Bobigny

Localisation

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Bobigny : descriptif

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Bobigny

Bobigny est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont elle est la préfecture, en région Île-de-France

Ses habitants sont appelés les Balbyniens. Bobigny est la onzième commune de Seine-Saint-Denis par sa population : 55 056 habitants au dernier recensement en 2021.

Géographie

Vue de la commune de Bobigny en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

Localisation

Bobigny est une commune de la banlieue Nord-Est de Paris, de la plaine des Vertus, située à trois kilomètres des portes de Paris, sur la rive Nord du canal de l'Ourcq. Elle s'établit dans une plaine à une altitude moyenne de 55 mètres.

Communes limitrophes

La ville est entourée des communes de :

  • au nord, Drancy ;
  • au nord-ouest, La Courneuve ;
  • à l'ouest, Pantin ;
  • au sud, Romainville et Noisy-le-Sec ;
  • à l'est, Bondy.
Communes limitrophes de Bobigny
La Courneuve Drancy Drancy
Pantin Bobigny Bondy
Pantin Noisy-le-Sec

et Romainville

Noisy-le-Sec

Voies de communication et transports

Station Bobigny - Pablo Picasso.
Transports en commun

Bobigny est desservie par :

  • la ligne 5 du métro, aux stations :
    • Bobigny - Pantin - Raymond Queneau, à la limite de Pantin au sud-ouest dans le quartier du Petit-Pantin ;
    • Bobigny - Pablo Picasso desservant le centre-ville ;
  • la ligne 7 du métro, permettant l'accès au nord-ouest de la commune, depuis la station La Courneuve - 8 Mai 1945 ;
  • et par la ligne 1 du tramway, aux stations Maurice Lachâtre (limitrophe avec Drancy), Drancy-Avenir (limitrophe avec Drancy), Hôpital Avicenne (limitrophe avec Drancy), Gaston Roulaud (limitrophe avec Drancy), Escadrille Normandie-Niémen, La Ferme, Libération, Hôtel de Ville de Bobigny, Bobigny - Pablo Picasso, Jean Rostand, Auguste Delaune.
  • La ville est enfin desservie par le réseau de bus suivant : RATP, TRA et Noctilien.

Le chemin de fer de Grande Ceinture traverse l'ouest et le sud de la commune. Actuellement limitée au trafic fret, la ligne pourrait rouvrir au trafic voyageurs sous la forme d'un tram-train, dans le cadre de la réouverture prévue de cet axe vers 2027 (projet T11).

Voies routières

La commune est traversée par la RN 3 au sud, la RN 186, la RD 115 (route des Petits Ponts) et par l'autoroute A 86, essentiellement en tranchée couverte. L'autoroute A 3 marque la limite est de la commune (Pont de Bondy).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 9 vol d'oiseau, est de 13,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Au gentilé de Bobigny: Balbyniens).

  1. Michel Roblin, « Histoire du peuplement et de l'habitat en France aux époques anciennes », Annuaires de l'École pratique des hautes études, lire en ligne, consulté le ).

Histoire

Protohistoire

La présence humaine en ce lieu dès l'époque gauloise est attestée par la découverte d'un site archéologique au lieu-dit la Vache à l'Aise. Les fouilles ont mis au jour une statue gauloise du , la première découverte en France.

Antiquité

Au IIe siècle, un général gallo-romain Balbinius possédait un domaine sur ce qui est devenu aujourd'hui la commune de Bobigny. Il est à l'origine du nom de la commune.

Moyen-Âge

Au , qui lègue à son fils la moitié des troupeaux et des instruments aratoires qu'elle y possédait.

Au Moyen Âge, le territoire se divise en deux fiefs ; l'un appartient aux seigneurs de Livry et l'autre à l'abbaye de Saint-Denis. Le village se compose d'un château, d'une église et de quelques modestes habitations de paysans.

En 1050, la paroisse de Bobigny fut créée, elle possédait une église placée sous le vocable de saint André. Elle faisait partie de l’archidiaconé de Paris et du doyenné de Montreuil. Elle fut cédée à l'abbaye Saint-Martin-des-Champs par Geoffroy de Boulogne, évêque de Paris, en 1089-1090. Elle est mentionnée par Urbain II le .

À la fin du évêque de Paris Étienne Pourcher, qui mourut assassiné le . Il fut inhumé dans son église ; sa tombe, déplacée, y était toujours visible en 1829.

Epoque moderne

Carte de Cassini, vers 1780.

Quelques grandes familles nobles se succèdent au cours des siècles à la tête de la seigneurie : les Perdriel aux  siècle et  siècle, les Jacquier de Vieumaison au  siècle, qui possèdent un château.

L’église Saint-André fut reconstruite en 1557. Elle est décrite comme dotée de « deux petits collatéraux aux côtés du chœur et d’une tour étroite qui paroit désigner un ancien édifice sur lequel on auroit couché un nouvel enduit ». Elle sera de nouveau reconstruite en 1769 et placée sous le vocable de Saint-André- Saint-Pierre. Elle présente alors une nef à deux travées précédée d’un narthex avec tribune et flanquée de bas-côtés, un transept, un chœur en hémicycle, et enfin un clocher latéral carré.

Au milieu du XVIIIe siècle, Bobigny apparaît comme un bourg agricole très contenu, accessible via la route royale de Paris à Bondy en direction de Meaux ou la route des Petits-Ponts, entre Paris et Mory. Le village ne se trouve ainsi sur aucune grande voie de communication, ni aucun cours d’eau majeur, et n’est implanté sur une aucune formation géologique stratégique ou exploitable.

Les XVIIe et XVIIIe siècles voient un appauvrissement de la paysannerie et des artisans au profit de la bourgeoisie. Ainsi, en 1783, 78% des terres appartiennent à la bourgeoisie urbaine, à la noblesse et aux institutions religieuses.

Epoque contemporaine

A la Révolution, le village compte environ 200 habitants, subsistants principalement de la culture céréalière.

Première moitié du XIXe siècle

Dans la première moitié du XIXe siècle, les cultivateurs laissent peu à peu leur place aux maraîchers. Ces derniers viennent principalement de Paris, d’où ils sont progressivement chassés par les grands travaux du XIXe siècle. Cet exode vers les communes plus éloignées se renforce à partir de la construction de l’enceinte de Thiers entre 1841 et 1846, puis de l’annexion par Paris des communes environnantes en 1859 ; les maisons et terres risquant d’être expropriées pour les grands travaux d'urbanisme.

Si la physionomie du bourg ne connaît pas d’évolution majeure, le paysage rural se transforme. De grands murs pour les cultures maraîchères en espalier apparaissent dans les champs, tandis que des « citernes noires » (des réserves d’eau) sont construites à proximité des maisons.

Entre 1845 et 1854, la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg traverse le sud du territoire de Bobigny, où elle enjambe le canal de l'Ourcq, construit au début du siècle.

Au milieu du XIXe siècle sont également aménagés deux chemins de grande communication traversant le territoire communal :

  • Celui de Saint-Denis à Romainville, allant du carrefour des six- routes jusqu’à Romainville, traversant la commune du nord au sud en passant à l’est du centre-bourg.
  • Celui de grande communication de Saint-Denis à Bondy, allant du carrefour des six-routes jusqu’à Bondy, traversant la commune du nord-ouest au sud-est et passant au nord du centre-bourg.

En 1841, la commune (alors orthographiée Baubigny) est décrite ainsi : « À peu de distance de Bondy, on trouve dans une plaine, près du canal de l'Ourcq, le village de Baubigny, d'une origine fort ancienne, puisqu'il est mentionné en même temps que Bondy, sous le nom de Babiniacum, dans la charte de l'an 700 que j'ai déjà citée. »
Le plus ancien seigneur connu de Baubigny était un gentilhomme commensal de l'abbé Suger. Une partie de cette seigneurie relevait en effet de l'abbé de Saint-Denis ; l'autre dépendait du fief de Livry.

1870, Bobigny détruite
La Maison Lemaître, incendiée pendant la guerre franco-prussienne de 1870, vue peu de temps après les combats de décembre 1870 - janvier 1871.
La légende du document indique « La dévastation de Bobigny fut en partie l'œuvre de nos forts : on n'avait pas trouvé d'autre moyen que ce remède un peu héroïque du bombardement et de l'incendie pour déloger les Prussiens qui, embusqués dans les maisons, inquiétaient sans cesse nos francs-tireurs. »

En 1870, lors du siège de Paris, la commune est entièrement détruite. La population se réfugie à Paris, alors que les Prussiens envahissent les ruines du village. L'abbé Ferret relate : « La plupart des maisons n'ont plus ni toit, ni plancher ; l'église est absolument défoncée. Dans la rue, il pleut des tuiles et des tuyaux de cheminées ».

Après le retrait des troupes, seules quatre maisons sont encore debout. Forcés à l'exil, nombre de Balbyniens ne reviennent pas. Des immigrés venus d’Alsace et de Moselle - nouvellement annexées par l’Empire allemand – mais aussi de Bourgogne, viennent s’installer à Bobigny et reconstruisent le bourg. En 1896, plus de 70 % de la population balbynienne est ainsi née hors du village. L’église Saint-André-Saint-Pierre est reconstruite à nouveau en 1873, au même emplacement. Elle présente une nef flanquée de collatéraux et précédée d’un clocher-porche.

L'afflux de cette nouvelle population pose des problèmes d’équipements publics, les principaux services étant situés à l'extérieur de Bobigny : le commissariat, la justice de paix et la perception se trouvent à Pantin, tandis que la gendarmerie et le personnel médical sont à Noisy-le-Sec. Le centre-ville n’accueille alors qu’une mairie, une poste, une église, deux écoles publiques (une de filles et une de garçons) et une petite école privée dépendant d'un hospice tenu par les Sœurs de la Charité, au sein de l’ancien château. Il n'y a ni égout, ni électricité, et l'eau provient des puits.

Fin du XIXe siècle, Bobigny se transforme

L’arrivée du chemin de fer à la fin du  siècle, apporte un nouvel essor à la commune. Le village maraîcher devient une cité ouvrière avec l'installation d'entreprises faisant appel à une forte main-d'œuvre. La crise du logement amène l'édification de plusieurs lotissements.

En 1875, le projet de grande ceinture est adopté et permet de relier transversalement les communes de proche banlieue parisienne. La ligne dite « complémentaire » de la Grande Ceinture passe par Bobigny et une « halte » est ouverte dans l'actuel quartier du Pont-de-Pierre, au milieu des champs, en 1882.

En 1884, 34 hectares de terrains, situés à l’ouest de la commune, sont annexés par Paris pour l'installation du cimetière dit de Pantin. Une mairie est érigée entre 1875 et 1899 en briques et pierre, dans un style IIIe République traditionnel.

XXe siècle, de 1900 à 1939, Bobigny ville ouvrière
Rue de la République vers 1900.
La mairie de Bobigny en 1905

En 1902, le tramway relie Bobigny à la place de l'Opéra à Paris. Il s'agit d'un embranchement de la ligne Le Raincy-Opéra par Bondy. L'ouverture de cette ligne provoque la création des premiers lotissements ouvriers au lieu-dit l’Amandier, sur d’anciens terrains agricoles situés au sud-ouest de la commune.

La création d'une ligne complémentaire partant de Bobigny jusqu’à Sucy-Bonneuil est décrétée en 1928. La halte laisse sa place à une véritable gare. Les lotissements ouvriers au sud-ouest du bourg se densifient, tandis que les chemins de grande communication voient apparaître des maisons en alignement de rue. De nombreuses constructions de fortune, souvent illégales et accessibles via des chemins de terre, complètent l’ensemble, sans qu’elles soient forcément visibles sur les cartes et plans.

Dès 1919, le socialiste, Jean-Marie Clamamus est élu maire de Bobigny. En 1920, Congrès de Tours, il rejoignit la majorité des délégués pour fonder le Parti communiste français. La ville fit alors partie intégrante de la « banlieue rouge » de Paris.

En 1920, l'usine Meccano s'installe rue Henri-Barbusse (route des Petits Ponts) ; en 1951, elle peut produire plus de 500 000 coffrets de Meccano par jour.

En 1926, le Conseil général de la Seine décide la construction d’un hôpital destiné exclusivement aux « malades indigènes originaires d’Afrique du Nord ». Devant le refus de la Ville de Paris d’accueillir l’établissement, c’est sur Bobigny qu’une parcelle louée par le Département est dévolue au projet. Le Conseil général de la Seine est propriétaire et gestionnaire de l’hôpital franco-musulman Avicenne, inauguré le 22 mars 1935. Un lieu de culte musulman et un lieu d’abattage rituel du bétail sont également prévus. Les bâtiments sont simples, couverts en terrasse et blanchis à la chaux, afin de faire référence à l’architecture islamique. La façade de l’entrée principale et la galerie sous colonnade des services généraux présentent un style pittoresque arabo-andalou. Le cimetière musulman de Bobigny en est l’annexe juridique. Celui-ci est inauguré en 1937, et uniquement réservé aux défunts musulmans.

Comme l’hôpital Avicenne, le cimetière musulman et sa mosquée sont aujourd’hui classés monuments historiques.

En 1933, Bobigny devient célèbre pour la haute tour des ateliers de fabrication du journal L'Illustration, installés au milieu des champs cultivés. La ville est d'ailleurs, à cette époque, un des villages maraîchers de la région parisienne. Désormais, l'université Sorbonne-Paris-Nord avec l'IUT de Bobigny et la faculté de médecine occupent le site de l'ancienne imprimerie du journal. De même, juste à côté de cet IUT (quelques dizaines de mètres) est implantée la Faculté de Médecine de Bobigny, également nommée FR Léonard-de-Vinci. Le bâtiment même de L'Illustration est utilisé par les étudiants en première année de médecine (PCEM1) puisqu'ils y ont cours dans l'amphithéâtre R600 depuis 2006.

Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, quinze mille juifs partiront de la gare de Bobigny vers le camp d'Auschwitz. Le lieu est devenu depuis un mémorial.

La fin du conflit marque la chute du maire Jean-Marie Clamamus, qui est arrêté, incarcéré, et condamné à l'indignité nationale.

Seconde moitié du | ]

En une décennie, de 1954 à 1964, la population de Bobigny double, passant de 18 500 à 37 000 habitants. Cette augmentation rapide amène la mise en place d'un vaste programme de construction d'équipements et de logements sociaux :

  • En 1954, Georges Candilis construit la cité Emmaüs de l'Étoile
  • En 1957, l'architecte Émile Aillaud se voit confier la réalisation de la cité de l'Abreuvoir sur le territoire de Bobigny et de la cité des Courtillières sur le territoire de Pantin pour le compte de l'office public d'HLM du département de la Seine
  • En 1958, Charles-Gustave Stoskopf, Arthur Heaume et Alexandre Persitz réalisent la cité du Pont-de-Pierre.

Ces trois grands ensembles sont conçus et aménagés par des opérateurs extérieurs à la ville, d’envergure nationale ou départementale. Comme souvent, un bras de fer s’est engagé entre la municipalité et le Département de la Seine et l’Etat, qui aménagent le territoire sans associer les élus locaux et assurer une « préférence communale » permettant aux habitants d’une commune d’être prioritaires sur ces nouveaux logements. Le 9 avril 1959, la ville crée l'office public de l'habitat à loyer modéré (OPHLM) de Bobigny, dont la vocation est de réaliser des logements pour les familles de condition modeste de la commune, ainsi que des équipements

Le

Le bâtiment réunissant la préfecture et l’hôtel du département est inauguré en 1971. Œuvre de Michel Folliasson, il prend la forme d'une pyramide dissymétrique d’une base de 70 mètres de long pour 34 mètres de hauteur. Le bâtiment est érigé au sein d’un nouvel ensemble sur dalle composé autour d’une place centrale et accueillant des immeubles liés aux services publics (Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement, restaurant inter-administratif, Centre des finances publiques) et d'un centre commercial, Bobigny 2.

Passerelle Marie-Claire en mémoire du procès de 1972, étape décisive vers la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse en France.

Un nouvel hôtel de ville est construit en 1974 sur des plans de Marius Depont, au sein du grand ensemble du Chemin Vert, composé de tours sur dalle accompagnées d’écoles. L'ancienne mairie est par la suite reconvertie pour accueillir le conservatoire Jean Wiener.

En octobre et novembre 1972 a lieu le procès de Bobigny, procès d'une mineure ayant avorté après un viol, qui devient une tribune pour le droit des femmes et la dépénalisation de l'avortement.

Envisagée dès 1967, la Bourse départementale du travail de la Seine-Saint-Denis est construite par Oscar Niemeyer entre 1973 et 1976. Le projet s’organise autour d’une place centrale encadrée par un auditorium de 800 places semi-enterré, en forme de coquille inversée, et par un immeuble de bureaux sur pilotis. Le bâtiment est protégé au titre des Monuments historiques en avril 2007.

Le métro de Paris arrive à Bobigny en 1985, le tramway en 1992 et l'A 86 est inaugurée en 1998 par Jean-Claude Gayssot, ancien député de Bobigny et alors ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement.

XXIe siècle

En ce début de  siècle, la municipalité met en place de nombreux projets pour l'avenir, en particulier la réhabilitation de logements par la destruction de certaines tours et leur remplacement par de nouvelles constructions à échelle plus humaine, ou encore une « Cité de la Terre » consacrée à l'environnement et au développement durable sur les rives du canal.

Lors des émeutes urbaines de novembre 2005, la ville, chef-lieu du département où ont commencé les violences, a été relativement préservée, situation que la municipalité explique par les fréquentes réunions de quartiers et les nombreuses structures de concertation mises en place depuis 1998. Néanmoins, la ville possède un haut taux de criminalité pour la Seine-Saint-Denis, et parmi les plus élevés de France. La ville a été le théâtre de l'affaire Saïd Bourarach à partir de 2010.

  1. Service éditorial et publications électroniques et Cyril Masset (Institut de Recherche et d'Histoire des Textes), «  », sur cn-telma.fr, (consulté le ).
  2. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
  3. Bobigny, la seigneurie, la commune, la paroisse, de l'an 450 à nos jours
  4. , De Paty, 1829
  5. Site de l'office du tourisme de Bobigny.
  6. à Bobigny
  7. «  », sur tourisme93.com (consulté le ).
  8. Libération - Bobigny, "ville-monde" du 9-3 où Marianne est noire.
  9. Alice Géraud, «  », sur Libération, (consulté le ).

Héraldique

Blason
D'or au sautoir de gueules chargé en cœur d'un écusson d'azur à la corbeille emplie de fleurs et de fruits d'argent et sommée de sept épis de blé du même.
Détails
Le village de Bobigny était placé sous le patronage de saint André, symbolisé sur le blason par la croix de saint André (ou sautoir). L'écusson en cœur rappelle la vocation agricole de la commune.

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Bobigny dans la littérature

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