Jouy-en-Josas

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Jouy-en-Josas : descriptif

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Jouy-en-Josas

Jouy-en-Josas [ʒwi ɑ̃ ʒozas] est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les « Jovaciens » et les « Jovaciennes ».

Géographie

Jouy-en-Josas est située à quatre kilomètres au sud-est de Versailles et à 19 Paris.

Près de la moitié du territoire, soit environ 500 hectares, est couvert de bois.

Les communes limitrophes sont Vélizy-Villacoublay au nord-est, Bièvres (Essonne) à l'est, Saclay (Essonne) au sud, Toussus-le-Noble à l'extrême sud-ouest, Les Loges-en-Josas à l'ouest, Buc au nord-ouest et Versailles au nord-nord-ouest.


Transports

L'A86 borde le nord du territoire communal et par Paris avec la RN 118.

La ville est reliée à Versailles par le Transilien V (ex-branche C8 du RER C) grâce aux gares de Jouy-en-Josas, Vauboyen et Petit Jouy - Les Loges. Ces deux dernières ont la particularité d'être à cheval sur les communes de Jouy-en-Josas et de Bièvres ou des Loges-en-Josas. Ainsi pour la gare de Petit Jouy - Les loges, la maisonnette abritant le guichet est située sur la commune des Loges, les quais se situant sur la commune de Jouy.

Hydrographie

Jouy est situé dans la vallée de la Bièvre.

À l’ouest, à son entrée sur le territoire communal, la rivière est divisée en deux bras.

  • Un bras naturel au nord qui parcourt le parc des Bas Près, longe l’avenue Jean-Jaurès en passant à proximité de la gare.
  • Un bras artificiel surélevé qui passe sous la voie ferrée puis sous le pont d’Austerlitz sous la route des Loges, puis longe la rue de la Libération de l’autre côté du domaine du château qui fait partie du campus d’HEC et passe sous la voie ferrée près du passage à niveau de la rue Oberkampf. Ce bras surélevé alimentait deux moulins, le moulin Saint-Martin et le Vieux Moulin rue Oberkampf. Ces deux moulins furent rachetés par l'industriel Oberkampf.

Les deux bras se rejoignent près de la Mairie. Le bras unique longe le côté nord de la rue Jean-Jaurès et pénètre dans le domaine de l’INRA où il se divise encore. La partie sud du territoire communal est parcourue par un affluent de la Bièvre, le ru Saint-Marc, qui prend sa source à Toussus-le-Noble au lieu-dit le Trou salé, traverse le golf de Saint-Marc, le campus HEC et jette dans la Bièvre par une petite chute à la limite du domaine du château (HEC).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 4 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records TOUSSUS LE NOBLE (78) - alt : 154m, lat : 48°45'02"N, lon : 2°06'48"E
Records établis sur la période du 01-01-1965 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,5 5,5 8,9 12,1 13,9 13,6 10,6 8 4,5 2,1 7,1
Température moyenne (°C) 4,2 4,7 7,8 10,6 14,1 17,4 19,6 19,4 15,8 11,9 7,4 4,6 11,5
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8 12,1 15,8 19,3 22,8 25,2 25,2 21 15,9 10,4 7,1 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
17.01.1985
−12,8
07.02.1991
−10,2
13.03.13
−5,1
12.04.1986
−2
03.05.1967
1,6
04.06.1991
4,9
09.07.1965
4,7
21.08.14
1,1
30.09.1995
−4,2
30.10.1985
−11,3
30.11.1969
−14
31.12.1970
−17,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
28.01.02
21,1
27.02.19
25,1
31.03.21
28,3
20.04.18
31,7
27.05.05
37,5
21.06.17
40,8
25.07.19
39,3
12.08.03
35,1
09.09.23
29,8
01.10.1985
20,7
01.11.14
16,7
07.12.00
40,8
2019
Précipitations (mm) 55,3 46,9 49,5 49,6 68,2 55,4 53,3 58,2 52,1 61,3 60,8 66,4 677
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
  1. Patrick Fournier et Claire Gauge, La Bièvre La Haute vallée, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 ISBN ), p. 45 et 112.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Jouy est attesté sous la forme latinisée de Gaugiaco au début du , Gaugiacum au .

Il procède, comme la plupart des Jouy, Joué, Gouy, Gaugeac, etc., du type toponymique gallo-roman gaudiacu, basé sur le nom de personne chrétien Gaudius (latin gaudium, gaudia, joie), suivi du , d'où le sens global de « propriété de Gaudius ».

Jouy était le nom d'un des deux vici portant ce déterminant de localisation Josas, dans l'ancien pays de Hurepoix.

Josas était le nom de l'archidiaconé de l'ancien diocèse de Paris, celui qui s'étendait au sud de la Seine, il s'est appelé, depuis le .

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 313a.
  2. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  4. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), p. 240.
  5. Lucien Gallois, Paul Vidal de La Blache, Régions naturelles et noms de pays : étude sur la région parisienne, Comité des travaux historiques et scientifiques - CTHS, , p. 119.

Histoire

Josas était le nom d'un des deux vici composant l'ancien pays de Hurepoix, l'autre étant au nord-est le pays de Châtres (pagus Castrensis), nommé actuellement Arpajon. C'était une circonscription ecclésiastique, l'un des trois (archidiaconats) de l'évêché de Paris, attestée sous les formes latinisée Archidiaconus Josiacensis en 1352 et française Josays en 1525. Les deux autres archidiacres étaient ceux de Paris et de Brie, ils occupaient les premiers rang du chapitre de la cathédrale, après le doyen et le grand chantre. L'archidiaconat de Josas comprenait lui-même deux doyennés, celui de Châteaufort et celui de Montlhéry.

Diverses découvertes attestent une présence gallo-romaine en divers lieux de la commune dont le nom est celui du possesseur romain d'un domaine à l'époque de Dioclétien : Gaudiacum*, domaine de Gaudius. Le vocable de l'église qui est Saint-Martin pourrait être la trace d'une fondation ancienne. La première mention écrite de Gaugiaco remontent au début du  siècle, époque où cette terre dépendait de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés dont les moines ont procédé au défrichement des terres. Cette église avait un chapitre en 1784, date où il décide d'abattre une statue de saint Christophe.

Avec les guerres successives, la guerre de Cent Ans, puis la peste noire, la population fut progressivement anéantie et en 1466, la paroisse ne comptait plus que trois feux. À partir de cette date, Jouy devient une terre laïque dont la seigneurie sera donnée à diverses familles s'étant illustrées par leurs services rendus au roi.

  • Jean Poncher, général des finances du Languedoc, de Dauphiné, puis de Provence, bailli d'Étampes, trésorier des guerres, est seigneur de Jouy en 1534. Son fils Nicolas Poncher, secrétaire du roi, lui succède comme bailli d'Étampe, devient vice-président de la Chambre des comptes, et n'ayant pas d'enfant, cède la seigneurie de Jouy en 1542.
  • Jean d'Escoubleau, capitaine des châteaux royaux de Tombelaine en Normandie (le Mont Saint-Michel), et de Plessis-Parc-les-Tours, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, était depuis 1533 maître de la garde-robe du roi François Ier, conseiller en ses conseils d'État et privé. En 1543, il habite le château qui a une forme de U avec trois galeries en terrasses le long de la cour. À sa mort en 1562, il est enterré dans un magnifique tombeau érigé pour lui, puis pour sa femme Antoinette de Brives, dame de Sourdis et de Jouy (1489-1580) dans l'église paroissiale et dont les statues sont conservés au Musée du Monument français. Son fils François d'Escoubleau (+1602), puis son petit-fils Charles d'Escoubleau (1588-1666) lui succèdent. Ils sont aussi seigneurs du Montcel. La terre de Jouy est érigée en comté en 1654 en sa faveur, et il le vend dix ans après.
Vue depuis le premier étage du château de Jouy sur le parterre de l'Orangerie, XVIIIe siècle.
  • Antoine d'Aquin (1629-1696), médecin personnel de Louis XIV, surintendant des eaux minérales de France, devient seigneur de Jouy de 1684 à 1701, date où il le revend à son gendre. Il n'est pas le premier médecin du roi possessionné à Jouy, puisque longtemps auparavant, dom Nicolas, médecin du roi, avait été prieur de Saint-Martin-en Josas. Sa fille Marie-Angélique d'Aquin épouse en 1686 Louis-Roselin Rouillé (1655-1712), conseiller d'État, maître des requêtes, contrôleur général des postes du royaume qui fait reconstruire le château de Jouy par Robert de Cotte. Leur fils Antoine-Louis de Rouillé (1689-1761), est secrétaire d’État à la Marine (1751) et aux Affaires étrangères (1754-1757) de Louis XV. C'est dans son château de Jouy qu'est signé le
Buste d'Oberkampf dans le jardin de la mairie.

En 1759, Christophe-Philippe Oberkampf, entrepreneur d'origine allemande, s'installe à Jouy-en-Josas pour y implanter sa manufacture de toile de Jouy qui employa jusqu'à 1200 ouvriers. Il en deviendra le premier maire en 1790. Le déclin de l'entreprise s'amorce en 1799 et surtout en 1815 avec la chute de puis la mort d'Oberkampf. La faillite sera consommée en 1843.

La devise d'Oberkampf était Recte et Vigilanter qui signifie « Avec droiture et vigilance ». Elle a été reprise par la commune qui la fait figurer sous son blason.

La fondation Cartier pour l'art contemporain s'est installée pendant un temps sur le territoire communal puis l'a quitté au profit de Paris.

La commune est aussi le siège de HEC Paris qui a implanté son campus en 1964 dans le château et dans son domaine, rachetés en 1955 à la famille Mallet par la chambre de commerce et d'industrie de Paris pour y installer son école et son campus.

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  3. Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963.
  4. AD Yvelines, E378.
  5. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 75

Héraldique

Les armes de Jouy-en-Josas se blasonnent ainsi : d’azur à la colonne d’argent sommée d’un coq du même, crêté et barbé de gueules, au chef du même chargé de trois quintefeuilles d’or.

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