Les Chapelles-Bourbon
Localisation
Les Chapelles-Bourbon : descriptif
- Les Chapelles-Bourbon
Les Chapelles-Bourbon (prononcé [lɛ ʃa.pɛl buʁ.bɔ̃] ) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Géographie
Localisation
Les Chapelles-Bourbon est une commune de la grande couronne de la région parisienne.
Le village est situé à 5,5 Tournan-en-Brie, à près de 35 Paris, 25 Melun et 35 Meaux.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologie
La plateforme structurale supérieure de la Brie est constituée par une couche de pierre de meulières datant du Sannoisien. L’exploitation de ces pierres de meulières a fourni un matériau de construction très utilisé dans la commune. La couche de meulières est surmontée par un manteau plus ou moins régulier de limons des plateaux qui sont constitués par des dépôts argilo-sableux fins et compacts d’une fertilité importante.
D'anciennes marnières étaient exploitées sur le territoire, notamment le long du ru de Gorneaux (Arlin) et au nord de la Jodelle. L'extraction des meulières était liée au besoin de matériaux de construction, pour les habitations et les murs d'une part, et pour la construction des routes en essor aux XVIIIe siècle et XIXe siècle d'autre part.
Le territoire de la commune des Chapelles-Bourbon fut inclus en 1984 dans un périmètre de recherches et d'exploitation pétrolières dit « Permis de La Marsange ». Le permis fut renouvelé en 1990 puis prolongé en 1995. Il fut repris en 1997 avec la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite « Concession de Champrose ». En 2010, un permis exclusif de recherches a été accordé à la société Poros SAS , portant sur 459 . Un puits de pétrole fut installé en 1992 à la sortie du village, le long de la rue de Paris en allant vers Tournan-en-Brie. Il fut démantelé dans les années 2000.
Relief
La superficie de la commune est de 642 hectares ; l'altitude varie entre 108 mètres au sud au niveau du Bréon et 118 mètres au nord.
La commune s'étend sur un plateau au relief très peu marqué, traversé par la partie supérieure du Bréon qui creusera sa vallée en aval à Fontenay-Trésigny. Ses paysages sont typiques de la Brie, marqués par une succession d'openfields (culture du blé, du maïs et de la betterave sucrière) entrecoupés de massifs forestiers plus ou moins denses (parc de Champrose, le Petit Parc, parc des Vieilles Chapelles, parc de Beaumarchais...).
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le territoire est partagé entre les bassins versants du Bréon au sud-est et de la Marsange au nord-ouest. Son réseau hydrographique se compose de trois cours d'eau référencés :
- Le Bréon, 22,13 et ses affluents drainent le secteur du village et des Vieilles Chapelles. Le Bréon sert de limite avec Marles-en-Brie au sud-est ;
- le ru de Gorneaux, 2,14 , sert de limite avec La Houssaye-en-Brie à l'est ;
- le ru des Boissières, cours d'eau naturel et canal de 8,18 , affluent de la Marsange, draine le secteur de Champrose, Beaumarchais (château et ferme), le Ménillet et la Grange Gallois.
Le territoire est parsemé de petits plans d'eau, la plupart d'anciennes marnières : étangs Marianne, mare Honteuse, mare aux Chênes, mare Plate, mare des Vieilles Chapelles...
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,05 .
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mouroux à 17 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal des Chapelles-Bourbon comprend un ZNIEFF de type 2,, la « Forêt de Crécy » (6 897,74 .
- Décret du 17 juillet 1984 accordant permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit "Permis de La Marsange"... sur le site Legifrance.
- Décret du 15 novembre 1990 prolongeant la validité d'un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux et autorisant sa mutation sur le site Legifrance.
- Décret du 2 février 1995 prolongeant la validité d'un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux et autorisant sa mutation sur le site Legifrance.
- Décret du 22 avril 1997 accordant la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite « Concession de Champrose » à la société Midland Madison Petroleum Company sur le site Legifrance.
- Arrêté du 10 septembre 2010 accordant un permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Permis Champrose », à la société Poros SAS (Seine-et-Marne) sur le site Legifrance.
- Périmètres des titres miniers d'hydrocarbures sur le site du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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- , consulté le 10 décembre 2018
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- site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Capella nova et Capella Hanis au ; La Chapelle Hanys en 1384 ; Les Chapelles Haouis en 1498, de la fondatrice Dame Haoüis (Havis ou Havisia) de Garlande, épouse de Guillaume de Garlande ; Ecclesia parrochialis de Capella Helloisis en 1513.
Au .
En 1691, François Victor Le Tonnelier de Breteuil, étant devenu seigneur des Chapelles, obtint des lettres patentes qui l'autorisaient à échanger le surnom d'Aouys que portait ce village en 1641, en celui de Breteuil.
Le village prit le surnom de Bourbon en 1776 lorsque le duc de Penthièvre en devient propriétaire.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Les Chapelles-Union.
- Cartulaire N.-D. de Paris, I, 18.
- Archives nationales, S 1175, n° 65.
- Archives nationales, P 131, fol. 14 v°.
- Archives nationales, P 1, n° 450).
- E. H. Félix Pascal - Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, Volume 2, page 135.
- Pouillés de Sens, p. 446.
- Obit. prov. Sens, I, 895.
- Archives nationales, Y 181, fol. 349.
- Archives de la Seine-et-Marne, C 350.
- Bulletin du service éducatif des Archives départementales de Seine-et-Marne sur le site des Archives départementales de Seine-et-Marne.
Histoire
Préhistoire
- Durant la Préhistoire, le site est probablement occupé à l’instar du reste de la Brie.
- Au Néolithique, la forêt (Brigia Sylva) recouvre alors 80 % de la Brie. La chasse et la cueillette sont pratiquées.
Antiquité
- Entre -2500 et -1000, déforestation progressive, augmentation de la population, travail du cuivre, du bronze, puis du fer ; les terres sont mises en culture.
- Durant la période gauloise, le site se situe dans la partie sud du territoire des Meldes (Meldi).
- En -52, défaite à Melun des tribus commandées par chef gaulois Camulogène face au légat de Jules César, le lieutenant Titius Labiénus.
- Durant la période gallo-romaine, essor des cités de Meaux (Meldès) et Melun (Melodunum), bien situées sur les berges de la Marne et de la Seine.
- Au Francs en Gaule.
Moyen Âge
- En 852 puis en 861, raids vikings sur les villes de Melun et de Meaux. Nouveau raid sur Melun en 886.
- Au famille de Garlande. La famille de Garlande, originaire de la Brie, est de noble - quoique assez modeste - extraction, probablement de lignage chevaleresque. La connaissance de la famille, fidèles du roi, commence avec Guillaume de Garlande qui exerce l'avouerie de deux domaines proches de Faremoutiers dépendant de l'abbaye Saint-Jean de Lagny.
- En 1080, Dame Haoüis (Havise ou Havoise) de Garlande, épouse de Guillaume de Garlande, fonde une première, puis une seconde chapelle au lieu où se trouve aujourd'hui la commune des Chapelles-Bourbon. Elle donna les deux chapelles, dont l'une se nommait la Chapelle-Neuve et l'autre la Chapelle-Vieille, à la congrégation de Saint-Maur-des-Fossés, qui possédait un prieuré à Tournan.
Quelque temps après, des maisons s'élèvent autour de ces chapelles qui devaient être situées au lieu-dit aujourd'hui « Les Vieilles-Chapelles » et forment une paroisse qui prend le nom de « Chapelles Haoüis » du nom de sa fondatrice. Cette paroisse était au civil de l'élection de Rozoy, province de Brie, et pour les affaires ecclésiastiques du doyenné du Vieux-Corbeil, diocèse de Paris en 1536. Les deux chapelles d'origine ont été détruites. L'église actuelle, qui remplace une des chapelles, ne parait pas être antérieure au XVe siècle.
- Vers 1110, Gilbert de Garlande dit « Le Jeune », frère d'Anseau de Garlande, est seigneur de Tournan-en-Brie et La Houssaye, grand bouteiller de France (1112-1127/28), disgracié.
- Vers 1140, Gui de Garlande est seigneur de La Houssaye, Possesse vers 1166/67 et Tournan-en-Brie vers 1173. Il ratifia la donation faite par son aïeule en 1182.
- En 1166, sont seigneurs des Chapelles, Anseau et Guy de Garlande, seigneur de Possesse, comme représentant Hugues de Possesse, seigneur de Tournan.
Les seigneurs de Garlande se perpétuent pendant plus d'un siècle : Ansel (ou Anseau) II de Garlande et son frère Jean de Garlande en 1191, Dame veuve d'Ansel II de Garlande en 1201, Robert de Garlande en 1218, Anseau III de Garlande en 1246, Anseau IV de Garlande en 1257.
- En 1195, Maurice de Sully, évêque de Paris, confirma les deux chapelles à l'abbaye de Saint-Maur.
- En 1287, Jean de Garlande vend la châtellenie de Tournan à Pierre de Chambly qui est seigneur des Chapelles en 1293. La châtellenie de Tournan est cédée peu après à Charles de Valois.
La châtellenie de Tournan est ensuite peu à peu démembrée et appartint à différents seigneurs. Il est probable que la seigneurie des Chapelles fut détachée à cette époque de la châtellenie de Tournan. Les seigneurs de la terre des Chapelles ne sont pas connus pour la période allant de 1293 à 1405.
- En 1405, le seigneur des Chapelles est Louis de Villiers, seigneur de Neufmoutiers.
- En 1450, le seigneur est Jacques de Villiers, puis sa sœur et héritière Dame de Villiers en 1457, mariée à Adam de Cuise. La famille de Cuise, dont Antoine de Cuise (14..) et René de Cuise (1501) régnera jusqu'au début du XVIe siècle.
Époque moderne
- En 1522, N. Paillard, dit « de la Chapelle » est seigneur des Chapelles, son nom se trouve sur la cloche de l'église qui était consacrée à saint Vincent.
- En 1532, naissance à Paris d'Étienne Jodelle, sieur du Lymodin, poète de la Pléiade.
- En 1536, la nomination du curé de la paroisse, qui appartenait à l'abbé de Saint-Maur, passe à l'évêque de Paris, lors de la réunion de l'abbaye à l'évêché. La Houssaye, Neufmoutiers et Villeneuve-Saint-Denis étaient avec Les Chapelles-Bourbon, les seules paroisses de la province relevant de l'évêché de Paris. Toutes les autres environnantes étaient à l'évêché de Meaux.
- En 1550, Estiennette Paillard, dame de Neufmoutiers, Egrefin, Trois-Maisons et la Vieille-Chapelle est mariée à Clérambault le Picard, seigneur d'Atilly-en-Brie, morte le . Sa tombe existe dans l'église de Neufmoutiers.
- En 1556, la paroisse prend concurremment avec son ancien nom « Les Chapelles-Haoüis », dans des actes peu nombreux, le nom de « Les Chapelles-en-Brie » du nom de la province de Brie. Constatation de l'existence d'un château dit « château des Chapelles », présumé se trouver à l'emplacement des Vieilles-Chapelles.
- En 1639, ouverture d'un registre tenu par les curés et contenant les mariages, baptêmes et inhumations qui ont lieu dans la commune.
- Le seigneur messire François de Biet, conseiller à la cour du parlement de Paris, meurt aux Chapelles le . Le seigneur est alors messire Jehan François de Biet, écuyer, conseiller du roi, chevalier, maréchal de camp, capitaine, seigneur de Boytron, Villemigeons et Courcelles.
- En 1665, le seigneur est Claude de Biet, chanoine de Notre-Dame de Paris, abbé de Villiers, conseiller et aumônier ordinaire du roi.
- En 1674, le seigneur est Alexandre Guibillon du Colombier, seigneur de la Motte.
- En 1690, le seigneur est François Le Tonnelier, comte de Breteuil, marquis de Fontenay-Trésigny.
- En 1691, la paroisse prend le nom de « Les Chapelles-Breteuil » du nom du comte de Breteuil, seigneur du pays (lettres patentes du ).
- En 1692, la paroisse dépend de l'élection de Rozoy.
- En 1705, François Le Tonnelier de Breteuil, marquis de Fontenay-Trésigny, conseiller d'État ordinaire et intendant des finances, est enterré le à Fontenay.
- En 1709, hiver exceptionnellement rigoureux : céréales gelées, disette, grande mortalité des habitants.
- En 1728, les terres des Chapelles sont à Dame de Breteuil, née Calonne de Courtebonne, qui meurt en .
- François Victor Le Tonnelier de Breteuil, marquis de Fontenay-Trésigny, sire de Villebert, baron de Boytron, seigneur des Chapelles, Villenevotte, du Mesnil, Chasse-Martin, L'Hopiteau, Palaiseau, Théligny, L'Oribeau, etc., commandeur des ordres du roi, chancelier de la Reine, ministre et secrétaire d'État de la Guerre, meurt en 1743 et est enterré à Fontenay le . Sa veuve Marie-Anne Angélique Charpentier d'Ennery, dame de Breteuil, lui succède.
Le village n'apparaît que tardivement dans la cartographie, contrairement aux villages environnants (Tournan, Marles, La Houssaye...). La carte de l'Île-de-France dressée par Pierre Duval vers 1650 le mentionne, mais pas la carte de la généralité de Paris dressée par Hubert Jaillot en 1708. Le village ainsi que les fermes seront distinctement répertoriés dans la carte de Cassini dressée après 1756.
- En 1759, le seigneur est le marquis François Marie Peyrenc de Moras, contrôleur général des finances et secrétaire d'État de la Marine.
- En 1776, le duc de Bourbon Penthièvre, petit-fils de Louis XIV, est le seigneur de Brie-Comte-Robert, Tournan, Crécy, Ferroles, Atilly, Lésigny, etc.
La paroisse prend le nom de « Les Chapelles-Bourbon ».
- En 1786, procès-verbal d'arpentage et plan de la paroisse dressé par Jean-Louis Droit, géomètre à Montereau-Fault-Yonne.
Époque contemporaine
- En 1790, la commune fait partie du département de Seine-et-Marne, arrondissement de Coulommiers, canton de Rozoy.
- En 1792, les registres de l'état civil ne sont plus tenus par le curé, mais par les membres du Conseil général de commune élus à cet effet, puis par le maire.
- En 1793, la princesse Adélaïde d'Orléans, fille du duc de Penthièvre, femme de Philippe-Égalité et mère de Louis-Philippe, lui succède. Elle est expulsée et ses biens saisis comme biens nationaux.
La commune prend le nom de « Les Chapelles-Union ». Jusqu'à cette époque il y avait un curé titulaire, le presbytère était au Pavillon des Chapelles. À partir de la fin de 1793, l'église des Chapelles a été desservie par le curé de La Houssaye puis par celui de Neufmoutiers.
- En 1802, Les Chapelles-Union sont rattachées du point de vue de la religion catholique, au diocèse de Meaux (Concordat).
- En 1812, le département de Seine-et-Marne doit ensemencer mille hectares en betterave, dont cent soixante-sept dans l'arrondissement de Coulommiers et deux hectares dans la commune des Chapelles-Union.
- En 1814, réquisition en nature pour l'armée française pendant l'invasion.
- En 1815, un dépôt de l'armée russe tient garnison aux Chapelles pendant six semaines.
La commune reprend son nom de « Les Chapelles-Bourbon ».
- En 1824, la commune est desservie par le bureau de poste de Tournan.
- En 1827, la commune croit se dispenser du service d'un garde champêtre et ne vote pas le traitement qu'elle faisait figurer au budget depuis 1818. De 1827 à 1869, il n'y a pas eu de garde champêtre dans la commune.
- En 1830, délibération du conseil municipal qui demande que la commune soit détachée du canton de Rozoy et rattachée à celui de Tournan. La demande est repoussée ().
- En 1830, organisation de la garde nationale. La commune des Chapelles-Bourbon fait partie du bataillon de La Houssaye, 3e bataillon du canton de Rozoy.
- En 1831, levée du plan parcellaire de la commune par M. Auxerre, géomètre.
- En 1835, arrêté du qui réunit Les Chapelles-Bourbon à La Houssaye pour l'entretien d'une école primaire dans cette dernière commune.
La même année, donation à la commune par François-Antoine Caron (1763-1835) d'une rente perpétuelle de 600 francs, cinq pour cent. Une plaque commémorative se trouve scellée au mur dans la salle de la mairie.
- En 1839, conformément à un arrêté ministériel du , fondation d'une école primaire aux Chapelles-Bourbon dans des bâtiments loués aux époux Vignier, au lieu-dit la Cour commune . À partir de ce jour, les mariages, précédemment célébrés dans la mairie, sont célébrés dans la salle d'école.
L'instituteur devient secrétaire de la mairie qui est définitivement établie dans la maison d'école.
- En 1840, projet de réunion de la commune à celle de La Houssaye (abandonné).
- En 1841, projet de réunion de la commune à celle de Neufmoutiers (abandonné)
- En 1844, achat par la commune aux époux Vignier, du bâtiment avec dépendance où se faisait l'école et où logeait l'instituteur depuis 1839.
- En 1851, délibération du conseil municipal sur le recrutement de la garde nationale qu'on organise dans le département ().
- En 1861, le conseil municipal émet un avis favorable à ce que la commune soit desservie par le bureau de poste à établir à La Houssaye ().
Don d'une pompe à incendie à la commune par M. Granger. En 1863, construction d'un bâtiment pour remiser la pompe à incendie.
- En 1864, création d’une subdivision de sapeurs-pompiers qui sera rattachée à la compagnie de Fontenay-Trésigny (arrêté préfectoral du ).
- En 1865, érection de l'église des Chapelles-Bourbon en chapelle vicariale. Installation d'un conseil de fabrique.
- En 1866, le conseil municipal estime qu'il y a intérêt pour la commune à continuer à être rattachée au bureau de poste de Tournan.
- En 1867, inondation par suite d'un orage. Dans l'intérieur de la commune il y a 85 centimètres d'eau.
- En 1868, le conseil municipal refuse d'installer un garde champêtre (). Sur les instances du préfet, le conseil municipal revient sur sa décision et nomme un garde champêtre ().
- En 1870, déclaration de la guerre entre la Prusse et la France (). Le , arrivée des premiers Prussiens dans la commune, un détachement d’uhlans. Ils sont reçus par M. Brochet, adjoint, en l'absence de M. Hastier, maire, enfermé dans Paris.
Du au , les Prussiens réquisitionnent chevaux, vaches, moutons, pain, fromage, avoine, voitures, vin, argent, etc. Pendant la guerre, il y eut peu de séjours prolongés de troupes, mais un très grand nombre de passages de soldats allemands et de convois de ravitaillement. À partir de l'armistice, la commune est occupée et pillée par les soldats allemands. Du au , les troupes logent dans le château de Beaumarchais. Vols et pillages au château. En , départ de la commune des troupes allemandes. Passage des dernières colonnes. Contribution de guerre imposée par l'Allemagne : 1 000 000 francs pour le département de Seine-et-Marne, 152 724 francs pour l'arrondissement de Coulommiers, 724 francs pour la commune des Chapelles-Bourbon.
- En 1873, inondation par suite d'un orage, moins grave qu'en 1867, avec 50 centimètres d'eau dans les rues.
- En 1875, le conseil municipal vote l'acquisition d'un corps de bibliothèque pour la fondation d'une bibliothèque scolaire (). Le ministère de l'instruction publique donne 46 volumes à la bibliothèque en 1876 ().
- En 1879, le conseil municipal vote la gratuité absolue de l'école ().
- En 1881, la commune est rattachée au bureau de poste de La Houssaye-en-Brie (). Reconstitution de la subdivision des sapeurs-pompiers ().
Fermeture du cimetière situé autour de l'église. Ouverture d'un nouveau cimetière construit sur un terrain acheté à M. Charpentier, le long du chemin vicinal no 3 allant des Chapelles-Bourbon à Neufmoutiers ().
- En 1882, délibération pour la construction d'une mairie-école en remplacement des bâtiments existants qui sont insalubres et insuffisants ().
- En 1883, la commune participe à l'établissement d'un bureau télégraphique à La Houssaye.
- En 1885, pose de la première pierre de la nouvelle mairie-école érigée place de l'église sur un terrain acheté à M. Vallée (). Inauguration de la nouvelle mairie-école, le jour de la fête patronale ().
- En 1914-1918, Première Guerre mondiale. Du au , la première bataille de la Marne aux portes de Meaux et de Coulommiers se soldera par une victoire des alliés français et anglais.
- En 1939-1945, Seconde Guerre mondiale. En , défaite de la France, l’exode remplit les routes. Le , en pleine débâcle de l'armée française, la Wehrmacht occupe la Brie centrale. La libération interviendra le à la suite de l'offensive du général Patton.
- Le , un missile balistique V2 s'écrase sur le hameau de Beaumarchais.
- Famille de Garlande sur le site Racines et Histoire.
- « », sur archives.seine-et-marne.fr, (consulté le ).
- Famille Le Tonnelier de Breteuil sur le site Racines et Histoire.
- Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)
Histoire
- Christian de Bartillat, Au Village de Brie, Presses du Village, 1984, 352 p.
- Frédéric-Auguste Denis, Lectures sur l'histoire de l'agriculture en Seine-et-Marne, Presses du Village, 1982, 376 p.
- André Laurent, La Seine-et-Marne autrefois, Éditions Horvath, 1982, 192 p. (ISBN )
- Jules Legoux, réédition de l'ouvrage intitulé Histoire de la commune des Chapelles-Bourbon paru en 1886, Res Universis, 1991, 186 p. (ISBN )
- Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, Tome 2, Crété Imprimeur, 1836, 692 p.
- René-Charles Plancke, La vie rurale en Seine-et-Marne 1853-1953, Éditions Amatteis, 1982, 256 p.
- René-Charles Plancke, Histoire de Seine-et-Marne vie paysanne, Éditions Amatteis, 1986, 432 p.
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