Jouy-le-Moutier

Localisation

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Jouy-le-Moutier : descriptif

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Jouy-le-Moutier

Jouy-le-Moutier est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Jocassiens.

Géographie

Localisation

Jouy-le-Moutier se situe sur la rive droite de l'Oise, à trente kilomètres au nord-ouest de Paris. La commune fait partie de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Elle comprend outre le vieux village et la ville nouvelle, les hameaux de Vincourt, Glatigny, Jouy-la-Fontaine et Écancourt.

Communes limitrophes

La commune est limitrophe de Maurecourt, Vauréal, Neuville-sur-Oise, Triel-sur-Seine et Boisemont.

Communes limitrophes de Jouy-le-Moutier
Boisemont Vauréal
Jouy-le-Moutier Neuville-sur-Oise
Triel-sur-Seine Maurecourt

Voies de communication et transports

Jouy le Moutier n'est desservie par aucune gare. La gare la plus proche de Jouy le Moutier est celle de Neuville-Université sur la ligne A du RER et sur le réseau Transilien Paris Saint-Lazare de la SNCF.

Le réseau Cergy-Pontoise Confluence, qui remplace la STIVO en 2024, dessert Jouy-le-Moutier:

  • 1203 : Vers Cergy - Le Haut et vers Neuville sur Oise
  • 1207 : De Vauréal les Toupets vers Cergy - Préfecture
  • 1207 : De Ecancourt vers Cergy - Préfecture

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 6 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Jouy est attesté sous la forme latinisée Gaudiaci vers 1116 puis vers 1151-1161, en 1220, puis Joiacum, Joy en 1195 et Joi en 1269, on lit dans la charte d'abonnement des tailles de Andresiaco et Joiaco mais également Valle Joiaci, Joyaco en 1482, puis Jouy-le-Moustier. Elle s'est nommée occasionnellement Joui-sur-Oise.

Le nom de la commune est issu d’un gallo-roman *gaudiacu très fréquent (généralement latinisé en Gaudiacum, voir Jouy, Gouy, Jaujac, Gaujac), sur la base de l'anthroponyme Gaudius, surnom chrétien basé sur gaudium, gaudia > joie, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum. Le déterminant -le-Moutier se réfère à l'église, moutier ayant précisément signifié « église » (en dérivant de monastērium, monastère) en ancien français.

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  2. Don d'un fief au Val de Jouy, par Robert de Liancourt et ses hoirs.
  3. a et b Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées JL
  5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 313a sous Gaugeac.
  6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
  7. Site du cnrtl : étymologie de "moutier"

Histoire

Situé entre le massif de l'Hautil et l’Oise, le territoire jocassien est occupé dès le Néolithique, comme en témoignent le menhir de Jouy-la-Fontaine et quelques haches de pierre polie retrouvées çà et là.

Le lieu est cité pour la première fois au qui vivait sous le règne de . Elle était fille d'Hervé . Après avoir fondé un hôpital à Ivry, aux confins des diocèses de Chartres et d'Evreux elle fuit cette région, à cause des guerres, et se retire avec son fils Goellus (Ascelin Goël) dans une terre proche du village de Joui situé sur l'Oise : « in confinio Gaudiaci Villae quoe est super Isaram ». Elle se retire ensuite à l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et à sa mort la terre de Gaudiaci Villae sur le territoire de Joui est donnée à l'abbaye. Cette donation est confirmée vers 1116 par Ascelin Goël dans lequel Jouy est nommé Gaudiaci

Toujours au cartulaire de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise fait état du don d'un fief au Val de Jouy, par Robert de Liancourt et ses hoirs. Le val de Jouy est nommé Valle Gaudiaci

Une bulle de Calixte II puis d'Innocent II, indique que les religieux vivant à Jouy n'ont ni église, ni monastère.

Il est généralement admis que la paroisse de Jouy fut créée par démembrement de celle d'Andrésy en 1252 à cause de l'étendue du territoire. Toutefois Jean Lebeuf pense que ce démembrement est beaucoup plus ancien, et date d'au moins des Lieux fut elle-même créée, vers 1253, à partir d'une partie de la paroisse de Jouy en raison de sa population vigneronne en augmentation.

La paroisse, qui dépend du bailliage et de la coutume de Senlis, est totalement agricole l'ensemble du territoire est en vignes, en terre et en prés. Les hameaux et écart de Jouy étaient nombreux ; Jouy-la-Fontaine, Vincourt, la Seaule, Vallée d'Orvilliers, Ecancourt où il y avait deux maisons de Triel, Petite-belle-Fontaine, Grande-belle-Fontaine et Glatigny

Au début du prieuré Saint-Martin-des-Champs possédaient dans la vallée de Jouy un labourage, un cens et des hôtes qui leur avaient été donnés par un moine nommé Bérenger avec le consentement d'Osmond de Chaumont, seigneur de Chaumont et de Quitry. Jouy était alors l'une des trois paroisses appartenant au diocèse de Paris, doyenné de Montmorency, qui était au-delà de l'Oise, les deux autres étant Andrésy et Lieux.

Les cisterciens de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et de Notre-Dame-du-Val à Mériel étaient propriétaires de vignes à Jouy dès le fief de Gaignons ou Vengnions donné par l'écuyer Géraud de Joy, achetèrent une vigne situé sur ce fief en 1318 et des vignes au Coudray. Il restait encore au roi dans la vallée de Joy qui comprenait le hameau de Lieux. Il existait sur la paroisse de Jouy, dans le territoire du hameau de Jouy-la-Fontaine, un fief appelé fief du pré du Buc ayant appartenu à la comtesse de Conti. C'était toutefois le chapitre de Notre-Dame de Paris qui possédait la plus grande partie du territoire et qui fut seigneur de Jouy jusqu'à la Révolution. Cultivée par de petits vignerons, la vigne produisait un vin aigrelet, le ginglet, vendu essentiellement aux cabaretiers des environs et à Pontoise.

Concurrencée par les vins du Midi au chemin de fer, la viticulture décline rapidement et fait place aux cultures fruitières qui alimentent Paris. Vergers et potagers se multiplient et approvisionnent les Halles de Paris.

Le un orage causa de gros dégâts à Neuville, et dévasta Jouy-le-Moutier, Vauréal, Boisemont, Courdimanche, Osny, Cergy, Puiseux, et Pontoise.

Un village agricole typique... Jusqu’au Vexin. L’habitat y est concentré en une série de petits hameaux, alignés le long de l’Oise et séparés par des espaces agricoles. Un habitat ancien et serré aux jardins clos de murs et aux formes variées. Certaines sont des maisons vigneronnes, d’autres des demeures bourgeoises entourées d’un parc ou des fermes en pierre avec cour fermée. Il faut rappeler qu’à l’époque, l’activité à Jouy est essentiellement agricole.

La commune a été radicalement transformée depuis son intégration dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, le , qui a fortement modifié sa physionomie. La population s'est alors accrue de 1 200 à 10 000 habitants en moins de cinq ans.

Ainsi vécu Jouy jusqu’en 1975. À la veille de l’édification de la ville nouvelle, elle ne comptait encore que 1 142 habitants.

En , les premiers « nouveaux » habitants, les pionniers comme on les surnomme, commencent à s’installer. Plus d’un quart de siècle plus tard, la commune a bien changé. Les Jocassiens sont aujourd’hui plus de 18 000 et le village est devenu un quartier d’une ville plus importante. Mais cet essor n’a pas aboli ni le passé, ni l’environnement rural. Si aujourd’hui on peut toujours découvrir l'histoire du village, c’est que des bâtiments anciens ont été préservés et mis en valeur.

  1. a b c et d Les seigneurs de Lèves et de Gallardon
  2. a b et c Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris volume 2
  3. Ascelin Goël confirme le don de la ceaulle de Jouy le Moutier fait à St Martin par sa mère Hildeburge.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées RL
  5. Triel faisait partie du Diocèse de Rouen vicariat de Pontoise
  6. La Seigneurie de Chaumont–en–Vexin
  7. Trésor généalogique, ou Extraits des titres anciens

Héraldique

Blason
Parti : au 1er d'azur à l'église d'or ajourée et maçonnée de sable posée sur une terrasse isolée de sinople, au 2e de gueules au beffroi d'argent ajouré de sable, posé aussi sur la terrasse isolée de sinople, en chef une grappe d'or, brochant sur la partition, en pointe, des ondes d'argent mouvantes d'une plaine d'azur. Et brochant sur le tout, un tilleul de sinople au tronc d'or.
Devise
Jouy est nôtre… bien en advienne.
Détails
Écu surmonté d'une couronne murale, soutenu d'une branche de chêne à dextre, de laurier à senestre (non représenté ici). Ce blason a été défini et réalisé par l'illustrateur Raoul Auger (1903-1991), comme celui de Beauchanp où il s'était installé en 1946.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Jouy-le-Moutier dans la littérature

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