Esmans

Localisation

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Esmans : descriptif

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Esmans

Esmans [emɑ̃] est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

Esmans est située à environ 5,5 , au sud de Montereau-Fault-Yonne.

Représentations cartographiques de la commune
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
Avec les communes environnantes
1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Esmans
Varennes-sur-Seine Cannes-Écluse
Noisy-Rudignon Esmans La Brosse-Montceaux
Thoury-Férottes Voulx Montmachoux

Géologie et relief

La commune se trouve sur un plateau à, en moyenne, 80 mètres d'altitude. Ce plateau porte deux collines élevées. Sur la plus grande qui se dresse au sud à une hauteur de 128 mètres, est bâti le hameau de Tertre Doux. La plus petite, située à l'ouest, d'une hauteur de 94 mètres, appelée le Tertre Mauboeuf, est en grande partie couverte de bois.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.

Hydrographie

Carte des réseaux hydrographique et routier d'Esmans.

Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un cours d'eau référencé : le cours d'eau 01 de la Commune de Cannes-Ecluse, 2,64 , où il conflue avec l’ Yonne - couramment appelé le Ru d'Esmans.

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Vanne.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,19 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 3 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records LA BROSSE-MX (77) - alt : 77m, lat : 48°21'06"N, lon : 3°01'23"E
Records établis sur la période du 01-01-1973 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,8 3,7 5,6 9,2 12,3 14,4 14,2 11,1 8,5 4,9 2,6 7,5
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,1 10,9 14,6 18 20,4 20,2 16,4 12,5 7,8 5,1 12
Température maximale moyenne (°C) 7 8,3 12,6 16,3 20 23,6 26,4 26,1 21,7 16,6 10,7 7,5 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
17.01.1985
−14,8
25.02.1986
−10,4
01.03.05
−3,5
09.04.03
−0,1
03.05.21
2,5
04.06.1991
5,2
04.07.1984
4
29.08.1986
1,5
19.09.1977
−3,2
30.10.1997
−9,2
24.11.1998
−15,5
31.12.1985
−20,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
01.01.23
21,4
27.02.19
25,4
31.03.21
28,5
25.04.07
32,5
28.05.17
38,9
27.06.11
42,9
25.07.19
40
06.08.03
35,5
14.09.20
31
01.10.1985
22,5
07.11.15
18,3
16.12.1989
42,9
2019
Précipitations (mm) 51 47,7 47,5 51,7 60,1 53,3 51,6 52,3 51,3 63,3 59,9 63,2 652,9
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,.

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  2. «  ».
  3. Sandre, «  », consulté le .
  4. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 2 août 2018
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  14. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous de nombreuses formes durant son évolution au cours des siècles :

680 : Imantia ;  siècle : Acmanto ; 858 : Agmantum ; 872 : Acmantum ;  siècle : Agmandum ; 1125 : Ethmannus ; 1139 : Amant ; 1144 : Aimanno, Augmento ; 1173 : Emanti ; 1175 : Emaneto ; 1191 : Emant ; 1201 : Emantum ; 1270 : Emenz ; 1301 : Esmantium ; 1351 : Esmanz ; 1352 : Esment ; 1356 : Ement ;  siècle : Hennant ; 1400 : Emanx ; 1530 : Esmens ; 1601 : Aymen ; 1731 : Aimans ;  siècle : Esmans.

Hameaux

  • Le Grand-Fossard : 1611 : Foussart ; 1672 : Fossard ; 1684 : Fossard ; 1686 : Foussard ;  siècle : Fossart.
  • Tertre-Doux : 1201 : Tastedox ; 1203 : Tastedos ; 1400 : Tastedous ; 1723 : Tartre-Doux.
  • Vilthé :  siècle : Villastai ; 1399 : Villetay.
  1. Henri (1862-1940) Auteur du texte Stein, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes : par Henri Stein,... ; revu et publié par Jean Hubert,..., .

Histoire

Antiquité

La présence d'un aqueduc souterrain, découvert après des fouilles archéologiques en juin 1960, fait remonter l'existence de la commune d'Esmans à l'époque gallo-romaine. L'association Via Agrippa mena une observation en février 1998 sur les champs à l'ouest du château d'Esmans ou furent trouvées en abondance des tuiles et des céramiques gallo-romaines datées des .

Moyen Âge

Une église est attestée à Esmans dès le Saint-Germain-des-Prés à Paris. Le nom d'Esmans est cité une première fois dans l'histoire anonyme de la translation du corps de Saint-Germain en leur église, sous le règne de Pépin le Bref. Un premier château, à la fois prieuré et habitation seigneuriale, est construit au VIIIe siècle.

Esmans au | ]
Extrait du Polyptyque de l'abbé Irminon.

Le polyptyque de l'abbé Irminon, qui est un dénombrement des manses, des serfs et des revenus de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés sous le règne de Charlemagne rédigé vers 823/828, recense les différentes possessions des religieux à Esmans.

La manse seigneuriale de l'abbaye de Saint-Germain comprenait 9 cultures de terre labourable d'une contenance de 404 bonniers, 66 arpents de vieille vigne, auxquels l’abbé Irminon rajoutera 14 arpents de jeune vigne, le tout produisant 600 muids de vin. Un bois de quatre lieues de tour était suffisant pour engraisser 500 porcs ; le bois est appelé silva usta dans le diplôme de Louis le Pieux datant de 829. 70 arpents de pré, d’où l'on pouvait retirer 150 charretées de foin annuellement. Quatre moulins produisant annuellement 105 muids de grain, deux sols et deux oies. Esmans renfermait alors 107 ménages dont 92 couples, 15 veufs ou célibataires. On y comptait 199 chefs de famille et 250 enfants ou autres parents pour un total de 449 personnes. Les manses tributaires avaient pour contenance 685 bonniers de terre labourable, 108 arpents de vigne, 44 arpents de pré.

Le polyptyque dénombre également les écarts d'Esmans à cette époque; Montmachoux, Vilthé et Fontaines un hameau de nos jours disparu qui comptait 64 d'habitants au temps de l'abbé Irminon et qui était situé entre Vilthé et Tertre-Doux; ce qu'il reste de ce hameau se nomme désormais la Fontenotte ou l'on trouvait une tuilerie au .

Hilduin, le successeur de l'abbé Irminon, partage les biens de son abbaye en affectant la terre d'Esmans et ses revenus à la mense conventuelle pour l'entretien et le vêtement des moines. Ce partage est confirmé en 829 par Louis le Débonnaire.

En 857, l'abbé Gozlin et les religieux de Saint-Germain-des-Prés, fuyant les raids des Normands, viennent se réfugier au château, apportant avec eux les reliques du saint. Ils y restent jusqu'en 861. La châsse renfermant les reliques de saint Germain fut déposée dans l'église d'Esmans où elle fut l'objet de la dévotion des habitants de la contrée et ou selon Aimoin, moine de Saint-Germain et témoin oculaire, se produisirent plusieurs guérisons miraculeuses. Dans le même temps, les corps des saints martyrs Georges, Diacre et Aurèle et le chef de Sainte Natalie furent apportés de Cordoue et mis en dépôt dans l'église d'Esmans. Vers 888, l'église est endommagée par les Normands.

Du | ]
Louis VII.

Du

Louis IX (Saint Louis).

En 1202, la seigneurie des moines à Esmans fut accrue par la cession du chevalier Gilon de Flagy de son droit d'avouerie sur Esmans. L'avouerie tenue par Gilon étant un fief du roi Philippe Auguste; ce dernier confirma cette cession faite à Robert, abbé de Saint-Germain-des-Prés.

Le 17 janvier 1225, Louis VIII fait étape à Esmans.

Le 26 août 1255, Louis IX (Saint Louis) se rend au château d'Esmans pour la première fois. Il s'ensuivra quatre autres visites : le 14 mai 1260, le 19 et 20 avril 1264, le 20 janvier 1265 et en mars 1270. En 1256, s'ouvre un procès, celui des habitants d'Esmans sujets de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui protestent contre les redevances serviles que les moines perçoivent sur eux. Ils prétendent que c'est contre tout droit, puisqu'ils étaient autrefois de condition libre, que depuis quelques années, l'abbaye a voulu leur imposer la taille à volonté, la mainmorte, des corvées arbitraires, dont leurs ancêtres étaient exempts. Ils réclament à l'abbé Gérard de Moret la diminution du montant de la taille en orge lorsque le roi réside chez eux et fait valoir son droit de gîte et obtiennent une réduction à quarante livres.

À partir du .

En juin 1272, l'abbé de Saint-Germain-des-Prés concéda aux prévôts de la maison d'Esmans, sous condition d'une rente de dix livres tournois, le droit de prendre le bois nécessaire pour chauffer le four d'Esmans dans les bois de Saint-Germain. On s'était contenté jusqu'alors du chaume et de la paille ramassés dans les champs du pays, ce qui portait préjudice à la terre privée des éléments fertilisants de ces engrais. En août 1277, messire Jehan de Moustiers, écuyer et dame Ysabeau, sa femme cédèrent aux religieux contre rente un fief qui était tenu par messire Jehan de Vers, chevalier.

Philippe IV le bel.

En novembre 1289, l'abbé de Saint-Germain Jean de Cumène délivre de servitude les habitants d'Esmans à condition pour ceux d'entre eux qui auraient une maison dans le domaine de l'abbaye payent tous les ans douze deniers parisis pour avoir le droit de bourgeoisie.Ce que confirmera le roi Philippe IV le Bel qui fera d'ailleurs étape à Esmans avec sa femme Jeanne de Navarre au début du mois de janvier 1302.

Vers le milieu du . En 1352, Jehan de Corbigny, grand prieur de Quartier Saint-Germain-des-Prés et prévôt d'Esmans, acheta de Reynauld du Maroys duc d'Esmans son manoir, entouré de fossés, 8 arpents de pré, 50 arpents de terre. Le grand prieur donna cette propriété à l'abbaye.

En 1372, pendant la guerre de Cent Ans, les armées anglaises dévastèrent toute la contrée et détruisirent le château d'Esmans; la description suivante en fut faite; "L'estat de l'ostel d'Esmans est tel : le grand manoir, ou anciennement avoit très fort lieu de massonnerie et de charpenterie, tout enclaux dedans fossés et eau, fu tout abatu et rasé par le faict du Roy d'Angleterre".

En 1384, l'abbé Richard établit un dénombrement des biens de son monastère ou nous pouvons constater la suppression du prieuré d'Esmans et la transformation de cette dépendance de l'abbaye en prévôté. On rend dans la dite ville, haute, moyenne et basse justice.

En 1467, Robert de l'Espinasse, ayant prodigué les biens de l'abbaye, en perdit l'administration pendant 5 années. Il reçut pendant ce temps pour son entretien la jouissance des terres d'Esmans et de Saint-Germain. À la fin du 1497, frère Jehan de Rozoy, prévôt d'Esmans, acheta à Pierre Renard et à sa femme tout l'héritage qu'ils pouvaient avoir en la ville et au terroir d'Esmans.

Temps modernes

Du | ]

Le 19 aout 1511, l'abbé de Saint-Germain-des-Prés acquit du sieur Cinbroy 38 arpents de terre. Deux jours plus tard ce même abbé se rendait acquéreur du moulin à foulon qui était situé entre Esmans et Fossard. Le 18 mai 1517 : le roi accorda aux religieux la sauvegarde royale pour empêcher les gens d'armes de ne rien prendre, ni loger sur les terres d'Esmans et de Saint-Germain-sur-Montereau, avec leur dépendances.

Guillaume Briçonnet.

Le château d'Esmans précédemment détruit en 1372 est reconstruit par Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux et abbé de Saint-Germain, qui en fait une de ses résidences favorites et y meurt le 24 janvier 1534 à l'âge de soixante-quatre ans. Il y rédige son testament le 21 janvier 1534 faisant le choix du lieu de sa sépulture suivant le lieu de son décès. Il y ajoute ensuite deux codicilles. Le testament nous fait connaitre les personnes dont il choisit de s'entourer au moment de quitter ce monde : Messire Anthoine Bohyer sieur de Sainct Cyergue et de Chenonceaux, Général de France; maistre Jean Desjardin, Docteur en médecine demeurant à Paris; Jean Parisé, prestre, vicaire de l'église paroissiale d'Esmans et notaire en la cour de Sens; Jacques Heraults, chanoine de Meaux; Anthoine Martin, prestre, etc. C'est selon sa volonté dans l'église d'Esmans qu'il sera inhumé; devant le maître-autel. Selon son souhait il bénéficiera des prières des paroissiens d'Esmans chaque année.

Des baux de fermage nous font connaitre la valeur des diverses parties d'Esmans au .

L'église de Montmachoux.

Le 24 mars 1539, le curé d'Esmans Jehan de Moretz demanda la permission d'ériger des fonts baptismaux dans la chapelle de Montmachoux. Bien qu'érigée en paroisse l'église de Montmachoux demeurera une annexe de Sainte-Marie d'Esmans jusqu'à la Révolution.

La déclaration faite par l'abbé de Saint-Germain-des-Prés en 1548, nous décrit la seigneurie d'Esmans : "Le château et l’hôtel seigneurial d'Esmans clos avec fossés. Près de ce château sont la maison, grange, étables, bergeries, cours, jardins, colombier et fossés à poissons ; le tout clos de murs et contenant 2 arpents de terre. auquel s'ajoute 260 arpents de terre labourable et 5 arpents de pré. Ces maisons et terres avec prés, non compris l’hôtel seigneurial, sont baillés pour 11 muids de grain, mesure d'Esmans. Ces 11 muids peuvent valoir 110 livres tournois annuellement, à raison de 10 livres le muid".

En 1626, Richelieu prescrit le démantèlement des châteaux forts seigneuriaux. Le château est transformé en ferme. Le 7 aout 1678, Pelisson, administrateur temporel de l'abbaye acquit pour 7541 livres, un domaine de 118 arpents de terre labourable à Esmans. Le 7 novembre pour le prix de 3600 livres il adjoignait aux possessions monastiques d'Esmans la maison et ferme du Fossard, ou du petit Vimpelle qui est devenue au commencement du Montereau en 1695.

| ]
Plan d'Esmans en 1742.

En 1734 afin d'éviter un procès; une transaction fut conclue entre le cardinal de Bissy, évêque de Meaux et abbé de Saint-Germain-des-Prés et Louis Garat, curé d'Esmans qui abandonna tous ses droits et prétentions sur les menues et vertes dîmes et les novalles de la paroisse; moyennant une rente annuelle de 150 livres fournie par le receveur de l'abbaye.

En mars 1735 : un drame survint au château d'Esmans 4 personnes furent écrasées sous une démolition; un chirurgien de Montereau et ses deux enfants ainsi qu'une servante du château.

Le Cardinal Paul d'Albert de Luynes.

Pendant la guerre de Sept Ans on dénombre un habitant natif d'Esmans décédé en victime du conflit. Il se nommait Jacques Landry et il faisait partie du régiment Royal de carabiniers.

Le 19 octobre 1764 : une confirmation religieuse générale concernant une grande partie des familles et des enfants d'Esmans eut lieu à Montereau à la Collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup, Cette confirmation fut faite par le cardinal Paul d'Albert de Luynes archevêque de Sens.

Avec le terrier dressé en 1772; l'on constate que le territoire d'Esmans était divisé en 5650 parcelles qui étaient possédées par 429 propriétaires.

Le 8 aout 1776, à 10 heures du matin un incendie ravage une partie du village. Cinq maisons et une grange remplie de grains furent la proie des flammes. D'après les constatations; une flammèche sortie d'une cheminée et portée par le vent qui était au sud sur une couverture de chaume, a été la cause de l'incendie. Un tourbillon de vent emporta une torche de paille enflammée et propagea l'incendie sur une autre maison également couverte en paille. M. Le Comte François Ferdinand de Lannoy, Brigadier des armées du Roi qui aperçut les flammes de son château de Surville fit sur le champ atteler ses chevaux pour y conduire la pompe et une tonne d'eau afin de porter secours aux habitants d'Esmans ainsi que les officiers de la justice d'Esmans et les officiers du bailliage et de la ville de Montereau qui envoyèrent divers renforts pour tenter de circonscrire l'incendie. Plusieurs habitants ont perdu la totalité de leurs effets et de leurs bestiaux; une femme de 80 ans a été arrachée des flammes à moitié suffoquée, par son petit-fils, qui s'est jeté dans la maison embrasée. Une pluie survenue le soir a aidé à éteindre le feu qui couvait sous les débris. M. Le Comte de Lannoy est revenu au milieu de ces malheureux incendiés; après avoir aidé à calmer les ravages du feu, il a voulu être le premier à remédier à la misère des victimes en y distribuant une aide financière. Le Cardinal Charles Antoine de la Roche-Aymon, Seigneur d'Esmans apportera lui aussi son aide aux sinistrés. Il sera le dernier abbé commendataire de Saint-Germain-des-Prés. De sa mort le 27 octobre 1777 à la suppression des ordres religieux en 1791, l'abbaye sera mise aux économats.

Révolution Française et Empire

Au début de la Révolution, le 24 novembre 1789, un décret confisque les biens du clergé ; la seigneurie d'Esmans n'est plus la propriété des abbés de Saint-Germain-des-Prés. En 1790 les déclarations des religieux permettent de connaitre les revenus et charges du domaine d'Esmans. Pour les revenus la seigneurie rapporte un total de 8975 Livres. Les charges sont de 450 Livres pour le curé d'Esmans, pour abonnement et menues dixmes, de 20 Livres pour le maître d'école d'Esmans et de 25 Livres pour le juge d'Esmans.

Les biens de l'abbaye furent décrits et estimés de la façon suivante : la ferme du petit Vimpelle, servant d'auberge et composée de plusieurs bâtiments, de 145 arpents de terres labourables en plusieurs pièces, louée aux sieurs Huffon et Aubineau pour une estimation de 19184 Livres. Les grand et petit moulins de Fossard, consistant en plusieurs bâtiments, jardin, et 50 arpents de terres labourables, loués au Sieur Aubineau moyennant 1400 livres pour une estimation de 33313 Livres. Une ferme ci-devant seigneuriale, composée d'un corps de ferme, 4 arpents de terres, sur lesquels il y a la grange aux dîmes et un colombier, ainsi que 350 arpents en terres et friches, 6 arpents de bois taillis en plusieurs pièces, loué au Sieur Louis-Laurent Barbe, moyennant 1670 Livres pour une estimation de 44903 Livres. Les biens furent vendus par adjudication au district de Nemours le 11 mai 1791.

Sous la Révolution le 5 novembre 1793, 66 contribuables de la commune d'Esmans font don de 351 livres et 10 sols à la convention nationale en assignats et monnaie, produit d'une contribution et offrande patriotique pour les frais de la guerre. La commune d'Esmans garantit ainsi à la Convention nationale l'attachement inviolable qu'elle partage avec les Jacobins de Montereau.

En 1801 les hameaux du Petit et du Grand-Fossard sont sur l'itinéraire de la chaîne des forçats entre Ponthierry et Sens.

Le Général Pajol.

Pendant les guerres du Premier Empire on dénombre plusieurs habitants natifs d'Esmans victimes des différents conflits entre 1810 et 1814 :

  • Jacques Barbe décédé à Wesel dans Département de la Roer le 31 janvier 1810. Il était pionnier de la 5e compagnie.
  • Félix Decornoy décédé le 12 avril 1810 à Middelbourg. Il était fusilier au 58e régiment d'infanterie du cinquième bataillon.
  • François Depresles décédé le 14 novembre 1811 à Commercy. Il était maréchal des logis chef de la deuxième compagnie du deuxième bataillon du train des équipages militaires.
  • Edmé Thuillard décédé le 28 février 1814 à Thionville. Il était grenadier du 14e de ligne.
Catherine de Wurtemberg reine de Westphalie.

En 1814 pendant la campagne de France, le Général Pajol organise la défense de Montereau en installant son quartier général temporairement à Fossard (hameau d'Esmans).

Le 13 février 1814 au matin; le corps volant du lieutenant-colonel comte von Thurn qui se trouvait à Cheroy avait inquiété les postes de cavalerie Française du côté de Dollot et réussi à les pousser par Voulx jusqu'à Esmans, où il fut arrêté par une troupe d'infanterie. Quelques heures plus tard les troupes Françaises quittaient Esmans.

Parmi les troupes étrangères entrées à Montereau-Fault-Yonne le 14 février 1814; la division légère du feld-maréchal-lieutenant comte Ignace Hardegg était répartie entre Montereau, Varennes, Noisy, Esmans et Cannes.

Les troupes étrangères pillèrent notamment le relais du maitre de poste M. Beltante à Fossard où ils enlevèrent 17 chevaux avec leurs harnais et une quantité d'objets divers pour une valeur totale de 20 000 Francs.

Le l'affaire de Fossard (Hameau d’Esmans) l’une des énigmes les plus rocambolesques du Catherine de Westphalie au relais de poste du petit-Fossard sur la route de Sens à Fontainebleau.

La voiture de la reine fut arrêtée par des officiers français Maubreuil et Dasies à un quart de lieue de Fossard où ils déclarèrent procéder à une arrestation par ordre de Louis XVIII.

La Reine fut séparée de sa suite et conduite au relais de poste de Fossard sous bonne garde d'une cinquantaine de Mamelouks. Sa voiture fut vidée de tous les effets qui s'y trouvaient sous prétexte de vérifier la présence des diamants de la couronne.

La voiture contenait onze caisses sept renfermaient ses bijoux et diamants, la huitième contenait ceux de Jérôme Bonaparte, qui en avait gardé la clef.

La neuvième contenait 84 000 francs en or qui étaient destinés aux frais de voyage de la princesse ; la dixième contenait une écritoire complète et la onzième des objets de toilette.

La Reine resta pendant six heures au milieu d'une grange avant d'être autorisée à repartir pour Villeneuve-la-Guyard. L'affaire de Maubreuil fut jugée définitivement à la cour royale de Douai le .

Le hameau du petit-Fossard date de 1772; le relais de poste se forma autour d'une maison appelée "Le Bréau".

Époque contemporaine

Le Monument commémoratif du cimetière d'Esmans.

À la suite de la révolution de juillet 1830 une souscription est ouverte au Bureau du journal des débats en faveur des blessés, des veuves et des enfants des citoyens qui ont péri dans les journées des 27, 28 et 29 juillet auxquels le maire d'Esmans Jean Cabanès remet au nom de la commune une somme de 142 Francs.

Après la guerre de Crimée (1853-1856) une maison isolée fut bâtie sur la route départementale de Montereau à Montargis et prit le nom de la Tchernaïa en rapport avec la bataille de la Tchiornaïa qui se déroula en Crimée le 16 aout 1855. On dénombre un habitant d'Esmans victime de ce conflit Jules François Labaume décédé le 30 septembre 1855, il était fusilier au .

Pendant la guerre de 1870, 28 habitants d'Esmans participèrent au conflit. L'un d'eux Edmond Rossignol a été tué lors des combats de la Malmaison pendant le siège de Paris le 21 octobre 1870 il était garde mobile, son nom est inscrit sur un monument commémoratif du cimetière d'Esmans.

La commune subit notamment comme les villages des alentours des réquisitions entre le 5 et le 7 novembre 1870 par les troupes prussiennes qui occupent Montereau. Esmans a donné aux soldats prussiens deux voitures avec provision de vivres pour 2 jours les 9 et 10 janvier 1871.

Sous l'occupation de l'armée prussienne, l'état des diverses réquisitions et contributions est le suivant : 14115 Francs pour l'entretien et la nourriture des troupes. 6384 Francs pour les denrées, fourrages et marchandises. 3075 Francs pour les animaux de boucherie. 5670 Francs en impôts et contributions. 760 Francs en charrois et voiture. 13487 Francs en pillage et pertes subies.

Le Comte Henry Greffulhe.

3 juin 1877 le concours départemental de Seine-et-Marne est organisé à Esmans. Cet important concours avait lieu tous les ans sur la ferme ayant obtenu le prix d'honneur. La ferme désignée cette fois n'était autre que celle du château d'Esmans appartenant à M. Chollet. L'exposition des animaux et instruments et une tente pour la distribution des prix se situait au milieu d'une prairie entre la ferme et l'église du village. Parmi les animaux, des spécimens de poulains et pouliches de la race Boulonnaise-Percheronne utilisés pour les travaux des champs. À côté des animaux se situait l'exposition des machines qui pour la plupart provenaient des fabricants du pays. Parmi elles, la nouvelle machine à battre à plan incliné de Bertin constructeur mécanicien à Montereau. Un concours de charrues eut lieu le jour même dans la matinée réunissant près de 6000 personnes, ainsi que le jeudi précédent. C'est le préfet de Seine-et-Marne accompagné de divers notables importants qui firent la distribution des récompenses. Il y avait parmi eux le comte Henry Greffulhe président du comice; Belin, de Ségur, de Haut ; vice-présidents; Renault secrétaire général; Oscar de Lafayette et le Comte Foucher de Careil sénateurs, etc. La prime d'honneur consistant en 1000 Francs et une œuvre d'art d'une valeur de 500 Francs fut remportée par M. Chollet fermier d'Esmans. Finalement a six heures du soir eut lieu un banquet de cinq cents couverts où furent portés les toasts traditionnels.

15 aout 1888 : un violent orage accompagné de grêle s’abat sur Montereau; Esmans et les communes environnantes sont plus particulièrement atteintes. La grêle est tombée avec une telle violence qu'elle a haché les récoltes.

Description d'Esmans à la fin du
Le territoire d'Esmans en 1850.

D'après la monographie communale de l'instituteur Dorbai, le territoire de la commune d’Esmans s’étend sur 1 783 hectares divisés en 5070 parcelles. Ce territoire ce subdivise ainsi :

Un territoire agricole égal à 1 736 hectares dont : 1 621 hectares de terres labourables, 94 hectares de bois, 8 hectares de jardins de particuliers, 3 hectares de jardins de plaisance, 10 hectares de terrains rocheux et moultes.

Le territoire occupé par les terrains ; bâtis, routes, rues, cours d’eau totalise 47 hectares. Sur les 1 621 hectares de terres labourables on compte : 385 hectares de blés, 60 hectares de seigle, 30 hectares de méteil, 410 hectares d’avoine, 15 hectares d’orge, 2 hectares de légumes secs, 62 hectares de pommes de terre, 124 hectares de betteraves, 34 hectares de vignes, 499 hectares de prairies artificielles.

Les animaux : on compte 108 chevaux et 20 ânes qui sont employés aux travaux de l’agriculture et au transport des marchandises et des personnes. On y trouve peu de veaux parce qu’on les vend de très

La race de Vilthé.

bonne heure aux bouchers des environs. Il y a 250 vaches dont le lait est consommé en nature tant dans le pays qu’à Paris. Les moutons sont au nombre de 2000. Ce sont en général des Southdown, des Solognots, des métis mérinos que les 5 grands fermiers élèvent et gardent pendant plusieurs mois pour les revendre ensuite. Les volailles comprenant 1200 poules, 40 oies, 45 canards et 200 pigeons, sont élevées les premières pour leurs œufs et pour leur chair, les autres principalement pour leur chair. L’espèce caprine ne compte que 20 têtes ; le lait produit par les chèvres est consommé en nature dans le village même.

L'industrie et le commerce : la commune d'Esmans est essentiellement agricole. Cependant elle dispose d'une industrie de la minoterie; trois moulins fabriquent annuellement 900 000 quintaux de farine. Trois usines d'acier poli occupent environ 20 ouvriers. Au petit Fossard (hameau d'Esmans) il existe une petite fabrique de chaux. Le commerce du pays a pour objet sa très importante culture dont les céréales, les fourrages, les pommes de terre, les betteraves ainsi que les veaux et les moutons engraissés, la farine, etc. Les transactions se traitent exclusivement à Montereau.

Aviculture : au concours général agricole au mois de février 1892 se déroulant au palais de l'industrie à Paris; la race de Vilthé appelée ainsi par son propriétaire du nom de ce domaine situé dans la commune d'Esmans obtient la mention honorable. Cette race de poule y existait dans la commune depuis 1808; elle était une très bonne pondeuse et possédait un plumage entièrement blanc et des oreillons rouges. Elle vivait en complète liberté autour de la ferme de Vilthé s'écartant jusqu'à 700 ou 800 mètres dans les champs et les bois. Elle était également une excellente volaille comestible payée de 50 centimes à 1 franc plus cher que celles des autres fermes au marché de Montereau.

À la fin du .

Le | ]
La place de la mairie d'Esmans vers 1908.

Pendant la révolte des Boxers; on dénombre un habitant d'Esmans, Édouard Portail, victime du conflit. Il est décédé le 8 août 1900 à l’hôpital général de Tien-Tsin en Chine. Il était brigadier à la bataille de Tien-Tsin. Son nom est inscrit sur un monument commémoratif du cimetière d'Esmans.

Le 23 et 24 aout 1904 : grandes manœuvres militaires de la Saint-Cyr dans le secteur d'Esmans et des communes environnantes. Les manœuvres autour du village ont principalement lieu dans le bois d'Esmans, dans la plaine agricole près de l'Aqueduc de la Vanne et vers les hameaux de Tertre-Doux et du Grand Fossard.

Première Guerre mondiale 1914-1918 : le monument aux morts comporte la liste des 31 habitants d'Esmans victimes de la grande guerre sur les 93 concitoyens mobilisés dans la commune. Le monument a été construit à la suite de la guerre sur la place de la mairie; il a été inauguré le Dimanche 5 Juin 1921.

Le monument aux morts de la commune.

Le  : l'aéroplane du caporal aviateur Pierre Pitard fut obligé d’atterrir l'après-midi dans la plaine d'Esmans près de Tertre-Doux où quelques ouvriers agricoles étaient accourus en curieux près de l'appareil. L'un d'eux, un réfugié belge, ayant commis l'imprudence, au moment de la mise en marche, de passer devant l'hélice, fut décapité net.

En octobre 1915 : l'affaire de la Fontenotte : un incendie criminel dévasta l'habitation de la ferme de la Fontenotte le 14 octobre sans faire de victimes. Les pompiers d'Esmans et les militaires de la manutention de Montereau ne purent que préserver les bâtiments voisins. Le forcené se soustrayant aux recherches de la gendarmerie revint sur les lieux et blessa grièvement le propriétaire revenu de permission. Une battue fut organisée pour retrouver l'individu que les autorités militaires recherchaient déjà depuis plusieurs mois.

Le 3 juin 1918, le .

Le 15 janvier 1931 : les PTT inaugurent en Seine-et-Marne un service de poste automobile rurale qui desservira une quarantaine de communes dont Esmans.

Seconde Guerre mondiale 1939-1945 : deux habitants d'Esmans seront victimes de la guerre. Leurs noms figurent sur le monument aux morts de la commune. Dans le village d'Esmans plusieurs habitations furent réquisitionnées et occupées par les autorités allemandes durant le conflit. Pendant la libération de Montereau, le 25 aout 1944; le  division US est en réserve dans le bois d'Esmans.

Guerre d'Afrique du Nord : on dénombre un habitant d'Esmans victime du conflit, décédé le à El Oubira en Tunisie. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

À partir des années 1970 de nouveaux lotissements sont construits. Ils font s'étendre le village essentiellement sur sa partie Nord-Ouest entre la rue Brette et la route de Montereau. De nouvelles rues voient ainsi le jour; la rue des Acacias et la rue de la porte des Ormes auxquelles s'ajoutent dans les années 2010 la rue des Vergers et la place des Vignes.

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  37. Journal « Le Matin » du dimanche 11 janvier 1931
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Héraldique

Blason
D'azur à la cotice alésée en chef en touchant les bords de l'écu, componée de cinq pièces trois de gueules et deux d'or, à deux étoiles d'or, la première chargent le 1er compon, l'autre de canton senestre du chef.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  ».

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