Puteaux
Localisation
Puteaux : descriptif
- Puteaux
Puteaux est une commune française sur la rive gauche de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Dans le nord du territoire de la commune est implantée une large part du quartier d'affaires de la Défense (qui s'étend aussi sur celui de Courbevoie, Nanterre et, depuis 2010, La Garenne-Colombes) : certains des édifices les plus emblématiques de la Défense — la Grande Arche, le Centre des nouvelles industries et technologies (CNIT) et le centre commercial Les Quatre Temps — sont à Puteaux.
Géographie
Localisation
Située sur la rive gauche de la Seine, la ville de Puteaux est limitrophe de Neuilly-sur-Seine et de Paris (Bois de Boulogne) côté Seine, de Courbevoie au nord (la séparation se faisant dans le quartier d'affaires de La Défense), de Nanterre à l'ouest et de Suresnes au sud. Le territoire de cette commune comprend la totalité de l'île de Puteaux (traversée par le pont de Puteaux et accessible également par la passerelle François Coty), île qui depuis 1935 est mitoyenne (par comblement d'un bras de la Seine) de l'île du Pont appartenant à Neuilly-sur-Seine (île traversée par le pont de Neuilly emprunté par la ligne 1 du métro).
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 319 hectares ; l'altitude varie de 29 à 78 mètres.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 17 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Voies routières
La ville de Puteaux est desservie par la route nationale 13, qui lui donne un accès direct à Paris (Porte Maillot), via Neuilly-sur-Seine. Sur les berges de la Seine, la route départementale 7 permet de connecter Puteaux aux communes du nord et du sud des Hauts-de-Seine.
Le pont de Puteaux, qui traverse la Seine, permet un accès direct au bois de Boulogne.
Pistes cyclables
Peu de pistes cyclables sont disponibles dans la ville. La ville compte trois stations du système de vélos en libre service Vélib'.
Transports en commun
La commune de Puteaux est desservie par :
- Ligne 1 du métro de Paris : stations La Défense et Esplanade de la Défense.
- Ligne A du RER et Ligne E du RER : station La Défense
- Ligne 2 du tramway d'Île-de-France : stations La Défense et Puteaux
- Lignes L et U du Transilien : gares de la Défense et de Puteaux
- Nombreuses lignes du réseau de bus RATP
La ligne 1 du métro permet de relier Puteaux au quartier des Champs-Élysées en un quart d'heure et au centre de Paris (hôtel de ville) en une demi-heure. Il est accessible à partir du centre-ville de Puteaux :
- soit directement, à pied, en rejoignant le quartier d'affaires par une des passerelles ou passages qui relient Puteaux à La Défense (par exemple la passerelle des Terres Blanches ou la passerelle de l'Orme, par la rue Arago, la passerelle des Vignes, par la rue Roque-de-Fillol, ou l'escalier en haut de la rue Édouard-Vaillant),
- soit en correspondance avec le tramway ou le train depuis la gare de Puteaux,
- soit en correspondance avec les bus qui permettent de rejoindre soit la station La Défense soit la station Pont de Neuilly.
Le Transilien L et le RER A relient, eux, le quartier autour de la gare Saint-Lazare et d'Opéra.
La commune est, également, bien reliée à plusieurs grands pôles régionaux tels que Versailles-Chantiers et Saint-Quentin-en-Yvelines par le Transilien U, Issy - Val de Seine par le Tramway T2 ou Marne-la-Vallée et Cergy-Pontoise par le RER A, et bien connectée à ses plus proches voisines :
- Neuilly-sur-Seine par la ligne 1 du métro,
- Suresnes par les Transilien L et U et la ligne 2 du tramway,
- Nanterre par le RER A et par le RER E,
- Courbevoie par le Transilien L et la ligne 2 du tramway.
Enfin, la desserte locale est assurée par les bus gratuits (Buséolien 1 et Buséolien 2) disposant d'une information voyageurs en temps-réel, ainsi que par un petit train municipal pendant la saison d'été.
Depuis , la ville compte trois stations Vélib' dans le bas de Puteaux : une première à l'angle de la rue Jean-Jaurès et du boulevard Richard-Wallace, une deuxième en bas du boulevard Richard-Wallace, et une troisième boulevard Alexandre-Soljenitsyne. Le conseil général des Hauts-de-Seine envisage la mise en place sur son territoire d'un système similaire.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- Carte des aménagements existants et prévus à court et moyen terme (juillet 2008)
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme puteoli en 1113[réf. à confirmer] ou Puteolis au , Putiaus (sans date).
Deux interprétations principales du toponyme Puteaux se dégagent. Il s'agit peut-être d'un latin *Putid-ellum (comprendre le gallo-roman *PUTIDELLOS au pluriel), dérivant du latin putidum, « puant », qui a donné l'ancien français putel « bourbier, mare », à savoir au pluriel putiaus « les bourbiers » ou « les mares ». On peut y voir également un latin *Puteolos « petit puits » (comprendre le gallo-roman *PUTEOLOS) avec attraction de l'ancien français puteal « qui appartient à un puits » ou « profond comme un puits » pour justifier du maintien du t sonore qui normalement aurait dû s'amuïr à l'intervocalique, cf. les Puisieux et autres Puzieux, etc. dont certains ont des formes anciennes du type Puteolis.
L'astérisque (*) utilisée devant les deux mots cités par ces deux sources indiquent qu'il n'existe aucun document ancien mentionnant ces noms communs.
- Dans la charte de Châlons en Champagne créant l'abbaye de Saint Victor (de Paris)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 550b.
- Robert Estienne, Dictionarium sive Latinae linguae Thesaurus, Stephanus, (lire en ligne), p.1334.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN , lire en ligne), p.305,no 5127.
Histoire
Le roi de France Louis VI le Gros dote largement l'abbaye de Saint-Victor et lui donne en particulier le territoire de « Puteoli proximit nantonensi » (Puteaux à proximité de Nanterre).
En 1147 (avant de partir en croisade), le roi Louis VII le Jeune confirme par une charte cette dotation et par une autre donne à l'abbé Suger, futur régent, l'ordre de continuer son œuvre de défrichement.
En 1148, Suger crée un domaine agricole dénommé Putiauz, qui deviendra le village de Puteaux.
Le propriétaire du territoire (l'abbaye de Saint-Victor) connaît très rapidement des vicissitudes, et en 1633 elle est absorbée par la congrégation de France, avant d'être dissoute en 1790.
Les différentes interactions entre les abbayes ne permettent pas de suivre ce territoire mais on peut certifier qu'il n'appartient pas à l'abbaye de Saint-Denis car :
- lors de la résolution d'un problème d'excommunication, l'abbé de Saint-Denis est absent,
- lors de l'autorisation de la construction de l'église Notre-Dame-de-Pitié, l'abbé de Saint-Denis est absent,
- en 1691, lorsque Louis XIV s'empara de la manse de Saint-Denis pour la transférer à la maison royale de Saint Louis, il est fait allusion à une donation de , qui est un faux grotesque.
En 1698, Antoine-Charles, duc de Gramont construit une demeure à Puteaux pour s'éloigner de la Cour.
Au île de Puteaux il y a une ferme modèle appartenant à M. de Rothschild ; son frère Salomon possède pour sa part un château juste à côté, à Suresnes.
Durant la crue de la Seine de 1910, Puteaux est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le , le quotidien Le Matin écrit : « À Puteaux […] les égouts sont remplis à la suite des infiltrations et commencent à déborder. Les caves des maisons bordant la rive ont à l'heure actuelle 1,50 mètre d’eau ».
Durant la Seconde Guerre mondiale, Puteaux est la cible de bombardements aériens alliés, visant notamment les usines fournissant du matériel militaire aux forces armées de l'occupant allemand.
Sous son mandat de maire entre 1969 et 2004, Charles Ceccaldi-Raynaud transforme profondément Puteaux. Après avoir été une banlieue ouvrière, celle-ci devient, comme de nombreuses communes du département à la même période, l'une des plus aisées de l'ouest de Paris, notamment grâce aux taxes perçues sur le nouveau quartier de La Défense. Cela lui permet de bénéficier d'un grand nombre d'employés municipaux et de logements sociaux, alimentant les soupçons de clientélisme.
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La cité-jardin des Hauts de Puteaux, au début des années 1930.
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Plaque 30 rue Cartault en hommage à Camille Georget, fusillé par les Allemands le .
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Plaque 4 rue Cartault en hommage à Maurice Volant, fusillé par les Allemands le .
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Au 43, rue Paul-Bert, une plaque commémore le résistant Bernard Courtault mort fusillé à 20 ans.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur hauts-de-seine.fr, (consulté le ).
- AFP, « Mort de l’ancien maire de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud : Il était l’un des derniers représentants de cette génération d’élus incarnée par Charles Pasqua, symbole de la transformation des Hauts-de-Seine en un département riche après avoir été une banlieue ouvrière », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Grason, « GEORGET Camille, Eugène », maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr, consulté le 24 juillet 2018.
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