Le Parcq

Localisation

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Le Parcq : descriptif

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Le Parcq

Le Parcq est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 444 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

Le Parcq se situe dans la partie ouest de l'Artois. Elle est traversée par la RD 939 et la RD 94 et se trouve à 5 km d'Hesdin, à 41 km de Berck et à 57 km d'Arras.

Parallèlement à la RD 94 coule la Ternoise qui se jette dans la Canche à Huby-Saint-Leu.

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Communes limitrophes du Parcq
Huby-Saint-Leu Wamin Auchy-lès-Hesdin
Grigny Parcq
Marconne Saint-Georges Vieil-Hesdin

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de 41,43 Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu, et par le Grigny, cours d'eau naturel non navigable de 1,62 Grigny.

Réseau hydrographique du Parcq.

Paysages

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 amplitude thermique annuelle de 13,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 8 vol d'oiseau, est de 10,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières. Elle est située dans le Ternois et s’étend sur le plateau de l’Aa et sur le rebord sud d’un glacis incliné vers la dépression synclinale de la Canche.

et trois ZNIEFF de type 2 :

  • la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. La Ternoise, avec ses 25 Artois ;
  • la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements ;
  • la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin. Cette zone humide recelant des marais tourbeux, s'étend d'Étaples à Hesdin sur une superficie de 12 059 hectares.
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  2. Sandre, «  » (consulté le )
  3. DREAL, «  » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Hesdini parcus (1219-1220) ; Parcus (XIIIe siècle) ; Le parch de Hesdin (1273) ; Parcus Hysdinensis (1273) ; Parch (1298) ; Parc (1358) ; Le Parcq de Hesdin (1734) ; Le Parque (1783).

Le Parcq est attestée sous la forme Parcus au Moyen Âge. L'établissement du Parc date de la fondation du château (à la limite sud de la commune avec Vieil-Hesdin). Les parcs des châteaux nourrissaient des bêtes sauvages destinées à être chassées. Au parc s'opposait la forêt, que son nom, dérivé du mot foris (« en dehors »), désignait comme extérieure au parc.

  1. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 289.
  2. Georges Gougenheim et Préface d'Alain Rey, Les mots français dans l'histoire et dans la vie, Omnibus, , 766 ISBN , lire en ligne), p. 231.

Histoire

Genèse du Parc

L'établissement du Parc date de la fondation du château (à la limite sud de la commune avec Vieil-Hesdin) par Baudouin VI de Hainaut ou Baudouin IX de Flandre dit Baudouin de Constantinople comte de Flandre, comte de Hainaut en 1208.

C'était un enclos boisé entouré de murailles à l'intérieur duquel des bêtes sauvages furent mises en grand nombre.

En 1219, Louis VIII de France dit le Lion agrandit l'enclos. Le comte Robert II d'Artois agrandit le parc en commerçant avec les religieux d'Auchy-lès-Hesdin en 1293.

En 1329, des herses sont installées à toutes les portes du parc.

Destruction du Parc

Malheureusement, en 1335, Édouard III d'Angleterre détruit le Parc quelques années avant la guerre de Cent Ans.

En 1337, Charles III de Navarre dit Charles III le Noble poursuivit son œuvre en détruisant la porte du Val Tahon et en commettant toutes sortes de désordres dans le parc dont il détruit les murailles.

Restauration du Parc

En 1395, Philippe II de Bourgogne dit le Hardi restaure le Parc en réédifiant les murs et repeuplant la faune.

Ces travaux titanesques sont poursuivis par de Bourgogne dit sans Peur. Un haras important y est établi.

Plusieurs personnes étaient quotidiennement occupées à nourrir les bêtes du parc qui possédait en outre une vaste volière, une fauconnerie et deux pièces d'eau pour la pêche. Le parc forme ainsi un ensemble de 940 hectares avec un périmètre d'environ 13 kilomètres s'ouvrant sur l'extérieur par de nombreuses "portes" (porte des Vaques, des Marès, Hendebourg, Grande Porte du Wiquet, du Baile d'Enfer, de Lestocquoy, de Val Tahon).

Le Parc devient la commune de Le Parcq

Après la destruction de Hesdin (Vieil-Hesdin actuellement) en 1553 par Charles de Habsbourg dit Charles Quint, ce parc fut, à l'initiative de Philippe II d'Espagne laissé à la disposition de tous ceux qui souhaitèrent s'y établir, à charge pour eux de défricher.

Pour y attirer plus de monde, il accorda une franchise d'impôt le à tous ceux s'y installant.

C'est ainsi qu'en 1586, le parc devint un village (le Parc du Roi ou le Parc-lès-Hesdin). Les privilèges (franchise d'impôt) sont confirmés par les successeurs de Philippe II, jusqu'à la restitution de la province d'Artois au royaume de France. L'administration de Louis XIV, le roi Soleil, confirme à nouveau les privilégès en 1647 mais en 1649, il fait payer le vingtième (prélèvement d'un vingtième sur tous les revenus, privilégiés ou non établi selon les déclarations de chacun, vérifiées par les contrôleurs royaux). Ces privilèges sont accordés à nouveau en 1734 par Louis XV et en 1778 par Louis XVI.

La cité est érigée comme Commune est reconnue en 1670 et depuis le , elle devient chef-lieu du canton du Parcq.

La Révolution française de 1789 n'apporte guère de troubles dans le village.

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

de gueules à la fasce d'argent, à la bordure cousue de sinople chargé de trois roses d'argent, deux cantonnées en chef et une en pointe.

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Le Parcq dans la littérature

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