Marcoussis
Localisation
Marcoussis : descriptif
- Marcoussis
Marcoussis (prononcé [maʁkusi] ) est une commune française située à 26 kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France. Village constitué autour d’un prieuré et du château de riches conseillers des rois de France, passé aux courtisanes influentes puis lieu de villégiature des bourgeois parisiens, Marcoussis était aussi organisé autour de ses carrières de grès pour le pavage de la capitale et du maraîchage, dont la production de fraises et tomates était rapidement portée aux Halles de Paris par le train Arpajonnais
C’est aujourd’hui une commune périurbaine de la banlieue parisienne, connue nationalement pour accueillir le Centre national du rugby, centre de formation et d’entraînement de la Fédération française de rugby.
Géographie
Situation
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 21,7 % | 365,74 |
Espace urbain non construit | 7,8 % | 131,28 |
Espace rural | 70,6 % | 1 191,57 |
Source : Iaurif |
Marcoussis est située dans la région Île-de-France, au nord du département de l’Essonne, totalement intégrée à l’agglomération parisienne, au cœur de l’ancien pays aujourd’hui devenu la région naturelle du Hurepoix. La commune occupe un territoire approximativement trapézoïdal de mille six cent quatre-vingts hectares dont plus de 70 % avaient conservé un caractère rural et seulement 21 % étaient urbanisés et construits. La plus longue diagonale de ce territoire mesure sept kilomètres d’est en ouest et la plus courte mille six cents mètres du nord au sud. Le domaine communal est traversé d’ouest en est par le cours de la rivière la Salmouille et parsemé d’étangs et mares. Positionné dans la vallée de la rivière et sur les coteaux, il s’étage entre une altitude minimale de soixante-cinq mètres et une altitude maximale de cent soixante-douze mètres. Le territoire est bordé à l’ouest par l’autoroute A10 et par la LGV Atlantique et traversé, dans sa partie sud, par un segment de la rocade contournant Paris, la route nationale 104, aussi appelée Francilienne. Il est aussi traversé parallèlement par la route départementale 446 dont partent les routes départementales 3, 24 et 35. Plusieurs quartiers, hameaux et lieux-dits composent l’ensemble urbain de Marcoussis, dont le lieu de peuplement originel du Gué et l’actuel centre-ville autrefois appelé Grande Rue.
L’hôtel de ville de la commune est situé à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, seize kilomètres au nord-ouest d’Évry, préfecture du département, huit kilomètres au sud de Palaiseau, sous-préfecture du département, trois kilomètres à l’ouest de Montlhéry, six kilomètres au nord-ouest d’Arpajon, dix-neuf kilomètres à l’ouest de Corbeil-Essonnes, vingt kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt et un kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-quatre kilomètres au nord-est d’Étampes, trente-deux kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.
Hydrographie
La commune est traversée d’ouest en est par la rivière la Salmouille, affluent de la rive gauche de l’Orge. Elle entre sur le territoire au niveau de l’autoroute A10 pour alimenter les grands étangs et l’étang du Gué où elle reçoit les eaux du ruisseau de Bel Ébat, puis elle irrigue les douves de l’ancien château de Montagu avant de traverser le centre-ville et de quitter le territoire au niveau du domaine de Bellejame. Plusieurs mares sont disséminées sur le territoire, au sud-ouest de la plaine du Déluge et le bois des Charmeaux, au nord-ouest à proximité du château de Bel Ébat, en arrière du château de Montagu, aux lieux-dits le Chêne Rond et le Bel Égout.
Relief et géologie
La commune repose sur la vallée de la Salmouille orientée ouest-est. Le territoire s’étage entre une altitude maximale fixée à cent soixante-douze mètres au sud-ouest dans la plaine du Déluge, le point de repère géodésique le plus proche étant situé à cent soixante-deux mètres au lieu-dit... (à préciser), et une altitude minimale fixée à soixante-cinq mètres, à la frontière est dans le parc de Bellejame, le point de repère géodésique le plus proche étant positionné à soixante-quinze mètres au lieu-dit Chouanville.
La déclivité est plus prononcée sur le versant sud de la vallée avec un différentiel de trente-huit mètres d’altitude entre le Déluge et le repère de Beauvert distants de seulement sept cents mètres, et plus douce sur le versant nord avec un différentiel de cinquante-quatre mètres d’altitude entre le repère de la Folie Bessin et le repère de la Ronce distants de mille cinq cents mètres, à l’exception notable de la pente dite « de l’Escargot » placée entre les repères d’Alcatel à cent cinquante-sept mètres et celui du centre-ville à quatre-vingt-quatre mètres, distants de seulement huit cents mètres.
Le sous-sol est composé d’une succession de couches de sable et de meulière, de marne et de gypse sur une couche profonde de calcaire, typique du Bassin parisien : des carrières de sablon sont exploitées aux lieux-dits le Déluge et les Arrachis.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe :
- au nord-ouest, du village de Saint-Jean-de-Beauregard dont elle est séparée par le tracé de l’autoroute A10 interdisant tout accès direct,
- au nord, d’une infime partie du territoire des Ulis et plus largement, du territoire de Villejust séparé par la route de Montlhéry,
- au nord-est, jusqu’à flanc de coteau, de la commune de Nozay sur le plateau de Courtabœuf,
- à l’est, du chef-lieu de canton Montlhéry, dont le chemin de la Ruelle des Bois marque la séparation,
- au sud-est, de Linas, séparé par le parc de Bellejame, et, plus loin vers le sud, par le chemin des Châtaigniers et le chemin du Faye (Faÿ) d’Ollainville puis de Bruyères-le-Châtel, au sud, à la lisière du chemin du Trou.
- au sud-ouest, de Fontenay-lès-Briis à travers le bois du Déluge,
- à l’ouest de Janvry.
Saint-Jean-de-Beauregard | Villejust & Les Ulis |
Nozay | ||
Janvry | N | Montlhéry | ||
O Marcoussis E | ||||
S | ||||
Fontenay-lès-Briis | Bruyères-le-Châtel & Ollainville |
Linas |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontenay-lès-Briis à 6 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Le territoire communal est traversé par deux axes routiers majeurs, à l’extrémité ouest passe l’autoroute A10 et à partir de cette portion autoroutière démarre le tracé de la route nationale 104, aussi appelée Francilienne, qui traverse tout l’espace communal vers l’est. En parallèle de cet axe régional structurant se trouve la route départementale 446, ancienne route nationale de Versailles à Melun, qui traverse la commune par le centre-ville. Elle est croisée à l’extrême nord par la route départementale 35 qui marque la frontière avec Villejust, à l’ouest par la route départementale 3 et à proximité du centre-ville par la route départementale 24. Parallèlement à l’autoroute A10 se trouve le viaduc de la LGV Atlantique. Plusieurs lignes d’autobus empruntent le réseau routier communal dont celles du réseau de bus Paris-Saclay, les DM10A, DM11A, DM10C et DM11E qui transportent les voyageurs vers les gares du RER B de Massy-Palaiseau et Orsay - Ville, les gares du RER C de Saint-Michel-sur-Orge et de Sainte-Geneviève-des-bois. La commune est en outre située à treize kilomètres au sud-ouest de l’aéroport de Paris-Orly et à quarante-sept kilomètres au sud-ouest de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.
Lieux-dits, quartiers et écarts
Outre le centre-ville actuel, autrefois appelé la Grande Rue, plusieurs quartiers et hameaux composent la commune de Marcoussis dont, à l’est, l’Étang Neuf, le Houssay et Chouanville, au sud le Bouchet, à l’ouest le Mesnil, le Chêne rond et la zone d'activité du Fond des Prés, le Déluge, le Beauvert qui donnent chacun leur nom à une plaine, le Gué, lieu originel de peuplement de la commune, la Ronce, et au nord la Fontaine de Jouvence. Plusieurs lieux-dits ont conservé des noms d’autrefois dont le Moulin à Vent, le Poteau Blanc, les Maraisses, le Grand Étang et le Petit Étang, les Arrachis, Marivaux, le Parc aux Bœufs, le Plan de Soissons, la Greffière, la Bonnerie, le Poirier de la Chapelle, le Bel Égout, les Bas Mocquets, la Croix du Jubilé et l’Escargot.
- Fiche d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 11/11/2010.
- Orthodromie entre Marcoussis et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Orthodromie entre Marcoussis et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 26/08/2012.
- Fiche de la borne géodésique KAM3-199 sur le site de l’IGN. Consulté le 23/07/2012.
- Fiche de la borne géodésique KAM--384 sur le site de l’IGN. Consulté le 23/07/2012.
- Fiche de la borne KAM3-200 sur le site de l’IGN. Consulté le 23/07/2012.
- Fiche de la borne géodésique KAM3-145 sur le site de l’IGN. Consulté le 23/07/2012.
- Fiche de la borne géodésique KAM3-202 sur le site de l’IGN. Consulté le 23/07/2012.
- Fiche du repère géodésique 9136301 sur le site de l’IGN. Consulté le 23/07/2012.
- Fiche de la borne géodésique KAM3-149 sur le site de l’IGN Consulté le 23/07/2012.
- %2FES0115 Fiche géologique de Marcoussis sur le site du Brgm. Consulté le 26/08/2012.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
Toponymie
Le lieu fut appelé successivement Marcocia en 1100, Marcociis en 1105,vers 1120 et 1136, Marescalceis en 1122, Marchociis au .
Marchoucies paraît être un témoignage toponymique du nom commun marcocia, marcousceis attesté seulement en latin médiéval, dans plusieurs documents, il s'agirait d'un droit de pâture précoce, « depuis la mi-mars jusqu'au .
Une mention Marcocinctum, du .
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN ).
Histoire
Des origines à l'An Mille
Des fouilles archéologiques menées sur le territoire, notamment lors de la construction de la LGV Atlantique ont révélé une présence humaine dès le grattoirs en silex et la présence d’un fragment de meule à grains en grès retrouvé au lieu-dit le Déluge.
Le développement d’un premier village se fit à partir du prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Wandrille. En 854, une charte de Charles II le Chauve mentionne un bien à Marcoussis. Dans un premier temps, il ne s’agirait que d’une vigne dépendant de Bution, proche de l’actuel Arpajon. Les religieux perdant Bution s’installèrent à Marcoussis au début du paroisse.
Seigneurs et religieux
Marcoussis eut des seigneurs particuliers dans la vallée, vassaux du roi, très tôt. Selon Malte-Brun les plus anciens seraient Pierre et Thibaud de Marcoussis, mais nous ne savons rien à leur sujet. L'hypothèse est que Malte-Brun ait confondu avec des curés de Marcoussis, Pierre étant curé vers 1145. Le premier seigneur dont nous savons quelque chose est Ansoud Le Riche de Paris. Cependant, le prieuré périclita, de sorte qu’en 1298 il ne restait plus qu’un seul moine et le village ne comptait que cent vingt habitants.
À la fin du Ferric Cassinel, frère de Biette de Casinel, la maîtresse du roi Charles V, donna à son neveu Jean de Montagu la seigneurie de Marcoussis. Grand trésorier puis chambellan de Charles VI, il acheta les différents fiefs du domaine et fit construire entre 1400 et 1408 le château seigneurial, l’église paroissiale et un monastère où il installa les Célestins. Jugé, décapité puis pendu en 1409 sur l’instigation du duc de Bourgogne Jean sans Peur, le domaine fut donné à Louis de Bavière. À sa mort, la seigneurie fut rendue à Charles de Montagu, fils du fondateur, premier chambellan de Charles VI. En 1422, la seigneurie revint à sa sœur, Jacqueline de Montagu, épouse de Jean Malet de Graville.
Au cours de la guerre de Cent Ans, le château, situé en Île-de-France, fut la cible de nombreuses attaques : entre 1412 et 1435 il fut successivement occupé par les Armagnacs, les Bourguignons, les Anglais puis les Français.
Par succession, la seigneurie de Marcoussis revint à Louis Malet de Graville, par ailleurs seigneur de Chastres, Milly-la-Forêt, Gometz-le-Châtel, Chevreuse et Malesherbes, titré amiral de France en 1487, chambellan et conseiller du roi Louis XI. Il rattache à la seigneurie de Marcoussis les fiefs de Nozay et La Ville-du-Bois,. À sa mort, ses domaines revinrent à sa fille Jeanne qui elle-même les laissa à son neveu Guillaume de Balzac d’Entragues. Ainsi en 1600, le château hébergea les amours adultérines du roi Henri IV et de Catherine Henriette de Balzac d'Entragues. En 1562 et 1563, le Hurepoix subit les guerres de Religion, l’église fut profanée et le monastère brûlé par les huguenots.
En 1603, le domaine de Bellejambe, passé des Graville au Le Maistre, fut agrandi et restauré en réutilisant les pierres du château de Montlhéry démantelé sur autorisation d’Henri IV. Louis Le Maistre en fit changer le nom pour devenir Bellejame,. Pendant la Fronde, le château de Montagu servit à emprisonner le prince de Condé, le prince de Conti et le duc de Longueville.
Les Templiers et les Hospitaliers
Le membre de la Flotte était possédé par la commanderie du Déluge qui consistait en des terres dont une partie était enclavée dans le parc du château de Bellejame où il y avait une fontaine dite La Flotte.
Du maraîchage à la haute-technologie
En 1751, Élisabeth-Thérèse Chevalier de Montigny acheta le domaine de Marcoussis. En 1768 et 1771, Louis XV souhaita l’ouverture de routes de chasse à travers le bois de Marcoussis et fit construire en 1774, au lieu-dit la Chaussée de l’Étang, un pavillon de chasse. En 1778, un arrêt du roi Louis XVI transforma le monastère des Célestins en maison de retraite, l’ordre étant aboli en 1779. En 1787 ces bâtiments devinrent des écuries pour les chasses royales.
En 1792, le château de Montagu fut détruit après avoir été dévasté. Le domaine des Célestins fut vendu comme bien national en 1798 et détruit peu après. En 1805, Armand de Puységur fit raser les restes du château de Montagu pour éviter qu’il ne devienne une prison d’État.
Au carrières de grès attirèrent des ouvriers employés pour certains par la ville de Paris qui possédait un des sites. La vigne, présente sur les coteaux, fut peu à peu remplacée par la culture de la fraise, transportée rapidement vers les Halles de Paris par l’Arpajonnais à partir de 1876.
Ce chemin de fer secondaire à voie métrique et traction vapeur rendant le village accessible aux Parisiens, des bourgeois vinrent en villégiature dans la vallée, rachetant les anciens domaines pour y construire des demeures, tels l’architecte François-Claude Latour qui acheta le domaine des Célestins à Jean Jules Balay de La Bertrandière en 1859 pour y faire construire un château, Auguste Nélaton qui s’installa au Déluge, Eugène Moutard-Martin, président de l’Académie nationale de médecine qui s’établit au Chêne Rond, Charles de la Baume Pluvinel qui fit construire en 1864 le château de Marcoussis, Victor Adolphe Malte-Brun qui publia l’histoire de la commune où il vivait en 1867, ou encore Camille Corot qui rendait visite à son élève Ernest Dumax. En 1891 fut créée par la congrégation de la Sainte-Enfance l’école Saint-Joseph.
En 1912, la commune de Bourg-la-Reine acheta le domaine de la Ronce pour y installer un centre de vacances. En 1937 fut arrêtée l’exploitation de l’Arpajonnais, accompagnant la baisse de l’importance de la culture de la fraise dans la région. En 1940, Geneviève de La Baume Pluvinel fit don du château de Marcoussis à la fondation d'Auteuil pour y installer le lycée horticole. En 1945, Yves Rocard fit acheter par le ministère de la Défense le château du Chêne-Rond pour y implanter un laboratoire de recherche en électronique.
En 1962 s’installa sur le plateau nord un centre de recherche d’Alcatel-CIT. En 1974, la commune acheta le château des Célestins pour y installer son centre culturel. En 2002 fut inauguré sur l’ancien domaine de Bellejame le Centre national du rugby, qui accueillit en 2003 les dignitaires ivoiriens et français lors des « accords de Marcoussis ». En 2006 fut créé sur l’ancien site d’Alcatel-Lucent le premier data center d’Europe.
Le la commune fut ville-étape du Tour de France 2007.
Le 4 octobre 2021 est inaugurée une ferme solaire, la plus grande installation d’Ile-de-France, avec 20,3 MWc (Mégawatt crête) de puissance totale, 58 296 panneaux photovoltaïques sur une surface de 23 hectares, produisant la consommation annuelle d'une ville de 10 000 habitants. Le site accueille également un élevage de 300 moutons sur 46 hectares de terrain clôturé, afin d'assurer la maîtrise de la végétation et de diversifier l’activité agricole en circuit court[non neutre].
- Histoire de Marcoussis sur le site officiel de la commune. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du polissoir en grès du Déluge sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
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- Fiche de Jean de Montagu sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du château de Montagu sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du monastère des Célestins sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche de Charles de Montagu sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche de Louis Malet de Graville sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du château de Bellejame sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Manniers (1872) p. 43
- Fiche d’Elisabeth-Thérèse Chevalier de Montigny sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- « », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Acte conservé aux Archives nationales à Paris sous la cote MC/ET/XXXVI/777/E, dossier 33
- AHM
- Fiche d’Aymar de La Baume Pluvinel sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche de Victor Adolphe Malte-Brun sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche de Jean-Baptiste Corot sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche de l’école Saint-Joseph sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du domaine de la Ronce sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du château d’Auteuil sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du château du Chêne-Rond sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Fiche du château des Célestins sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.
- Présentation du datacenter Data IV sur le site l’agence pour l’économie en Essonne. Consulté le 27/07/2012.
- Présentation du parcours du Tour de France 2007 sur le site officiel de l’organisateur. Consulté le 26/07/2012.
Culture
La commune de Marcoussis bénéficie sur son territoire de divers équipements à caractère culturel : l’école des Arts, centralisant la pratique de la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques, la médiathèque Léo-Ferré, la salle polyvalente Jean-Montaru, dotée de la salle de cinéma Atmosphère, classée art et essai et la Maison pour tous. La commune accueille en outre depuis 2005 une résidence cinématographique Émergence, projet ayant pour but d’aider les jeunes réalisateurs et auteurs à produire leur premier film, et, depuis 1996, le festival de musique rock Elfondurock,. Diverses associations animent la vie culturelle de la commune.
- Liste des salles de cinéma classées Art et Essai sur le site officiel de l’Afcae. Consulté le 25/07/2012.
- Gérald Moruzzi, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Le Parisien, (consulté le ).
- Thomas Berthelot, « », sur Actu.fr, (consulté le ).
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Marcoussis dans la littérature
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