Esquelbecq
Localisation
Esquelbecq : descriptif
- Esquelbecq
Esquelbecq (prononcé [ɛskɛlbɛk] ; en néerlandais : Ekelsbeke) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. En 2023, la commune a été élue comme étant le « village préféré des Français » lors de l'émission Le village préféré des Français diffusée sur France 3 et présentée par Stéphane Bern.
Géographie
Situation
Esquelbecq est située à 24,8 Dunkerque, 60 Lille et à 16,7 Oost-Cappel sur la frontière belge et à 60 côtes anglaises. Elle est traversée par l'Yser.
Transports et déplacements
La gare d'Esquelbecq est desservie par les trains TER Nord-Pas-de-Calais de la ligne d'Arras à Dunkerque.
Les aéroports les plus proches sont ceux de Ghyvelde (30 Marck (48,8 Lesquin (67,5 km).
Route : autoroute A25 sortie 15 direction Wormhout (3 km) puis Esquelbecq (2 km).
Communes limitrophes
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Yser et la Becque de bissezeele,,.
L'Yser est un cours d'eau transfrontalier franco-belge, d'une longueur de 70 Buysscheure. Il s'écoule vers la Mer du Nord, en traversant les Flandres française et belge, et s'y jette à Nieuport en Belgique, dans un estuaire très artificialisé. Les caractéristiques hydrologiques de l'Yser sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,28 . Le débit moyen journalier maximum est de 11,228 novembre 202 113,1 .
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Yser ». Ce document de planification concerne un territoire de 381 bassin versant de l'Yser en France. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Union syndicale d'aménagement hydraulique du Nord (USAN).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 13,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 14 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Sandre, « »
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- « », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
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Toponymie
Hiccclesbeke, Hiklesbeka, Ecclesbeka, avant de se fixer au siècle sur Ekelsbeke.
Sur la carte IGN de 1950, on trouve les noms de lieux-dits Zuid Galg Houck, Klocke Houck, Zuid Houck, la Plaine au bois, Pavé de Bergues.
- Mr Bergerot, cité dans la bibliographie pages 90-91
- Détails des lieux-dits d'Esquelbecq sur la carte de 1950 sur le site de Géoportail (site visité le 29 juillet 2022).
Histoire
Avant 1789
Esquelbecq était située sur le territoire des Ménapiens. Une voie romaine venant de Cassel traversait le village pour aboutir à Mardyck. Cette voie romaine correspond plus ou moins au tracé de la route départementale 52 actuelle.
Une toute première installation humaine à Esquelbecq existait au Attila et les Huns dévastent Bergues, alors appelée Groenbergh et plusieurs villes et villages de la région, Arras, Thérouanne, Tournai, etc., ainsi que Wormhout, Esquelbecq, avant de se diriger vers Amiens et Paris.
siècle : Première apparition du nom dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. La vie de saint Folquin, y est retracée. L'évangélisateur meurt à Esquelbecq le , lors d'une tournée pastorale, Esquelbecq étant alors située dans le diocèse de Thérouanne dont Folquin était évêque. Au siècle, une maison du village située sur la grand-place, portant une statue du saint dans une niche de la façade était considérée par la tradition comme celle où il trépassa. En 1181 et 1210, les reliques, conservées à Saint-Omer, furent amenées temporairement à Esquelbecq, à la demande du village, amenant à chaque fois des miracles (guérisons de maladies anciennes, lueurs dans le ciel la nuit...)
Le village est détruit par les Vikings en 880.
En 1199, Philippe, abbé de l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues, conclut un accord avec le sire Guillaume de Tymbron (Thiembronne?) pour le partage des dîmes d'Esquelbecq.
Esquelbecq relevait de la châtellenie de Bergues et de la Cour féodale ou Peron de Bergues. Cette Cour féodale était propriété du souverain (comtes de Flandre puis rois de France) et étroitement imbriquée avec la châtellenie qui s'étendait sur toutes les communes autour de Bergues, d'où de nombreux litiges entre les deux pouvoirs concernant leurs droits et pouvoirs respectifs. La seigneurie et baronnie d'Esquelbecq relevait de la Cour féodale et appartenait au Ledringhem.
Implanté au bord de l'Yser, le bourg fut dès le Moyen Âge protégé par un château et un seigneur. De cette lointaine construction et de ses occupants, aucun document ne nous est parvenu à ce jour.
Depuis le Moyen Âge et jusqu'en 1821 cinq familles seigneuriales y régnèrent : L'histoire est connue avec certitude depuis la fin du siècle, plus exactement 1299, date à laquelle la fille de Thierry d'Esquelbecq, Béatrix, seule héritière du lieu, épouse Gauthier de Ghistelles.
Gauthier ou Wauthier de Ghistelles, seigneur d'Esquelbecq et de Ledringhem, descendant du Gauthier ci-dessus, était également en 1436 gouverneur de La Madeleine, hôpital-léproserie, situé à Bergues mais en dehors de la ville. Avant lui, avant 1428, un autre seigneur d'Esquelbecq avait déjà rempli cette fonction.
Durant plusieurs générations, le château restera dans la famille : Jean, Gérard, Jean, Gauthier… Jeanne qui épousera Louis d'Hallewyn. On peut penser que les d'Hallewyn, seigneurs français furent contraints de vendre leurs biens en Flandre alors sous la domination espagnole. Cette vente eut lieu le 4 février 1584 (vente approuvée par Philippe II le 18 février), l'acheteur et nouveau seigneur et « comte » d'Esquelbecq n'était autre que Valentin de Pardieu, né à Saint-Orner, gouverneur de Gravelines, seigneur de la Motte. Il meurt au siège de Doullens le , n'ayant aucun héritier. Valentin de Pardieu avait fait campagne avec les armées de Charles Quint.
En 1560, après la destruction de Thérouanne par Charles Quint, Esquelbecq fut placée par bref du Pape Pie IV dans l'évêché d'Ypres, doyenné de Bergues.
C'est à Philippe Levasseur ou Le Vasseur, seigneur de Guernonval, son neveu que Valentin de Pardieu donna ses terres par testament du 13 août 1592. Fait chevalier d'Esquelbecq, puis premier baron du même lieu en 1612, il aura à cœur de relever les ruines du village dont il restaure le château (1606) et l'église (1610). Il meurt en 1633. La terre et seigneurie d'Esquelbecq, tenue du comte de Fauquembergues, (Fauquembergues est détenue depuis des siècles par des membres de la maison de Saint-Omer) est ainsi élevée au rang de baronnie, par lettres données à Bruxelles le 12 janvier 1612, au profit de Philippe Le Vasseur, dit de Guernonval, chevalier, seigneur d'Esquelbecq, membre du conseil de guerre, gouverneur et capitaine de la ville de Gravelines.
Philippe Levasseur de Guernonval a obtenu que quelques os de Saint Folquin soient donnés à l'église du village, placée sous le patronage du saint, afin de marquer la reconstruction de l'église pillée et dévastée lors de la furie iconoclaste du siècle. L'arrivée des reliques eut lieu le 14 août 1618 lors d'une cérémonie présidée par Guillaume de Loemel, abbé de Saint-Bertin en présence de nombreux ecclésiastiques. En souvenir de l'évènement, tous les 50 ans, le 14 août, était organisée une procession autour du village avec la châsse du saint, ainsi en 1668, 1718, 1768. A cette occasion, pour le passage du saint, on jetait des ponts provisoires en bois et feuillages verts sur l'Yser.
Durant 225 ans, Esquelbecq « appartiendra » à la famille de Guernonval. Louis de Guernonval né à Esquelbecq en 1729 fut le dernier à être enseveli dans la crypte de l'église Saint Folquin en l'an X.
Révolution de 1789
En 1790 la commune fut érigée en chef-lieu de canton comprenant sept municipalités. Mais elle ne le demeura que deux ans, et c'est Wormhout, commune plus importante qui lui succéda.
En 1793 Esquelbecq connut également la fureur des patriotes. Tout ce qui rappelait l'ordre ancien fut pillé, cassé ou enlevé. Disparurent ainsi le gibet de la place, les armoiries incrustées dans les murs du château, l'église fut vidée de ses objets précieux.
bataille d'Esquelbecq : Si elle ne fut qu'un épisode de la guerre qui opposa la jeune république au reste de l'Europe, elle fut d'importance pour le village car elle engendra la fin de la magnificence du château. Cette bataille intervint dans le cadre de la bataille d'Hondschoote qui permit de lever le siège de Dunkerque fait par les Anglais.
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Après la Révolution française, sous le premier Empire, se tiennent chaque année à Esquelbecq trois foires de seconde classe, héritées de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux; en 1803, elles ont eu lieu les 15 prairial (4 juin), 15 messidor (4 juillet), 15 fructidor (2 septembre).
siècle : Ruinés par la bataille de 1793 et 15 jours d'occupation ennemie, les de Guernonval l'abandonnèrent tout à fait, ils le vendirent en 1821 à M. Louis Colombier, négociant lillois. Il fut à l'origine de l'essor de la commune pour laquelle il obtint le passage de la voie ferrée et la construction d'une gare. L'arrivée des premiers trains en 1848 fut à l'origine de l'implantation d'industries et de commerces du négoce.
Alphonse Bergerot, marié à la petite-fille de Louis Colombier, fut maire pendant 56 années (de 1851 à 1908) et marqua de son empreinte le village. En 1857, il écrit avec M. Diegerick, l'archiviste d'Ypres, l'histoire du château et des seigneurs d'Esquelbecq. Il fonde la maison de retraite en 1867, l'école Saint Joseph en 1888, dote l'église d'une nouvelle chaire…
En 1854, à la suite d'une commission d'enquête nommée par l'archevêque de Cambrai René-François Régnier, la véracité des reliques de Saint Folquin est confirmée et les os sont replacés dans l'église du village le 14 décembre 1854, lors d'une cérémonie officielle en présence d'une foule considérable. Ces reliques cachées pendant la Révolution française retrouvèrent ainsi leur place occupée depuis 1618.
À la veille du .
Vers 1910, un chemin de fer de Herzeele à Saint-Momelin, passe par les villages, alors généralement dotés d'une gare, Wormhout, Esquelbecq Zegerscappel, Bollezeele, Merckeghem, Volckerinckhove-Broxeele, Lederzeele, Nieurlet.
Les deux guerres mondiales
Première Guerre mondiale
Elle a été une douloureuse époque pendant laquelle près de 80 esquelbecquois perdirent la vie.
Esquelbecq a accueilli des troupes de passage. En décembre 1914, un régiment stationnant à Esquelbecq a envoyé un détachement au commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front) de Steenvoorde. Parmi ce détachement, dix hommes sont absents illégalement depuis 48 heures le 6 décembre. Ils sont signalés à la prévôté (gendarmerie) de Wormhout. L'un d'eux rentre le lendemain et écope de 15 jours de prison.
En décembre 1914, Esquelbecq est le siège d'un dépôt regroupant les chevaux malades des cantonnements des environs (pour pouvoir être identifiés les chevaux portent un numéro de matricule sur le sabot).
En début 1915, se trouve à Esquelbecq un commissaire militaire chargé de superviser ce qui se passe sur les différentes voies ferrées (à l'époque, il existe nombre de petites voies ferrées, lignes désaffectées de nos jours, reliant les villages entre eux). Ainsi, le 3 février 1915, lorsqu'un wagon prend feu sur les rails à Rexpoëde, le commissaire militaire d'Esquelbecq est prévenu.
Esquelbecq fait partie en 1917 du commandement d'étapes basé à Quaëdypre. La commune dépend également du commandement d'étapes installé à Bergues en 1917-1918.
Lors de la grande offensive allemande sur les monts de Flandre en avril 1918, des milliers de soldats revenant du front tout proche, furent soignés ici. Plus de 600 d'entre eux succombèrent à leurs blessures, aux gaz de combat ou à la maladie et furent enterrés dans un cimetière provisoire, en bordure de la route de la gare, puis définitivement en dans un terrain plus en retrait offert par l'État français.
Seconde Guerre mondiale
L'occupation allemande débuta le par une bataille pour la conquête du nœud routier de Wormhout visant à empêcher les alliés de faire retraite vers Dunkerque. Le soir de cette bataille, 86 prisonniers britanniques furent exécutes par les S. S. de la garde d'Adolf Hitler sur le territoire d'Esquelbecq au lieu-dit la Plaine au Bois. Un mémorial, en témoignage de ce crime de guerre, est érigé route de Wormhout, et plus récemment la grange du massacre a été reconstruite à l'identique. Le général S. S. du régiment Leibstandarte Adolf Hitler (L.A.H.) était Sepp Dietrich. Il ne fut pas condamné pour ces crimes pas plus que Wilhelm Mohnke qui dirigeait le deuxième bataillon dont un détachement de 12 S. S. furent chargés du massacre (massacre de Wormhout).
- Mr. Bergerot, « Vie de Saint-Folquin », Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, lettres et arts, , lire en ligne).
- Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 364, lire en ligne.
- M. Bergerot, cité dans la bibliographie page 103
- M. Bergerot opption citée page 112
- Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (lire en ligne), p. 9.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1re partie, Année 1199.
- Avant 1789, le territoire de la Flandre maritime, entre la côte et Bailleul, était partagé entre quatre châtellenies : celles de Bergues, Bourbourg, Cassel et Bailleul, Dunkerque constituant au fil du temps un territoire séparé et autonome.
- Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (lire en ligne), p. 128 à 131.
- Louis de Baecker op. cit. pages 149 à 152
- Annales, page 161, du Comité flamand de France
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 207, lire en ligne
- M. Bergerot op. cit. pages 116 à 124
- Commandant lévy, La défense nationale dans le Nord en 1793 (lire en ligne), p. 79 et suivantes.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.
- M. Bergerot op. cit. pages 125 à 129
- Annuaire Ravet Anceau 1893
- Journal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde Décembre 1914- Janvier 1915, p. 6, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde Décembre 1914- Janvier 1915, p. 7, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Stenvoorde puis Rexpoëde janvier-avril 1915, p. 26, lire en ligne.
- « », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Giulia De Meulemeester, « Esquelbecq Un musée pour sauvegarder la mémoire des victimes de la Plaine au bois : Des éclats de grenade, des témoignages poignants, des photos, etc. Les dons continuent d'affluer auprès de l'association de la Plaine au bois, qui œuvre à la sauvegarde du lieu où ont été massacrés de nombreux soldats britanniques en mai 1940. Autant d'objets aujourd'hui rassemblés dans un musée à l'étage de la Maison du Westhoek », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Héraldique
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Les armes d'Esquelbecq se blasonnent ainsi : « D'or au chevron d'azur accompagné de trois étoiles de gueules »,," Le blason officiel d'Esquelbecq est celui de Valentin de Pardieu (1529-1595) accompagné de sa devise vaincre ou mourir. On lui attribue souvent, par erreur, le blason des Ghistelles d'Esquelbecq : « De gueules au chevron d'hermines, accompagné de trois molettes à six rais d'argent,.». |
- Bulletin historique trimestriel, de la Société des antiquaires de la Morinie, 1861, page 853
- source: Site officiel et "Histoire et patrimoine d'un village flamand : Esquelbecq- 1995"
- Source: Le généalogiste fou
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