Fontenay-en-Parisis

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Fontenay-en-Parisis : descriptif

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Fontenay-en-Parisis

Fontenay-en-Parisis est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Fontenaysiens.

Géographie

Description

Le village se situe en plaine de France, à 25 Paris. Traversé au sud par la Francilienne, encaissé dans un vallon le village se love au pied de la butte témoin de Châtenay en France et se distingue de loin grâce au clocher élancé de son église.

Elle jouxte au nord Goussainville et est située à 23 Paris, à 25 Pontoise et à 24 Creil.

Communes limitrophes

Rose des vents Mareil-en-France Châtenay-en-France Rose des vents
Le Mesnil-Aubry N Louvres
O    Fontenay-en-Parisis    E
S
Le Plessis-Gassot Bouqueval Goussainville

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roissy-en-France à 8 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Fontanicum en 814, Fontanidum en 832, Fontanetum en 1119, Fontaneum au , Fontenet, Fontenay-en-France, Fontenet-sous-Louvres.

Son nom évoque les trois sources et les nombreux puits individuels et communaux qui fournissaient les villageois en eau potable. Fontenay ne porte définitivement le nom de Fontenay-en-Parisis que depuis 1904. Le village se situe au cœur du Pays de France, et dès 1119, Fontenay-en-Parisis est un des premiers lieux à porter le surnom en France.

  1. Sur un écrit d'un partage de biens de l'abbaye de Saint-Denis.
  2. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  3. Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, Jean Lebeuf, page 251

Histoire

Pot gallo-romain (à gauche) à décor incisé de guillochis du Haut-Empire (entre 50 et 75 apr. J.-C.) découvert à Fontenay.

Des vestiges gaulois ont été découverts au lieu-dit La Lampe:

L'église, dédicacée en 1451, est dédiée à saint Vincent car il y eut des vignes dans le terroir jusqu’au lieux-dits en font état : les Vignes ou Bruilles, le Bois mort vignoble), et à saint Aquilin, patron du lieu,  évêque d'Évreux au guerres de religion et par la Fronde, puis décimé par l’épidémie de peste de la sombre année 1694. Les registres portent cent-vingt-neuf morts, mais une plaque dans l’église en mentionne plus de trois cents.

Jusqu’à la Révolution française, Fontenay est la bourgade principale d'une seigneurie élevée au rang de marquisat en 1637 par Louis XIII, en remerciement des services rendus à la couronne par François du Val, seigneur de Fontenay. Ce marquisat comprenait les villages de Mareil-en-France, Jagny-sous-Bois et Villiers-le-Sec. Les Du Val étaient marchands de chandelles. Le premier Du Val à posséder la terre de Fontenay est Germain Du Val. Il l’avait acheté à Jean Balue, curé de Saint-Eustache. Personnage très influent à la cour, il avait obtenu pour son bourg un marché tous les mercredis et deux foires annuelles, les 14 septembre et 28 décembre.

Le 14 septembre étant également jour de l’exaltation de la Sainte-Croix, cette fête attirait de nombreux pèlerins, car l’église abritait alors une relique de la vraie croix de Jésus-Christ, malheureusement disparue à la Révolution. C’est en effet à Fontenay que fut d’abord déposée la croix rapportée de Jérusalem au Saint-Cloud. Les pèlerins en profitaient pour acheter les superbes dentelles de soie au point de Chantilly fabriquées au village. Après la Révolution, avec la disparition du clergé et de la noblesse, la dentellerie connût son premier ralentissement avant que la mécanisation ne sonne son glas au XIXe siècle.

C’est au cours de la Troisième République que le village prend l’aspect qu’il gardera jusqu’au début des années 1960. En 1875, le cimetière est transféré à l’emplacement actuel, et en 1884, la mairie et deux classes contiguës sont créées. En 1891 le presbytère est installé dans l’ancienne mairie (cadastre A566), devenue ensuite école maternelle avec logement de l’institutrice et du garde champêtre, puis cantine, salle de réunion pour les jeunes et de nos jours, maison des associations. En 1895, est planté le marronnier comme Arbre de la liberté. L’actuel bureau de poste est installé dans les dépendances de l’ancienne ferme des Mathurins.

L'école des filles, vers 1860.

Après avoir à deux reprises transformé le bas du bourg en patinoire sous les effets conjugués d’une inondation suivi d’un froid rigoureux, le ruisseau qui traversait Fontenay à ciel ouvert a été canalisé en 1873. Alimenté par les trois sources du village, il va se déverser dans le Croult lequel va ensuite grossir les eaux de la Seine après être passé au Thillay, à Gonesse, à Bonneuil et à Saint-Denis. Au cœur du village, la source des Trois Pierres formait un grand abreuvoir où venaient boire les chevaux au retour des champs, d'où son nom de gué aux chevaux (face à la rue des Tournelles). La source est encore visible et sera prochainement remise en valeur.

Vers 1960, Fontenay possédait encore deux lavoirs. L'un d'eux, alimenté par la source « Maître Renault », a disparu pour faire place à un parking. Celui qui subsiste est appelé Frontignon, d'après la source qui l'alimente. Restauré en 1991, il a retrouvé son aspect initial et reste le témoin d'un passé que les habitants ne veulent pas oublier. Au point de vue architectural, il doit sa particularité à son toit à quatre pentes, rarissime dans la région.

Le village vivait de l’activité agricole, il y avait encore neuf fermes au début des années 1950, et de l’activité dentellière. Si cette dernière a disparu, Fontenay en garde encore une trace vivante, chère au cœur des fontenaysiens grâce au legs BAZIN, dernier entrepreneur en dentelles parisien et gros pourvoyeur de main d'œuvre féminine sur le village. Depuis 1877, une jeune fille qui doit « être née et avoir été élevée à Fontenay, être âgée de 18 à 22 ans et considérée des habitants de la commune » est élue rosière par le CCAS (centre communal d’action sociale). Elle est solennellement couronnée le dimanche le plus proche du 24 juin, fête de la nativité de saint Jean-Baptiste. Toute l’année, elle présidera les fêtes et cérémonies du village au côté des élus, et devra entretenir et fleurir la tombe de M. Bazin. En l’an 2000, une magnifique exposition a rappelé ces cent-vingt-trois années de l'histoire de la commune, et un recueil, écrit et illustré par un collectif de fontenaysiens a été édité afin que les traditions liées à cette fête restent dans les mémoires.

Les Hospitaliers

Une ferme située à Fontenay appartenait à la commanderie de Puiseux des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem avec ses terres, des droits de cens et de dîme Elle était affermée 32 livres parisis par an en 1389.

  1. Cf. Paul Danvin (instituteur à l'école des garçons de Fontenay de 1917 à 1956), Monographie de Fontenay, s.n., s.l., 1956, 53 p. ; Louis Gloriand, Fontenay d’hier et d’aujourd’hui[réf. incomplète] ; Jeannine Falempin, Les Rosières à Fontenay-en-Parisis du ISBN ).
  2. Mannier (1872) p. 29[réf. incomplète]

Héraldique

Blason
D'azur au chevron d'argent accompagné de trois fers de lance du même, ceux du chef versés.
Détails
Adopté par la municipalité.

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Fontenay-en-Parisis dans la littérature

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