Clichy-sous-Bois

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Clichy-sous-Bois : descriptif

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Clichy-sous-Bois

Clichy-sous-Bois est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France

Elle fait partie de la Métropole du Grand Paris et de l'EPT Grand Paris - Grand Est. Ses habitants sont appelés les Clichois.

Géographie

Description

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Clichy-sous-Bois est située sur une colline gypseuse à 11 Paris.

La commune s'étend sur 413 hectares, dont 110 de zones boisées. Elle possède de fait un important patrimoine forestier : forêt régionale de Bondy, parc de la Fosse-Maussoin, le bois de Bernouille, parc de la Mairie. Son grand parc forestier est un fragment subsistant de l'ancienne forêt de Bondy.

« le Chêne Pointu », « la Forestière », le quartier « Orly Parc » qui rassemble plusieurs résidences sociales gérées par le bailleur Orly Parc et « le Bois du Temple » géré par le bailleur SOVAL. La ville côtoie également « les Bosquets », cité sensible située sur le territoire voisin de Montfermeil.

Communes limitrophes

Rose des vents Livry-Gargan Livry-Gargan Coubron Rose des vents
Le Raincy N Montfermeil
O    Clichy-sous-Bois    E
S
Le Raincy Gagny Montfermeil

Qualité de l'environnement

Forêt de Bondy.

Clichy-sous-Bois possède un important patrimoine boisé, qui en fait la deuxième ville la plus verte du département de la Seine-Saint-Denis (en nombre d'hectares d'espaces verts par habitant). Les principaux espaces verts sont :

  • La forêt de Bondy à l'Est ;
  • Le parc de Bellevue, en centre-ville ;
  • Le parc départemental de la Fosse-Maussoin, situé à l'ouest de la ville dans d'anciennes carrières ;
  • La coulée verte de l’aqueduc de la Dhuis.
  • Étang de Clichy
  • La pelouse dans le centre-ville

La Forêt de Bondy et le Parc départemental de la Fosse-Maussoin sont deux sites Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 6 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. SOURCE : Site du Ministère de l'environnement et du développement durable.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Clichy constitue l'héritière de l'ancienne Clippiacum. La localité est citée sous le nom de Clippiaco dans le cartulaire général de Paris (717), Clipiacum dans une donation de Louis VI le Gros de 1134.

Dans des documents tardifs (mérovingiens) Clichy est appelé Clippiacum. L'étymologie la plus vraisemblable est que ce mot dérive des gentilices Clepius ou Cleppius, ou Clippius avec addition de la terminaison acus qui désignait très expressément, chez les Gallo-Romains, une propriété. La traduction de Clippiacum serait alors « propriété (ou villa) de Cleppius » (ou variante). La formation du nom est tout à fait conforme à ce que nous savons de la grammaire et des usages gallo-romains. Cette étymologie est un argument de plus pour l'existence d'un Clichy gallo-romain.

La ville porta successivement les noms de Cleppius à l'époque romaine, puis Clippiacum superius dans un texte datant de 636, Clichiacum au  siècle. Notons que le roi Dagobert possédait une villa appelée Clippiacum, d'où viendrait le nom de Clichy-sur-Seine.

  1. Marianne Mulon, Noms de lieux d'Île-de-France. Introduction à la toponymie, Éditions Bonneton, 1997, p. 72
  2. Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne..., Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, J.-M. Bordessoules, 2009, p. 131

Histoire

Origines

La clairière du pays des aulnes a été occupée dès le néolithique comme l'atteste la découverte d'armes et outils de silex.

Moyen Âge

À l'époque médiévale, Clichy-sous-Bois est une clairière de la forêt de Bondy, qui s'étend jusqu'au Bondy à Coubron et recouvre toute la région. Cette terre riche en pâturages et vignes est octroyée par le roi Dagobert en 632 à l'abbaye de Saint-Denis. Le lieu appartient ensuite aux seigneurs de Livry alors que la cure dépend de l’abbaye de Livry.

Durant le angevins se trouvent attaqués et dévalisés par des brigands puis attachés à trois arbres de la forêt de Bondy. Ils reçoivent, selon la légende, le secours de la Vierge. À cette époque, une chapelle est édifiée afin de commémorer ce miracle. Le pèlerinage à la source où avait eu lieu le miracle connaît un culte fervent : de nombreux récipients à boire seront retrouvés lors de fouilles.

Les Templiers et les Hospitaliers

En 1261, les chevaliers de l'ordre du Temple achètent à Eudes de Rosay et André de Clichy le fief du Rosay, qui portait le nom alors de Clichy en Launnois (apud Clichiacum in Alneto) et y fondent une commanderie sur le chemin descendant à l'abbaye de Livry. Puis en 1267, Henri de Grandpré, seigneur de Livry, cède à l'ordre 280 arpents de bois et de terres, ainsi que les droits afférents, incluant les droits de justice. En 1284, Ils obtiennent de Jean, de son fils et de Pierre de Clacy, 62 arpents de bois entre Livry et Bondy.

En 1277, Philippe III le Hardi accorde aux habitants de Clichy dans les bois de Livry le droit d'usage pour le pâturage et aussi le droit d'y prélever du bois de chauffage, il y entend ces droits aux Templiers,. Mais en 1290, une contestation s'élève entre les Templiers et Pierre de Chambly, seigneur de Livry, qui prétendait que les garennes mais aussi la haute, moyenne et basse justice lui appartenait. Ils transigèrent et délimitèrent les seigneuries par des bornes, Pierre de Chambly obtient le droit exclusif de chasser la grosse bête dans toutes les terres de Clichy et dans les bois du Temple. Les Templiers, le droit de chasse au lièvre, au counin, au goupil et à toutes les autres bêtes dans les garennes, ils conservèrent la haute, la moyenne et la basse justice contre une indemnité de 800 livres tournois,.

Les Templiers en sont dépossédés en 1312 par Philippe le Bel mais lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple le pape Clément V fulmina au profit des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Les Templiers développèrent les pâturages et la vigne en défrichant la forêt. Les Hospitaliers possédaient 650 arpents de terre dont environ 550 de bois. Le revenu était en 1733 de 1 700 livres.

La commanderie de Clichy relevait du temps des Templiers du la maison du Temple à Paris et du temps des Hospitaliers elle était membre de la maison du Temple.

Le prieur de France en restera le seigneur jusqu'à la Révolution française où ils en sont dépossédée lors de la confiscation des biens de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Temps modernes

La giboyeuse forêt de Bondy est un terrain de chasses royales : Charles V puis Henri IV y courent le renard. Un rendez-vous de chasse puis des châteaux furent édifiés sur le territoire du village.

Restitution de la vue depuis le château de Clichy-sous-Bois (actuelle mairie), vers 1740.

Au  siècle, le châtelain le plus important est un magistrat, le Président de Mesmes. Les équipages royaux et seigneuriaux y chassent, ceux du prince de Dombes, petit-fils de Louis XIV, sont rachetés en 1785 par le duc d’Orléans, propriétaire du château du Raincy, qui fréquente à son tour la forêt à la fin du  siècle.

Au siècle des Lumières, le village est un foyer huguenot et possède un vaste cimetière protestant. À cette époque, le financier Louis-Dominique-François Le Bas de Courmont (1706-1777), fermier général, rachète le domaine au marquis de Livry ; il dote le village d'un maître d'école qui a pour mission d'éduquer gratuitement les enfants. Il est arrêté durant la Révolution puis guillotiné avec le chimiste Lavoisier le . C'est son fils Louis-Dominique-Marie Le Bas de Courmont (1741-1794), fermier général, seigneur du marquisat de Pomponne (Seine-et-Marne) qui mourut sur l'échafaud le 6 mai 1794.

Révolution et le | ]

À la période révolutionnaire, le village de Clichy compte un peu plus de 100 habitants, qui désignent le la première municipalité : Clichy devient une commune qui sera renommée provisoirement Clichy-sous-Bois au cours de la Révolution française avant de redevenir Clichy-en-Launois.

Puis la vie de la commune un moment agitée par les litiges avec son voisin Livry se met en sommeil jusqu’en 1814 où , tsar de Russie, séjourne dans un des châteaux d’où il contemple Paris. François Christophe Kellermann, duc de Valmy, réside également à Clichy.

En 1820, le village n'atteint que 150 habitants. Sous Louis-Philippe, la première mairie-école est construite.

C'est en 1851 que Clichy-en-Aulnois devient Clichy-sous-Bois.

Le village est alors peu concerné par la révolution industrielle. Livry et Gagny cèdent des terrains en 1869 pour la création de la nouvelle commune du Raincy. La commune souffre beaucoup des combats durant la guerre de 1870 : les Clichois fuient le village qui est alors occupé et saccagé par 10 000 Prussiens.

Avant de devenir un parc départemental constituant l'un des Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis, la Fosse Maussoin était une importante carrière de gypse, permettant de produire du plâtre. La production de l'usine était transportée jusqu'au Canal de l'Ourcq par un chemin de fer industriel à voie étroite, la voie Schaeffer, puis par la Ligne des Coquetiers

| ]

En 1912, le village compte 1 434 habitants ; l’école du Plateau est édifiée à cette époque. Pendant la Première Guerre mondiale, les combats ôtent 68 hommes à la commune. Durant l’entre-deux-guerres, Clichy-sous-Bois conserve sa parure de bois, restes de la forêt de Bondy et le progrès n’a guère atteint la commune : pas ou peu d’éclairage public, toujours pas de tout à l’égout, pas d’enlèvement des ordures ménagères. Trois employés de mairie, trois cantonniers, quatre femmes de service couvrent les besoins de la population.

En 1934 la première école du Chêne Pointu est bâtie. La vie villageoise continue toujours aussi agreste : il n’est pas rare de voir passer des vaches dans les rues du bourg qui possède encore trois fermes. L’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale n’oublie pas Clichy-sous-Bois. Mais c'est dans les années 1950 et surtout les années 1960 que débutera la transformation radicale de la commune : l’urbanisation débutera dès 1955, année où s’édifie une première résidence : « La Pelouse ». Elle fut suivie de nombreuses autres, résidences privées (Le Chêne Pointu, Les Bosquets...) puis cités HLM (Orly Parc, Le Bois du Temple...). En effet, en 1960, un ambitieux plan d’urbanisme est dessiné par Bernard Zehrfuss, architecte Grand prix de Rome, sur les principes du mouvement moderne : « espace, lumière, nature».

Le plan masse de cette opération immobilière prévoyait la construction de 10 000 logements, qui s’étendaient du Bas-Clichy jusque sur le plateau en suivant la topographie naturelle du lieu. Finalement ce ne sont qu'un peu moins de 1700 logements qui se construisent dans le bas Clichy – copropriétés du Chêne Pointu et de STAMU II – et un peu plus de 1500 à Montfermeil : la résidence des Bosquets. Une autoroute, l'A87, devait relier les deux pôles de développement du nord-est de l’Île-de-France : l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au nord et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée au sud, en traversant Clichy qui aurait été desservie par un vaste échangeur. Mais cet axe structurant n’a jamais été réalisé vu l'opposition des habitants et élus des communes concernées par le projet. Le métro aérien suspendu envisagé, qui devait relier la ville nouvelle à la ligne des Coquetiers, n'est pas non plus réalisé. Ce plan d’aménagement resté incomplet laisse aujourd’hui les deux villes de Clichy et Montfermeil avec un tissu urbain déstructuré et dans une situation problématique d’enclavement malgré l’agrément du lieu en bordure de la forêt de Bondy. La construction progressive, de 1967 à 1980, de cités HLM non prévues dans le projet d'origine mais nécessaires afin d'essayer de le rentabiliser, terminera de dénaturer le plan masse imaginé par Zehrfuss. À la fin des années 1970, la ville met en place un chauffage expérimental par géothermie.

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Le , des adolescents fuient un contrôle de police. Trois d'entre eux sont poursuivis. Ils se réfugient dans un terrain clos appartenant à EDF et se cachent dans un transformateur. Bouna Traoré et Zyed Benna y meurent électrocutés en effleurant le cylindre de la réactance. Le troisième, Muhittin Altun, bien que grièvement brûlé, s'échappera et donnera l'alerte.

À la suite de cela, des émeutes éclatent à la cité du Chêne Pointu entre jeunes et forces de l'ordre. Elles se prolongent dans de nombreuses villes et banlieues françaises, conduisant à l'instauration de l'état d'urgence dans 25 départements du 8 novembre 2005 au 4 janvier 2006. Un documentaire, 365 Jours à Clichy-Montfermeil a été réalisé sur les émeutes.

Le départ du relais H1-5 par équipe mixte aux Jeux Paralympiques de 2024, boulevard Émile Zola.

Dans le cadre des Jeux paralympiques de 2024, Clichy a accueilli le départ des épreuves sur route de paracylisme.

Projet de rénovation urbaine de Clichy-Montfermeil
Chemin des Postes.
Immeuble de l'étoile du Chêne Pointu.

Le 17 décembre 2004 a été signée une convention entre l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et l'ensemble des partenaires concernés pour financer le Projet de rénovation urbaine (PRU) du quartier du Plateau situé à cheval sur les villes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil.

Ce projet de 500 millions d'euros, l'un des plus importants de la région parisienne, concerne 3700 logements dont

  • 1 400 environ seront démolis ;
  • 1 500 environ seront construits ;
  • 900 environ seront réhabilités ;
  • 1 300 environ seront « résidentialisés » ;

et permettra la création d'espaces publics et d'équipements. Il permet la transformation d'un nombre important de logements de copropriétés dégradées en logements sociaux.

Les objectifs de la rénovation urbaine sont :

  • la modification radicale de l'urbanisme et de l'habitat du grand ensemble en diversifiant l'habitat et en construisant des bâtiments à « taille humaine ».
  • la recomposition du paysage urbain, par la requalification des voiries existantes et la création de nouvelles rues, l'aménagement de cheminements paysagers assurant la liaison vers les principaux espaces verts de la communauté d'agglomération ;
  • la requalification générale des équipements et services publics avec l'aménagement de commerces et services publics en pied d'immeubles (requalification des équipements scolaires, création d'une maison de la petite enfance comprenant une crèche de 60 berceaux s'accompagnant de la démolition de la crèche Parouty, création d'un hôtel d'activités polyvalent accueillant notamment les activités textiles antérieurement implantées dans la Tour Utrillo) ;
Le désenclavement : une des conditions de la réussite de la rénovation urbaine

L'accueil d'un transport en commun en site propre avec le T4, débranchement du tramway T4, inauguré fin 2019, permet de désenclaver les villes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil, et de rejoindre plus rapidement les lignes des RER E (gare de Bondy) et B (gare d'Aulnay-sous-Bois).

Les étapes de la rénovation urbaine à Clichy-Montfermeil

La rénovation urbaine du Grand Ensemble de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil concerne, à l'heure actuelle, le Haut-Clichy et les Bosquets à Montfermeil.

Les copropriétés en difficulté du Bas-Clichy font l'objet, depuis le 28 janvier 2015, d'une opération de requalification de copropriétés dégradées (Orcod) d'intérêt national,. L'Etablissement public foncier d'Ile-de-France est chargé de piloter le projet.

Le périmètre de l'ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) comprend la copropriété la Forestière, les résidences sociales d'Orly Parc (aujourd'hui gérées par l'OPIEVOY) et la cité du Bois du Temple (gérée par la SOVAL) à Clichy-sous-Bois, ainsi que la copropriété des Bosquets à Montfermeil.

Voici, chronologiquement, les étapes de la rénovation urbaine :

  • 1965 : construction de la cité des Bosquets (vingt bâtiments dont sept barres de 10 étages) à Montfermeil : 1 534 logements en copropriété sortent de terre.
  • 1967 : construction du Rouaillier (deux tours aux 8 et 9 allée du Rouailler) par Orly Parc à Clichy-sous-Bois : 181 logements sociaux.
  • 1968 : construction du Bois de la Couronne (deux tours et une barre 1-7 allée Romain Rolland) et de l'Étang Beauclair (deux tours aux 6 et 8, allée Albert-Camus) par Orly Parc à Clichy-sous-Bois : respectivement 181 et 121 logements sociaux.
  • 1969 : construction du Vieux Moulin (deux tours aux 2 et 4 avenue Jean Moulin) par Orly Parc, toujours sur la commune de Clichy-sous-Bois : 142 logements sociaux
  • 1970 : construction du Chemin de Roissy (une tour et deux barres aux 5 et 7-17 rue Anatole France) et de la Petite Montagne (deux tours et une barre aux 2 et 4 allée Albert Camus et 1-3 rue Anatole France) par Orly Parc à Clichy-sous-Bois : respectivement 179 et 201 logements sociaux.
  • 1972 : construction du Bois du Temple (quatre tours et trois barres) par la SOVAL à Clichy-sous-Bois : 711 logements sociaux.
  • 1975 : construction de la Forestière (dix-sept bâtiments dont deux tours de 16 étages) à Clichy-sous-Bois : 509 logements en copropriété.
  • 1977 : construction de la résidence Youri Gagarine par Toit et Joie à Clichy-sous-Bois : 112 logements sociaux.
  • 1980 : construction de l'Aqueduc (neuf bâtiments aux 1-3, allée Jules-Renard, 2-10, allée de l'Aqueduc et 5-7, rue Émile-Zola) par Orly Parc à Clichy-sous-Bois : 303 logements sociaux.
    Rachat de 468 logements aux Bosquets par l'OPDHLM 93 (éparpillés dans les bâtiments de la cité) et de 105 logements par Orly Parc (bâtiment 6).
  • 1993 : réhabilitation de 70 logements gérés par un investisseur privé aux Bosquets (bâtiments 4B, 4D et 9).
  • 1994 : démolition du bâtiment 2 des Bosquets, première barre de 10 étages à tomber, après rachat de ses 146 logements par l'OPDHLM 93 et le Parc-ARIM 93.
  • 1996 : démolition partielle puis réhabilitation du bâtiment 11 des Bosquets, après rachat de ses 148 logements par le Pact-ARIM 93. La barre de 10 étages passe de 148 logements dégradés à 107 logements rénovés.
  • 1998 : démolition du bâtiment 5A des Bosquets, après rachat de ses 25 logements par l'OPDHLM 93 et le Pact-ARIM 93. La démolition devrait permettre de désenclaver le parc coincé entre les bâtiments 5, 6, 4A, 4B, 4C, 4D, 4E, 3 et 9.
  • 2001 : démolition du bâtiment 13 des Bosquets, après rachat de ses 146 logements par l'OPDHLM 93 et le Parc-ARIM 93.
  • 2004 : signature du Contrat ANRU de Clichy-Montfermeil.
    Rachat de 177 logements aux Bosquets par 3F (bâtiments 4B, 4D, 9 et 11).
  • 2005 : création d'une crèche au pied du bâtiment 3 des Bosquets, impliquant la démolition de six logements de la barre de dix étages.
    Démolition d'une tour de 61 logements sociaux à l'Étang Beauclair (8, allée Albert-Camus).
  • 2006 : démolition partielle puis réhabilitation du bâtiment 6 des Bosquets, géré par Orly Parc. 20 logements sont démolis et 85 sont réhabilités.
  • 2009 : démolition d'une barre de 80 logements sociaux à la Petite Montagne (1-3, rue Anatole-France).
  • 2010 : réhabilitation de l'Étang Beauclair et de la Petite Montagne par Orly Parc : 181 logements sociaux sont ainsi rénovés (2, 4 et 6, allée Albert-Camus).
    Démolition d'une tour de 71 logements sociaux au Chemin de Roissy (5, rue Anatole-France).
  • 2011 : aux Bosquets, démolition partielle des bâtiments 14, 4A et 4C, démolition totale du bâtiment 10 puis réhabilitation du bâtiment 5 et des logements restant du bâtiment 14. 70 logements sont démolis et 176 sont rénovés.
    Démolition des bâtiments 23 et 24 à la Forestière : 48 logements sont ainsi démolis.
    Réhabilitation de cinq bâtiments rassemblant 166 logements à l'Aqueduc (1-3, allée Jules-Renard 2-6, allée de l'Aqueduc) et de 181 logements au Bois de la Couronne (1-7, allée Romain-Rolland).
  • 2012 : projet de démolition aux Bosquets des bâtiments 1, 3, 7 et 12 et réhabilitation des bâtiments 4A, 4C, 4E et 14A. 462 logements devraient être démoli et 140 réhabilités. Il y a toujours un doute qui n'a pas été clarifié concernant la démolition du bâtiment 3 et de ses 140 logements.
    Projet de démolition à la Forestière, les 461 logements restant de la copropriété devraient être démolis d'ici 2013.
    Démolition de la barre restante du Chemin de Roissy (108 logements au 7-17, rue Anatole-France) et de quatre bâtiments de l'Aqueduc (137 logements aux 8-10, allée de l'Aqueduc et 5-7, rue Émile-Zola) par Orly Parc.
    Projet de réhabilitation des 181 logements du Rouaillier (8 et 9, allée du Rouaillier).
  • 2013 : la Forestière devrait disparaître, de même que le Chemin de Roissy.
    Il devrait rester aux Bosquets 618 logements dont 444 logements sociaux et 174 logements en copropriété.
    Projet de réhabilitation du Vieux Moulin (142 logements au 2-4 avenue Jean Moulin) et du Bois du Temple (711 logements).
  1. Mannier (1872) p. 17.
  2. a b c et d Mannier (1872) p. 18.
  3. Archives nationales S 5096, supplément n.6.
  4. Archives nationales S 5096, supplément n.9.
  5. Demurger (2010) p. 224-225.
  6. Regnault, A. - L’ancien cimetière protestant de Clichy-sous-Bois. - Bulletin de la société historique du Raincy et de ses environs - 1930
  7. Les demeures de vos aïeux, J.-F.Bascans, tapuscrit, Rosny-sous-Bois, 2005
  8. Histoire sur le site officiel de la commune.
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  10. «  », sur Mairie de Clichy-sous-Bois.
  11. Zyed et Bouna le poursuite inavouable sur www.liberation.fr consulté le 3 novembre 2013
  12. Maxime Tredan, «  », sur actu.fr, (consulté le ).
  13. Source : Texte de la convention ANRU du 17 décembre 2004
  14. Décret n° 2015-99 du 28 janvier 2015 déclarant d'intérêt national l'opération de requalification de copropriétés dégradées du quartier dit du « Bas-Clichy » à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), (lire en ligne).
  15. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).

Héraldique

Blason
Parti de sinople et d'argent à la quintefeuille de l'un en l'autre brochant sur la partition, au chef de gueules chargé d'une croisette haussée d'argent vidée, accostée de deux grappes de raisin tigées et feuillées du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Armoiries de Clichy-sous-Bois consulté le 11 avril 2010.

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Clichy-sous-Bois dans la littérature

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