Guermantes

Localisation

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Guermantes : descriptif

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Guermantes

Guermantes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Son nom a été repris de l'écrivain Marcel Proust dans son œuvre principale : À la recherche du temps perdu, pour reprendre le toponyme d'où est originaire la famille de Guermantes.

Géographie

Localisation

Guermantes est à environ 3,5 , au sud de Lagny-sur-Marne.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Guermantes
Gouvernes Conches-sur-Gondoire
Guermantes
Bussy-Saint-Martin Bussy-Saint-Georges

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de 97 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 101 mètres d'altitude (mairie). Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.

Hydrographie

La commune n’est traversée par aucun cours d'eau.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 4 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records TORCY (77) - alt : 43m, lat : 48°51'48"N, lon : 2°39'03"E
Records établis sur la période du 01-06-1993 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,3 4 6,1 9,6 12,7 14,6 14,2 11,2 8,8 5,1 2,9 7,8
Température moyenne (°C) 4,8 5,6 8,3 11,2 14,6 18 20,1 19,8 16,3 12,8 8,1 5,5 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,9 12,6 16,2 19,7 23,2 25,6 25,5 21,5 16,8 11,1 8 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,6
07.01.09
−11,4
07.02.12
−8,6
01.03.05
−3,3
06.04.21
0,4
07.05.1997
2,8
04.06.01
6,6
13.07.1993
5,8
28.08.1998
2
30.09.18
−3,4
30.10.1997
−9,7
24.11.1998
−9,6
29.12.1996
−12,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
05.01.1999
20,9
27.02.19
26,2
31.03.21
28,8
20.04.18
31,6
27.05.05
36,6
27.06.11
42,1
25.07.19
39,7
11.08.03
35,7
08.09.23
28,7
02.10.11
21,9
07.11.15
17,8
07.12.00
42,1
2019
Précipitations (mm) 57,2 53,2 52,5 50 71,3 57,6 60,5 66,1 53,3 60,5 59,5 74,7 716,4
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.

  1. « Guermantes » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. «  ».
  3. , consulté le 28 février 2020
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

La commune de Guermantes s'appelait autrefois Le Chemin en 1344, ou dans certains textes « le Chemin en Brie ». Cette appellation se rapproche d'un toponyme local le « Grand Chemin de Paris » qui traversait le village ou d'un des nombreux chemins des pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle, s'appuyant sur la dédicace de l'église à Saint Christophe et Saint Jacques, patrons des voyageurs. Dès le  ». Ce n'est qu'au XVIIe siècle que le village prend définitivement le nom de Guermante.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Guermante en 1661 ; Guyermante en 1720; Guermande en 1739; Guermantes v. 1757 v. 1857.

  1. a b et c et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 119,280.
  2. Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, (ISBN ).
  3. Michelin (Louis) Essais historiques et statistiques sur le département de Seine-et-Marne (1841), p. 886
  4. Archives nationales, S 1557.
  5. a et b IGN, carte de Cassini v.1757, v. 1857, en ligne.

Histoire

Château et fief de Guermantes

Il existait au Bussy-Saint-Martin ; le village s’appelait alors Le Chemin-en-Brie et relevait au moins depuis le . Marguerite du Chemin est signalée en 1208, elle est la nièce d'Aubert de Lagny (il existe un Aubert de Lagny fl. de la comtes de Champagne et de Brie ; et un Aubert abbé de Lagny en 1220-1223). Un siècle et demi plus tard, la veuve héritière de Nicolas du Chemin, Jacqueline d'Aÿ (elle semble être la sœur de Jean d'Aÿ, avocat général au Parlement en 1375 ; sa nièce homonyme Jacqueline, † 1404, fille de Jean d'Aÿ, transmit par son mariage la vicomté d'Aÿ et Claye à la famille du Drac), se remarie avec Baillet († 1358 ; d'où Pierre, seigneur de Sceaux), puis en 1362 avec Pierre Blanchet, † av. 1395 ; ce dernier, secrétaire du roi sous les Valois Philippe, Jean et Charles, va accumuler les biens autour de sa seigneurie de La Queue,, reçue de Charles V en 1364 lors de son anoblissement : Pontault, Pontillault, Berchères (à Pontault), Noiseau, Sucy, Amboile (Ormesson), Créteil, Valenton, les Bordes, Bonneuil, le Pont de Charenton, et en partie Roissy, Ferrières, Champigny et Torcy. Jacqueline d'Aÿ est la Ste-Chapelle, aussi chapelain du Collège de Navarre de 1398 à sa † en 1406 ; et Renaude Blanchet, femme de François de Chanteprime, le frère de Jean).

Après avoir donné son allégeance en 1431 au roi d'Angleterre, Hugues Rapiout est prévôt des marchands de Paris de 1432 à 1434, et seigneur de Torcy, Livry-en-Aulnoye et du Chemin-en-Brie (Guermantes) jusqu'à sa mort en 1436.

Dans la , conseiller au Parlement, maître des requêtes de l'Hôtel, est seigneur d'Athis, Louans, Aigremont, Tillières (à Poissy), Achères, Souplainville, des Granges-le-Roi, ainsi que du Chemin et Roquemont (à Bussy). Sa fille Catherine, dame d'Athis, de Guermantes et du Chemin, de Roquemont — sœur de Charlotte Poignant qui épouse Jacques du Drac sire de Claye — devient en 1474 la femme de Nicolas Viole (1440-1518), sire d'Andrezel et de Noiseau, prévôt des marchands, maître des requêtes, correcteur en la Chambre des Comptes.

La famille Viole est donc propriétaire du Chemin, Guermantes et Roquemont depuis la fin du .

Au début du XVIIe siècle le vieux château est en ruine, Claude Viole (1567-1638 ; fils de Pierre Ier Viole du Chemin/de Guermantes, † 1601) entreprend la construction de nouveaux bâtiments, manoir et ferme avec colombier, se rapprochant ainsi du village d’un kilomètre environ.

En 1633 Pierre II Viole (1601-1667), fils de Claude, reçoit le château et l’office de conseiller du Roi de son père en cadeau lors de son mariage avec Marie Vallée, fille de Jacques Vallée des Barreaux et Barbe Dolu. Dans ses terres il agit en seigneur, ayant obtenu du Roi en 1648 la réunion de la seigneurie du Chemin et des fiefs de Guermantes et de Roquemont en châtellenie. Pierre Viole ajoute deux pavillons au bâtiment existant et entreprend d’agrandir son parc par de nombreuses négociations foncières. Pierre Viole est promu président au Parlement de Paris et est nommé capitaine de l’île Notre-Dame durant le premier siège de Paris lors de la Fronde, mais devient après le un fidèle du prince de Condé. Le il est proscrit pour crime de félonie et de lèse-majesté. Le 27 juin 1652, le jeune Louis XIV, sa mère Anne et Mazarin avaient couché à Guermantes.

Dès le , Pierre II avait fait don de Guermantes à son neveu Nicolas Viole de L'Hervilliers, capitaine aux gardes de Sa Majesté, gardant l’usufruit pour lui et sa femme Marie Vallée des Barreaux, qu'il avait épousée en 1633/1634. De ce fait la confiscation de Guermantes au profit du comte de Grandpré (sans doute Charles-François de Joyeuse, comte de Grandpré, resté fidèle au roi et à Mazarin, ruiné par la Fronde et surendetté) ne prit pas effet, ce dernier ne voulant pas se lancer dans les complications d’une procédure.

Nicolas a épousé Anne Boyer en 1652 et est mort en août 1654 laissant deux enfants en bas âge. En il (Qui ? Référence nécessaire) retrouve son foyer et termine sa carrière politique. En 1666 Marie Vallée, sa femme établit des religieuses sur ses terres pour soigner les malades.

Le  (ou le 7 septembre 1667), Pierre II Viole meurt, âgé de 67 ans, Pierre Viole III, fils de Nicolas, n’a que quinze ans. Philippe du Buisson et B. Bourgeois sont nommés ses tuteurs jusqu’en 1676. En 1678 il est reçu conseiller du roi en son Grand Conseil. Il épouse Marie Grieulet de Soisy. Il loue la ferme et une partie du château à André Frain, laboureur. Il morcelle de petits terrains autour de Guermantes, hypothèque la propriété, vend des arbres…

En 1698, criblé de dettes, Pierre Viole III vend la propriété à Paulin Prondre (1650-1723), sire de Millançay et Marcheval, receveur général des Finances de Lyon, président à la Chambre des Comptes, Grand audiencier de France. Paulin Prondre, marié à Anne-Marie Petit de Ravannes en 1694, avait reçu en cadeau de son oncle, Joachim Prondre, une somme pour acheter une terre. Prondre va entreprendre de nombreux embellissements réalisés par Mansart, Perrault, Robert de Cotte, Le Nôtre, le sculpteur Jean Hanard, le peintre Mérelle…

Paulin Pondre continue d’acheter des terres aux environs — dont Bussy-Saint-Georges et son château en ruine. Il fait construire une terrasse au bout de la longue allée de Bussy-Saint-Martin et enclôt le parc. Il détient aussi Roquemont et la Rivière à Bussy.

Acquéreur, Jean Law entra en jouissance de Guermantes en 1719, qu’il ne paya pas (le prix était de 800 000 livres). Paulin Prondre fut donc renvoyé en possession de son bien en . Il expira le après deux attaques d’apoplexie. C’est son fils Paulin-Gabriel (1698-1775) qui hérita des terres et seigneurie de Guermantes; il épousa Adélaïde-Marie Camus-Destouches en 1737 (fille de Michel et nièce de Louis), et fut un grand chicanier ; il prit le titre de marquis en faisant l’acquisition de la terre de Ravenel en 1750, et son fils Emmanuel-Maurice se titrera comte de Fleurange : désormais les Pondre de Guermantes sont appelés par courtoisie comtes ou marquis de Guermantes.

En 1756 un incendie, provoqué par la foudre, détruira la bibliothèque. Paulin-Gabriel eut pour fils : Emmanuel-Maurice, sire de Guermantes et de Bussy (Bussy et Bussy), comte de Fleurange (1747-1785 ; dit le comte de Guermantes), et Louis-Ernest, marquis de Ravenel (né en 1758 ; dit le marquis de Guermantes) ; en 1773 Emmanuel-Maurice,, épouse Louise-Marthe de Tissart de Rouvre(s) (1754-1804 ; elle était la fille de Louis-Jacques-Noël Tissart de Rouvres, lui-même fils de Louis-Alexandre Tissart et Madeleine Brulart dame de Rouvres, fille de Noël Brulart de la Borde (1632-1694), baron de Sombernon et comte de Rouvres, et de Jeanne Gruin) ; Emmanuel-Paulin-Louis naît de cette union en 1775 peu avant le décès de son grand-père Paulin-Gabriel.

Chevalier de Saint-Louis, premier lieutenant de la compagnie Colonelle des Gardes françaises, Emmanuel-Maurice Prondre meurt à 38 ans en 1785. Son fils Emmanuel-Paulin-Louis (1775-1805 ; dit le comte de Guermantes) a alors 10 ans, il hérite de Guermantes qui est mis en location sur les conseils de son tuteur. Louise de Caradeuc de Mornay est locataire de 1785 à 1791; le comte Dumetz ne loua que quelques mois, cédant à la « principe » Barbe Schacovsky, née baronne de Stroganoff.

En 1792, les Lasteyrie du Saillant, dont la marquise de Ximenès d’Aragon, nièce de Mirabeau, louent le domaine (la marquise, épouse en 1789 de Ferdinand-François de Ximenès d'Aragon, était née Charlotte-Françoise de Lasteyrie du Saillant (1765-1810), fille de Charles marquis du Saillant et d'Elisabeth-Charlotte de Riquetti (1747-1820), la sœur du tribun ; ledit Charles de Lasteyrie du Saillant (1740-1815) avait pour frère puîné Charles-Philibert) ; les Lasteyrie du Saillant restèrent locataires jusqu’en 1800. Les Prondre de Guermantes furent arrêtés le et envoyés à Sainte-Pélagie.

Le , Emmanuel-Paulin-Louis sort de prison où il était incarcéré depuis le  ; un mois plus tard sa mère et ses deux sœurs sont libérées à Chartres. Le , après bien des démêlés il rentre dans la propriété familiale. Emmanuel-Paulin-Louis Prondre épouse le Eulalie de Brisay (1779-1866) dont il aura deux filles, Albertine (1799-1819) et Ernestine (1800-1884) Prondre de Guermantes ; il meurt le .

Le Eulalie de Brisay, veuve Prondre de Guermantes, épouse Jean-Baptiste, marquis de Tholozan (1771-1858). Le comte Louis Auguste Picot de Dampierre (1780-1841), cousin germain d’Eulalie de Brisay (car elle était fille d'Ange-René de Brisay et d'Émilie-Louise Picot de Dampierre), colonel, chevalier de Saint-Louis, épouse Ernestine Prondre de Guermantes, fille d'Eulalie de Brisay et d'Emmanuel-Paulin-Louis, en 1817. Le couple va demeurer à Guermantes, cohabitant avec Albertine de Guermantes, sœur aînée de la mariée, le marquis de Tholozan leur beau-père, leur mère Eulalie de Brisay et leurs enfants Ernest (1808-1890) et Eulalie de Tholozan (née en 1803/1804-† 1889), ainsi que le marquis de Brisay, frère de Mme de Tholozan. La comtesse Ernestine Prondre de Guermantes reste célèbre dans l'histoire de la neurologie comme première patiente décrite atteinte d'une maladie des tics chroniques par Jean Marc Gaspard Itard (1755-1838) et premier cas repris par Georges Gilles de la Tourette (1857-1904) pour décrire la maladie éponyme (Walusinski O, Féray JC. The Marquise de Dampierre identified at last, the first described clinical case of Gilles de la Tourette syndrome. Rev Neurol (Paris). 2020 ;176(10):754-762. doi: 10.1016/j.neurol.2020.01.353.).

Julie Marie de Chastenet de Puységur (1830-1913), fille de Gaspard-Jules de Chastenet de Puységur (1799-1830) et d'Eulalie de Tholozan, qui s'étaient mariés en 1829, épouse en 1849 Clément-Gustave Baillardel, baron de Lareinty (1824-1901 ; président du Conseil général et sénateur de la Loire-inférieure.

Le , Henri Menier du surnom de « baron Cacao », ou moqué son voisin le châtelain de Ferrières, James de Rothschild. Selon Edmond de Goncourt, lui-même langue de vipère, en visite au château le 7 septembre 1873, les autres femmes de la famille (la demi-sœur d'Ernestine, Eulalie de Tholozan, sa fille Julie de Puységur et la fille de celle-ci, Guillemette de Lareinty) ne manquaient pas non plus « du plus exquis et du plus meurtrier esprit français »...

de Prusse, occupant Ferrières avec Bismarck, est reçu au château en septembre 1870.

Le , Jules de Lareinty (1852-1900 ; fils de Julie de Puységur et du baron Clément-Gustave de Lareinty ; député de la Loire-Inférieure) épouse Louise (Valentine) de Sabran-Pontevès (1864-1914 ; fille d'Elzéar, duc de Sabran-Pontevès (1840-1894) et de Marie-Julie de Luynes). La sœur de Jules, Guillemette Baillardel de Lareinty, née en 1851, épouse en 1871 le comte Gabriel/Georges de Pâris (1838-1916), ils auront une postérité ; en mai 1909 Proust sollicite vainement son ami Georges de Lauris (1876-1963), introduit dans ladite famille de Pâris, pour savoir s'il peut utiliser le nom de Guermantes pour la Recherche ; en fait, Marcel connaissait depuis 1903 le fils de Guillemette, François de Pâris (1875-1958), dont il louait la beauté du visage.

Ernest-René de Tholozan, dernier du nom, ancien page de Charles X, ancien officier de la Garde royale, frère d'Eulalie de Tholozan et demi-frère d'Ernestine Prondre de Guermantes, meurt au château de Guermantes, le , dans sa François Raspail. Son nom fut relevé par son petit-neveu, Jules de Lareinty, en vertu d'un décret présidentiel du et d'un jugement du tribunal civil de Meaux du .

Après la mort de la baronne de Lareinty (Julie de Puységur) vers 1913, ses enfants Lareinty-Tholozan décidèrent de se défaire de Guermantes et, en 1920, les meubles et le château furent mis en vente ; le château et le parc furent acquis par un marchand de bois qui, ayant commencé les coupes, revendit tout après quelques mois.

M. et Hottinguer (1872-1969) l’acquièrent en  ; dès 1921 ils campèrent dans l’aile nord pendant les travaux. En 1939 les cousines Maupeou et leur mère sont accueillies au château. Blanche Hottinguer (1884-1951 ; femme de Maurice ; née de Maupeou) meurt en 1951 : elle avait évité en août 1944 que le village et le château ne soient brûlés et des otages fusillés par les occupants allemands en représailles d'un attentat contre un des leurs, se proposant même comme otage. En 1942, c’est Pierre Hottinguer (1917-2006 ; fils cadet de Maurice et père de François, né en 1944 ; la sœur de Pierre, Suzanne Vernes, née Hottinguer (1908-1997), est l'historienne du château de Guermantes) qui reçoit Guermantes, lors de son mariage avec Sylvie Feray.

Le château est cédé en 2008 et désormais occupé par un centre de séminaires.

Affaire Estelle Mouzin

L' affaire Estelle Mouzin est une affaire criminelle française ayant commencé le avec la disparition à Guermantes en Seine-et-Marne d'Estelle Mouzin, fillette alors âgée de 9 ans qui revenait de l'école.

  1. «  », sur Gouvernes et environs.
  2. «  », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. II, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois et Jacques Badier, chez Schlesinger, à Paris, 1863.
  3. «  », sur ACEP de La Queue-en-Brie : Association Caudacienne d'Etude des Patrimoines.
  4.  », sur Translating the Past : Laurent de Premierfait, par Anne D. Hedeman, the Paul Getty Museum, Los Angeles, 2008.
  5. On trouve aussi qu'en maître des Requêtes de l'Hôtel et seigneur de Luzancy, épousa Guillemette de Vitry, sœur de Michèle de Vitry, la femme de Jean Juvénal des Ursins (d'où Girart Blanchet, maître des requêtes et diplomate, marié à Ysabeau de Champeaux, la sœur de l'évêque Guillaume ; et Jeanne Blanchet de Luzancy, x 1412 Arnoul/Arnaud de Marle de Versigny, conseiller au Parlement, fils du chancelier Henri). Mais il semble qu'il existait à l'époque un autre Pierre Blanchet — apparenté ? — † en ambassade à Londres en 1400/1401, et que des confusions soient possibles ; il se pourrait bien que le sire de Luzancy époux de Guillemette de Vitry, soit plutôt l'autre Pierre Blanchet. Le Pierre Blanchet sire de La Queue et de Guermantes avait sans doute pour frère Jean Blanchet, secrétaire de Philippe d'Orléans puis du roi Jean le Bon.
  6. «  », sur Histoire de Bondy et de la Seine-Saint-Denis.
  7. «  », sur Racines & Histoire.
  8. «  », sur Racines & Histoire.
  9. Suzanne Vernes, Guermantes de Louis XIII à nos jours en 1961[réf. incomplète].
  10. «  », sur Noblesse seconde et pouvoir en Champagne aux XVIe et XVIIe siècles, par Laurent Bourquin, Editions de la Sorbonne, 1994, en ligne sur OpenEditionBooks.
  11. «  », sur Les identités de d'Alembert, in Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, Diderot et les spectacles, 2012, par Françoise Launay, en ligne sur OpenEdition.
  12. Le site indexé Geneanet donne Paul-Gabriel Pondre (né en 1746 ou 1747 et qui serait un frère d'Emmanuel-Maurice de Fleurange), comme le mari en 1773 de Louise-Marthe de Tissart de Rouvres. Mais dans les archives Pondre du fonds Guermantes, aussi indexé, cette dernière est bien dite comtesse de Fleurange.
  13. «  », sur Archives départementales de Seine-et-Marne : Fonds du chartrier du château de Guermantes.
  14. «  », sur Dictionary of pastellists before 1800, par Neil Jeffares, édition en ligne.
  15. a et b «  », sur PatBdm OverBlog.
  16. «  », sur Jeu de pistes autour d'un nom : Guermantes, par Martine Gantrel, Revue d'Histoire littéraire de la France, 2004/4 (Vol.104).

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