Margency

Localisation

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Margency : descriptif

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Margency

Margency est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Autrefois simple hameau dépendant d'Andilly, Margency a obtenu son autonomie communale en 1789

D'un petit village situé sur le flanc méridional de la forêt de Montmorency et voué à l'arboriculture, la commune est devenue depuis les années 1960 un lieu à vocation essentiellement résidentielle avec la poussée de l'urbanisation dans la grande couronne parisienne.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Margency est une petite commune à caractère résidentiel située dans la vallée de Montmorency, à 18 kilomètres au nord de Paris. Elle se situe à flanc de coteau, bien exposée au sud, couronnée par la forêt de Montmorency.

Avec une surface de seulement 72 Val-d'Oise après Vaudherland.

Elle est limitrophe d'Andilly, Eaubonne et Montlignon.

Communes limitrophes de Margency
Montlignon Andilly
Margency[2]
Eaubonne

Hydrographie

Le territoire communal est traversé par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien, qui constitue en partie sa limite occidentale avec Eaubonne. Il alimente les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon) puis du parc de Bury.

D'une longueur de 14,2 kilomètres, il naît en forêt de Montmorency au nord-ouest de la commune et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Eaubonne, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la chasse, en amont en forêt, puis le lac d'Enghien en aval.

Voies de communication et transports

L'avenue Georges-Pompidou, axe principal de la commune.

Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont une route départementale et deux voies communales.

La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt par le nord de la vallée de Montmorency. Après avoir coupé le tiers septentrional de Soisy-sous-Montmorency et le sud d'Andilly, elle traverse entièrement la commune d'est en ouest et se poursuit à travers Saint-Prix. Deux voies communales supportent un trafic dépassant les cinq mille véhicules par jour : la rue des Maquignons au sud en limite d'Eaubonne, et la rue d'Eaubonne, qui relie cette commune au centre de Margency. Ces infrastructures terrestres ont un impact assez limité en termes de pollution sonore selon la réglementation. Les principales voies routières sont classées de catégorie 4, de niveau modéré, seule une petite portion de la D 144 au centre de la commune étant classée de catégorie 3.

Aucune gare ne dessert la commune. Des lignes de bus des Cars Rose et du réseau de bus de la Vallée de Montmorency permettent de relier la commune aux villes des environs et à la gare la plus proche : 1510 vers Ermont - Eaubonne et Champ de courses d'Enghien, 1511 vers Saint-Gratien, Épinay-sur-Seine et Enghien-les-Bains; 1520 (Attainville-Montmorency), 1527 vers les gares de Groslay, Sarcelles - Saint-Brice et Garges - Sarcelles ; 38.01 vers la gare d'Ermont-Eaubonne et TàD Eaubonne - Domont reliant l'hôpital d'Eaubonne à la gare de Domont ; 95-03b vers la gare de Cergy-Préfecture.

La commune se situe dans l'axe des pistes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, situé à une quinzaine de kilomètres à l'est, dont les avions en survol provoquent d'importantes nuisances acoustiques comme dans la quasi-totalité des communes du sud du Val-d'Oise.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 11 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  », sur Insee (consulté le ).
  2. « Communes limitrophes de Margency » sur Géoportail..
  3. SANDRE - Cours d'eau : ru d'Enghien
  4. Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation
  5. Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le lieu est cité une première fois en 1125 sous le nom de Merafin ou Migafin, Migasin ou Mijassin en 1293, Margency est mentionné sous son nom actuel le dans un aveu « foi et hommage » puis en 1367 lors de l'acquisition du fief par Nicolas Braque, maître d'hôtel du roi, Margenciacum en 1519.

Le hameau, peut-être une paroisse, appelé Migafin est probablement détruit au début de la guerre de Cent Ans, disparaissant complètement de tous les actes postérieurs ne désignant plus que Margency. En 1470, Andilly compte 416 habitants et Margency seulement dix.

Le nom de Margency provient du celte marg, terre grasse, dont dériverait l'anthroponyme gallo-romain Margentius, et du suffixe gallo-roman -acum, le domaine de.

  1. a et b Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  2. Histoire de Margency, p. 36.

Histoire

Margency vers 1780 (carte de Cassini).

Bailliage de la seigneurie de Montmorency au  siècle, la seigneurie passe en 1528 à Antoine de la Postelle. La seigneurie passe en 1623 à Louis de Saveuse, descendant d'une ancienne maison de Picardie, puis à sa veuve Madeleine Viole en 1653. En 1731, un roturier, Adrien Cuyret, greffe en chef du Châtelet, achète pour 57 000 livres la seigneurie et le fief de Margency, consistant en « un château ou maison seigneuriale, grande cour et basse-cour avec colombier et pressoir, jardin en parterre et potager clos de murs... attenant le tout à l'église et contenant 14 arpents, 64 perches 7/12 » (soit environ 5 hectares) « ...moyenne et basse justice. Droit de patronage et nomination de la cure du dit Margency ». Son fils, Adrien Quiret, surnommé « Monsieur de Margency », lui succède en 1749. Mais il rencontre des problèmes financiers et loue la seigneurie au couple Verdelin, propriétaires d'un hôtel particulier rue Vivienne à Paris. Amant de madame Verdelin, Marie-Madeleine de Bremond d'Ars, il fait la connaissance du cercle fréquentant Madame d'Épinay au château de la Chevrette à Deuil, constitué par Madame d'Houdetot, Grimm, Saint-Lambert ou encore Jean-Jacques Rousseau.

En 1762, la seigneurie est achetée pour 69 000 livres par Nicolas Claude Thevenin, écuyer, secrétaire du roi, Trésorier receveur général. En 1780, la seigneurie passe à son fils, Jean-Jacques Thevenin, fermier général.

L'omnibus Eaubonne - Margency - Montlignon permettait aux habitants de prendre le train vers 1900.

Au  siècle, Charles Nicolas Pignatelli devient seigneur de Margency par mariage avec la duchesse douairière de Duras qui a hérité de la seigneurie. En 1789, Margency est érigée en commune, distincte d'Andilly. En 1790, elle est comprise dans le canton de Montmorency du district de Gonesse, l'un des neuf districts du département de Seine-et-Oise. Le directoire du département réunit Margency à la municipalité d'Andilly. Les habitants de Margency adressent une pétition à l'Assemblée nationale législative. Le , celle-ci prend le décret suivant : « L'Assemblée nationale, après avoir entendu la pétition des habitants de Margency, Considérant que la constitution assure à toutes les communes le droit de formes des municipalités, et que le directoire du département de Seine-et-Oise n'avait pas le droit de l'en priver, décrète qu'il y a urgence, et après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui suit : / La commune de Margency est autorisée à former sur le champ une municipalité, en se conformant aux règles établies pour l'élection des officiers municipaux ; elle casse et annule l'arrêté du directoire du département, qui réunit cette commune à la municipalité d'Andilly ». De 1795 à 1800, Margency est une commune de la municipalité de canton de Momorency. La municipalité est rétablie par la loi du 28 pluviôse an VIII ().

Le village au  siècle vit de ses tuileries. Mais comptant une population de moins de deux-cents habitants, une superficie très limitée et avec près d'un tiers de son territoire occupés par des résidences secondaires, la gestion municipale s'avère difficile. Pendant tout le vallée de Montmorency), étale au maximum celles qui se révèlent indispensables (bornes fontaines, éclairage), s'en remet à la charité privée pour le secours aux pauvres et indigents, et profite des services financés par les communes voisines pour l'éducation par exemple. Par ailleurs, la plupart des bâtiments publics sont des dons à la commune (lavoir, mairie).

Durant le siège de Paris en 1870 le quartier général du prince de Saxe est installé à Margency. Le village est occupé par les Prussiens, qui cherchent à y loger plus de mille hommes, alors qu'il ne compte alors que 174 habitants.

La commune est devenue depuis les années 1950 une petite ville à caractère résidentiel, à l'orée de la forêt de Montmorency. Avec ses 72 hectares, elle est une des plus petites communes du Val-d'Oise.

  1. Ibid., p. 28-29.
  2. Ibid., p. 29 à 31
  3. Ibid., p. 75 à 76

Héraldique

Blason
Les armes de Margency se blasonnent ainsi : D'azur à la bande d'or accompagnée en chef d'une coquille et en pointe de trois billettes rangées en bande, le tout du même ; au chef aussi d'or chargé de trois alérions d'azur.

Le blason associe les armes des familles propriétaires à différentes époques de terres à Margency :

  • Les alérions de la famille de Montmorency ;
  • Les billettes de la famille de Saveuse ;
  • La coquille de Jean-Jacques de Barillon, seigneur de Maugarny.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Margency dans la littérature

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