La Garenne-Colombes

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La Garenne-Colombes : descriptif

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La Garenne-Colombes

La Garenne-Colombes (prononcé /la ga.ʁɛn kɔ.lɔ̃b/), également nommée localement La Garenne, est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Depuis 2010, La Garenne-Colombes est directement concernée par l'une des douze opérations d'intérêt national de France, avec l'intégration d'une partie de la ville au périmètre d'intervention de l'établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA).

Géographie

Localisation

La Garenne-Colombes est une des neuf villes des Hauts-de-Seine à ne pas être en bordure du département et se trouve dans le quart nord-ouest de la métropole du Grand Paris.

La ville est délimitée au nord par la partie pavillonnaire de Colombes, à l'est par Bois-Colombes (Les Vallées, Les Bruyères), au sud par Courbevoie (Faubourg de l'Arche, Bécon) et à l'ouest par Nanterre (Les Champs-Philippe, La Folie). La taille de la ville est comparable à celle du  arrondissement de Paris. La place de Belgique est à quelques centaines de mètres de La Défense et le rond-point de l'Europe à moins d'un kilomètre de l'Île de la Jatte. Les frontières de cette petite ville sont à 3 000 mètres de celles de Paris (, hors Bois de Boulogne), soit environ une fois et demi la longueur de l'avenue des Champs-Élysées.

Les villes les plus proches de La Garenne-Colombes sont (distances frontière à frontière) :

  • Bois-Colombes, Colombes, Courbevoie, Nanterre : 0 mètre
  • Asnières-sur-Seine : 500 mètres
  • Puteaux (La Défense, CNIT) : 800 mètres
  • Neuilly-sur-Seine (Île de la Jatte, pont de Courbevoie) : 1 100 mètres
  • Levallois-Perret (Île de la Jatte) : 1 800 mètres
  • Bezons : 1 900 mètres


Géologie et relief

La superficie de la commune est de 178 hectares ; l'altitude varie de 37 à 46 mètres.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 15 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

Huit espaces verts sont répartis sur la ville :

Deux parcs

  • Parc de l'Hôtel-de-Ville (Victor-Roy) qui comprend une fontaine Wallace.
Parc Victor-Roy (parc de l'Hôtel-de-Ville).
  • Parc du Foyer des Arts et Loisirs (Wangen im Allgäu).

Deux jardins

  • Jardin de la place du 11-Novembre-1918
  • Jardin de la salle des Fêtes

Quatre squares

  • Square Jean-Boiselle
  • Square Guy-Môquet
  • Square Jean-Nicolas-Corvisart
  • Square Aimé-Heitzmann
  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Panneau d'entrée dans la commune au niveau de la rue de l'Aigle.

De la garenne dépendant de Colombes, Garenne de Colombes telle qu'elle apparaît sur les cartes anciennes, a découlé le nom de la commune nouvellement créée au début du XXe siècle, La Garenne-Colombes.

La commune est régulièrement dénommée La Garenne au lieu de La Garenne-Colombes, par la municipalité autant que par les habitants ou ceux qui la connaissent. Certaines plaques de la gare de La Garenne-Colombes annoncent Gare de La Garenne ainsi que certaines dénominations de la RATP. Pendant longtemps la gare de La Garenne-Colombes a porté le nom de La Garenne-Bezons.

Histoire

Du | ]

Détail de la carte de Cassini, 1750, où l'on distingue ce qui est aujourd'hui le rond-point du Souvenir-Français.
Charles II d'Angleterre s'est un temps réfugié dans le quartier de Charlebourg, lui donnant peut-être son nom.

concède ce lieu de chasse boisé à l'abbaye de Saint-Denis au homme lige de Saint-Denis pour l'atrium de Colombes et Courbevoye entièrement, ce qui pourrait être la Garenne-Colombes. Elle est également citée par le seigneur Bouchard de Marly en tant que « La Garenne dépendant de Colombes » en 1240. Au place de Belgique actuelle, du côté de Courbevoie. « La Tournelle » n’est pas sortie de l’histoire de La Garenne puisque c’est le nom du lycée qui se trouve sur la place de Belgique aujourd’hui. Au XVe siècle, une maison de campagne y est bâtie, à l'usage des abbés pendant les saisons de chasse ; ces derniers en font une garenne fermée.

Durant la décennie 1650, lors du protectorat de Cromwell, le futur Charles II, roi d'Angleterre de 1660 à 1685, se réfugie avec sa mère Henriette Marie de France et sa sœur Henriette d'Angleterre, future belle-sœur de Louis XIV, dans un château de l'actuel quartier de la place de Belgique. Ils y vivent dans une gêne telle qu'ils ne peuvent se chauffer l'hiver. Cet épisode serait l'une des explications du nom du quartier Charlebourg. Ce nom représentatif fut choisi, en 1930, comme indicatif téléphonique desservant la commune et celles, voisines, de Bois-Colombes et de Colombes (CHArlebourg, devenu 242). Le central téléphonique s'élève au 72 avenue du Général-de-Gaulle (appelée alors avenue de Lutèce). Aujourd'hui, beaucoup de commerces garennois conservent un numéro d'appel commençant par 01 42 42. L'appellation Charlebourg a aussi été reprise, en 2012, comme nom d'une station du tramway t2.

Jusqu’en 1684, l’abbaye de Saint-Denis exerce ses droits féodaux sur ce lieu, tout comme sur les communes voisines. C’est justement en 1684 que la destinée de La Garenne passe aux mains des dames de Saint-Cyr créées par Madame de Maintenon. En 1707, La Garenne passe aux mains du marquis de Tanlay, qui l’obtient des dames de Saint-Cyr contre une ferme à Cormeilles dans le Vésinet. Par la suite, La Garenne appartiendra à une chanteuse d’opéra, 1730, à un futur ministre de Louis XVI, un prince de Monaco, jusque 1791. C’est cette année que La Garenne est classée dans les Biens nationaux, et revient à Jean Benoît de Thévenin, marquis de Tanlay, descendant de l’ancien propriétaire des lieux.

En 1790, le territoire de La Garenne devient territoire de Paris (département), qui prend le nom Seine en 1795.

Le | ]

Jean-Nicolas Corvisart, propriétaire des terres de La Garenne de 1806 à 1820.

La Garenne change à nouveau de propriétaire en 1801 avec Hercule de Salis Tagstein, et en 1812 avec le baron Jean-Nicolas Corvisart, premier médecin de l’empereur et propriétaire de château des Tournelles de 1806 au . La liste continue avec M. et 1820, qui décident alors d’y fonder un village, mais qui connaissent une faillite qui empêche ce projet d’exister. En 1832, La Garenne passe aux mains du banquier Pierre-Urbain Sartoris, qui meurt en 1833. Ses héritiers relancent le projet de village et créent le « nouveau village de La Garenne », dont l'administration dépend alors de Colombes. La gare (d'abord appelée Colombes puis La Garenne-Bezons) ouvre le sur la première ligne française ouverte au trafic des voyageurs, Paris – Saint-Germain. L'inauguration de la ligne se fait notamment en présence de la reine Marie-Amélie.

La gare de La Garenne-Colombes, dans les années 1900.

Durant la Restauration, l’urbanisation modifie l’apparence de « bois taillis très giboyeux » d’origine, avec le tracé de voies et places. Les rues bordées d'arbres qui sont une des caractéristiques de ce tracé ont donné naissance à cette expression : « La Garenne, le petit Neuilly », cette expression sera d'ailleurs reprise dans les années 1990 conséquence de l'afflux de nouvelles catégories socio-professionnelles sur le territoire de la commune. Le plan de cette nouvelle propriété communale est remis par les architectes Jean-Baptiste Lafolie et Guerton au maire de Colombes. L’histoire de la Garenne est alors à ses prémices et de fortes revendications séparatistes apparaissent en 1893, combattues par Colombes.

Sur une carte de 1865, le boulevard National apparaît sous le nom route de Paris au Havre, tandis que le boulevard de la République se nomme boulevart Bineau de Charlebourg à Paris. Le nom des rues ne changeait pas quand la rue traversait différentes communes. Ainsi, c'est le même boulevard Bineau que l'on retrouve aujourd'hui à Neuilly-sur-Seine (outre l'orthographe de boulevart), et c'est le nom que portait également l'avenue de Verdun à Courbevoie.

Le | ]

Bombardement du secteur du rond-point de l'Europe visant les usines Hispano-Suiza. Photo du . La Garenne-Colombes se trouve dans le quart supérieur gauche de l'image. On distingue clairement les voies ferrées (Gares de La Garenne et des Vallées), le rond-point du Souvenir Français, la place de Belgique et la place de la Liberté. Une grappe de bombes tout juste larguée est également clairement visible dans le bas de l'image.
Histoire de la cité.

Les revendications de séparation sont de plus en plus fortes à l’entrée dans le Colombes et créent une impasse politique qui aboutit nécessairement à la création d’une commune indépendante, La Garenne-Colombes. C’est la loi de séparation du qui officialise la création de la ville. Le , Jean Bonal est élu maire de La Garenne-Colombes aux premières élections municipales. La nouvelle équipe dirigeante de La Garenne donne un cadre et une structure à l’identité garennoise, qui existait dans les faits depuis longtemps.

Il est impossible de rejoindre Colombes directement depuis La Garenne sans franchir un fossé de plusieurs mètres de profondeur et de largeur, long de plus de deux kilomètres, matérialisé par les lignes SNCF. Il existe pour cela trois ponts et deux passerelles.

En 1908, l'usine Caséo-Sojaine ouvre à La Garenne-Colombes, où travaillent notamment des Chinois, qui participent à un programme leur permettant de suivre parallèlement des cours de chinois, de français et de matières scientifiques. Deng Xiaoping y a travaillé en 1920.

Le , durant la première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées à partir d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin et explosent aux ,.

Dans l'imprimerie du résistant Adrien Thomas à La Garenne-Colombes, pendant la Seconde Guerre mondiale en 1941, Stanislas Pacaud compose et imprime plusieurs numéros des Petites Ailes de France et de Résistance ainsi que de nombreux tracts. Ces publications sont distribuées par le groupe de Maurice Jubert, secrétariat clandestin de Robert Guédon, 176 quai Louis-Blériot dans le  arrondissement de Paris. L'un des hommes de liaison entre Adrien Thomas et Louis Durand du groupe Jubert est le docteur André Marsault, arrêté le pour avoir stocké une vingtaine de fusils Lebel chez un ami, le docteur Poitevin.

Les numéros 5, 6, 7, 8 et 9 des Petites Ailes de France sont imprimés à La Garenne-Colombes cette année, parfois paraissant sous des noms différents pour des raisons de sécurité. En , la publication est bloquée, faute d’argent. De février à , la plupart des militants sont interpellés par la Geheime Feldpolizei, dont le chef pour Paris se tient à l'hôtel Lutetia à Saint-Germain-des-Prés.

La ville connaît quatre épisodes de bombardement entre le et le , qui entraînent la mort d'environ 152 personnes, la destruction parfois d'immeubles entiers, et font près de 439 blessés.

  1. a et b http://www.t2ladefensebezons.fr/pdf/journal7.pdf Communication RATP lors de l'ouverture de tramway t2 à Charlebourg.
  2. , abbé Jean Lebeuf, 1757
  3. Petite histoire d’une longue route vers l'indépendance
  4. voir Anciens indicatifs téléphoniques à Paris
  5. Institut franco-chinois de Lyon
  6. Society for Anglo-Chinese Understanding: Les révolutionnaires chinois en France
  7. sur Gallica.
  8. sur Gallica.
  9. Le Petit Garennois, numéro 7, mai 2010, magazine municipal d'information jeunesse

Héraldique

Blason
Écartelé : au premier et au quatrième de sinople aux trois chênes arrachés d'or, au deuxième d'azur au cor de chasse d'or, au troisième d'argent à l'aigle au vol abaissé de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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La Garenne-Colombes dans la littérature

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