Brie-Comte-Robert

Localisation

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Brie-Comte-Robert : descriptif

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Brie-Comte-Robert

Brie-Comte-Robert (prononcé [bʁi kɔ̃t ʁɔ.bɛʁ]), nommée localement Brie, est une commune francilienne située à l'ouest du département de Seine-et-Marne

Capitale historique de la Brie française, la commune est située sur la bordure du plateau de la Brie. Brie-Comte-Robert possède plusieurs monuments historiques et organise des évènements comme la fête médiévale ou encore la fête des Roses, cette dernière étant organisée par le Syndicat d'Initiative

Depuis plus de quarante ans, la ville a trois fleurs sur quatre au concours des villes et villages fleuris, grâce à des équipements tels que ses espaces verts d'environ 50 hectares et son chemin des Roses.

Géographie

Localisation

Brie-Comte-Robert est une commune située dans la région d'Île-de-France, au sud-est de Paris et à l'ouest du département français de Seine-et-Marne, à 17,1 kilomètres au nord de Melun, à 15,8 kilomètres au sud-est de Créteil et à 27,1 kilomètres au sud-est de Paris.

La commune est jouxte un département de la petite couronne : le Val-de-Marne avec la commune de Périgny et également par un autre département de la grande couronne : l'Essonne avec la commune de Varennes-Jarcy. Elle se situe dans un lieu économiquement stratégique grâce à la proximité de Paris et aux deux aéroports reliés par la Francilienne (aéroport d'Orly et aéroport Charles-de-Gaulle).

Communes limitrophes

Limitrophe de villes de Seine-et-Marne du nord-ouest jusqu'au sud-ouest, elle est bordée par les départements de l'Essonne et du Val-de-Marne à l'ouest et au sud-ouest. Elle se situe au centre de la communauté de communes de l'Orée de la Brie. Les communes limitrophes sont Évry-Grégy-sur-Yerre, Servon, Varennes-Jarcy, Périgny, Chevry-Cossigny, Combs-la-Ville, Férolles-Attilly et Grisy-Suisnes.

Communes limitrophes de Brie-Comte-Robert
Servon Férolles-Attilly Chevry-Cossigny
Périgny
(Val-de-Marne)
Brie-Comte-Robert Grisy-Suisnes
Varennes-Jarcy
(Essonne)
Combs-la-Ville Évry-Grégy-sur-Yerre

Géologie et relief

Plaine agricole.

L'aire du territoire de Brie-Comte-Robert est de 1 993 hectares au

Hydrographie et hydrologie

La commune de Brie-Comte-Robert est bordée au sud par l’Yerres, 98,23 , (qui s'écoule d'est en ouest), affluent de la Seine, et au sud-est par le ruisseau la Barbançonne, long de 12,10  (qui s'écoule du nord au sud), affluent de rive droite de l'Yerres. La vallée de l'Yerres et ses paysages sont en voie de classement en loi paysage 1930, la plus haute protection de patrimoine naturel. Le classement intègre deux parcelles de la commune sur les trois que comporte le projet. Le premier concerne Brie-Comte-Robert et Combs-la-Ville par décret paru au journal officiel fin 2005, et le second entre Brie-Comte-Robert et la source de l'Yerres.

Un réseau de rus secondaires s'écoule sur le territoire : le ru du Cornillot, 6,85  et le ru de Tubœuf dans son prolongement, et ses deux affluents, le ru des Prés le Roi, 2,20 , et le ru des Prés de Forcilles, 1,02 . Le fossé 01 des Fonds de Brie, 1,35 , conflue avec le ru des Prés de Forcilles.

Le ru du Tubœuf est situé au nord du centre-ville, il est partiellement visible sur quelques mètres. Le ru du Cornillot provient des douves du château, il n'est pas visible dans la partie urbanisée de la commune et rejoint l'Yerres.

Il existe également le ruisseau de la Rigaude, affluent de l'Yerres, s'étendant sur 1,78  et traversant le lieu-dit de Villemeneux. Le fossé 01 du Noyer aux Perdrix, court sur 1,39 .

La longueur linéaire globale des huit cours d'eau référencés sur la commune est de 16,9 .

Il existe plusieurs points d'eau, dont celui du parc François-Mitterrand et un autre dans la zone industrielle (situé entre l'allée des Ormeteaux, route de Férolles et l'allée du train des Roses).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à 5 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records MANDRES (94) - alt : 93m, lat : 48°42'33"N, lon : 2°32'59"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,6 3,8 5,8 9,6 12,7 14,5 14 10,8 8,2 4,7 2,4 7,5
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,2 11 14,8 18,1 20,2 20 16,3 12,4 7,8 5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,6 12,7 16,4 19,9 23,5 25,9 26,1 21,8 16,6 10,9 7,5 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−16
08.01.10
−13
07.02.1991
−10,5
01.03.05
−3
07.04.21
0,5
07.05.1997
1,8
04.06.1991
6,1
04.07.1990
6
28.08.1998
1
30.09.12
−3,8
30.10.1997
−10,4
24.11.1998
−10,3
29.12.1996
−16
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
27.01.03
22
27.02.19
25
31.03.21
29
20.04.18
33
28.05.17
38
22.06.17
39,5
31.07.20
40,1
06.08.03
35
15.09.20
29,5
01.10.11
23
08.11.15
17,3
16.12.1989
40,1
2003
Précipitations (mm) 57,2 50,9 49,8 50,6 67,4 58,6 60 61,1 52,4 58 61,8 70,5 698,3
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Brie-Comte-Robert comprend un ZNIEFF de type 2,, la « Basse vallée de l'Yerres » (669,56 Seine-et-Marne, 8 dans l'Essonne et 4 dans le Val-de-Marne.


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  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. Sandre, «  ».
  3. Sandre, «  ».
  4. Sandre, «  ».
  5. Sandre, «  ».
  6. Sandre, «  ».
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  10. , consulté le 15 octobre 2019
  11. «  », sur 77couleurjardin.com (consulté le ).
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Toponymie

Noms de rue, au centre-ville.

Attestations anciennes

Le nom de la ville est d'abord attesté sous la forme [in] Bradeia au , [in pago] Briegio en 632, puis Braia, nom mentionné vers 1142, lorsque le roi Louis VI le Gros voulut acquérir la terre de Brie à l'évêque de Paris, Braya en 1207 ; Braye en 1284, Breye en 1287 ; Braeia au  ; Braie en 1328 ; Braya Roberti Comitis et Braye Conte Robert en 1333 ; Bry Comte Robert en 1678 ; Brye-Conte-Robert, ; Brie la Ville et Brie sur Hieres en 1793,.

In Bradeia vico pagi Parisiensi (Fortunat, Vie de saint Germain).

Étymologie

L'élément Brie est peut-être issu du gaulois bracu (mentionné braco dans les gloses) « boue », suivi d'un suffixe -eia, d'où le sens global de « la [terre] boueuse ». Ce terme a donné l'ancien français brai, même sens, vivant dans les dialectes au sens de « terrain humide ». Cependant, une autre explication fait remonter ce toponyme au gaulois briga « le plateau, la hauteur ».

Le déterminant complémentaire Comte-Robert se réfère à de Dreux, fondateur et premier seigneur de Brie-Comte-Robert au Louis VII.

Le 2 novembre 1792, l'assemblée des citoyens demande le changement de nom de la commune, le déterminant complémentaire Comte Robert est banni pour être remplacé par [Brie]-la-Ville en 1792, auquel se substitue [Brie]-sur-Hyères en 1793. Le 10 juin 1814, la commune de Brie-sur-Hyères reprend le nom de Brie-Comte-Robert.


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  1. a b c et d Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, [lire en ligne].
  2. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 116a.
  3. Cartulaire de N.-D. de Paris, I, 118.
  4. Archives nationales, L 1014.
  5. a et b et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 65.
  6. Cartulaire de N.-D. de Paris, III, 186.
  7. Cartulaire de N.-D. de Paris, III, 343.
  8. Archives nationales, S 3210.
  9. Site de la Bibliothèque nationale de France : Bulletin de la Société d'archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et-Marne- page 146, consulté le 13 septembre 2013.
  10. Archives nationales, F17 10043, no 643.
  11. «  », sur le site du centre national de ressources textuelles et lexicales (CNTRL) (consulté le ).


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Étymologie

L'élément Brie est peut-être issu du gaulois bracu (mentionné braco dans les gloses) « boue », suivi d'un suffixe -eia, d'où le sens global de « la [terre] boueuse ». Ce terme a donné l'ancien français brai, même sens, vivant dans les dialectes au sens de « terrain humide ». Cependant, une autre explication fait remonter ce toponyme au gaulois briga « le plateau, la hauteur ».

Le déterminant complémentaire Comte-Robert se réfère à de Dreux, fondateur et premier seigneur de Brie-Comte-Robert au Louis VII.

Le 2 novembre 1792, l'assemblée des citoyens demande le changement de nom de la commune, le déterminant complémentaire Comte Robert est banni pour être remplacé par [Brie]-la-Ville en 1792, auquel se substitue [Brie]-sur-Hyères en 1793. Le 10 juin 1814, la commune de Brie-sur-Hyères reprend le nom de Brie-Comte-Robert.

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  2. «  », sur le site du centre national de ressources textuelles et lexicales (CNTRL) (consulté le ).
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Histoire

Antiquité

Recherches archéologiques.

Lors des travaux de construction de la "zone d'activité du Midi de la Plaine", plusieurs sites et traces d'occupation datant de la Préhistoire à la fin de l'Antiquité ont été découverts sur une surface de 34 hectares. Deux ensembles distincts ont été décrits : il s'agit de deux établissements ruraux ayant fait l'objet d'une fouille archéologique préventive menée de février à . Les fouilles ont été divisées en deux zones, la première de 7 000 site protohistorique, et une seconde, de 28 000 m2, englobant tout un ensemble de structures antiques, délimitées au sud par l'axe de circulation ancien.

La première zone est caractérisée par plusieurs structures en creux. Il s'agissait principalement de structures pour le stockage. Quelques trous de poteaux ont été retrouvés dans la zone, mais dans leur état de conservation on ne peut pas connaître leur utilisation. Aucun des bâtiments n'a pu être identifié, mais la présence de nombreux fragments de torchis dans certains silos laisse supposer l'existence de plusieurs édifices à proximité. Des tessons de poterie, des monnaies, des fusaïoles, et des ossements d'animaux ont aussi été découverts. Le mobilier en céramique et plus particulièrement la poterie, qui est assez abondamment représentée, permet de dater le site du début du second âge du fer.

La deuxième zone présente de nombreuses structures antiques appartenant à l'extrémité sud d'un établissement rural, qui borde une ancienne voie romaine provenant de l'est de la commune de Chevry-Cossigny et Presles-en-Brie, et se dirigeant vers le nord de la commune de Brie-Comte-Robert. Dans cette deuxième zone, il y a de grands bâtiments sur fondations en pierre, un petit édifice à abside avec des fondations et radier en pierre dont la fonction est restée indéterminée, et il y a au moins neuf bâtiments sur poteaux, dont les usages sont très variés : habitats, bâtiments pour l'artisanat, pour l'élevage, et le stockage. Une de ces constructions, qui est faite en matériaux légers, est remarquable en raison de sa forme et de son état de bonne conservation.

Moyen Âge

Robert II de Dreux.

Brie-Comte-Robert est l'ancienne capitale de la Brie française. Autrefois la ville de Brie-Comte-Robert se nommait Bradeia. C'était un petit vicus (village), où il y avait un grand marché agricole. Le village était concentré autour de son marché, de sa petite église dédiée à Notre-Dame et de son cimetière.

Vers le Louis VI, qui en acheta la plus grande partie, donna ces terres avant de mourir à son fils puîné Robert, qui reçut aussi le comté de Dreux,. Robert deuxième croisade avec son frère aîné, Louis VII. Le village devint ville vers 1153. Robert .

Pour défendre la ville, Robert avait fait construire un château qui devient, au début du région. Le château s'élevait au nord de la ville sur la route de Paris et présentait une enceinte carrée protégée par un fossé d'eau vive, avec une tour ronde à chacun des angles. Un donjon carré en défendait l'entrée. Trois autres tours fortifiaient le quadrangle et se reliait aux premières. Malgré son titre royal, la châtellenie n'en reste pas moins, comme à son origine, dans la mouvance de l'évêché de Paris auquel les possesseurs devaient foi et hommage.

En 1147, le comte Robert II de Dreux, devient le second seigneur de Brie-Comte-Robert à la mort d'Agnès de Baudement, sa mère. Il commença à édifier l'église Saint-Étienne et fonda aussi un hôtel-Dieu en 1207. Il meurt en 1218 et sa seconde épouse Yolande de Coucy en 1222. Brie fut possédée ensuite par Robert III de Dreux dit Gasteblé (né en 1185, mort en 1233 : il succède à ses père et mère Robert (1187-1250), frère cadet de Robert III, aussi comte de Bretagne par son mariage avec Alix de Thouars et compagnon de Saint Louis à la septième croisade ; il mourut en mer, et les terres de Brie restèrent à la famille de Bretagne :

  • son fils le duc Jean le Roux (vers 1218-1286), père d'Alix (1243-1288 ; sœur du duc Jean II), qui épouse en 1254 Jean de Châtillon comte de Blois, dont Jeanne (ap. 1254-1292 ; mariée sans postérité survivante à Pierre d'Alençon). Sa cousine Blanche de Dreux-Bretagne (vers 1271-1328 ; fille du duc Jean II ; femme de Philippe d'Artois sire de Conches et de Mehun) hérite en 1288, puis sa fille Marguerite d'Artois (1285-1311), mariée à Louis, comte d’Évreux, demi-frère puîné du roi Philippe IV le Bel.
  • Marguerite d'Artois meurt en 1311 en donnant tout à sa fille Jeanne d'Évreux. Jeanne d'Évreux, l'une des principales personnalités de l'histoire de la commune, nièce du Roi Philippe le Bel, épousa son cousin germain le roi Charles IV le Bel le et lui apporta le village en dot. Le roi Charles mourut à l'âge de 34 ans, en 1328. Durant son veuvage, la reine Jeanne se retire dans le château de Brie et elle y fait construire un hôtel seigneurial où elle meurt le . Durant la guerre de Cent Ans, le roi Philippe VI, cousin germain de Jeanne d'Evreux, se marie dans l'église Saint-Étienne le avec Blanche d'Evreux-Navarre, arrière-petite-fille de Blanche de Dreux-Bretagne et nièce de ladite reine Jeanne.
  • À la mort de Jeanne d'Évreux le à Brie, sa fille Blanche de France lui succède. Veuve sans enfant de Philippe de Valois, duc d'Orléans, elle transmet son héritage à Charles V, son petit-cousin Valois, petit-fils de Philippe VI et neveu de Philippe d'Orléans, mais elle resta dans les lieux jusqu'à sa mort en 1393. Charles VI hérite des biens de son père Charles V et les donne en apanage à son frère cadet Louis d'Orléans.
Château de Brie-Comte-Robert au XIVe siècle.

Après l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407, une guerre civile éclate en France entre Armagnacs, tenants des Orléans, et Bourguignons, alliés aux Anglais. Brie échoit au fils de Louis d'Orléans, le duc et poète Charles d'Orléans, qui est fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, en 1415, par le roi d'Angleterre Henri V ; Charles d'Orléans sera emmené en captivité outre-Manche, et il y reste pendant 25 ans. Le château passe, selon les hasards de la guerre, des Bourguignons au roi de France, des soldats de Philippe le Bon aux Anglais : le château de Brie est donc occupé un moment par les Bourguignons (Jean sans Peur y passera en 1418). Pris en 1422, la ville de Brie est donnée en 1424 à Isabeau de Bavière, veuve de Charles VI. La ville tombe aux mains des Anglais le , et reste en leur possession jusqu'en 1434. Alors confiée à la garde anglaise de Guillaume de Ferrière, elle fut prise par le duc de Bourbon.

Assiégés durant 2 jours, le comte de Stafford s'empare de la ville et du château le 5 septembre 1439. Quatre ans après, les brèches sont relevées, mais le château tombe dans les mains du duc de Bourgogne, celui-ci ayant soudoyé Guillaume de Ferrière, placé là comme capitaine des Anglais. Quand le futur Louis XI, qui n'était alors qu'un Dauphin révolté contre son père Charles VII, entraîna à sa suite des seigneurs des provinces de Brie et de Champagne, ceux-ci s'emparèrent à leur tour de la ville de Brie-Comte-Robert. Par la suite, le monarque dut la reprendre par la force. Charles d'Orléans revient de sa captivité en 1440, et rentre en possession de Brie-Comte-Robert et de son château.

Temps modernes

Mise en prison de Pierre Victor de Besenval.

- La ville reste à la famille d'Orléans jusqu'au roi Louis XII, le fils de Charles d'Orléans, et son gendre , qui monte sur le trône en 1515. Brie relève alors de la Couronne, même si le roi donne la ville à des seigneurs engagistes.

  • Ainsi (d'après le site), vers 1521 : - Louis Poncher († 1521), reçoit Brie (il avait aussi acquis Torcy, Moret, Crécy, Tournan, La Ferté), suivi de sa fille Anne Poncher, dame de Villemenon (à Servon) et de Lésigny, épouse d'Antoine II Bohier de Chenonceaux ; 1528-1541 : - l'amiral Chabot (1492-1543), puis sa veuve Françoise de Longwy (nièce de François maréchal Jean Caraccioli de Melfi en 1543-1546 ; 1547-1564 : - Jean-François II d'Acquaviva d'Aragon  ; arrière-petit-fils d'Andrea Matteo III, Atri, et de Jeanne/Isabelle d'Aragon-Naples) ; 1564 : - les Gondi, à partir de Marie-Catherine de Pierrevive, femme d'Antoine Gondi, puis leur fils puîné Charles, général des Galères et marquis de La Tour ; 1572/1574 : - René de Villequier, homme de confiance d'Henri III, puis sa fille Charlotte-Catherine, femme de Jacques d'Aumont ; 1600 : - Balthazar Gobelins ; † vers 1620), trésorier général de l’Artillerie, trésorier de l’Epargne, secrétaire du roi et conseiller d’État, Président de la Chambre des Comptes, qui accueille Louis XIII enfant en 1609 et 1612 ; 1613 : - les Brûlart, avec Pierre Brûlart de Sillery et son oncle Noël, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, les deux † en 1640 ; 1633/1640 : - les Bullion, avec le surintendant Claude (1569-1640) et sa femme Angélique Faure (1593-1664), puis leurs fils ; 1684 : - les de Mesmes, avec Jean-Jacques comte d'Avaux (1640-1688 ; président à mortier au Parlement de Paris, ), son fils Jean-Antoine (1661-1723 ; , Premier président du Parlement de Paris), et les deux filles de ce dernier ; 1734 : - Germain-Louis (de) Chauvelin (1685-1762), président à mortier au Parlement de Paris, garde des Sceaux, marquis de Grosbois, puis ses filles jusqu'en 1766. Retour à la Couronne, mais Louis XV va alors céder Brie en l'échangeant avec un prince issu de Louis XIV, le comte d'Eu (ci-dessous).

Des habitants de Brie ayant embrassé le protestantisme au évêque de Troyes, Antoine Caraccioli, vint s'installer au château pour les seconder. En 1563, sa présence attira les soldats papistes lancés contre les huguenots.

En 1649, la ville participa à la Fronde, le soulèvement du peuple de Paris contre Mazarin. Brie-Comte-Robert est occupée par des frondeurs parisiens afin d'assurer le ravitaillement de Paris bloqué par Condé et 15 000 hommes. Le 27 février 50 maisons sont brûlées, et les frondeurs ont pris refuge au château. Après leur défaite, celui-ci est démantelé pour ne plus servir de refuge.

- En 1766, Louis XV échange avec son cousin Louis-Charles de Bourbon (comte d'Eu et ancien Prince souverain de Dombes ; 1701-1775 ; fils du duc du Maine et petit-fils de Louis XIV) le domaine de Brie contre des terres à Versailles.

Révolution française et Empire

Un incident au début de la Révolution : le , le baron de Besenval (colonel des Gardes Suisses et commandant militaire de l'Île-de-France) est en fuite vers la Suisse mais il est arrêté par la milice de Villenauxe, puis incarcéré au château de Brie du au . Le seigneur de Brie est alors le duc de Penthièvre, Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793 ; fils du comte de Toulouse), autre petit-fils de Louis XIV, cousin germain et héritier du comte d'Eu. À sa mort, les domaines passent à sa fille Louise-Marie-Adélaïde, mère du roi Louis-Philippe. Elle épouse Philippe Égalité d'Orléans, qui fut le dernier seigneur de Brie-Comte-Robert : il ne garda le château que quelques mois car il fut confisqué par la Nation, et mis en vente en 1793 comme bien national ; Philippe d'Orléans fut lui-même guillotiné le 6 novembre 1793.

Le , il est donné l'ordre de détruire tout signe religieux (aux carrefours de la ville, au cimetière ainsi que sur les églises). Le 2 décembre 1793, la croix et le coq de l'église paroissial ainsi que la croix de l'église des Minimes furent démontés et vendus. Le 10 janvier 1794, le drapeau tricolore est orné au sommet du clocher de l'église paroissial. Pendant cette période, l'église devient un magasin à fourrage.

Époque contemporaine

Usine à gaz de Brie.

La ville achète le château en 1803, puis le revend dix ans plus tard, en 1813. Le , le maire de Brie-Comte-Robert (Valladon de la Grivelle) est instruit d'un crime : un homme dans un sac a été retrouvé dans les eaux des fossés, le corps séparé des jambes, la tête et les cuisses. Il s'agit du corps de Pierre Gillet. L'assassin est retrouvé, c'était Jean Ferrell, qui a été guillotiné dans la commune le .

Le , la ville voit arriver la première entreprise industrielle, celle-ci possède une machine à convertir les résidus de pommes de terre en farine.

En 1835, le maire de l'époque, Auguste-Laurent Dutfoy, édite un règlement qui règlemente la circulation des véhicules en centre-ville, celui-ci instaure un sens unique les jours de marché.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le , le ballon monté Ballon non dénommé usine à gaz de La Villette à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course, capturé par les Prussiens, à Brie-Comte-Robert après avoir parcouru 36 kilomètres. Le , la première pierre fut posée pour la construction d'une usine à gaz dans la commune.

Sous l'occupation prussienne, Clara Toussaint, une receveuse de poste de Brie-Comte-Robert, assure la circulation de courriers clandestins. Son bureau fut de nombreuses fois fouillé par l'armée prussienne, qui la soupçonne de transmettre des lettres et télégrammes sans autorisation. Elle fut dénoncée par une employée d'un café dénommé « La Belle Jardinière ». Elle meurt en 1899 : un an après, la société d’Histoire et d’Archéologie dépose une plaque en marbre sur la façade du bureau de poste de l'époque, en mémoire de Clara Toussaint et de ses deux collègues.

La commune est desservie de 1875 à 1939 par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l'Étang. La gare de Brie-Comte-Robert était entourée des gares de Grisy-Suisnes et celle de Santeny - Servon. La ligne de Vincennes est reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la plate-forme de la ligne de Limeil-Brévannes à Brie-Comte-Robert a été partiellement reprise par la LGV Sud-Est.

Brie-Comte-Robert, avant la Première Guerre mondiale.

De 1866 (sa création) jusqu'en , l'usine à gaz est la propriété d'une société mais après mars, elle est donnée à la ville car la société ne pouvait plus assurer les grosses réparations de l'usine. Puis, de jusqu'à , une régie municipale gère de l'usine puis la ville la concède à monsieur Lagarde, qui fait fonctionner l'usine à gaz jusqu'en fin . La ville est alimentée ensuite par la compagnie continentale avec du gaz provenant de la ville de Corbeil. L'usine à gaz de Brie-Comte-Robert ne dure que 69 ans, puis est ensuite démolie pour laisser place à la place du Parc-des-Sports.

L'arrivée du chemin de fer, la ligne de Vincennes, rapproche Brie-Comte-Robert de la capitale, et le . En 1879, un propriétaire privé fait raser ce qui subsistait de la tour Saint-Jean, pour édifier une maison. La commune racheta le château en 1923 et le fait classer monument historique en 1925. Depuis 1982, la municipalité a entrepris un programme de remise en valeur du site, dans lequel s'insère le chantier archéologique.

De 1966 à 1974, l'ancien constructeur automobile, Chappe et Gessalin, avait son siège social à Brie-Comte-Robert, plus exactement dans la rue du Coq Gaulois. 395 véhicules ont été produits dans l'usine Briarde. Une rue de la commune a été nommée rue Chappe-Gessalin en hommage à l'entreprise.

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Héraldique

Les armoiries de Brie-Comte-Robert se blasonnent ainsi : « D'azur à la tour crénelée de cinq pièces d'argent, maçonnée de sable, sommée de trois tourelles aussi d'argent et accostée de deux fleurs de lys d'or ».

La signification du blason : l'origine du château remonte à l'époque de de Dreux, le cadet des cinq fils de Louis VI, qui reçut en héritage la terre de Brie (en 1137). L’écusson correspond à l'ancien blason de la commune, car au cours du temps l'émail est passé de gueules à azur. L'ancien blason se blasonne ainsi : « De gueules à la tour d'argent surmontée de trois tourelles de même ».

  1. «  », sur le site personnel d'un anonyme (consulté le ).

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