Souppes-sur-Loing
Localisation
Souppes-sur-Loing : descriptif
- Souppes-sur-Loing
Souppes-sur-Loing est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En 2021, elle compte 5 114 habitants.
Géographie
Localisation
La commune de Souppes-sur-Loing se trouve au sud-est du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, entre Nemours, au nord, et Montargis au sud, à la limite du département du Loiret (région Centre-Val de Loire).
Elle se situe à 48,48 de Melun, préfecture du département, à 31,97 , sous-préfecture, et à 10,81 Nemours, bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Souppes-sur-Loing.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches sont : La Madeleine-sur-Loing (3,2 Château-Landon (4,6 Poligny (4,7 Dordives (5,0 Bagneaux-sur-Loing (5,8 Bougligny (5,9 Chenou (6,0 Chaintreaux (6,5 km).
Géologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord-est de la région naturelle du Gâtinais. Les paysages sont constitués d'un grand plateau de calcaire lacustre recouvert d'une couche de lœss. Ce calcaire siliceux, très dur, mêlé à des marnes de différentes couleurs, et souvent caverneux (phénomène de meuliérisation), est reconnaissable à ses vacuoles étirées remplies de cristaux de calcite et à sa patine blanche (elle a la propriété de blanchir au contact de l'eau de pluie en exsudant du calcin). Cette roche est une excellente pierre de construction qui a été exploitée depuis l'époque gallo-romaine dans des carrières à ciel ouvert. Elle est encore exploitée de façon industrielle à Souppes-sur-Loing sous le nom de « pierre de Souppes » qui a fourni des pierres pour de très nombreux monuments, notamment parisiens comme l'arc de triomphe de l'Étoile (à partir de 1806), la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (à partir de 1878), les assises de la tour Eiffel (1889), l'agrandissement de la Sorbonne à la fin du palais du Louvre et des Tuileries (1908).
L'altitude varie de 62 mètres à 130 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 71 mètres d'altitude (mairie).
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire) et du Crétacé supérieur,.
-
Carte du relief de Souppes-sur-Loing. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Souppes-sur-Loing.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| |||||||||
Pléistocène | ||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent | ||||||||||
Miocène | non présent. | |||||||||||
Paléogène | Oligocène |
| ||||||||||
Éocène |
| |||||||||||
Paléocène | non présent. | |||||||||||
Mésozoïque | Crétacé | Supérieur |
| |||||||||
inférieur | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatorze cours d'eau référencés :
- la rivière le Loing, longue de 142,7 , affluent en rive gauche de la Seine, ainsi que :
- un bras de 0,02 ;
- un bras de 0,07 ;
- un bras de 0,09 ;
- un bras de 0,11 ;
- un bras de 0,15 ;
- un bras de 0,21 ;
- un bras de 0,46 ;
- le ru de Morion, 1,34 , qui conflue avec un bras du Loing ;
- un bras de 0,50 ;
- le canal 01 de Cercanceaux, de 2,55 , et ;
- le canal 01 de la Ferme de Lestumière, de 1,00 , et ;
- le canal 01 du Manoir de Beau Moulin, 1,40 , qui confluent avec le Loing ;
- le canal du Loing, long de 47,8 .
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,79 .
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 10 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Deux espaces protégés sont présents dans la commune :
- la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,.
- la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats », :
- les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Souppes-sur-Loing comprend cinq ZNIEFF de type 1,, :
- le « Coteau de Bellevue » (0,75 ;
- l'« Ile de Pont de Souppes et berges du Loing » (28,56 ;
- les « Marais de Cercanceaux et plan d'eau de Varennes » (100,02 ;
- le « Marais de la Madeleine » (22,49 ;
- les « Marais de Souppes-sur-Loing » (8,87 ;
et une ZNIEFF de type 2,, la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 Loiret et 6 en Seine-et-Marne.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. -
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Supae vers 1090 ; Villa mea Supis en 1199 ; Soupas en 1242 ; Parochia de Sopis en 1259 ; Sopas en 1313 ; Soppes en 1458 ; Souppes en 1793 ; Soupes en 1801.
Le nom de Souppes-sur-Loing a été substitué à celui de Souppes par décret du .
Toponyme issu du mot pluriel du bas latin, d'origine germanique suppae qui signifie « sol détrempé », soupe au sens de « marécage ». « Le Loing y entretient de nombreux marécages de la consistance d'une soupe ». En effet, le Loing divaguait fréquemment hors de son lit, formant des marécages que les moines de l'abbaye de Cercanceaux se sont employés à assainir.
- Ann. Gâtinais, XIII, 1895, p. 306.
- Ann. Gâtinais, XXXI, 1903, p. 327.
- Archives nationales, S 5170.
- Archives nationales, S 962b, n° 30.
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- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 730 - (ISBN ).
- Roger Brunet - 2016 - Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France: Les noms de lieux de la France - (ISBN ).
- Paul Bailly - 1989 - Toponymie en Seine-et-Marne, (ISBN ).
Histoire
De la préhistoire à l'an mil
La vallée du Loing fut l'un des aboutissements de la civilisation danubienne au Néolithique. Plus de trente polissoirs sur les communes de Nemours, Poligny, La Madeleine-sur-Loing, Château-Landon et Souppes sont présents aujourd'hui, témoins de cette première vie sédentaire. Huit de ces polissoirs sont classés Monuments Historiques sur les villes de Souppes et Bagneaux-sur-Loing. Tous les silex taillés trouvés sur les plateaux alentour montrent que le peuplement est encore plus ancien. La présence d'un site d'époque gauloise et de plusieurs sites de villas gallo-romaines connus sur le territoire de la commune montrent la continuité de l’occupation.
De l'an 1000 à la Révolution
La tour achetée en 1312 par le chapitre de la Sainte-Chapelle du Palais Royal de Paris transformée en maison d’habitation à la veille de la Révolution, est au centre de la ville. Les écrits qui la mentionnent, comme l’examen de sa construction, la datent de l’époque gallo-romaine.
Le récit de Tournai, doit être lu entre légende et histoire. L’écrit au Hériman, abbé de Saint-Martin de Tournai appartient bien à l’histoire. Au .
Les vestiges architecturaux anciens sont rares dans la ville mais d'autant plus précieux. Les petits chapiteaux et leurs tailloirs qui se trouvent au pied du pignon ouest de l'église sont datés du Sens, confirme à l'Abbé Ernaud, abbé de l'abbaye Saint-Florentin de Bonneval près de Chartres, la possession de l'église de Souppes. Un prieuré bénédictin est fondé par Bonneval et est établi autour de Sainte-Marie-de-Souppes. Plus tardivement et jusqu’à la Révolution, il prendra le nom de prieuré Saint-Clair et Saint-Léger. Le portail de Sainte-Marie-de-Souppes devient l'entrée du prieuré. C'est en prolongation de celui-ci que l'église actuelle, beau gothique naissant, classée Monument historique, est construite à la fin du XIIe siècle.
En septembre 1250, Gilon, archevêque de Sens, considérant que l'église de Souppes était trop vaste, ordonne d'en démolir une partie du côté du prieuré. C'est ce qui explique la reconstruction et le style pur XIIIe siècle du pignon ouest avec ses deux fenêtres divisées par un meneau formant deux lancettes surmontées d'une rose à quatre redents, à profils simplement chanfreinés. À l'intérieur de cette église classée des XIIe et XIIIe siècles, un très beau retable en bois du XVIe siècle lui aussi classé et en provenance vraisemblable de l'ancienne abbaye cistercienne Sainte-Marie de Cercanceaux. En effet, à la fin du XIIe siècle, quelques moines cisterciens venant de la Cour Dieu en forêt d'Orléans vont venir fonder dans la vallée l'abbaye Sainte-Marie de Cercanceaux qui s'éteindra à la Révolution. C'est aujourd'hui une propriété privée.
En ce même XIIe siècle, aux autres extrémités de la commune actuelle s'établissent la Seigneurie du Boulay et la Seigneurie de Beaumoulin. Une autre église est construite au Boulay au XIIIe siècle donnant naissance à un second prieuré. Cette église en ruines était dédiée à Notre-Dame du Boulay, puis à Saint Fiacre, patron des jardiniers. La Seigneurie du Boulay sera élevée au rang de Marquisat au XVIIIe siècle, en relèveront Souppes, Poligny, Obsonville et autres lieux.
La période du Moyen Âge est jalonnée au hasard des textes par les noms de ceux qui sont liés au domaine : Thibaud de Souppes, Aubry de Souppes, Jean de Souppes, Galeran de Souppes. Le pont et plusieurs moulins sont régulièrement cités dans les textes.
Avec l'achèvement en 1642 du canal de Briare qui arrive à Montargis, la deuxième moitié du Briare et d'Orléans, conduit le ravitaillement à Paris. Mais cette navigation était si dangereuse qu'elle était un art. En 1666, durant la traversée de la Prairie de Souppes, les îles tremblaient sous les pas des chevaux montants tellement le passage est bourbeux et difficile comme le disent les textes. Il faudra en venir à la construction du canal du Loing. Il sera terminé sous le règne de Louis XV en 1724 achevant la grande œuvre de la jonction Loire-Seine commencée en 1604 par Henri IV. Pour sa traversée dans Souppes, c'est le « Régiment Royale Marine » qui travaille au percement du canal. Les militaires campent à Souppes avec leurs familles comme le montrent les actes d'état civil de la paroisse souhaitée]. Sur le port de Souppes vont être taillées puis expédiées les tonnes de pierre nécessaires au développement de Paris, entre autres par Haussmann au XIXe siècle.
De la Révolution au | ]
Aux États généraux de mai 1789, c'est le curé de Souppes, Anne Alexandre Marie Thibault qui est élu par le bailliage de Nemours pour représenter le clergé. Actif partisan et acteur de la réunion des trois ordres, il est occupé au contrôle des pouvoirs. Quoi qu'il n'ait pas participé au Serment lui-même, David le représente sur son tableau du Serment du jeu de paume à titre symbolique. Le , il est le premier maire élu de Souppes. Le premier maire figure donc sur ce tableau.
La Révolution se passe sans trop de heurts pour les vies humaines grâce au second maire élu, Thomas Chantrier, et aux élus qui l’entourent. Malgré tout, l'église de Souppes est occupée comme grenier à foin de 1793 à 1795. Celle du Boulay qui avait été reconstruite au bien national. La paroisse du Boulay est rattachée à Souppes en 1794.
La culture du chanvre était importante à Souppes. Le , par crainte d'une épidémie de choléra, on interdit à 60 à 80 habitants de Souppes de faire rouir le chanvre dans la rivière et pourtant « c'était à l'écoulement sans cesse renouvelé de l'eau que les chanvres de Souppes devaient leur supériorité sur tous les autres et que vouloir les forcer à rouir dans les endroits moins exposés au cours rapide de l'eau, c'était porter atteinte à la qualité des chanvres. »
Souppes va s'ouvrir à l'ère industrielle dès 1773 avec l'établissement d'une manufacture d'acier : atelier de forgeage qui utilise la force motrice de la rivière. Tous les ateliers ont disparu, seul se voit encore le bief qui, partant de la rivière, conduit aux vannes qui réglaient la chute d’eau activant les deux martinets.
À l’abbaye, c’est une papeterie qui va utiliser les bâtiments annexes et la grange aux dîmes qui va se développer dès 1791. Une sucrerie va être construite en 1873, entreprise toujours existante.
L'exploitation de la pierre qui existe depuis des siècles va trouver son apogée au Arc de Triomphe vient d'une carrière de Château-Landon, la statue de sainte Geneviève et le pont de la Tournelle de Souppes, mais la grande œuvre commune est la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre : Joseph Combe, maître carrier de Souppes reçoit la commande de l’extraction et de l’acheminement de la pierre, il fera travailler tous les carriers de la région dès la fin du Louis-Émile Durandelle qui va assurer le reportage photographique de la construction du Sacré-cœur mandaté par les hommes du Vœu National viendra à Souppes pour y photographier les carrières. C'est ainsi que dans la collection de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris et dans la collection privée de la famille Combe figurent les carrières de Souppes et l'épure qui était sur le bord du canal. La mission photographique de Durandelle à Souppes s'est faite en 1885.
Ces carriers et ces tailleurs de pierre ont développé toute une vie sociale. Dès 1865 est fondée à Souppes, « la Société de Secours Mutuels de l'Ascension ». L'Ascension était et est encore aujourd'hui la fête des tailleurs de pierre. Deux sites d’exploitation sont toujours en activité sur le territoire de la commune.
L'ancien cimetière est déplacé en 1843. Il rassemble les fondateurs de la ville : les Frot, les Morisseau, les Roux conduits par les Thibault, les Chantrier, les Chaussy, les Ouvré ou les Combe.
Époque contemporaine
- La place de Souppes est composée d'une fontaine et d'une école inaugurée en 1906. Le , le syndicat des ouvriers du bâtiment de Souppes, de Château-Landon et de la région du Gâtinais est créé sur la place. Dans l'école le jour de l’Ascension, un défilé et l'inauguration de la Bourse du Travail eut lieu.
- : comme dans beaucoup de communes de la région, des inondations sans précédent se sont abattues, répandant partout l'angoisse, l'épouvante, la ruine et aussi la mort.
- En 1942, le réseau de Résistance de Souppes va entrer en contact avec celui qui existe déjà à Montargis. Cette liaison faite, Souppes va coordonner tout le Sud Seine-et-Marne. En 1944, le Pont de Souppes, au long passé stratégique, défendu par la Résistance, ne sera ni miné, ni détruit. Il permettra le passage de la armée américaine qui fonçait sur Sens.
- : une mini-tornade dévaste le parc animalier.
- : une mini-tornade dévaste une partie de la commune dont le parc animalier, plusieurs routes ont été coupées pendant 2 à 3 heures.
- : une crue majeure du Loing et de ses affluents, inonde une grande partie de la ville, battant ainsi le record de la crue de 1910.
- Le manuscrit, copie du de Bruxelles
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