Wissant

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Wissant : descriptif

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Wissant

Wissant (prononcé [ɥisɑ̃]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Située sur la Côte d'Opale, entre les caps Gris-Nez et Blanc-Nez, il s'agit d'une station balnéaire très attractive, qui multiplie sa population par huit chaque été. La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps et du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

Localisation

Wissant est une station balnéaire située au nord de la France, sur la Côte d'Opale, au bord de la Manche. Elle se trouve entre les villes de Calais et Boulogne-sur-Mer (situées respectivement à 16 et 18  à vol d'oiseau), face aux côtes anglaises (situées à 35 ).

La commune appartient au territoire du Boulonnais et au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes de Wissant
Escalles
Wissant Hervelinghen
Tardinghen Audembert

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 12,79 .

Site des Deux Caps
Le Cap Blanc-Nez vu de l'estran sableux de Wissant. Ici, à marée basse la mer peut découvrir le sable sur environ 800 .
La baie de Wissant

Wissant se trouve au centre de la baie située entre deux ensembles de falaises :

  • le Cap Gris-Nez dans le Boulonnais, est le point du littoral français le plus proche de l'Angleterre,
  • le Cap Blanc-Nez dans le Calaisis présente des falaises de plus de 130 mètres de haut, alors que celles du Cap Gris-Nez n'en font que 45.

L'ensemble de ces Deux Caps forme un important site naturel touristique du Nord-Pas-de-Calais. Il est labellisé Grand Site de France depuis 2011.

Géomorphologie
À la suite du recul rapide du trait de côte en fond de baie, les blockhaus de la Seconde Guerre mondiale sont aujourd'hui dans la mer.
Les pieux de bois visent à limiter le déficit de transit sédimentaire et freiner le recul du trait de côte.

Les deux Caps correspondent respectivement à une série de hautes collines crayeuses et à l'extrémité nord de l'actuel plateau gréseux du Bas-Boulonnais).

Le fond de la baie située entre les deux caps est une zone plus basse dite « percée de Warcove ». Il ouvre vers l'arrière-pays et le marais de Wissant dont les parties basses sont protégés de la mer par un cordon dunaire relativement étroit (250-300 ganivelles, plantation d'oyats qui fixent le sable), avec l'aide du Conservatoire du littoral. Ce cordon, formé de plusieurs petits massifs dunaires tend néanmoins à s'éroder (au moins depuis les années 1980), et a récemment été rompu à l'occasion de tempêtes. Plusieurs blockhaus de la Seconde Guerre mondiale ont été déchaussés de la dune qui a reculé, et sont aujourd'hui sur la plage.

Cette plage est constituée d'un large estran de sable fin, qui forme la plage de Wissant, largement dégagée à marée basse de vives-eaux). Son régime dit macrotidal est lié à un marnage moyen de 5,84  (rappel : on parle de régime macrotidal quand le marnage dépasse 4 bancs de sable pré-littoraux », et principalement par le « banc À la Ligne » (accumulation sous-marine longue de 3,5 cap Gris-Nez en sortie du détroit et s'allonge vers le nord-est en s'éloignant du rivage jusqu'à environ deux kilomètres au large de Wissant. Géomorphologiquement, il est de type banner bank .

En amont et aval du fond de baie, le littoral de Wissant est bordé de massifs dunaires. Ils sont géomorphologiquement parlant « d'édification récente », comme le sont la plupart des parties meubles du trait de côte du Nord-Pas-de-Calais, ainsi que l'ont montré les études palynologiques, les études cartographiques et l'étude de l'environnement soumis aux marées en Manche/Mer-du-Nord.

Jean Sommé, dans sa thèse, , , en 1975 qualifiait la baie de Wissant, de petite plaine maritime, en référence à celle du Calaisis (plus grande). Cette plaine assez basse a connu de nombreuses avancées et reculs de la mer et du trait de côte comme le montrent les tourbes fossiles (tourbes holocènes) d'eau douce « subboréale ») qui affleurent encore sur l'estran actuel, confirmant le recul du rivage et l'abaissement de l'estran à cet endroit.

Érosion côtière

Le bilan sédimentaire de la baie est globalement fortement négatif depuis le début du . Le recul a localement atteint plus de 100 , et jusqu'à 250 ).

Ceci a été confirmé par de nombreuses études de la dynamique sédimentaire de la baie faites depuis les années 1970 dont Clabaut et Chamley en 1986, P. pinte en 1987, Fauchois en 1998, Sipka en, 1994, Guillaume en 2006, Sedrati en 2008. L'érosion est dans le secteur de Wissant plus rapide que presque partout ailleurs en région et en France (avec des variations saisonnières et interannuelles). Elle s'est plutôt aggravée et étendue à presque toute la baie depuis le milieu des années 1970.

La partie sud-ouest du rivage communal (dune d'aval) est la plus érodée par la mer, alors que la partie nord-est (dune d'amont) semble stabilisée ou engraisse légèrement.

Les scientifiques cherchent à expliquer les raisons de l'aggravation observée, ce qui exige de prendre de nombreux paramètres complexes en compte, dont :

  • courants et dynamique sédimentologique globale et locale. Ces paramètres sont ici particulièrement complexes et changeants. L'aval du détroit où se situe la baie de Wissant est exposé aux turbulences du "jet" formé par les puissants courants concentrés par le pas de Calais. Grossièrement, on peut dire que le courant moyen-dominant vient du sud-ouest, qu'il est d'abord accéléré dans le goulot d'étranglement que constitue le détroit rocheux, puis décélère vers la mer du Nord. Il peut encore atteindre 2  et plus d'1 flot et plus long (en nombre d'heures) et plus puissant que le jusant. La résultante des courants tend à transférer les sédiments et matières en suspension vers la mer du Nord, et localement, la résultante des courants assure devant Wissant un transport sédimentaire résiduel vers le nord-est,.
  • difficultés de cartographie : Les zones sableuses sont particulièrement mobiles, tant pour les bancs de sable que pour les dunes. Chaque tempête modifie légèrement le relief sous-marin et celui des dunes, surajoutant ces effets aux tendances
    Les données LIDAR ont récemment permis d'affiner la cartographie du littoral. En France, c'est le SHOM qui met à jour les cartes marines.
  • l'érosion du rivage est différentielle ; elle dépend du courant de la houle, et varie selon la dureté et cohérence de la roche ou du substrat attaqués, mais aussi d'effets liés aux engorgements d'eau ou sécheresse. La force érosive des courants est également très sensible à de petites modifications des fonds, du niveau marin ou de paramètres météorologiques et pour les falaises d'engorgements d'eau, sécheresses, gel/dégel….
  • l'érosion par le vent, et le transport du sable (important) par les vents moyens ou lors de tempêtes sont des paramètres complexes, mais importants sur les plages et pour les dunes. Les modèles tendent à mieux les prendre en compte.
  • la houle est un autre facteur important. Le vent la génère surtout en provenance du sud-ouest, mais sa réfraction sur la côte lui fait plutôt aborder le rivage avec une direction incidente NNW. Dans ce secteur la période moyenne de la houle (temps écoulé entre deux vagues) est de cinq à sept secondes, et la hauteur (au large) des vagues dépasse rarement 1,2 , mais après un épisode très venteux, des houles dont la période dépasse 12 s, avec des vagues de 5 . Certaines houles de tempêtes ont cependant un effet érosif important.
  • les liens entre relief sous-marin, courants et trait de côte sont également importants ; La comparaison des levés bathymétriques de 1911, 1977 et 2002 a mis en évidence un lien entre des pics d'érosion dans les petits fonds et les secteurs d'important recul de la côte,, « ce qui suggère que l'évolution de la ligne de rivage est fortement liée aux variations morphologiques de l'avant-côte ». Les reculs les plus importants se font à l'occasion de tempêtes plus ou moins exceptionnelles conjuguant des phénomènes météorologiques de vent, de courant, de marée et de surcote, qui semblent aggravés par le changement climatique et la montée du niveau de la mer, (apparemment accélérée ces dernières décennies), mais des facteurs anthropiques plus locaux « ont pu aussi accentuer le déficit sédimentaire de la baie » ; Des variations morphologiques des fonds de l'avant-côte, et notamment de la forme d'un banc pré-littoral, auraient affecté les transits sédimentaires côtiers, ce qui aurait eu des répercussions sur l'évolution du trait de côte,.
  • l'Histoire : Ce mouvement régressif n'a pas été constant. Ainsi durant la Seconde Guerre mondiale, sans doute en raison des nombreux pieux Rommel (encore régulièrement mis au jour), posés par l'armée allemande dans la baie pour y interdire un débarquement des alliés, le niveau de la plage est remonté. Mais, après le déminage de la côte, la destruction du Mur de l'Atlantique (vers 1950) et le retrait de ces pieux, depuis (c'est-à-dire de 1949 à 2000) le trait de côte recule de manière accélérée, et la digue communale ainsi que la partie centrale de la baie sont attaqués par la mer (avec des reculs atteignant 4 à 5 ). Quelques expériences de poses de pieux destinés à fixer le sable ont été faites, ainsi que d'enrochement pour protéger la digue.
    Dans une région soumises à de nombreuses pressions humaines, les guerres, la construction et l'entretien de ports, la surfréquentation du cordon dunaire et certains processus d'artificialisation du littoral, ou certaines activités marines (chalutage, prélèvement de sable ou gravier marins…) ont pu avoir certains effets indirects et distants sur les substrats et les courants ainsi que sur les effets du vent (siffle-vent dans les dunes). Elles ont également localement pu affaiblir le cordon dunaire ou favoriser l'érosion côtière,.
Disparition du sable
Le recul du trait de côte est ici l'un des plus importants de France, menaçant périodiquement la digue et certains bâtiments. La digue a été endommagée à plusieurs reprises depuis quelques décennies.

L'abaissement récent (années 1980) d'environ cinq mètres du niveau de la plage, sans doute notamment consécutif à l'extraction du sable au large de la baie et la présence de multiples sources au pied de la digue inclinée ont entraîné la disparition du sable sur lequel celle-ci reposait.

La digue est d'une part régulièrement submergée par la mer lors de marées hautes de vives-eaux, et d'autre part fragilisée par le déficit sédimentaire de la baie, qui s'est traduit par une baisse du niveau de sable, atteignant la base de la digue-perré protégeant l'urbanisation de front de mer de Wissant. Plusieurs dégradations ou ruptures de la digue se sont produites depuis 2000, dont le , lors d'une marée d'équinoxe conjuguée à des vents violents venus du nord et accompagnée d'énormes vagues. La mer a ce jour emporté une grande quantité de sable, des pans de dunes alentour, et provoqué l'effondrement d'une partie (la moitié environ) de la digue de Wissant. La mer a pénétré dans les rues, charriant pierres et sable. Les immeubles, imprudemment construits sur du sable derrière la digue ont dû être évacués.

Prospective : Les prospectives climatiques laissent penser que la hausse du niveau marin devrait se poursuivre. c'est une tendance déjà mise en évidence par les marégraphes des ports régionaux français et belges, le phénomène semblant même s'accélérer depuis trente ans. Plusieurs surcotes graves ont déjà touché la région, mais par chance au moment de marées basses.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le ruisseau de Bazinghen, le ruisseau d'Herlen, le ruisseau des Anguilles, le ruisseau des Nains, le Petit Phare et la Strouanne,,.

Réseau hydrographique de Wissant.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin côtier du Boulonnais ». Ce document de planification concerne le Bassin côtier du Boulonnais, drainé par trois rivières côtières que sont la Liane, le Wimereux et la Slack. Ce territoire s'étend sur 700 .

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 12,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 18 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

Une vue de ces « paysages des falaises d'Opale » et le cap Blanc-Nez.

La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d'Opale » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

Ces paysages, qui concernent 30 communes, s'étendent le long de la côte, d'Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d'environ 50 kilomètres de long et d'un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d'une part, par les falaises d'Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d'Angleterre, et d'autre part, vers l'intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.

L'occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.

Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l'air », soit du fait de l'affaissement du pas de Calais, soit par la baisse du niveau de la mer comme le cran d'Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d'Audinghen.

Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés et gérés

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

PNM des estuaires picards et de la mer d'Opale

Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protégés :

  • le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d'une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale ;
  • deux terrains acquis par le Conservatoire du littoral :
    • le petit Blanc-Nez, , d'une superficie de 13.865 hectares,
    • la baie De Wissant, , d'une superficie de 123,59 hectares.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF de type 1 :

  • le cap Blanc-Nez, mont d'Hubert, mont Vasseur et fond de la Forge. Ce site marque la fin de la partie nord des collines de l'Artois sur laquelle se trouve la seule falaise crétacique littorale de la région Nord-Pas de Calais, culminant à plus de 150 mètres ;
  • le mont de Couples et le Blanc Pays, d'une superficie de 681 hectares et d'une altitude variant de 34 à 161 mètres. Le mont de couple, constitué d'un éperon saillant qui est vaste coteau crayeux, est couvert de pelouses endémiques du Nord de la France : le Thymo britannici - Festucetum hirtulae. Ce mont présente, à son pied, un petit vallon qui abrite encore une prairie inondable ;
  • les dunes du Châtelet et marais de Tardinghen, d'une superficie de 752 hectares et d'une altitude variant de 0 à 43 mètres ;
  • la dune d'Amont, d'une superficie de 332 hectares et d'une altitude variant de 3 à 48 mètres.
Carte des ZNIEFF sur la commune.
Patrimoine géologique

Sur le territoire communal se trouve le site des formations crétacées dans les falaises du Cap Blanc-Nez. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique et on y trouve des roches sédimentaires déposées entre l'Albien et le Turonien supérieur.

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Sur la commune, deux sites Natura 2000 de type B sont définis en site d'importance communautaire (SIC) :

  • les falaises et pelouses du cap Blanc-Nez, du mont d'Hubert, des Noires Mottes, du fond de la Forge et du mont de Couple, d'une superficie de 728 hectares dont 40 % de superficie marine, avec une altitude maximum de 162 mètres ;
  • les falaises du Cran aux Œufs et du cap Gris-Nez, dunes du Chatelet, marais de Tardinghen et dunes de Wissant, d'une superficie de 1 059 hectares dont 79 % de superficie marine, et d'une altitude variant de 0 à 55 mètres.
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  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
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  7. Voir Heinzelin, 1964 dans la bibliographie du présent article
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  41. Article du journal Nord Littoral Cinq pieux Rommel découverts sur la plage de Wissant ; Et c'est reparti ! Une fois de plus, des pieux Rommel ont été mis au jour sur la plage de Wissant. La commune nichée entre les deux caps n'en est pas à sa première découverte, et ce n'est certainement pas la dernière (…) jeudi 2008-01-31]
  42. Ruz, M-H., Anthony, E.J. et Faucon, L., 2005, Coastal dune evolution on a shoreline subject to strong human pressure : The Dunkirk area, Northern France, Dunes & Estuaries 2005, Int. Conf. Nature restoration practices in European coastal habitats, Koksijde, Belgium, 19-23 September 2005, p. 441-449.
  43. Ruz, M.H., Héquette, A., et Maspataud, A., 2009, Identifying forcing conditions responsible for foredune erosion on the northern coast of France. Journal of Coastal Research, SI 56, p. 356-360.
  44. La Voix du Nord du 20 mars 2007 (éd. régionale) page 6 et du 21 mars 2007 (édition de Boulogne) p. 9. et observation directe
  45. Arnaud Héquette, Les risques naturels littoraux dans le Nord-Pas-de-Calais, France ; Vertigo, Gestion intégrée des zones côtières : risques et responsabilités ; Hors-série 8 | octobre 2010
  46. Sandre, «  »
  47. Sandre, «  »
  48. Sandre, «  »
  49. Sandre, «  »
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Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Witsant en 933 ; Witsantum en 938 ; Guisantum en 1036 ; Whitsand en 1048 ; Hwitsand en 1095 ; Wïtzand en 1107 ; Wissanc en 1365 ; Wïssancq en 1553 ; Whissand en 1556 ; Vïsan en 1617 ; Vuissang au .

Wichin en picard et Witzand en flamand.

Étymologie

Wissant est issu du germanique hwīta- « blanc » et sanda- « sable » ou postérieurement, du vieux néerlandais wit sant signifiant également « sable blanc », (d'ailleurs le nom de la commune est encore aujourd'hui Witsant en néerlandais moderne, alors que sable s'écrit désormais zand).

Remarques : l'utilisation du mot « germanique » par Maurits Gysseling reflète une incertitude sur la date à laquelle s'est fixé ce toponyme (antérieurement au langue germanique précise, dont il s'agit. Peut-être faut-il y voir une formation en vieux bas francique (langue non attestée), ancêtre du néerlandais, ou en vieux saxon, puisque les toponymistes ont mis en évidence de très nombreux noms de lieux [anglo-]saxons dans le Boulonnais (cf. formations toponymiques en -thun par exemple). Évoquer une formation toponymique anglaise du type white sand n'a pas de sens puisque les plus anciennes attestations datent du vieil anglais, autrement appelé anglo-saxon, langue dans laquelle blanc se disait hwīt et non pas white qui est moderne.

Prononciation

Tout comme les communes proches de Wimereux ou Wimille, la prononciation du nom de la commune (« huissant », « vissant » ou « ouissant ») n'est pas strictement définie et aucune n'est donc réellement incorrecte.

La prononciation locale est [] (huissant). La prononciation ancienne est [] (ouissant) conformément à la façon de prononcer la lettre W en picard, en flamand et en ancien néerlandais (semblable à l'anglais dans week-end). De la même manière, de nombreux Boulonnais prononcent encore aujourd'hui, par exemple, le mot wagon « ouagon » et non pas « vagon » comme en français standard. Tandis que la prononciation avec [] initial articulé reflète une francisation.

  1. a b et c Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Belgisch Interuniversitair Centrum vor Neerlandistiek 1960 (lire en ligne) [1]
  2. «  », sur sangatte.eu (consulté le ).
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 734b.
  4. , Toponymie générale de la France : Volume 2, Formations non-romanes, Genève, Librairie Droz, .
  5. Entre deux caps : Wissant, Wimereux, Marquise sur www.theotherside.co.uk
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Étymologie

Wissant est issu du germanique hwīta- « blanc » et sanda- « sable » ou postérieurement, du vieux néerlandais wit sant signifiant également « sable blanc », (d'ailleurs le nom de la commune est encore aujourd'hui Witsant en néerlandais moderne, alors que sable s'écrit désormais zand).

Remarques : l'utilisation du mot « germanique » par Maurits Gysseling reflète une incertitude sur la date à laquelle s'est fixé ce toponyme (antérieurement au langue germanique précise, dont il s'agit. Peut-être faut-il y voir une formation en vieux bas francique (langue non attestée), ancêtre du néerlandais, ou en vieux saxon, puisque les toponymistes ont mis en évidence de très nombreux noms de lieux [anglo-]saxons dans le Boulonnais (cf. formations toponymiques en -thun par exemple). Évoquer une formation toponymique anglaise du type white sand n'a pas de sens puisque les plus anciennes attestations datent du vieil anglais, autrement appelé anglo-saxon, langue dans laquelle blanc se disait hwīt et non pas white qui est moderne.

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Gysseling
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 734b.
  3. , Toponymie générale de la France : Volume 2, Formations non-romanes, Genève, Librairie Droz, .
  4. Entre deux caps : Wissant, Wimereux, Marquise sur www.theotherside.co.uk

Histoire

Place du village avec son église et sa mairie.

Les données archéologiques provenant de Wissant et des environs acquises depuis le milieu du Portus Itius cité par Jules César (que certains ont voulu situer à Wissant). Elles montrent que la baie de Wissant a été occupée par l'Homme depuis le Néolithique et toujours en lien avec la mer, au gré des dynamiques littorales depuis la remontée des eaux post-glaciaire. Sous les dunes ont été retrouvées des poteries préromaines, des maisons et des débris romains et du Moyen Âge.

À l'est de Wissant, le long de la route menant à Calais et à l'autoroute A16, se trouve une ancienne fortification en terre à deux enceintes, datant du haut Moyen Âge, et appelée « camp de César ».

Cette appellation erronée a longtemps fait croire que Wissant était le port septentrional mentionné au livre VII de la La Guerre des Gaules.

Des fouilles effectuées en 1863-1864 ont révélé qu'une motte, d'une hauteur allant jusqu'à environ un mètre, située sur Wissant était un tumulus, où semble avoir lieu une incinération, datant possiblement des Gaulois.

En 1307, Baudouin de Wissant, doyen et archidiacre de l'église de Thérouanne (diocèse de Thérouanne), est un des deux collecteurs du décime accordé au roi de France dans le diocèse par le pape et prélevé sur les biens du clergé. En tant que collecteur, Baudouin a le pouvoir de menacer d'excommunication les doyens qui ne paieraient pas leur quote-part de cette taxe.

Rodin: Pierre de Wissant

En 1347, deux des bourgeois de Calais (Les Bourgeois de Calais) présentant les clefs de la ville au roi d'Angleterre Édouard III après la reddition de la cité, s'appellent Jacques de Wissant et Pierre de Wissant, on peut les présumer originaires du village.

Situé à l'extrémité orientale d'une ancienne lagune, et pendant une longue période sous administration anglaise, Wissant a été longtemps un village de pêcheurs-naufrageurs en guerre avec leurs voisins d'Audresselles avec lesquels ils se disputaient à l'arme blanche les territoires de pêche, et ceci jusqu'au début de la seconde moitié du XXe siècle, époque à laquelle les premiers mariages mixtes entre les deux villages et surtout la disparition des artisans pêcheurs ont produit des effets apaisants.

À la fin du XIXe siècle, les dunes côtières de Wissant commencent à se couvrir de villas balnéaires.

Pendant la Première Guerre mondiale, un sous-marin allemand, l'UC-61, est venu s'échouer sur la plage de Wissant dans la nuit du 25 au . Depuis, en fonction des marées et des mouvements de sable, il arrive que des morceaux du submersible affleurent à environ 150 .

Le , à l'issue de la guerre, les Anglais, très présents pendant la guerre sur la côte du Pas-de-Calais (camp britannique d'Étaples, notamment), incendient volontairement 4 000 voitures de leur armée ce qui choque et amène de fortes protestations face à un tel gaspillage, alors que le département a beaucoup souffert de la guerre (destructions, bombardements, ...) et que beaucoup de personnes disposent de peu de moyens pour vivre.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Wissant est principalement occupé par des troupes de la Kriegsmarine, huit points fortifiés sont construits. Le plus important d'entre eux est le WN 118 Krefeld qui va accueillir la batterie MKB MIII. Situé au nord de Wissant dans le lieu-dit de la Mine d'Or, il est composé de 4 bunkers M270 chacun disposant d'un canon de 150 opération Undergo par le régiment d'infanterie The Royal Regina Rifles venu du Canada, la prise de la batterie MIII inspira les troupes à attaquer le cap Gris-Nez. La batterie et ses canons ont été détruits au cours des affrontements.

Au Calais, extrait le sable et les graviers des dunes à l'ouest de Wissant dans le lit d'une rivière fossile, creusant d'énormes excavations formant désormais les lacs d'une réserve naturelle. À l'époque de l'exploitation de ces gravières, les ossements complets d'un mammouth avec ses défenses y ont été découverts par quatre ouvriers qui se les sont partagés.

Aujourd'hui, en raison des vents ordinairement favorables et de la proximité de la gare TGV-Eurostar de Calais-Fréthun, Wissant est un spot réputé de funboard et de kitesurf.

  1. Rémi Lequint & Éric Fouache ; Forum GeoReg 23-27 Oct. 2011, Villeneuve d'Ascq — Résumés voir résumé page 9/154 d'un projet de thèse Apports de la géoarchéologie à l'étude de la baie de Wissant ; INRAP
  2. Congrès des sciences historiques à Dunkerque en 1907, Tome II page 288, lire en ligne
  3. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1865-1866, onzième volume, p. 292, lire en ligne.
  4. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1307.
  5. La Voix du Nord du 2 janvier 2019, p.6.
  6. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 41
  7. Terry Copp, Cinderella army : the Canadians in northwest Europe, 1944-1945, University of Toronto Press, (ISBN , et , OCLC 64344744, lire en ligne)

Héraldique

Blason
De gueules à un dauphin d'argent.
Détails
Tient son origine des armes données en 1669 par Pierre de La Planche dans La Description des provinces et des villes de France : « de gueulles à un saumon d'argent posé en face » (sic), où, au fil du temps, le saumon est devenu un dauphin héraldique.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  2. présentation en ligne, sur le site de la bibliothèque et archives du musée Condé.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Wissant dans la littérature

Découvrez les informations sur Wissant dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3796 autres localités pour Hauts-de-France

Vous pouvez consulter la liste des 3796 autres localités pour Hauts-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.

Exemple de 1 photo de Wissant

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