sur neuf communes à cheval sur les départements du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne (306 Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 et portée à l'Inventaire national du patrimoine naturel. Cette forêt présente de nombreux aménagements (allées blanches, sentiers) permettant la pratique d'activités sportives telles que le vélo mais aussi des balades à pied ou à cheval. Le bois du Piple prolonge cette forêt le long du petit val, il s'étend sur 110 ha) dont 22 ha) dans Sucy et est accessible en partie au public.

Le Parc de Sucy (44 ha), construit en bordure du bois de Notre-Dame, comprend des terrains de sports, des pelouses et aires de jeux et des espaces de promenade.

Les parcs historiques autour du centre-ville correspondent pour beaucoup aux anciens parcs des châteaux, ce sont des lieux de promenade et de jeux : parc Chaumoncel (0,9 ha), parc Halevy (1,7 ha), parc Montaleau (4 ha), parc de la Cité verte et espace vert des Monrois (13 ha), parc du Petit-Val (62,5 ha, fermé au public).

La zone de liaison entre le bois de Notre-Dame et la vallée de la Marne, longeant le ru de la Fontaine de Villiers puis le Morbras comprend : le parc de la Garennière (6,3 ha), la coulée verte (7 ha), le parc départemental du Morbras (12 ha), l'espace vert de la Fosse rouge (1,5 ha)), lac du Grand-val (0,4 ha), les berges de la Marnes (1,6 ha).

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. Dossier sous-sol : Point n° 02201X0177/CHE10C , publié par l'Bureau de recherches géologiques et minières, [lire en ligne].
  3. Dossier sous-sol : Point n° 02194X0004/F , publié par l'Bureau de recherches géologiques et minières, [lire en ligne].
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. «  », sur le site du l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sulsiacum au , Succiacum au .

Il s'agit d'une formation toponymique en -(i)acum, suffixe gallo-romain d'origine celtique (gauloise) qui sert à désigner un lieu ou une propriété. Albert Dauzat propose le nom de personne latin Sulcius pour expliquer le premier élément Sulci- de la forme ancienne et il compare avec Soucy (Aisne, Susciaco 1110, Sulci 1171) et Sucé (Loire-Atlantique, Sulce 952, la terminaison étant la forme prise par ce suffixe à l'ouest du domaine d'oïl).

  1. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 662b
  2. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  3. Lambert 1994, p. 39

Histoire

Préhistoire

Le site de Sucy-en-Brie, à la rupture du plateau de Brie et dominant la vallée de la Marne, est habité depuis la période néolithique (cinquième et quatrième millénaires avant notre ère), comme en attestaient les pierres levées qui étaient encore visibles au début du . La découverte (en 1882) d'un dépôt de l'âge du bronze confirme des implantations humaines à cette époque.

Moyen Âge

Église Saint-Martin

Le premier document mentionnant Sucy est la charte par laquelle le comte Étienne donne, en 811, à l'église cathédrale de Paris un certain nombre de terres dont Sucy. Cette charte mentionne déjà l'existence d'une église Saint-Martin. Du fait de cette donation, le chapitre de Notre-Dame de Paris sera le seigneur du village jusqu'à la Révolution. Il faut noter que le territoire de Sucy ne dépend pas seulement du chapitre de Notre-Dame mais qu'il est au contraire découpé en de nombreux fiefs et alleux. Un document de 1259 permet d'estimer la population du village à 192 familles.

Les nous fait connaitre l'organisation du terroir. Les deux principaux éléments en sont des terres labourables (31,1 %) et des vignes (45,2 %). On n'y trouve que 5 des familles citées en 1259 (ce qui montre l'impact des crises) et peut estimer la population à 800 à 900 personnes.

Temps modernes

En 1544, , permit d'enclore le village d'une enceinte de murailles.

Maison de Catherine de la Guette, au 3 rue du Temple.

La Fronde (1648-1653) va toucher Sucy et y faire comme dans toute l'Île-de-France, des ravages et destructions. Une noble habitante du village, Catherine de La Guette, va participer à la Fronde, ses Mémoires permettent de mieux connaître cette époque et des événements qui se sont tenus à Sucy. Sa maison est toujours visible en ville.

L'étude du bâti au montre d'abord que, bien que les anciens remparts ne soient plus que ruines, le plan du centre du village n'a pas évolué depuis le Moyen Âge. l'église Saint-Martin en est l'édifice le plus remarquable. L'habitat y est enchevêtré autour de nombreuses cours communes. Les grandes fermes sont situées à l'extérieur des murs. On peut citer : la ferme de Grand-Val, celle du Petit-Val et celle de Pacy, toutes dépendent d'un des châteaux qui caractérisent l'évolution du village : la proximité de Paris a fait que de nombreux bourgeois ont une maison dans le village et que les châteaux y sont nombreux tout autour. À l'exception des châteaux de Grand-Val et de Chaumoncel, ils existent toujours et font partie du patrimoine de la ville.

Ces nombreux châteaux ont été le siège d'une intense activité intellectuelle aux marquise de Sévigné qui fut élevée et vécut longtemps au Château de Montaleau, le baron d'Holbach qui fut propriétaire du château de Grand-Val où il accueillit plusieurs fois Denis Diderot au moment de L'Encyclopédie (1759).

Révolution française et Empire

En 1788 le village de Sucy correspond au centre de la ville actuelle. Il compte 1 063 habitants répartis en 269 feux. La vigne y est une activité importante.

En 1793 Sucy devient chef-lieu de canton, fait partie du district de Corbeil dans le département de Seine-et-Oise. Le premier maire est Jacques-Claude Henry. Le village prend le nom de Sucy-le-Peletier en hommage au député Peletier de Saint Fargeau.

Lors de la vente des biens nationaux les principaux biens sont ceux du chapitre de Notre-Dame, seigneur du lieu.

Sucy-en-Brie disposait d'une école dès 1668 qui disparait pendant la Révolution française.

L'an 1794 voit lancer l'assèchement du marais qui sépare Sucy de Bonneuil.

En frimaire de l'An II, trois cloches de l'église Saint-Martin sont descendues du clocher et envoyées à Paris pour y être fondues. Il ne restera plus que la plus grosse, baptisée Martine, elle est toujours en place.

En 1794 a lieu à Sucy un événement tragique de la Terreur. Le madame de Saint-Amaranthe, propriétaire du château de Chaumoncel, est arrêtée. Elle sera guillotinée le 17 juin ainsi que sa fille Émilie (19 ans) et son fils Louis (16 ans).

Époque contemporaine

En ce début du Empire entrainent des réquisitions, puis la chute de Napoléon en 1814 voit le village subir l'occupation des forces alliées. Le maire de l'époque, César Ginoux, se plaint des Wurtembergeois et des Bavarois auprès du préfet. À l'issue des Cent-Jours des troupes d'occupation sont de nouveau présentes avec leur cortège de réquisitions, la ville en sort appauvrie mais sans avoir été dévastée.

Les Révolutions de 1830 et 1848 n'ont pas d'impact majeur sur le village, il n'en sera pas de même avec la guerre de 1870. Sa proximité de Paris fait que Sucy-en-Brie est directement mêlé à la guerre. Face à l'arrivée des Prussiens, les habitants fuient pour se réfugier à Paris ; le village est occupé le 16 septembre 1870. Des batailles ont lieu dans les boucles de la Marne, au voisinage immédiat du village, en particulier à Champigny en novembre 1870. En 1871 les Sucyciens rentrent progressivement. Le village est dévasté, tout particulièrement ses châteaux qui ont abrité des troupes d'occupation. Le château de Chaumoncel, restera à l'abandon.Il sera progressivement détruit à la fin du siècle et son terrain loti.

Une des conséquences importantes de la guerre de 1870, les terres ayant été ruinées et les vignes détruites, va être l'accélération de la mutation de l'agriculture vers l'industrie. Sucy devient progressivement une banlieue.

La ville en mutation

Un des signes de la mutation de Sucy-en-Brie tout au long de ce grand 1866 et chute à 1 072 habitants en 1872, signe quantifié de l'impact de la guerre de 1870. La population monte ensuite assez régulièrement pour, en 1911, atteindre 1 966 personnes.

Une école est rétablie dès le Consulat. Le maire de l'époque, César Ginoux, entreprit en 1819 de financer sur ses deniers la construction d'une nouvelle école, bâtiment qui disparait en 1890. En 1841 la grande maison de la cour de la Recette est acquise et sera utilisée comme école, pendant plus de 50 ans, et comme mairie, le bâtiment est encore visible aujourd'hui. En 1890 le parc du château du Petit-Val est loti, le bâtiment et son parc sont acquis par la congrégation des filles de Marie Immaculée qui y ouvre, entre autres, une école de jeunes filles. Cette école privée, qui s'est beaucoup agrandie, existe toujours aujourd'hui. En 1894, une nouvelle école voit le jour, c'est celle que nous connaissons aujourd'hui sous le nom d'école du Centre. Elle accueille d'abord les garçons puis est agrandie en 1908 pour accueillir les filles.

L'évolution de l'activité dans la ville est elle aussi symptomatique d'une grande mutation. Si l'agriculture céréalière subsiste, la culture de la vigne disparait. Le nombre d'agriculteurs diminue fortement au profit du nombre des employés et des travailleurs de l'industrie.

La période est aussi celle de l'éclosion des services. Un bureau de poste est créé à Sucy en 1873, le télégraphe est opérationnel l'année suivante, le téléphone arrive en 1904. Sucy-en-Brie est reliée en 1866 au réseau d'eau courante de la Compagnie des eaux de Seine. L'éclairage public (à pétrole) est mis en place en 1880. En 1895 le gaz de ville devient disponible, une usine à gaz est installée dans le bas de la commune, près de la station de train. Mais le signe le plus fort de la mutation, celui qui fera plus que tout autre que Sucy-en-Brie devienne une banlieue, c'est l'arrivée du train. Une ligne est progressivement construite qui relie la gare de la Bastille à Paris à celle de Brie-Comte-Robert. La gare de Sucy - Bonneuil est inaugurée le 3 septembre 1872.

D'une guerre à l'autre

Lors de la Première Guerre mondiale Sucy-en-Brie échappe à une nouvelle occupation grâce aux victoires lors des batailles de la Marne. La ville souffre comme le reste du pays des impacts humains et économiques de ce conflit au premier rang desquels le monument aux morts commémore les 64 sucyciens morts pour la France.

La période de l'entre deux guerres est celle d'une croissance importante de la population : de 1921 à 1936 celle-ci passe de 2 467 à 6 883 habitants. Cette population qui se densifie, se modifie aussi dans sa composition. De 61 en 1921 les employés du secteur industrie passent à 577 en 1936, alors que le secteur agricole décroit de 161 à 107. Pour accueillir cette population de nouveaux quartiers se construisent : le quartier du Plateau dès 1921, puis celui de Grand-Val sur l'ancien domaine du château qui est loti.

L'industrie s'installe en bas de la ville. Une verrerie est fondée en 1917, reprise et relancée après la guerre elle entre, en 1926, dans le giron de la Compagnie de Saint-Gobain qui la détient encore aujourd'hui. En 1936 elle emploie 379 personnes, dont 320 résident dans la commune.

C'est aussi dans cette période que les services se transforment. La distribution de l'eau, qui est gérée depuis 1924 par la , était effectuée par des bornes publiques, les dernières sont fermées en 1938, les habitations étant raccordées au réseau. Un nouveau service, l'électricité, va ensuite s'installer progressivement dans la ville, de 1927 à 1938, année qui voit le quartier des Bruyères être enfin raccordé.

Du côté des services de la sécurité, la commune accueille en 1930 une brigade de la gendarmerie. Pour la police, elle dépend depuis 1935 du commissariat de Boissy-Saint-Léger. La commune dispose depuis 1830 d'une compagnie de sapeurs-pompiers volontaires installée cour de la Recette.

Pour faire face à l'augmentation des besoins, de nouvelles écoles sont construites : l'école Jean-Jacques Rousseau, au Grand-Val, ouvre en 1934, suivie par l'école du Plateau.

Le

La seconde moitié du | ]

En 1946 la ville compte 6 825 habitants, elle va se peupler rapidement. Face à la crise du logement qui touche la région parisienne, des cités sont construites. À Sucy-en-Brie, c'est le parc du château qui est loti et la Cité verte voit le jour en 1961, elle héberge 680 logements dans des tours au milieu d'espaces verts. Le château lui-même va être laissé à l'abandon, il sera restauré puis inauguré en 2007.

En 1962 la mairie quitte la cour de la Recette pour s'installer dans le château de Montaleau donc la municipalité est propriétaire depuis 1937.

Aux élections législatives de 1962, un homme jeune et encore inconnu est élu : Jean-Marie Poirier qui a alors 33 ans. Élu maire en 1964, à la suite du décès brutal de son prédécesseur, il marque la ville de son empreinte. Il sera en effet son maire jusqu'en 2007.

C'est sous les mandats successifs de Jean-Marie Poirier que la ville prend son état actuel. La population va croitre de 10 000 à environ 25 000 habitants. L'habitat va progressivement remplacer totalement les champs. Après la Cité Verte, c'est la Fosse rouge qui est construite sur la rive du Morbras (812 appartements), puis les Noyers en 1970 avec 209 logements et la Procession en 1973. Mais ces grands ensembles sont équilibrés par de nombreuses constructions pavillonnaires et la construction de résidences en accession à la propriété.


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  1. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  2. Catherine de La Guette et Célestin Moreau (éditeur scientifique), Mémoires de Madame de La Guette, Paris, P. Jannet, (lire en ligne)
  3. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Société Historique et Archéologique de Sucy, (consulté le ).


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Sucy-en-Brie dans la littérature

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