Bennecourt
Localisation
Bennecourt : descriptif
- Bennecourt
Bennecourt est une commune française du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située à 15 km environ au nord-ouest de Mantes-la-Jolie. Ses habitants sont appelés les Bennecourtois.
Géographie
Situation
La commune de Bennecourt se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, à 16 kilomètres au nord-ouest de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement et à 57 kilomètres au nord-ouest de Versailles, préfecture du département. C'est une commune rurale situé en bordure de Seine, sur la rive droite du fleuve, dans la concavité d'un méandre. Outre le bourg principal, elle compte deux hameaux, Gloton et Tripleval.
Communes limitrophes
Territoire
Le territoire communal se trouve dans un méandre de la Seine, dans une zone de transition entre une rive concave, marquée par une falaise abrupte qui prolonge celle de Gommecourt et La Roche-Guyon et s'abaisse progressivement vers le sud, et une rive convexe, alluvionnaire, en pente douce qui se développe vers l'aval et s'élargit dans la commune voisine de Limetz-Villez. En arrière de la falaise, l'altitude diminue progressivement de 100 mètres environ jusqu'à 15 mètres sur la rive vers l'ouest et le sud-ouest.
Il est riverain de la Seine sur environ cinq kilomètres et englobe plusieurs îles : la Grande Île, face à Bonnières-sur-Seine, séparée côté Bennecourt par le bras de Gloton, la Lorionne, îlot situé légèrement en amont de la précédente dans le bras principal, l'île de la Flotte, prolongée par l'île de Merville, plus en aval, ces deux dernières étant en partie administrativement rattachées à Jeufosse.
Ce territoire est essentiellement rural, à 82 %. L'espace rural est principalement consacré à des champs cultivés, les parties boisées, environ 20 % du total, se trouvant surtout dans le nord de la commune. L'espace construit comprend principalement des habitations, les plus anciennes dans les noyaux historiques de Bennecourt, Gloton et Tripleval, s'échelonnant au pied de la falaise le long de la Seine, les plus récentes sont dispersées le long des routes, surtout en bord de Seine en direction de Villez, et dans la pointe amont de la Grande Île. Les espaces consacrés aux activités représentent 3,5 % du total, soit 4,3 ha dans la Grande Île.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Les communications sont assurées par des routes départementales, la D 201 qui relie la commune à Bonnières-sur-Seine au sud grâce à deux ponts successifs appuyés sur la Grande Île, et Giverny vers le nord, la D 100 qui rejoint La Roche-Guyon en suivant la rive nord de la Seine, ainsi que par diverses voies communales.
Desserte ferroviaire
La commune n'est pas desservie par le chemin de fer. La gare la plus proche est celle de Bonnières, située à deux kilomètres environ du village.
Chemins de randonnée
Un sentier de grande randonnée, diverticule reliant le GR 26 au sud au GR 2 au nord en passant par la gare de Bonnières, traverse le territoire communal.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Magnanville à 12 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Beranecurtis, Benecurtis, Bannecuria , Bernencuria en 1337,.
Les formations toponymiques en -court sont caractéristiques du nord de la France. L'élément court est issu du gallo-roman CŌRTE (bas latin cōrtem). Ce même étymon a donné le français cour et son dérivé courtois. L'orthographe actuelle de cour est liée à une fausse étymologie d'après le latin curia qui explique aussi la forme latinisée Bernencuria, pour *Bernencort. Le premier élément est un nom de personne germanique, comme c'est généralement le cas. Il s'agit ici de Berno,.
- Alphonse Durand, Victor Eugène Grave, La chronique de Mantes : ou histoire de Mantes depuis le IXe siècle jusqu'à la Révolution, page 20.
- Albert ANNE, la légende des clés de ville à Freneuse, page 7
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 72a.
- Ernest Nègre, TGLF (lire en ligne) [1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Ernest Nègre, op. cit.
Histoire
La commune est habitée à l'époque gallo-romaine ainsi qu'en témoignent les vestiges d'un sanctuaire fouillés dans les années 1980.
Aux incursions vikings qui ne prirent fin qu'avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911. Ceux-ci établissent à plusieurs reprises une base arrière dans l'île de la Flotte (île partagée entre les communes de Jeufosse et Bennecourt, située près de la rive gauche face à Jeufosse), où ils hivernent et d'où ils s'élancent notamment vers Paris.
Bennecourt est longtemps rattachée à La Roche-Guyon dont la seigneurie s'étend, dès le siècle, sur les deux rives de la Seine de Bonnières à Vétheuil. Les propriétaires de Bennecourt sont notamment les familles de Tilly, du Plessis, et de La Rochefoucauld
La commune est créée en juin 1790 et rattachée initialement au district de Mantes.
Vers la fin du Monet et Cézanne, fréquentent Bennecourt, logeant dans une auberge de Gloton.
Le 24 août 1884, la mise en service des deux ponts routiers sur la Seine met fin à l'isolement de Bennecourt qui ne communiquait avec Bonnières qu'à l'aide de bacs. Ces ponts sont détruits en 1940 et reconstruits après-guerre.
Lors de la Première Guerre mondiale, un industriel belge, dans le but de poursuivre son activité en dépit de l'avancée de l'armée allemande en Belgique, transfert son activité à Bonnières-sur-Seine où il fonde la première usine sidérurgique, les laminoirs de Saint-Éloi, entraînant l'arrivée d'un millier d'ouvriers belges dans la région. À cette époque, l'église Saint-Ouen de Bennecourt devient la paroisse des Belges et reçoit en 1920 des vitraux offerts par Louis Piret[Qui ?] souhaitée].
- Luc Bourgeois (résumé).
- Serge Sochon, Alerte, drakkars sur la Seine ! Le siège de Paris par les Vikings, Condé-sur-Noireau, éditions Charles Corlet, 1994 (ISBN ).
- La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France, Alain Quenneville, Thierry Delahaye et Christian Broutin, Le Valhermeil, 1996, p. 7.
- Monique Bardy, La grande histoire des Yvelines, Édijac, p. 22.
- Daniel Wildenstein, Monet ou le Triomphe de l'Impressionnisme, Cologne, Taschen, (ISBN ), p. 70
- Le pont de Bonnières, site de la mairie de Bonnières-sur-Seine
- 1914-1918, Bonnières-sur-Seine sur le site de Thy-le-Château
Héraldique
Blason | D'azur à la grappe de raisin tigée et feuillée d'or, accostée de deux épis de blé du même, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or. |
|
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Détails | Les épis de blé et la grappe de raisin évoquent les cultures principales de la commune (pour la vigne il s'agit d'une culture disparue) tandis que les trois étoiles en chef symbolisent les trois noyaux urbains de Bennecourt, Gloton et Tripleval. |
- Le blason sur le site de la mairie
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Bennecourt dans la littérature
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