Les Clayes-sous-Bois

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Les Clayes-sous-Bois : descriptif

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Les Clayes-sous-Bois

Les Clayes-sous-Bois est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France

Ses habitants sont appelés les Clétiens. Village dont l'église et un premier château sont construits au XIIe siècle, Les Clayes reste jusqu'au XIXe siècle un territoire essentiellement agricole, organisé autour de l'actuelle rue Henri-Prou, cœur du quartier historique

Au XIVe siècle, un relais de chasse est érigé plus au sud, que fréquenta la favorite royale Diane de Poitiers ; vers 1556, elle aurait planté un arbre remarquable qui porte désormais son nom

Dans les années 1800-1810, un nouveau château est construit près du relais de chasse ; il est incendié par les Allemands en 1944

Au XIXe siècle, d'autres demeures bourgeoises sont bâties, comme le château des Bruyères (détruit lui aussi depuis) puis, avec le raccordement de la ville au train dans les années 1860 et l'urbanisation progressive de la région parisienne dans l'entre-deux-guerres, des habitations plus modestes

C'est surtout après la Seconde Guerre mondiale que la population s'accroit fortement, donnant lieu à la création de nouveaux quartiers pavillonnaires, de tours d'immeubles (quartier de L'Avre, résidence Toit et joie) et, depuis la fin du siècle, de zones commerciales (Alpha Park, One Nation).

Géographie

Localisation

Position des Clayes-sous-Bois dans les Yvelines.

La commune des Clayes-sous-Bois est située à 14 Versailles et à 30 Paris, au sud-ouest de la plaine de Versailles. La commune est très urbanisée, essentiellement en habitat pavillonnaire, à l'exception de sa partie sud couverte par une partie de la forêt de Bois-d'Arcy.

Communes limitrophes

Elle est limitrophe de Chavenay au nord, de Villepreux au nord-est, de Bois-d'Arcy à l'est sud-est, de Trappes au sud, sur environ 700 mètres, et de Plaisir à l'ouest sud-ouest.

Hydrographie

Réseau hydrographique des Clayes-sous-Bois.

La commune est irriguée dans le sud par le ru Maldroit, affluent de la Mauldre.

Elle est située intégralement dans le bassin versant de la Mauldre, géré depuis 1992 par le COBAHMA (Comité de bassin hydrographique de la Mauldre et de ses affluents), sous l'égide du conseil général des Yvelines et pour lequel un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) a été mis en œuvre. Cependant, elle se trouve partiellement dans le sous-bassin du Maldroit (sud et ouest) et pour le restant (nord-est) dans le sous-bassin du ru de Gally, bien que n'étant pas traversée par le ru lui-même.

L'aqueduc de l'Avre, ouvrage enterré qui alimente Paris en eau potable, traverse le territoire des Clayes d'ouest en est.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trappes à 5 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records TRAPPES (78) - alt : 167m, lat : 48°46'27"N, lon : 2°00'35"E
Records établis sur la période du 01-04-1923 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,8 3,9 6 9,4 12,5 14,4 14,2 11,3 8,5 4,8 2,4 7,6
Température moyenne (°C) 4,3 4,9 7,9 10,7 14,1 17,3 19,5 19,4 16 12,2 7,6 4,8 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8 11,9 15,4 18,8 22,1 24,6 24,6 20,7 15,8 10,4 7,2 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
17.01.1985
−15,6
13.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,1
12.04.1986
−1,2
07.05.1957
0,1
01.06.1936
2
09.07.1929
4
31.08.1928
−0,5
20.09.1952
−5,2
28.10.1931
−8,9
24.11.1998
−14,3
22.12.1946
−15,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
20,3
27.02.19
24,7
31.03.21
28
18.04.1949
30,9
27.05.05
36
18.06.22
40,6
25.07.19
39,1
06.08.03
34,6
09.09.23
29
01.10.1985
21
03.11.1927
16,8
07.12.00
40,6
2019
Ensoleillement (h) 57 806 1 337 1 758 2 017 2 096 2 223 2 163 1 769 1 168 676 553 17 138
Précipitations (mm) 56,2 49,9 50,1 49,9 66 57 56,3 56,1 49,8 61,8 61,2 72 686,3
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
  1. «  », sur lesclayessousbois.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Héraldique

Blasonnement :
D'azur à trois sapins de sinople posés 1 et 2 et à une clôture en pointe
Commentaires : Le blason daterait de 1931 car il peut se lire « claie sous bois », nom officiel de la ville uniquement depuis cette date.
  1. «  », sur lesclayessousbois.fr (consulté le ).

Toponymie

Clayes est attesté sous les formes Cleta, puis Eclois et Esclais au , Escloiz en 1351, Clois, les Escleux en 1340, les Clayes en 1416, Escleux en 1431, Clayette en 1550, Claix en 1680, Clayes dès 1654, Les Clayes en 1793, Les Clayes-sous-Bois en 1931,.

La commune a ajouté le déterminant complémentaire -sous-Bois à son nom le , par décret du président de la République Paul Doumer, à la demande du conseil municipal. Ses habitants sont appelés « Clétiens ».

Clayes viendrait d'un nom d'origine normande ou celte, cloi (clôture ou claie). Il s’agit apparemment d’une formation médiévale basée sur l'ancien français esclayer, dérivé du substantif verbal claie (anciennement claye) ayant divers sens : « grosse échelle de charpente », « treillis servant à divers usages », « ouvrage utilisé pour servir de barrage, écrille », « treillage qui ferme un champ, un pâturage », « instrument de supplice sur lequel on attachait le corps d'un condamné et qu'on faisait traîner », « treillage de bois sur lequel on déposait le cadavre d'un supplicié ou de la victime d'un meurtre ».

Le nom de Clais est également attesté comme ancien nom.

Le « bois des Clayes » représente le cœur de la forêt de Bois-d'Arcy depuis 1922.

  1. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  2. Auguste Longnon, Pouillé de la Province de Sens, 1904, p. 212.
  3. a et b Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 283.
  4. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Histoire
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  6. «  », sur saint-quentin-en-yvelines.fr (consulté le ).
  7. Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, page 8.

Histoire

Préhistoire

Des bifaces polis, haches taillées et bracelets en bronze découverts sur le site des Clayes et aujourd'hui conservés au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye témoignent de son occupation dès la Préhistoire.

Moyen Âge

Une allée de pierre dont il reste des vestiges passait par le village. Il s'agit de nos jours du « chemin aux Bœufs », qui va jusqu'à la forêt ; comme son nom l'indique, cette route secondaire était empruntée pour le transport de bovins depuis la Normandie ; les bêtes étaient ensuite inspectées à Chavenay puis transférées aux marchés de Poissy et de Saint-Germain-en-Laye.

Au Moyen Âge, le territoire de l'ancien Empire romain se morcelle, donnant naissance à des fiefs dirigés par des seigneurs ; en échange de la protection de ces derniers, les paysans peuvent cultiver leurs terres en sécurité et utiliser le four et moulin en payant des banalités. Au début du 1118, il y fait construire un château, près de l'église. Celle-ci est érigée sur la partie haute du village vers 1100, sous le règne de . Des fouilles menées en 1875 pour la construction du mur de clôture du cimetière Saint-Martin révèlent une cave oubliée ayant appartenu au château. En 1160, l'évêque de Chartres Robert III attribue la cure des Clayes à l'abbaye de Saint-Cyr, ce que confirme le pape Alexandre III par une bulle trois ans plus tard. À l'époque, l'impôt spirituel, la dîme, était payée au niveau de l'actuel 27 rue Henri-Prou, dans le lieu-dit de la « Grange aux dîmes ».

En 1357, les troupes du roi de Navarre Charles le Mauvais campent trois mois dans les villages des Clayes, de Villepreux et de Trappes, pillant les paroisses. Une bataille entre les troupes royales françaises et celles du roi de Navarre a lieu à l'est du village, dans un vallon longtemps désigné comme « Près Bataille ». En 1360, l'écuyer du roi Pierre Potel fait construire au sud du village un hôtel seigneurial (relais de chasse, profitant de la proximité avec la forêt de bois d'Arcy), dont l'aile sud, seul vestige depuis 1790, abrite de nos jours la bibliothèque municipale. Cet hôtel fut édifié au lieu-dit du Val Gally, à l'emplacement d'une maison de campagne appartenant aux religieuses de Notre-Dame-des-Anges de Saint-Cyr et qui fut brûlée pendant l'occupation de Charles le Mauvais. L'hôtel seigneurial formait un carré entouré d'une double enceinte, une muraille et des fossés qui subsistent jusqu'en 1866, quand ils furent comblés par M. Martignon.

En 1368, les terres des Clayes passent à Jean de Meslindon, allié de la famille de Villeneuve jusqu'en 1517. Elles connaissent ensuite quatre propriétaires successifs : Lambert Maigret, contrôleur général, André Leroy, notaire et secrétaire de , Gaillard Spifaine, contrôleur général des finances et Guillaume Poyet, second président du Parlement de Paris.

Époque moderne

La plaque du XVIe siècle sur les communs du château.
L'arbre de Diane en hiver.

La seigneurie des Clais est confisquée en 1537 à son propriétaire endetté, Gaillard Spifaine, et revient au roi de France. Le , Anne de Pisseleu, favorite de François . En 1556, Diane de Poitiers, favorite de Henri II, en devient la propriétaire, dix ans après qu'Anne de Pisseleu ait été exilée et la seigneurie confisquée au profit du nouveau roi. Diane s'en sert comme d'un relais de chasse. Trois écussons gravés dans le marbre, situés dans la galerie à arcades du bâtiment, témoignent de son passage. Ils figurent Diane en laurier, en chasseresse et revêtue d'une armure. La maîtresse du roi aurait également planté le fameux « arbre de Diane » dans le parc,. Le domaine passe ensuite par héritage à sa fille Françoise de Brézé, qui le vend à François Coignet, notaire et secrétaire du seigneur de Pontchartrain. De nombreux propriétaires se succéderont, notamment le comte d'Albon.

En 1573, un an avant d'accéder au trône, le futur Henri III met le château des Clais sous protection royale. Une trace subsiste au-dessus d'une porte du corps de logis de l'ancien relais de chasse : il s'agit d'une « sauvegarde », une plaque représentant un écu ou un corps de blason, sur lequel sont gravées trois fleurs de lys entourées par un collier de l'ordre de Saint-Michel et surmontées par une couronne martelée. Dans une écriture gothique, une inscription située dessous indique : « Sauvegarde de monsieur Filz et frère de roy »,.

Dans une lettre du , l'évêque de Chartres Nicolas de Thou écrit : « Avons à l'humble supplication des manants et habitants des Clais, en notre diocèse dédié et consacré à Dieu l'église du dict lieu construite sous l'invocation de Saint Martin et enclos en ce présent autel, des reliques du bras de Sainte Marguerite ». L'église est ainsi à Saint Martin, dont le culte est à l'époque propagé par le pouvoir royal, ce qui explique qu'un grand nombre de paroisses de la moitié nord de la France le prennent comme saint patron. Sous l'Ancien régime, la paroisse des Clais est censée percevoir 1/dîme) de l'abbesse de Saint-Cyr mais en réalité, les curés n'en bénéficient que d'une petite part, la majorité restant entre les mains des ecclésiastiques. À l'époque, une assemblée de paroissiens s'occupait de la gestion matérielle de l'église, par exemple la perception des revenus et des loyers des terres et des maisons qui étaient sa propriété. Cela indique la relative aisance du village des Clais.

Sur le plateau sud, dans la forêt, de la commune subsistent des rigoles du  siècle ayant servi à alimenter Versailles en eau.

Époque contemporaine

Révolution française

Au début de la Révolution française sont rédigés des cahiers de doléances. Les Clétiens réclament, note le site officiel de la commune, « l'abolition des droits seigneuriaux, la suppression des capitaineries leur interdisant de chasser et l’ouverture d'un embranchement du chemin des Clayes à Saint-Cyr pour se procurer des vivres par le commerce ».

Les Clayes sur l'Atlas des lignes télégraphiques aériennes construites en France de 1793 à 1852.

La première municipalité est élue le . Le , le curé Le Duc est relevé de ses fonctions de maire et remplacé par Nicolas Barré, procureur de la commune. En octobre 1793, l'une des deux cloches de l'église est envoyée à la fonderie de canons. Le 11 frimaire 1793, le culte catholique cesse et les ornements et vases en argent de l'église sont offerts pour le « soutien de la République ». Ventôse an II, les « linges, ornements et fers » de l'église sont transportés au magasin du district de Versailles. Le 9 germinal an II, Martin Gascoin, le premier instituteur des Clayes est nommé. Une partie de l'ancien château seigneurial est détruite. Il n'en reste que l'aile sud de nos jours.

En 1799, un poste télégraphique est installé sur la Butte du Moulin, site alors non boisé. Il fait partie de la ligne Paris - Brest mise en place par Claude Chappe. La ligne est fermée et le poste abattu en 1852.

Le château des Clayes
Façade principale du château (construit au début du XIXe siècle), vers 1900.
Vestiges du château détruit par les Allemands (les deux tours). Au premier plan, les roseaux de l'étang ; à l'arrière plan, restes de l'hôtel seigneurial.

En face des vestiges de l'ancien relais de chasse, un nouveau château de style néo-classique est construit entre 1800 et 1816, à l'initiative des Delaborne, propriétaires de terres à Villepreux. Une chapelle est aussi érigée et des communs ceinturant une cour sont ajoutés à l'ancien hôtel seigneurial,,.

En pierre et en brique, la façade du bâtiment est rectangulaire, encadrée par deux tours circulaires dotées de lanternons et aux toits percés de quatre œils-de-bœuf. Les frontons du toit en ardoise sont triangulaires et les fenêtres de l'étage sont dotées de balustrades ; un beffroi orné d'une horloge est installé au milieu du toit, montrant la puissance symbolique du bâtiment (le seul de la commune à donner l'heure, alors que Les Clayes ne disposait pas encore de véritable mairie). La présence de cinq souches de cheminées indique que chaque pièce disposait d'une cheminée, à une époque où il s'agissait du seul moyen de chauffage. La chapelle (visible sur la droite de la photographie ci-contre) est carrée, surmontée d’un toit effilé et d'une croix. En 1819, le fils des Delaborne ajoute la grande grille qui marque l'entrée du domaine. Plusieurs propriétaires s'y succèdent ensuite. Madame Bloch-Levallois se porte acquéreur du château en 1915, suivie dans les années 1920 de Jeanne dite Pata de Montagnac (1882-1966), cantatrice lyrique amateure réputée pour sa beauté, qui chantait notamment dans le salon musical parisien de Marguerite de Saint-Marceaux. Divorcée de Maximilien Jaunez, elle amorce les travaux de restauration du château de Clayes, mais le revend après son remariage (1925) avec Charles de Polignac. En 1926, Lucy et Jos Hessel, marchands de tableaux à Paris, acquièrent le château et y mènent une vie mondaine, y invitant des personnalités comme l'écrivain Tristan Bernard, le peintre Édouard Vuillard et l'homme politique Léon Blum. Jacques Salomon, biographie de ce dernier, raconte ainsi :

« La vie au château était souvent très animée, le week-end recherché. Tout le rez-de-chaussée, réservé aux réceptions, s'ouvrait par de larges porte-fenêtres, d'un côté sur la grande pelouse de l'entrée, face au pavillon Henri-IV et aux volières qu'Hessel avait fait aménager dans les arches du bâtiments et de l'autre côté, sur une terrasse où l’on se tenait, les jours de beau temps, devant un bassin animé de canards et de cygnes au-delà duquel s'étendait le parc. Parallèlement au château, une allée d'arbres centenaires conduisait à la forêt, clôturée de murs, où le gibier abondait. »

Le domaine est réquisitionné par les nazis durant l'Occupation, et un incendie, provoqué en août 1944, au moment de la déroute de l'Armée allemande, détruit le corps du bâtiment ; ne restent que les deux tours.

Des maisons rurales aux nouveaux types d'habitats

Jusqu'au début du Versailles et à Neauphles (villes avec lesquelles se faisait l'essentiel du commerce agricole de la commune), était l'axe principal du village, où se déroulait la vie communale, avec en son centre l'église et la première mairie, située dans l'ancien presbytère, à l'emplacement de l'actuel Institut médico-éducatif René-Fontaine. Subsistent dans cette rue des bâtiments typiques du . Si la majorité du territoire de la commune est composé de fermes, Les Clayes compte aussi plusieurs petits propriétaires, qui cultivent eux-mêmes leur lopin de terre.

En 1866, l'ancienne Grange aux dîmes est réaménagée en salle de classe. L'école compte 46 élèves en 1899.

Entre les années 1870 et les années 1930, l'industrialisation de la région, l'accroissement démographique et la densification des moyens de transport conduisent également à la multiplication de la construction de petites maisons débordant du centre historique, faisant venir aux Clayes une nouvelle population, aisée puis populaire, préfigurant ce qu'on appellera la banlieue. L'arrivée du train en 1861 favorise grandement ces changements (cf. gare de Villepreux - Les Clayes). Les nouvelles liaisons ferroviaires mettent en effet de nombreux anciens villages franciliens à portée des Parisiens, les plus aisés cherchant à y faire construire des résidences secondaires. On assiste ainsi à un une modification de la morphologie traditionnelle des villages, qui voient s'édifier au-delà des maisons rurales et des fermes des maisons individuelles bourgeoises puis, au fil du temps, des lotissements bien plus populaires, sur des terrains morcelés prévus à cet effet.

Photo de l'accident de train du à la gare de Villepreux - Les Clayes.
Plaque sur la mairie en hommage aux morts de la Première Guerre mondiale.

Les propriétés aisées se caractérisent souvent par un plan en forme de « L », un style éclectique, une façade en meulière, une marquise en fer à l'entrée et de la céramique ornementale. Des panneaux situés devant la grille en ferronnerie nomment les maisons d'après des fleurs (« Glycine », « Rose », etc.) ou le prénom d'un membre de la famille. Le petit château des Bruyères, situé jusqu'à sa destruction dans l'ancien parc de loisirs du même nom, était un exemple typique de cette architecture. Ce mouvement de construction cesse avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Après le conflit, et durant tout l'entre-deux-guerres, en particulier à partir de 1926, on assiste davantage à l'édification de lotissements pavillonnaires plus modestes, en périphérie du centre historique, de Parisiens fuyant la vétusté de l'habitat de la capitale. Le Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois conclut : « la structure du village se trouve absorbée dans ce qui n'est plus la campagne mais pas encore la ville ».

L'actuelle mairie est construite en 1930. Elle est insérée dans un complexe de bâtiments qui comprend également une école, afin d'accueillir la population scolaire grandissante. La façade du bâtiment conserve encore sur ses allées latérales la trace de ses entrées : école de garçons au sentier Robert-Desnos et école de fille allée du 19-Mars-1962. Au bout de cette dernière voie, de nos jours remplacés par l'école maternelle André-Briquet, se trouvaient des bains-douches. Autrefois, un square était installé devant la mairie ; il portait le nom de Léon Blum. Réaménagé dans les années 2000, il a été remplacé par une place dégagée qui porte le nom de Charles-de-Gaulle.

Depuis les années 1930

Dans les années 1930, un projet d’aéroport intercontinental, comprenant un plan d’eau pour les hydravions et un aérodrome terrestre, est envisagé sur le territoire de Trappes, Montigny-le-Bretonneux et Les Clayes-sous-Bois au nord. L'étang de Saint-Quentin devait être considérablement agrandi afin d'accueillir les hydravions. D'une profondeur de 6 mètres, ses berges devaient rejoindre Plaisir à l'ouest et Les Clayes-sous-Bois au nord. Il était aussi prévu d'utiliser la machine de Marly pour alimenter le plan d'eau avec celles de la Seine. Ce projet finalisé en 1936 avait reçu l'accord des décideurs, au détriment du site du Bourget, qui sera finalement retenu après la guerre.

Durant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de jeunes résistants clétiens de l'Organisation civile et militaire (OCM) s'engage contre l'occupant allemand. En 1947, à la mairie, André Biret sera décoré de la médaille de la Libération. En juin 1944, l'avion du lieutenant américain Marvin N. Vinson est détruit par l'ennemi et, après avoir sauté en parachute à Plaisir, il est caché aux Clayes mais meurt de ses blessures, ; le parvis de l'église de la commune a depuis pris son nom en son hommage. En août 1944, le château et sa chapelle sont incendiés au départ des troupes allemandes. Ne subsistent du bâtiment que les deux tours latérales avec leurs cloches, ainsi que les communs.

En 1945, membre du Parti communiste français (PCF), Charlotte Célerié est élue maire ; il s'agit de l'une des premières femmes maires de France. Les Clayes-sous-Bois est en effet durant de nombreuses décennies une ville de gauche, Henri Prou (PCF) étant maire de 1935 à 1939, André Boulay (SFIO) de 1959 à 1965 puis Jean Sergeant (PCF) de 1965 à 1977 et Janine Thomas (PCF) de 1977 à 2001. Cela se remarque dans les odonymes, la commune comptant par exemple une rue Jacques-Duclos (ancien dirigeant du PCF) ou encore, perpendiculaire à la mairie, une rue de la Commune-de-Paris. Depuis 2001, la ville est dirigée par des maires de centre-droit. À titre indicatif, le square Léon-Blum (en hommage au premier chef de gouvernement socialiste du pays) situé sur la place de la mairie disparaît à la fin des années 2000 lors du réaménagement de la place Charles-de-Gaulle, qui l'entoure.

La rue Jean-Falconnier, lotie de nombreux pavillons en rez-de-chaussée.

Dans les années 1950, la crise du logement conduit des Clétiens regroupés dans l'association Les Castors à bâtir eux-mêmes leurs pavillons,. À partir des années 1960, la population explose et de nombreuses zones pavillonnaires sortent de terre. La rue Maurice-Jouet et l'avenue Jules-Ferry deviennent les principaux axes commerciaux de la ville. Un marché est créé, de nombreuses écoles sont construites, ainsi que deux collèges, un stade, des gymnases et un nouveau cimetière (cimetière Henri-Prou). L'ancien bâtiment de la gare est détruit pour laisser place à un édifice contemporain. Des tours résidentielles forment de nouveaux quartier (L'Avre, Toit et joie). Les communs du château sont réhabilités dans les années 1980 ; ils accueillent la bibliothèque municipale ainsi que des activités culturelles et associatives. Plus récemment, le quartier de La Bretechelle accueille de nouvelles zones pavillonnaires et dans le nord de la commune, les centres commerciaux Alpha Park I (2006) et II (2012) et One Nation (2013) sortent de terre. Dans les années 2000-2010, de nouveaux équipements sont créés : la crèche D. W. Winnicott, le cinéma Philippe-Noiret (2009), l'espace seniors Jacqueline-Auriol (2017), le gymnase Thierry-Gilardi, le complexe Tennis Padel ainsi qu'une nouvelle halle de marché, ouverte en janvier 2021 et inaugurée officiellement en septembre en présence du président du conseil départemental Pierre Bédier, ; l'ancienne, construite au milieu des années 1980 et située juste en face, est détruite dans la foulée afin de permettre la construction d'un immeuble de 35 logements accueillant des commerces en rez-de-chaussée.

En novembre 2020 est lancée une révision du plan local d'urbanisme. Par ailleurs, un périmètre de sauvegarde du centre-bourg élargi est voté afin de lutter contre la pression immobilière.

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Histoire
  2. Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, page 6.
  3. a b c et d Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, page 17.
  4. a et b Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, page 20.
  5. Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, page 12.
  6. a b c d et e Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, pages 22-25.
  7. « Château des Clayes », notice sur The Morgan Library & Museum.
  8. Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, page 27.
  9. Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, pages 28-30.
  10. a et b Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, pages 31-33.
  11. « La Résistance française », consulté le 28 juin 2018.
  12. François Coté, « L'histoire de Marvin N. Vinson et son P-38 21 juin 1944. Duel tragique dans le ciel des Yvelines 474th FG contre II./JG 26 », clayesduciel.fr, 7 décembre 2020.
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  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées SQY
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Culture

Lieux et monuments

Église Saint-Martin

Il s'agit de l'édifice le plus ancien de la commune. Sa nef date du  siècle, le chœur et le sanctuaire des  siècle et  siècle. À l'image de nombreuses petites églises de village, elle ne dispose pas d'un plan en forme de croix. Comptant plusieurs éléments romans (de petites baies en plein cintre et une nef calcaire peu élevée et étroite, ainsi qu'une voûte avec des arcs en plein cintre), elle n'a cependant qu'un seul bas-côté, alors que les églises en comptent généralement un deuxième. Sculptée au tabernacle. L'église comprend également des éléments gothiques (la voute du chœur, sur croisée d'ogives, à nervures prismatiques, ainsi qu'une baie à trois lancettes), datant des XIVe-XVe siècle. Elle est donc un mélange des styles roman et gothique. S'y trouve une statue de vierge à l'enfant du Monuments historiques. Le clocher originel a été détruit lors de la guerre de Cent Ans et a été ensuite reconstruit ; de forme carrée, il est percé de baies en plein cintre. L'église est consacrée à saint Martin sous le règne d'Henri III,.

Au sacristie un cartouche en bois sculpté du chiffre romain « 1500 » (« MC »). Ce même siècle ou au suivant, des fresques sont peintes sur les piliers de la nef. Un font baptismal en marbre rose et à couvercle en cuivre datant des .

Vers 1750, une cloche nommée Anne Françoise Martin est placée dans le clocher, avec comme parrain le seigneur des Clais et secrétaire du roi François Bouron et comme marraine Anne Félicité de Beaufort. Le cimetière situé en contrebas l'église (dit cimetière Saint-Martin) est inauguré en 1858. Une photographie de 1930 figure la présence de nombreuses statues dans l'église, ainsi qu'une chaire en bois. En 1949, après la Seconde Guerre mondiale et alors que l'église menace de tomber en ruines, une campagne de restauration est organisée. En 1950 est installée sur le fronton du portail de l'entrée une statue de saint Martin réalisée par Marcel Sprank. En 1953 et 1956, la façade est blanchie, alors que certains éléments statuaires et la chaire visible dans la photographie précédemment citée sont retirés. Une tribune est disposée au fond de la nef ; elle est enlevée en 1999. En 1993, après un déplâtrage, l'armature d'un grand vitrail est mise au jour. Les ateliers Loire sont alors sollicités pour concevoir de nouveaux vitraux, pour cette armature et les autres fenêtres de l'édifice.

Autres édifices
  • Un pavillon de chasse du jacqueries, peste noire, etc.). Cette maison appartenait aux religieuses de Notre-Dame-des-Anges de Saint-Cyr (ordre des Bénédictines), qui vend les restes de l'édifice à l'écuyer du roi Pierre Potel, en 1360 (à noter que cette dénomination d'écuyer était un titre inférieur de la hiérarchie nobiliaire). Au lieu-dit du Val-Gally, sur les ruines, Pierre Potel fait alors construire un imposant hôtel de chasse de forme carrée, la façade étant orientée vers l'est, entouré d'un fossé (comblé en 1866), alors qu'un mur ceinture le parc. Au fil des siècles, le bâtiment et son domaine passèrent entre les mains d'officiers de la couronne et de membres du Parlement de Paris.
    • Le pavillon comprend un corps de logis, avec à sa gauche un préau ouvert accessible par une succession de cinq arcades au rez-de-chaussée, surmontées à l'étage supérieur par une galerie couverte. Les plus belles pièces du bâtiment se trouve au premier étage, alors que les ailes adjacentes, perpendiculaires, sont plus légères. Le bâtiment est couvert d'un enduit qui répond à des objectifs d'isolation et de décoration. Très pentu, son toit en tuiles dispose de versants, trois ou quatre selon les endroits, de lucarnes rampantes ainsi que plusieurs souches de cheminée.
    • La façade et les toitures du pavillon de chasse sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1872,.
    • L'aile sud du bâtiment est le dernier vestige du bâtiment, les autres parties ayant été détruites en 1790. Elle abrite actuellement la bibliothèque municipale.
  • Le presbytère situé en face de l'église est construit entre 1719 et 1745 à la demande du curé des Clayes Jean-Louis Lauzy, et à ses frais, afin de faire classe aux enfants du village.
  • Du château des Clayes construit dans les années 1800-1810 par la famille Delaborne ne reste dans le parc de Diane que les deux tours latérales surmontées d'un lanternon. Ses communs, intégrés aux restes de l'ancien relai de chasse (la bibliothèque), accueillent de nos jours des expositions et des activités associatives et festives.
  • La commune compte trois cimetières : le cimetière Saint-Martin (rue Henri-Prou, derrière l'église), le cimetière Henri-Prou (en face de la piscine) et le cimetière de la Broderie (chemin de la Bretechelle).
Parc de Diane
  • Le parc de Diane est inscrit au patrimoine culturel depuis le . Outre les deux tours de l'ancien château, son attraction principale est l'arbre de Diane :
    • un platane de 450 ans, dit « arbre de Diane », a reçu en 2000 le label d'arbre remarquable de France par l'association A.R.B.R.E.S. Il aurait été planté autour de 1556, par (pour ?) la favorite du roi Henri II de France, Diane de Poitiers,.
    • un bassin est situé devant la terrasse de l'ancien château. Plus à l'ouest se trouve aussi un étang, qu'on peut traverser par un petit pont de bois ; il était autrefois bordé d'un kiosque en bois.
    • le parc permet d'accéder à la forêt de Bois-d'Arcy.
Autres espaces verts
  • Forêt de Bois-d'Arcy, dont une partie est située sur le territoire des Clayes-sous-Bois.
  • Parc Jean-Carillon, qui comprend plusieurs installations sportives.
  • Prairie Janine-Thomas.
  • Square Achille-Zavata, square Marie-Guérin.
  • Jardin partagé L'Avre de paix, ouvert en 2015 dans le quartier de L'Avre sur un espace de 250 mètres carrés,.
  • Chemin des Eaux : voie piétonne rectiligne de 3,5 km passant par Plaisir, Les Clayes-sous-Bois et Villepreux. Prisée par les promeneurs et les cyclistes, elle est coupée par quelques rues, généralement peu fréquentées. Le chemin des Eaux se trouve au-dessus de l'aqueduc de l'Avre, ici souterrain, un ouvrage de la fin du Paris en eau potable depuis l'Eure-et-Loir.
  • Parc du centre de loisirs des Bruyères, qui s'étend sur une surface de 6 800 ifs ; il s'y trouve aussi une grotte artificielle. Ancienne dépendance du petit château des Bruyères (détruit), il accueille à partir des années 1970 un centre de loisirs. Ce dernier ferme au milieu des années 2010 et la municipalité vend le terrain pour plus de 2 millions d'euros à un promoteur immobilier afin d'y construire une résidence pour personnes âgées d'une centaine de logements, ce qui suscite les critiques de riverains et de l'opposition municipale. Certains arbres seront préservés, d'autres plantés et un jardin public de 700 ,,. Les travaux doivent commencer fin 2022 et prendre fin en 2024.
  • En novembre 2021 a lieu la plantation d'arbres fruitiers le long de la rue Jacques-Duclos, dans l'objectif d'y créer une forêt-jardin. Le même mois, 21 arbres fruitiers sont aussi plantés le long du chemin des Eaux, dans le quartier du Val Joyeux.

Équipements culturels

Entrée de la médiathèque, dans les communs du château.
Cap'Ados.
  • Médiathèque intercommunale Jacques-Prévert.
  • Salle des Communs du château, lieu d'expositions.
  • Espace socio-culturel Philippe-Noiret ouvert en , sur la place de la mairie. La pose de la art et essai permettant l'accès aux personnes à mobilité réduite. Il est composé d'une salle de cinéma « Père et fils » de 100 places et d'une salle « Cinéma paradisio » de 250 places pouvant accueillir également des spectacles ainsi qu'une salle polyvalente et des salles d'activité pour les différentes associations,. L'espace Philippe-Noiret remplace l'ancien cinéma municipal Henri-Langlois, auparavant situé près du parc de Diane, au niveau des actuels 2-2 bis allée Henri-Langlois.
  • Deux studios de répétition de musique amplifiée du parc Jean-Carillon (28 et 40 m2).
  • Le Sémaphore, centre social agréé par la Caisse d'allocations familiales, destiné au développement social, éducatif et culturel.
  • Le Cap'ados, espace jeunesse 11-17 ans, 1 rue Maurice-Jouet.
  • La Maison des jeunes et de la culture (MJC Gérard-Philippe), fondée en 1966.
  • En 2021, des boîtes à livres sont installées dans plusieurs quartiers de la commune (devant la gare, l'école René-Coty, l'école Victor-Hugo, l'école Marcel-Pagnol et rue Massenet).

Événements

  • Janvier : festival Clayes du Monde (2010 : thème Madagascar).
  • Juin : festival de musique des Clayescibels (tous les deux ans). Créé dans les années 1990 et se déroulant dans le parc de Diane, il a notamment déjà accueilli Jimmy Cliff, Yannick Noah, Superbus, Louis Bertignac ou encore Zouk Machine.
  • Juin-septembre : concours ville fleurie.
  • Septembre : fête de Diane (tous les deux ans).
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  3. Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, page 10.
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  5. a b et c Carnet de promenade. Visite historique au cœur des Clayes-sous-bois, Ville des Clayes-sous-Bois, 2009, pages 13-14.
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Les Clayes-sous-Bois dans la littérature

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