Pont-Sainte-Maxence

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Pont-Sainte-Maxence : descriptif

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Pont-Sainte-Maxence

Pont-Sainte-Maxence est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie

Situation

Cartographies de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
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Carte topographique
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Vue aérienne du marais de Sacy-le-Grand et de Pont-Sainte-Maxence en 2014.

La commune de Pont-Sainte-Maxence est située dans le Bassin parisien, dans le sud de la région Hauts-de-France et au nord du massif des Trois Forêts. Elle appartient historiquement à la région du Beauvaisis, plus rarement, on la place dans le Valois.

Pont-Sainte-Maxence est située, à vol d'oiseau, à 41 Beauvais, 69 Amiens et 53 Paris.

En 2015, Pont-Sainte-Maxence est le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) regroupant les communes des Ageux et Pontpoint totalisant 16 904 habitants en 2012. La commune elle-même se compose de la ville qui lui donne son nom, du village de Sarron et du hameau de Villette (anciennement Le Plessis-Villette), anciennes communes de l'Oise.

Communes limitrophes

Pont-Sainte-Maxence compte treize communes limitrophes au total. Certaines d'entre elles ne touchent le territoire communal de Pont-Sainte-Maxence que sur une longueur très limitée : 150 m pour les deux communes de Sacy-le-Grand et Cinqueux, 350 m pour Brenouille et 750 m pour Saint-Martin-Longueau.

Communes limitrophes de Pont-Sainte-Maxence
Monceaux Saint-Martin-Longueau
Les Ageux
Bazicourt
Houdancourt
Beaurepaire
Brenouille
Pont-Sainte-Maxence[6] Pontpoint
Verneuil-en-Halatte Fleurines Villers-Saint-Frambourg

Géologie et relief

La commune est située dans la frange nord du Bassin parisien, une vaste zone sédimentaire formée par des dépôts successifs de sédiments et par des séries de transgressions marines. Le sous-sol du territoire se constitue de couches de calcaire grossier et de calcaire coquillier d'âge tertiaire. Ces couches ont formé, au sud de la commune, le plateau du Valois-Multien qui s'élève en pente douce vers le nord. Entre ces plateaux, l'Oise forme une plaine alluviale,.

Pont-Sainte-Maxence a un sous-sol relativement récent puisque les roches affleurantes les plus anciennes datent de l'Éocène. Le fond de vallée, occupé par les quartiers en rive droite — Faubourg de Flandre et Sarron — ainsi qu'une partie du centre-ville en rive gauche est installé sur des alluvions d'âge quaternaire déposées par l'Oise. En rive droite, d'autres strates sédimentaires recouvrent le territoire communal. Les argiles plastiques et lignites du Soissonnais datant de l'Yprésien affleurent sur une partie du quartier de Sarron et dans le bois homonyme. Des sables de Bracheux, plus anciens (Thanétien), affleurent dans le hameau de Villette.

La rive gauche présente un profil géologique plus complexe qu'en rive droite. On retrouve l'affleurement d'argiles plastiques et lignites du Soissonnais sur un axe qui suit la RD 120, menant à Beaurepaire, et la RD 123, menant à Pontpoint. Les flancs de vallée sont recouverts par une couche de sables de Cuise datant toujours de l'Yprésien. Sur la frange sud de la commune, installée sur le plateau du Valois et occupée par la forêt d'Halatte, est recouverte de roches datant du Lutétien puis du Bartonien à mesure du rapprochement du Mont Pagnotte et de la butte de Saint-Christophe. Des colluvions sont également présents sur la montagne de Calipet. Ces dépôts de pente sont des roches détritiques composées d'un mélange de sables de Cuise, de sables dolomitiques lutétiens et de blocs de calcaire grossier.

Le relief s'adapte à la nature géologique des sols. Le fond de vallée constitue une plaine alluviale humide. L'urbanisation s'est fait le long du coteau boisé du Valois-Multien qui occupe le sud du territoire communal.

La superficie de la commune est de 1 476 hectares, ce qui équivaut à la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine qui est d'environ 1 510 hectares. Son altitude varie de 27 à 126 mètres Le point le plus haut de la commune est situé au poteau de la Croix du Grand Maître dans la forêt d'Halatte en limite des communes de Pontpoint et Villers-Saint-Frambourg. Le point le plus bas est situé au bord de l'Oise à la limite de la commune de Brenouille.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, la Frette, le ruisseau de Popincourt, la dérivation de Sarron, la Petite la rivière, le Fossé de la Cascade, le ru du Poirier et le ruisseau Fosse Traxin,,.

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres.

Un autre cours d'eau, la Frette, naît dans les marais de Sacy-le-Grand et conflue avec l'Oise au niveau du Faubourg de Flandre. Elle marquait la limite communale entre Pont-Sainte-Maxence et Sarron avant leur fusion et maintenant avec Les Ageux. D'autres cours d'eau de plus faible importance parcourent le territoire communal en rive gauche. Le Fossé de la Cascade est divers bras de l'Oise qui coule en aval de la ville au lieu-dit la Grande Pièce et rejoint la rivière au niveau de Beaurepaire. Un autre cours d'eau prend sa source dans le quartier de Fond Robin et se jette dans l'Oise au niveau de l'ancienne piscine.

Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la sablière de la Jouquoire (31 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 789 bassins versants en totalité ou en partie (Aisne, Oise et Aronde). Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Oise-Aronde.

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 10 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels

Les bois occupent une grande partie de la commune au nord et au sud. Au nord, le bois de Sarron est une chênaie humide voire chênaie acidiphile lorsque le sol est sableux. Au sud, la forêt d'Halatte est principalement constituée de chênaie-hêtraie, de chênaie-charmaie et de chênaie acidiphile. La forêt fait l'objet d'un classement en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et en zone Natura 2000.

Les prairies ne subsistent qu'à Sarron et au faubourg Cajeux. Les prairies humides se retrouvent en fond de vallée, au lieu-dit la Grande Pièce. Les prairies de Sarron sont, quant à elles, des prairies fauchées. Des friches herbacées et arbustives, résultant de l'abandon de toute exploitation, sont présentes au Champ Lahyre, au faubourg Cajeux et à Villette. La présence de mares et d'étangs est attestée dans la boucle de Pontpoint, dans le bois de Sarron et près de l'abbaye du Moncel.

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Toponymie

La commune aurait porté les noms de Litanobriga, Levandriac, Levandrie, Pont, Pont-Maxence, Pont-Montagne, Pont-la-Montagne, Pont-sur-Oise. Le nom actuel est adopté en 1794. Les formes anciennes de la ville sont ad sanctam Maxentiam en 673 puis Portos ad sancta Mascentia en 779.

D'après Maurice Lebègue et Jacques Chaurand, le nom de la commune provient du nom latin pons/pontem signifiant « pont » et du déterminatif sancta Maxentia désignant Sainte Maxence, l'église lui est dédiée.

Selon la légende, Maxence a vécu au saint Patrice. Son père la promet à un prince païen nommé Avicin mais Maxence préfère s'enfuir. Elle traverse la Manche sur un navire, débarque en Gaule puis parvient au bord de l'Oise. Là, elle jette trois pierres dans la rivière pour la franchir car l'accès au pont lui aurait été interdit. Ces pierres seraient toujours présentes dans le fond du lit. Cependant, Avicin la retrouve et, voyant Maxence persister à refuser ses avances, il lui tranche la tête avec son épée. C'est alors que Maxence se lève, ramasse sa tête avant de la nettoyer et marche jusqu'au lieu où elle veut être enterrée, près d'une fontaine située dans l'actuelle rue Sainte Maxence

Le toponyme Sarron, selon Ernest Nègre, provient du nom de personne germanique Sarrato(n). L'ancienne commune est connue sous les noms de Sarodo en 766, villa Sarodo en 1037, Serronem en 1151, Charron en 1221. La forme actuelle apparaît dès 1217.

Le toponyme Le Plessis-Villette provient du marquis Charles de Villette qui y construit un château en 1763. Auparavant, il s'agissait d'un hameau dépendant de Saint-Martin-Longueau connu sous les noms de Plessier lez longueaue en 1539, Plessier les Longueseaux en 1637 et enfin Le Plessis Longueau. D'après Émile Lambert, Plessis vient de plesse ou plaisse, une « haie, clôture faite de branches tressées, entrelacées ». Le plessis désigne alors un « terrain clos, entouré de palissades, village protégé par une clôture de haies ».

Mimbertin, ancien hameau en dehors de la ville, est connu sous les noms de Mainbertin en 1212, Maubertin en 1336 et Main Berthain en 1711. Le nom actuel existe déjà en 1377.


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  1. Maurice Lebègue et Jacques Chaurand, Les Noms des communes du département de l'Oise, Volume 28, Collection de la Société de linguistique picarde, Éditeur : Musée de Picardie, 1994 [1], p. 168.
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 859.


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Histoire

Origines

L'Homme occupe déjà cette partie de la vallée de l'Oise durant la Préhistoire.

En effet, des fouilles archéologiques ont mis au jour l'existence d'un site néolithique final dans un méandre de l'Oise, au niveau des lieux-dits les Poiriers, la Jonquoire, le Pont de Pierre, la Ferme de l'Évêché et l'Île au Prêtre. On y trouve des zones d'habitation, des nécropoles et des zones agricoles,.

Antiquité

L'histoire de la ville est peu connue durant cette période. Une voie romaine allant de Senlis à Bavay traverse la ville par la Chapelle Saint-Jean puis l'actuelle rue Charles-Lescot. Au début du Moyen Âge, la ville s'appelle Levandriac, du nom de la déesse gauloise Leva. Ceci laisse penser que Pont existe déjà durant l'Antiquité.

Durant la période gallo-romaine, il y a un oppidum le long de cette voie romaine, qui vivait du trafic routier et de celui permis par le port sur l'Oise, ainsi qu'un poste de guet au mont Calipet. Cette terre, dépendante de la tribu des Bellovaques, occupe une position stratégique, à la limite du territoire des Meldes et des Suessons. Il y aurait eu un pont à cent mètres en amont du pont actuel.

En , à l'occasion de fouilles préventives préalables à la construction d'un supermarché ont été décourtes au Champ Lahyre les vestiges d'un sanctuaire datant du cella, puissante plateforme maçonnée, accessible par un escalier en façade et qui constituait le cœur du sanctuaire gallo-romain où était érigée la statue d'une divinité, Vénus accroupie est associée à une tête de vieille femme. « L'entrée du sanctuaire se faisait par une façade monumentale de près de 10 frise d'attique qui évoque davantage le vocabulaire architectural des arcs triomphaux », dont la modélisation virtuelle 3D a été réalisée en 2017 avec l'aide de mécénat d'entreprises,. L'ornementation, parfois rehaussée de couleurs, révèle une profusion de décors sculptés d'une qualité remarquable : animaux, scènes mythologiques, statues de divinités,.

Moyen Âge

Paysans affrontant les nobles pendant la Grande Jacquerie en 1358, dessin d'Édouard Vaumort et gravure de Jean Baptiste Amédée Guillaume , illustration de l'Histoire de France populaire d'Henri Martin, 1886.

Au Austrasiens et les Neustriens. L'Oise matérialise la limite du domaine royal des Mérovingiens et Pont-Sainte-Maxence est rattachée au bailliage de Senlis, tout en étant maintenue dans le diocèse de Beauvais. Dès lors, le lieu devient prisé par les rois notamment pour sa forêt riche en gibier.

En 683, Ébroïn traverse l'Oise à Pont-Sainte-Maxence qui est alors une ville fortifiée, vraisemblablement issue d'un castrum romain. Au passage, il massacre les guerriers qui défendaient le passage de la rivière. Le roi Charles le Chauve donne les terres de Pont-Sainte-Maxence à l'abbaye de Saint-Denis en 860. La ville est alors dans le comté de Beauvais et appartient directement au roi. Elle possède déjà un pont et un péage. Ce pont est un point de passage vers les Flandres, une région économiquement riche. Le péage rapporte beaucoup d'argent au roi. Pour protéger ce point de passage, un château est construit en 1016 sur l'île de la Plaine puis la ville est entièrement fortifiée en 1190.

Les rois de France qui se succèdent continuent de doter la localité en infrastructures. Saint Louis fait construire un Hôtel-Dieu au Philippe le Bel fonde l'abbaye du Moncel en 1309 et un hôpital en 1325. Pont-Saint-Maxence souffre des conflits qui ont lieu durant cette période. En 1358, la Jacquerie fait des ravages dans la ville. Les paysans se révoltent et détruisent les propriétés des nobles. Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, elle est prise l'année suivante par les Anglais. Elle est également occupée par les Bourguignons. La ville occupe une situation stratégique, aux portes de l'Île-de-France et de la Champagne. Elle bénéficie également de sa position pour devenir une place commerciale avec des marchés de céréales, de bois ou de cuir.

Époque moderne

Vestiges du fief de Mello qui a accueilli le nouveau manoir seigneurial après 1658.

Le château seigneurial de 1016 est détruit lors d'une crue de l'Oise en 1658. Un nouveau manoir seigneurial est construit au Fief de Mello,.

Au Louis XIV fait construire la route des Flandres et aménage la forêt en chemins de chasse. Ces travaux modifient l'organisation de la ville avec la destruction de maisons et la création de remblais pour la mise à niveau. L'actuelle rue Charles-Lescot devient un axe secondaire. Au début du écarts grossissent le long des voies de communication. Un nouveau pont est achevé en 1785, le pont Perronet. Celui-ci est remarquable pour les innovations qu'il apporte.

C'est en 1761 que le marquis Pierre-Charles de Villette, après l'acquisition de la châtellenie de Sacy-le-Grand en 1755, entreprend la construction du château de Villette au lieu-dit du Plessis Longueau pour remplacer le château de Fontaine-le-Comte dans les marais.

Révolution française et Empire

À la Révolution française, les nobles perdent leurs biens qui deviennent biens nationaux. Le château de Villette, propriété du marquis Charles de Villette et le moulin de Calipet, propriété d'Anne-Julie-Françoise de Crussol, sont notamment saisis, tout comme les terres appartenant à la seigneurie. En 1790, Pont-Sainte-Maxence devient une commune française et un chef-lieu de canton dans le département nouvellement créé de l'Oise. La commune prend successivement les noms révolutionnaires de Pont-la-Montagne et Pont-sur-Oise. Une assemblée générale des citoyens de Pont s'est tenue le 4 nivôse an II () ayant vocation à modifier les noms des rues et placer sur l'église l'inscription « Temple de la raison et de la vertu ».

En 1832, une épidémie de choléra fait 87 morts.

Époque contemporaine

En 1847, la Compagnie des chemins de fer du Nord ouvre le premier tronçon de la ligne de Creil à Jeumont entre Creil et Compiègne. La gare est inaugurée le et mise en service le lendemain.

L'ouverture de la gare offre une opportunité au développement industriel de Pont-Sainte-Maxence qui démarre à la fin du Belle Époque. La ville s'agrandit et s'étend en rive droite, entre l'Oise et la voie ferrée. Le nouveau quartier est surnommé « quartier des usines ». La plus ancienne usine de ce nouveau quartier est la Cérabati. Implantée dans la commune dès 1882, elle est spécialisée dans la céramique et le bâtiment. Suivront ensuite la Soudure Autogène Française (SAF) en 1909, la Salpa française en 1929 et la papeterie en 1932. Ces usines bénéficient de la présence de la voie ferrée pour l'acheminement des matières premières. Durant cette même période, la commune possède un port à sable, à l'emplacement actuel du quai Auguste-Deschamps, qui transporte du sable par péniche pour l'entreprise Saint-Gobain. En 1915, 500 tonnes de sables extraites des sablières de Fleurines sont acheminés vers le port par le biais d'un petit train reliant Fleurines à Pont-Sainte-Maxence qui traverse l'actuelle RD 1017,.

Pour empêcher l'avancée des Uhlans lors de la Première Guerre mondiale, les chasseurs alpins font sauter le pont Perronnet, construit entre 1774 et 1785, à la dynamite le tandis que les troupes ennemies franchissent l'Oise à Verberie. Le génie militaire construit un pont suspendu en 1915.

Durant ses 27 années de mandat, le maire Georges Decroze entreprend la construction de nouvelles infrastructures, en lien avec la croissance démographique de la ville. Il projette d'abord de construire un hôpital régional moderne en 1913 mais ses projets sont arrêtés par la guerre. Ce nouvel hôpital ouvrira finalement en 1923 et remplace l'hospice datant de 1664. Il fait ensuite construire un nouvel hôtel de ville en 1928, plus haut que l'église Sainte-Maxence, pour répondre aux besoins des Maxipontains puis la même année, un nouveau bureau de poste rue Charles Lescot,. Il fait également construire un établissement de bains-douches avec lavoirs à l'emplacement du port à sable. Cet établissement fonctionnera pendant 22 ans jusqu'en 1950.

La ville est touchée par les bombardements allemands durant les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale. Le second pont, construit en 1924, est détruit le à 16 heures. La destruction provoque des dégâts importants aux habitations environnantes. Le pont actuel est construit en 1949. Pont-Sainte-Maxence a été libérée les et .

La commune de Sarron est réunie à Pont-Sainte-Maxence par décret le . En 1946, le conseil municipal de Sarron avait déjà demandé ce rattachement par rapport au quartier Saint-Antoine, quartier contigu à Pont s'étendant le long de la Frette.

La seconde moitié du ,.

En 1972, le château des Marais, situé non loin de la gare, est démoli et remplacé en 1981 par une résidence pour personnes âgées.


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Culture

Le château Richard, devenu centre culturel municipal.

La Direction de la Vie Associative, Sportive et Culturelle (DVASC), anciennement nommée la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), ouvre en 1967 dans le château Richard, racheté par la mairie en 1963. Plusieurs activités de loisirs y sont organisées. De 1995 à 2019, l'Amicale des Artistes et Amateurs Pontois (3AP) y siégeait. Aujourd'hui, l'Office de tourisme est installé dans l'une des dépendances du château. L'ancien gymnage Léo Lagrange, déplacé dans le complexe sportif Georges Decroze et rebaptisé La Salamandre, était situé dans le parc de sa construction en 1968 jusqu'à sa démolition en 2017.

La Manekine est un bâtiment à vocation culturelle construit en 1977. Il possède un centre de loisirs, une salle de danse et un théâtre. La bibliothèque municipale s'y est installée entre 1979 et 1996. Aujourd'hui, La Manekine est un centre intercommunal,.

La Bibliothèque Reine-Philiberte est inaugurée en 1996. Auparavant, elle était à l'hôtel de ville entre 1929 et 1979 puis à La Manekine. La bibliothèque organise des manifestations culturelles comme des expositions ou des festivals.

En 2015, la ville dispose d'un conservatoire de musique et de danse situé derrière l'église, le conservatoire Adam de la Halle. Créé en 1991, il a été réhabilité entre 2002 et 2005 et est maintenant à vocation intercommunale,.

Il y a aussi un cinéma équipé de deux salles de projection.


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Héraldique

Les armes de Pont-Sainte-Maxence se blasonnent ainsi :
d'or au pont de trois arches de sable sommé d'une tour du même, au chef d'azur chargé d'une salamandre d'argent sur sa patience de gueules.

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Pont-Sainte-Maxence dans la littérature

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