Saint-Quentin
Localisation
Saint-Quentin : descriptif
- Saint-Quentin
Saint-Quentin (/sɛ̃.kɑ̃.tɛ̃/) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France
Comptant la plus importante population du département, dont elle est une sous-préfecture, Saint-Quentin est la deuxième commune la plus peuplée de la région
Cette ville picarde est située sur la Somme. Historiquement et traditionnellement, Saint-Quentin était le siège du comté de Vermandois à partir du Xe siècle, après la cité de Vermand
Ses habitants sont appelés les Saint-Quentinois et les Saint-Quentinoises.
Géographie
Situation
Saint-Quentin, ville centre du Vermandois, une partie de la Haute-Picardie, est une sous-préfecture située dans le nord de la France.
À vol d'oiseau, elle se situe à 39,6 Laon, préfecture du département et à 88,3 Lille, préfecture de région. Par rapport à Paris, la commune se trouve à 129,8 .
Communes limitrophes
Saint-Quentin est limitrophe de dix autres communes : Dallon, Fayet, Francilly-Selency, Gauchy, Grugies, Harly, Morcourt, Neuville-Saint-Amand, Omissy et Rouvroy. La commune anime un bassin de vie de 68 communes et une aire urbaine incluant 99 communes, dont une samarienne.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 22,56 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme la rivière, le canal de Saint-Quentin vers la Somme canalisée, le fossé des Allemagnes, le fossé Saint-Claude, Muid Proyard, le Coulant Garant, le fossé de Drainage de la Zup de St-Quentin, le Rocourt, les marais et divers autres petits cours d'eau.
La Somme est un fleuve du Nord de la France, en région Hauts-de-France, qui traverse les deux départements de l'Aisne et de la Somme. Il prend sa source dans la commune de Fonsomme et se jette dans la Manche par la baie de Somme entre Le Crotoy et Saint-Valery-sur-Somme.
Le canal de Saint-Quentin, long de 92,5 km, assure la jonction entre l'Oise, la Somme et l'Escaut et met en relation le Bassin parisien, le Nord de la France et la Belgique. Il possède, sur le tronçon Lesdins - Vendhuile, deux souterrains importants (dont celui de Riqueval) construits sous le Premier Empire.
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang d'Isle, d'une superficie totale de 14,8 ,.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Clercs à 6 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud Ouest, 2000, (ISBN ), p. 325-326.
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- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
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- « », sur eaufrance.fr (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Lors de sa fondation au Augusta Viromanduorum. Elle est nommée en l'honneur de l'empereur Auguste avec adjonction du nom Viromanduorum rappelant également les Viromanduens, peuple gaulois belge dont la capitale est alors Vermand dont on ignore le nom celte. Cependant vers la fin du IIIe siècle ou au début du IVe siècle, la ville semble désertée.
C'est à la suite du martyre de l'apôtre d'Amiens Quintinus, torturé et décapité dans le site urbain, que la ville va prendre son nom. Ceci est attesté en 842 : ad Sanctum Quintinum. Le déterminant en Vermandois n'a été utilisé que du .
Durant la Révolution, la commune porte les noms de Linon-sur-Somme en l'an II (en référence à la toile de lin fabriquée sur place), puis de Somme-Libre et d'Égalité-sur-Somme.
- Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France : DNLF, Paris, éditions Errance, , 639 ISBN ), p. 495
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Histoire
Antiquité
La ville a été fondée par les Romains, vers le début de notre ère, pour remplacer administrativement Vermand contre la capitale des Viromandui, peuple celte belge qui occupait la région. Elle reçut le nom d'Augusta Viromanduorum, l'Auguste des Viromandui, en l'honneur de l'empereur Auguste. Le site correspond à un gué qui permettait de franchir la Somme. Elle est ravagée au Vermand soit redevenue la capitale locale (cf. son nom qui provient de Veromandis).
Moyen Âge
Durant le haut Moyen Âge, un important monastère se développe grâce au pèlerinage sur la tombe de Quentin. L'abbaye apparaît dans un texte célèbre : une lettre de l'empereur Charlemagne qui convoque l'abbé Fulrad de Saint-Quentin et ses vassaux à l'Ost en 806. À partir du comtes de Vermandois (issus de la famille carolingienne, puis capétienne) sont très puissants. La ville se développe rapidement : les bourgeois s'organisent et obtiennent d'Herbert IV de Vermandois, avant 1080, une charte communale qui leur garantit une large autonomie.
Au début du domaine royal. À cette époque, c'est une ville florissante, en raison de son activité textile (ville drapante). C'est aussi une place commerciale favorisée par sa position à la frontière du royaume de France, entre les foires de Champagne et les villes de Flandre (commerce du vin, notamment) : il s'y tient une importante foire annuelle. Elle bénéficie aussi de sa situation au cœur d'une riche région agricole (commerce des grains et de la guède). À partir du guerre de Cent Ans). Au villes de la Somme ». Ravagée par la peste à plusieurs reprises, elle voit sa population diminuer tandis que son économie est mise en difficulté : sa foire perd de l'importance, la production agricole est amoindrie, etc. Son industrie textile en déclin se tourne vers la production de toiles de lin. Parallèlement, elle doit faire face à d'importantes dépenses pour entretenir ses fortifications et fournir des contingents armés. En 1477, à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Saint-Quentin retourne à la couronne. Sans bataille, la « bonne ville » de Saint-Quentin devient désormais l'une des plus fidèles à Louis XI, du royaume de France. Donc, le roi y arrive le 18 juin 1477.
Époque moderne
Renaissance, la bataille de Saint-Quentin (1557)
En 1557, un siège héroïque face aux Espagnols se termine par une terrible défaite des forces françaises et le pillage de la ville. Restituée à la France en 1559, elle connaît une activité de fortification intense. Au milieu du XVIIe siècle, la ville échappe aux sièges, mais subit les affres des guerres qui ravagent la Picardie, accompagnées de la peste (celle de 1636 emporta trois mille habitants, sur peut-être dix mille) et de la famine.
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Dans la seconde moitié du lin (linon et batiste). Elle retrouve sa prospérité, notamment au XVIIIe siècle, où ses toiles sont exportées dans toute l'Europe et aux Amériques.
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Saint-Quentin est une ville fortifiée implantée sur la rive droite de la Somme.
Au nord, sur les hauteurs de l'actuelle Zone Cora, sont représentés de nombreux moulins à vent en bois ou en pierre qui sont chargés de fabriquer la farine nécessaire à l'approvisionnement en pain des 10 000 habitants de la ville à l'époque. Deux moulins à eau symbolisés par une roue dentée sont représentés au sud sur le cours de la Somme.
Sur la même rive sont figurés des hameaux ou des fermes qui sont aujourd'hui intégrés dans l'agglomération qui s'est essentiellement étendue au nord-ouest :
- Remicourt, hameau dont le nom apparaît pour la première fois en l'an 982 sous l'appellation latine de Villa Rumulficurtis, Remicourt en 1168 dans un cartulaire de l'abbaye d'Homblières ;
- Saint-Claude était une maison isolée située au bord de la Somme dont le nom est évoqué de nos jours par la Policlinique éponyme ;
- Raucourt (aujourd'hui Rocourt en haut de la Rue de Paris) était un hameau avec un moulin à eau qui appartenait à l'abbaye de Saint-Prix. Son nom Rufficurtis est cité en 1045; puis Rodulficurtis, Rouecourt, Raulcourt, Roecourt ;
- Cepy était une ferme située à l'endroit actuel du quartier du même nom près du Centre Hospitalier. Elle fut nommée Cepeium en 1045, puis Territorium de Cepi, Cypi au cartulaire de l'abbaye de Fervaques puis Chypiacum, CCypiacus, In valle de Chipiaco, Chypi, Sipy ;
- Oestre (aujourd'hui Oestres) était à l'époque un hameau avec un moulin à eau qui est cité 986 sous l'appellation de Hoestrum, puis Oütrum, Oistre, Ouestre en 1728. Cette partie de la ville a une multitude de prononciations différentes de nos jours ;
- Saint-Éloi était le seul hameau situé sur la rive gauche de la Somme.
La mention 17 postes indique que la ville était le relais de poste depuis Paris. Ces relais distants d'une vingtaine de kilomètres l'un de l'autre permettaient aux voitures hippomobiles de changer de chevaux. En venant de Paris, le relais précédent était à Roupy, vers Cambrai, il était à Bellenglise, et vers Guise, à Origny-Sainte-Benoîte.
Époque contemporaine
Premier Empire
Sous l'Empire, les difficultés d'exportation engendrent une récession économique. À la demande de la municipalité, Napoléon autorise l'arasement des fortifications, pour permettre à la ville de se développer hors de ses anciennes limites. En 1814-1815, Saint-Quentin est occupée par les Russes, sans dommage.
Industrialisation au | ]
Au XIXe siècle, elle connaît un grand développement en devenant une ville industrielle prospère, grâce à des entrepreneurs sans cesse à l'affût des nouveautés techniques. Les productions sont diversifiées, mais la construction mécanique et surtout le textile l'emportent : les « articles de Saint-Quentin » sont alors bien connus.
Dans les années 1880, les ouvriers du tissage sont en grève pendant 72 jours, témoignant de la combativité du mouvement ouvrier pendant la crise économique de ces années-là.
Guerre de 1870
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Quentin fut le théâtre d'un fait d'armes qui tourna à l'avantage de la France. Le , vers 10 .
Cette action héroïque eut un retentissement national : un monument commémorant cet événement fut érigé sur la grand-place et Saint-Quentin fut décorée de la Légion d'honneur, le .
Le eut lieu la bataille de Saint-Quentin, aux environs de la ville. Elle se termina par une victoire prussienne qui mit fin aux espoirs français de briser le siège de Paris.
Belle Époque
Le début du 1899, a lieu la mise en service des deux premières lignes de tramway avec automotrices à traction à air comprimé, système Popp-Conti, puis système Mékarski jusqu'en 1908. Des automotrices à traction électrique leur succèdent jusqu'au 26 mai 1956, date de la suppression des derniers tramways, remplacés par des autobus.
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Occupation prussienne en 1871.
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Saint-Quentin le 28 août 1906.
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Tramway à air comprimé Mékarski devant la gare en 1906.
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La Grand-Place en 1900.
Grande Guerre
La Première Guerre mondiale lui porte un coup terrible. Le 28 août 1914, malgré la défense héroïque de la ville par les Pépères du régiment d'infanterie territoriale, originaires de la ville, la ville est envahie puis occupée à partir du début de septembre 1914. Elle subit une dure occupation. À partir de 1916, elle se trouve au cœur de la zone de combat, car les Allemands l'ont intégrée dans la ligne Hindenburg.
Après l'évacuation de la population en mars 1917, la ville est pillée et tout l'équipement industriel emporté ou détruit.
Le , le corps d'armée français libère Saint-Quentin.
Les combats finissent de la ruiner : 70 % des immeubles (dont la basilique) sont endommagés. François Flameng, peintre officiel des armées, a immortalisé le martyre de la ville dans des croquis et dessins qui parurent dans la revue L'Illustration. Ce n'est qu'en 1919 que les premiers Saint-Quentinois franchiront à nouveau les portes de la ville.
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Centre-ville de Saint-Quentin vu depuis un ballon au début de l'occupation allemande.
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Ruine de la basilique durant la Première Guerre mondiale.
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Destructions de la Première Guerre mondiale près de la gare.
Entre-deux-guerres
La période d'entre-deux-guerres fut marquée à Saint-Quentin, par la reconstruction qui donna au centre-ville la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui, plus de 3 000 immeubles de style Art déco furent construits.
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La place de l'Hôtel-de-Ville et le beffroi des années 1920. La ligne no 3 du tramway électrique desservait la place.
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La gare de Saint-Quentin dans les années 1930
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Rue de la Sellerie en 1930.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. La petite communauté juive implantée à Saint-Quentin depuis plusieurs siècles souffre fortement de l'Occupation, ainsi pas moins de treize familles juives de la ville sont arrêtées et déportées vers les camps de la mort.
Le 2 mars 1944 en début de soirée, deux vagues d'une vingtaine de bombardiers américains survolent la ville et lâchent leurs bombes depuis une altitude de 2 000 à 3 000 mètres, causant 91 victimes civiles et environ 150 blessés.
Le 2 septembre 1944, les FFI déclenchent l'insurrection et les Américains libèrent définitivement la ville le 3 (armée de Patton). Malgré le soutien national, la reconstruction à la suite des deux guerres mondiales est longue, et la ville peine à retrouver le dynamisme antérieur à 1914.
Les Trente Glorieuses
Les chiffres de la population sont explicites : le niveau des 55 000 habitants atteint en 1911 n'est retrouvé qu'au milieu des années 1950, dans le contexte favorable des Trente Glorieuses. Le développement de la ville a repris, fondé sur la tradition industrielle textile et mécanique. Cette prospérité se poursuit jusqu'au milieu des années 1970, période où l'industrie textile française commence à souffrir de la concurrence des pays en voie de développement, notamment la Tunisie et la Turquie.
- Le texte de la lettre est notamment reproduit dans Michel Kaplan (dir.), Le Moyen Âge, ISBN ).
- André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, ISBN ), p. 19
- Lettres patentes de Louis XI, Arras, mars 1477 (1476 avant Pâques) (lire en ligne).
- Jean Favier, Louis XI, p…, Fayard, Paris 2001
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f274.item
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f289.item
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- Le Mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, (ISBN ), 1978, p. 53.
- http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_23/Tome_023_page_150.pdf
- AMTUIR, Musée des transports urbains interurbains et ruraux - Saint-Quentin
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Héraldique
Blason | D'azur, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe.
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Détails | Armes parlantes. Blason officiel |
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Alias |
De gueules, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe. Cet alias est uniquement évoqué dans l'ouvrage de La France illustrée de Victor Adolphe Malte-Brun et il se peut qu'il n'ait jamais réellement existé. |
- Victor Adolphe Malte-Brun, La France illustrée : géographie, histoire, administration et statistique, lire en ligne), p. 11.
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Histoire
Synthèses
- Georges Lecocq, Histoire de la ville de Saint-Quentin, St-Q. : C. Poëtte, 1875, 206 p. (réimpression : Marseille : Laffitte, 1977).
- Maxime de Sars, Petite Histoire de Saint-Quentin, Laon, 1936, X-174 p. (réimpression : Bruxelles : Culture et civilisation, 1978)
- Nelly Boutinot, Saint-Quentin, notre ville à travers les siècles, Amiens : CRDP, 1969, 138 p.
- Jean-Paul Besse, Saint-Quentin et sa contrée dans l'Histoire, Versailles, 2006, 450p.
Études diachroniques
- Claude Hemeræus, Augusta Viromanduorum vindicata et illustrata duobus libris quibus antiquitates urbis et ecclesiae sancti Quintini viromandensiumque comitum séries explicantur, Paris : Bessin, 1643, [12]-374-76 p.
- Louis-Paul Colliette, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, 3 vol. Cambrai : S. Berthoud, 1771-1772, 700, 870 et 486 p.
- Louis Hordret, Histoire des droits anciens et des prérogatives et franchises de la ville de Saint-Quentin, capitale du Vermandois en Picardie, Paris : Dessain, 1781, XVI-510 p.
- Quentin Delafons [Charles Gomart éd.], Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de la Ville de Saint-Quentin. Première partie, t. II, St-Q. : Doloy, 1856, XVI-343 p.
- Quentin Delafons [Charles Gomart éd.], Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de la Ville de Saint-Quentin. Seconde partie, t. III, St-Q. : Doloy, 1856, 380 p.
- Charles Gomart, Études saint-quentinoises, 5 vol. Saint-Quentin : Ad. Moureau, 1851-1878.
- Charles Picard, Saint-Quentin, de son commerce et de ses industries, 2 vol., St Quentin : Moureau, 1865 et 1867, 467 et 616 p.
- Antoine Chabaud [Emmanuel Lemaire éd.], Mémoire historique sur la ville de Saint-Quentin, écrit en 1775 par Antoine Chabaud, Saint-Quentin : Poëtte, 1885, 198 p.
- Jean-Luc Collart, « Saint-Quentin », dans Bruno Desachy, Jean-Olivier Guilhot dir., Archéologie des villes. Démarches et exemples en Picardie : Abbeville, Amiens, Beauvais, Château-Thierry, Chaumont-en-Vexin, Compiègne, Crépy-en-Valois, Laon, Noyon, Saint-Quentin, Senlis, Soissons, Vervins. Amiens, 1999, p. 67-128, pl. h.t. X et XI (numéro spécial de la Revue archéologique de Picardie ; 16). [archéologie et topographie]
- Antiquité
- Emmanuel Lemaire, « Essai sur l'histoire de la ville de Saint-Quentin. Introduction. Livre I : Époque gallo-romaine », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. I, Années 1876-1878, 1878, p. 349-501
- Moyen Âge
- Emmanuel Lemaire, « Essai sur l'histoire de la ville de Saint-Quentin, livre II. Histoire de la ville et de l'église de Saint-Quentin sous l'empire barbare et les comtes bénéficiaires du Vermandois », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. II, Années 1878-1879, 1879, p. 383-510.
- Emmanuel Lemaire, « Essai sur l'histoire de la ville de Saint-Quentin. Livre III : Histoire de la ville et de l'église de Saint-Quentin sous les comtes héréditaires de Vermandois (de l'an 892 environ à l'an 1214) », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. VIII, années 1886-1887, 1888. p. 264-361.
- Henri Bouchot, Emmanuel Lemaire, Le Livre rouge de l'hôtel de ville de Saint-Quentin. Cartulaire des franchises et privilèges de la ville au Moyen Âge, Saint-Quentin: Poëtte, 1882, XC-491 p.
- Emmanuel Lemaire, Alfred Giry, Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin, publiées par Emmanuel Lemaire et précédées d'une étude sur les origines de la commune de Saint-Quentin, par A. Giry, t. I (1076-1328), Saint-Quentin, 1888.
- Emmanuel Lemaire, Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin, t. II (1328-1400), Saint-Quentin, 1910.
- Jacques Ducastelle, Les institutions communales de Saint-Quentin au XIIe siècle : étude comparée du document d'Eu et de la charte de Philippe-Auguste, Les chartes et le mouvement communal, Colloque régional (octobre 1980) organisé en commémoration du neuvième centenaire de la commune de Saint-Quentin, s.l., 1982, p. 11-25.
- André Triou, Les origines de la commune de Saint-Quentin et ses vicissitudes, Les chartes et le mouvement communal, Colloque régional (octobre 1980) organisé en commémoration du neuvième centenaire de la Commune de Saint-Quentin, s.l., 1982, p. 3-10.
- Alain Verhille, L'intégration de Saint-Quentin au commerce de la guède à l'époque médiévale, Mémoires de la fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, tome LI, 2006, p. 247-270.
- 1557
- Charles Gomart, Siège de Saint-Quentin et bataille de la Saint-Laurent en 1557, Saint-Quentin, 1859, 87 p. et 3 pl.
- Emmanuel Lemaire et alii, La guerre de 1557 en Picardie. Bataille de Saint-Laurent, siège de Saint-Quentin, prises du Catelet, de Ham, de Chauny et de Noyon, par Emmanuel Lemaire, Henri Courteault, Élie Fleury, lieutenant-colonel Édouard Theillier, Édouard Eude, Léon Déjardin, Henri Tausin, Abel Patoux, membres de la Société académique de Saint-Quentin avec le concours de MM. Claudio Perez y Gredilla, A. Verkooren, A. Dietens, A. Gooværts et C. Couderc, Saint-Quentin, : Poëtte, 1896, CCXXIX-456 p., fig., pl. et cartes.
- Emmanuel Lemaire, « Saint-Quentin vers le milieu du XVIe siècle », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. XIV, Années 1899-1900, 1902, p. 56-139.
- Époque moderne
- Charles Normand, Étude sur les relations de l'État et des communautés aux XVIIe et XVIIIe siècle. Saint-Quentin et la royauté, Paris : Champion, 1881, XXXVIII-220 p.
- Alfred Daullé, La Réforme à Saint-Quentin et aux environs du XVIe à la fin du XVIIIe siècle, Le Cateau : Roland, 1901, in-8, 302 p. (2e éd. revue et augmentée : Le Cateau, 1905, 308 p.).
- Occupation de 1814-1815
- Éloi Q. A.Fouquier-Cholet, Précis historique des occupations militaires de la ville de Saint-Quentin en 1814 et 1815, Saint-Quentin, 1824.
- Guerre de 1870
- Abel Deroux, L'Invasion de 1870-71 dans l'arrondissement de Saint-Quentin, etc., Saint-Quentin, 1871, in-12, 157 p.
- Élie Fleury, Il y a vingt-cinq ans. Documents, récits, souvenirs sur les événements de la guerre de 1870-71 à Saint-Quentin et dans le Saint-Quentinois, St-Quentin : Imp. du Journal de St-Q., 1895-1896, 574 p.
- Première Guerre mondiale
- Saint-Quentin - Cambrai. La Ligne Hindenburg. 1914-1918. Itinéraire : Arras. Cambrai. Saint-Quentin. Un guide. Un panorama. Une histoire, Clermont-Ferrand : Michelin et Cie, 1921, in-8, 128 p. (Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1919 ; Publié sous le patronage du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et du ministère des Affaires étrangères).
- Élie Fleury, Sous la botte. Histoire de la ville de Saint-Quentin pendant l'occupation allemande. août 1914-février 1917. (Ouvrage honoré d'une souscription du ministère des Affaires étrangères). Croquis de M. Paul Séret. St-Q. : Impr. Lambert, Dupont et Cie, 18, rue Raspail ; Paul Dupré, éditeur, 34, rue Croix-Belle-Porte, 1925. (16 juin 1926.), in-4, 348 p.
- Élie Fleury, [Les]Murailles de Saint-Quentin ou reproduction et commentaire des 213 affiches apposées sur les murs de la ville du 25 août 1914 au 28 février 1917, Paris : E. Feuillâtre ; St-Q. : P. Dupré, 1923,416 p.
- Marc Ferrand, La ville mourut : Saint-Quentin 1914-1917, Paris : la vie universitaire, 1923, 415 p.
- Sur les traces de la Grande Guerre dans la région de Saint-Quentin, la Première Guerre mondiale dans l'Aisne, Saint-Quentin : Imprimerie de l'Aisne, 2000, 63 p.
- Bacquet Robert. Engagé volontaire à 17 ans et demi. Soldat au régiment d'infanterie de ligne. Décoré de la médaille militaire et de la croix de Guerre avec palme. Tué à l'ennemi à Hooglede (Belgique) le 3 octobre 1918 à l'âge de 18 ans et demi.
- Baudoux Auguste. Soldat au régiment d'infanterie de ligne. Tué à l'ennemi à Changy (51300 Marne) le 30 septembre 1914.
- Pouch Émile. Capitaine au Esnes-en-Argonne (55100 Meuse) le 18 juillet 1917.
- Seconde Guerre mondiale
- Pierre Séret, L'histoire municipale de la ville de Saint-Quentin au cours de la guerre 1939-1945, Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, 29, Saint-Quentin : Debrez, 1984, p. 79-104.
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