Chantilly

Localisation

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Chantilly : descriptif

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Chantilly

Chantilly est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France

Située au cœur de la forêt de Chantilly, dans la vallée de la Nonette, elle se trouve au centre d'une agglomération de 36 908 habitants en 2021

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 10 652 habitants appelés les Cantiliens. Chantilly est connue pour son château, qui accueille en son sein les collections du musée Condé, et pour sa crème fouettée

Elle est également reconnue au niveau international pour ses activités hippiques : outre son hippodrome, sur lequel se déroulent notamment deux courses hippiques, le prix du Jockey Club et le prix de Diane, la ville et ses environs abritent le plus grand centre d'entraînement de chevaux de course de France. Intimement liée à la famille de Montmorency du XVe au XVIIe siècle, puis à la famille de Condé du XVIIe au XIXe siècle, Chantilly se développe autour de son château et de ses dépendances

Longtemps constituée de quelques hameaux dispersés autour de son château, elle ne devient paroisse qu'en 1692, et son urbanisme remonte seulement au XVIIIe siècle

Elle devient, au début du XIXe siècle, un petit centre industriel pionnier, notamment dans la production de porcelaine et de dentelle, mais surtout un lieu privilégié de loisirs et de villégiature pour l'aristocratie et le milieu artistique, ainsi que le lieu de résidence d'une communauté anglaise, liée alors au monde du cheval. Aujourd'hui, la commune, située dans l'aire d'attraction de Paris, voit 40 % de sa population active travailler en Île-de-France et ne présente pas de grandes entreprises sur son territoire

Avec ses centaines de milliers de touristes visitant son château et son parc, ainsi que son musée vivant du cheval, avec ses millions de visiteurs pour sa forêt, la ville se présente comme un des pôles touristiques les plus attrayants du nord de la région parisienne.

Géographie

Localisation

La ville est située dans le Bassin parisien, au sud de la région Hauts-de-France à la limite nord de l’aire urbaine de Paris. Elle appartient historiquement à la région du Valois. Chantilly est située à 39 Beauvais, 79 Amiens, 7 Creil et 38 Paris.

Communes limitrophes de Chantilly
Saint-Maximin Vineuil-Saint-Firmin
Gouvieux Chantilly Avilly-Saint-Léonard
Lamorlaye Coye-la-Forêt Pontarmé
Orry-la-Ville

Chantilly est le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) regroupant les communes de Avilly-Saint-Léonard, Boran-sur-Oise, Coye-la-Forêt, Gouvieux, Lamorlaye et Vineuil-Saint-Firmin. Avec un peu moins de 37 000 habitants, c'est la Oise et la Picardie.

Topographie et géologie

Carte topographique et de localisation du centre de la commune.

La commune se trouve à cheval sur la région naturelle du Parisis septentrional et le Valois occidental dont la rivière, la Nonette, marque la limite. Le site de la ville était à l'origine une clairière ou une prairie appelée aussi « pelouse », qu'occupent actuellement en grande partie les terrains de l'hippodrome. L'espace résiduel, situé entre l'hippodrome et la ville est toujours appelé « petite pelouse ». Le point le plus haut de la commune, 112 Bois Larris, en limite de Lamorlaye. Le point le plus bas, 35 Gouvieux.

Elle est située sur un plateau sédimentaire du Lutétien supérieur sur lequel s'étend la forêt de Chantilly. Ce plateau calcaire est recouvert par des sables créés par les ruissellements et le vent sur une épaisseur de moins d'un mètre. C'est ce sable qui est utile à l'entraînement des chevaux de course en forêt. Ce calcaire du Lutétien peut servir de pierres de taille dans certaines zones de la région. C'est le cas encore de nos jours dans la commune limitrophe de Saint-Maximin ; c'était le cas au champignonnière puis d'abris anti-aériens au cours de la Seconde Guerre mondiale. Appartenant au domaine de Chantilly, elle est ouverte au public de temps à autre.

Les autres formes géologiques présentes sur le territoire de la commune sont les alluvions récentes des fonds de vallée, qui ont été propices, en ce qui concerne la Nonette, à l'aménagement de jardins familiaux au lieu-dit de la Canardière, au pied du viaduc.

Hydrographie et eau potable

Canal de la Machine en direction du pavillon de Manse.
La Nonette à Chantilly vue depuis le pont de la route de Creil.

La commune est bordée à son extrémité sud par la vallée de la Thève, rivière affluent de l'Oise et longue au total de 33 étangs de Commelles : ces étangs artificiels ont été créés au abbaye de Chaalis pour en faire des viviers à poissons.

La ville est traversée par la Nonette, rivière rattachée aussi au bassin versant de l'Oise. Longue au total de 41 château par André Le Nôtre a nécessité la transformation profonde du cours d'eau à partir de 1663. Le lit mineur de la rivière a été déplacé d'une centaine de mètres vers le nord afin de créer le Grand Canal qui passe devant le château et mesure au total 2,5 pavillon de Manse qui servait à alimenter les bassins et cascades des jardins ouest (aujourd'hui disparus) en faisant remonter l'eau jusqu'à un réservoir autrefois situé sur la pelouse. Une partie de ce réservoir existe toujours à proximité de l'hippodrome mais n'est plus alimenté en eau. Une partie de ces aménagements hydrauliques a servi à l'alimentation d'usines situées dans la vallée. La partie des jardins encore existante était approvisionnée par un tout autre système basé sur un aqueduc collecteur venant des environs de Senlis.

Au eau minérale est découverte au milieu de la vallée et un pavillon au cœur d'un jardin est construit entre 1725 et 1778 pour permettre d'y venir boire cette eau. Cette source doit être distinguée d'une autre source d'eau ferrugineuse, dite « eau de Chantilly », située, elle, au lieu-dit la Chaussée à Gouvieux et exploitée à partir de 1882 et jusqu'au début du XXe siècle pour la mise en bouteille (après avoir été gazéifiée).

Au eau potable est déjà mis en place dans la ville par des branchements effectués sur le grand réservoir. En 1823, dix-huit fontaines pour l'usage des habitants sont installées dans la ville aux frais du dernier prince de Condé. En 1895, cet approvisionnement est abandonné pour une nouvelle usine d'eau potable construite dans la commune voisine de Lamorlaye. Celle-ci est alimentée par trois forages situés à Chantilly, Lamorlaye et Boran-sur-Oise puis, une fois traitée, elle est distribuée grâce à deux châteaux d'eau situés sur le Mont de Pô à Gouvieux. Ce réseau est géré par le syndicat intercommunal pour l’amélioration des réseaux d’eau potable (Siparep) qui regroupe Chantilly aux communes de Gouvieux et Lamorlaye et délégué à la société privée Lyonnaise des eaux depuis 1928. En 2009, le prix au mètre cube est de 3,25  en moyenne.

Le tout-à-l'égout, pour sa part, est installé à partir de 1878, mais limité dans un premier temps au quartier de la rue d'Aumale, de l'hospice Condé et de la rue de Paris (actuelle avenue du Maréchal-Joffre). Il est étendu à toute la ville en 1910 grâce à des subventions de l'État, financées par le biais des taxes sur les paris des courses hippiques. Une usine de traitement des eaux usées est construite à Chantilly en 1969 à la Canardière, puis déplacée à Gouvieux en 2006. Ce dernier réseau est géré par le syndicat intercommunal pour le traitement des eaux de la vallée de la Nonette (SICTEUV) (qui regroupe Apremont, d’Avilly-Saint-Léonard, Chantilly, Gouvieux et Vineuil-Saint-Firmin). Le réseau des eaux usées représente 22 .

Réseau hydrographique de Chantilly.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 8 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  8. Vivre à Chantilly, L'eau à Chantilly, lire en ligne].
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Cantiliacus vers 1150.

Le composé *campus tiliae (forme non attestée), soit « champ de tilleuls », donné parfois pour étymologie de Chantilly ne repose sur aucun élément pertinent.

Chantilly procède d’une évolution régulière de CANTILIACU (Cantiliacus), basé sur le nom de personne gaulois Cantilius, suivi du suffixe de localisation et de propriété -(i)acus. Ce suffixe a régulièrement abouti à la terminaison -y dans le nord de la France.

Une autre explication a été avancée récemment par le spécialiste de la langue gauloise Jacques Lacroix. Selon lui, l'anthroponyme Cantilius est rare et le thème cant- viendrait plutôt de la racine Gauloise *canto au sens de « frontière ». Chantilly se situe à la limite entre les territoires des Bellovaques et des Sulbanectes, son nom signifierait « établissement de la frontière ».

Homonymie avec Chantilly (Cher), De Cantiliaco 1175; Cantillac (Dordogne, Cantilhacum 1360, graphie occitane LH = [j] (Y), mais désinence latinisée -um), Chantillac (Charente, De Cantiliaco avant 1075), etc.

Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la ville fut appelée Champ-Libre.

  1. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz,  (ISBN , lire en ligne), p. 547 - n°8874.
  2. Jacques Lacroix, « Nommer les frontières chez les Celtes », L'Archéologue, no 152,‎ 2019-2020, p. 77.

Histoire

Chantilly vers 1780 (carte de Cassini).
Les Très Riches Heures du duc de Berry, Février (Musée Condé, Chantilly.

Avant la ville

Aucune trace d’occupation humaine datant de la Préhistoire ni de l'âge du fer n'a été retrouvée sur le territoire de la commune. Le mobilier d'une sépulture d'époque romaine a été mis au jour à proximité de la Nonette, ainsi que des voies gallo-romaines en forêt. Des tombes mérovingiennes, datées du Faisanderie.

C'est un acte, autour de 1223, entre Guy IV de Senlis et le prieur de Saint-Leu-d'Esserent qui signale pour la première fois la Terra cantiliaci. Guy IV de Senlis, grand bouteiller du roi (fonction qui va donner le nom à sa famille) est le fondateur de la seigneurie de Chantilly. C'est à l'époque un rocher au milieu d'une zone marécageuse, en limite des diocèses de Beauvais et de Senlis. En 1227, on signale la présence d’une maison forte sur le site cantilien. C'est en 1282 que, pour la première fois, Chantilly désigne sa forêt : un acte du Parlement de Paris parle en effet d’in tota foresta chantiliaco (dans toute la forêt de Chantilly). Puis, en 1358, on parle pour la première fois d'un château à la suite de sa destruction signalée lors de la Grande Jacquerie et sa reconstruction par Pierre d'Orgemont, achevée en 1394. Au cours de la guerre de Cent Ans, les Anglo-Bourguignons tentent d'assiéger le château en 1421 : Jacqueline de Paynel, veuve de Pierre II d'Orgemont mort à la bataille d'Azincourt et de Jean de Fayel, doit livrer la forteresse. En échange, tous les habitants du château ont la vie sauve, mais les villages environnants sont tous ruinés.

Au début du XVIe siècle, les alentours de ce château sont constitués de petits hameaux :

  • les Grandes Fontaines, situées à l'emplacement actuel du bas de la rue des Fontaines ;
  • les Petites Fontaines appelées aussi Normandie, l'actuel bas du Quai de la Canardière et rue de la Machine ;
  • le hameau des Aigles, situé au niveau du terrain hippique actuel qui doit son nom au laboureur qui l'habite à la fin du Moyen Âge. Il disparaît totalement lors des guerres de religion ;
  • le hameau de Quinquempoix, le plus grand de ces hameaux et le plus proche du château.

C'est à partir de cette époque que ce dernier village sert à accueillir l'extension des fonctions du château. Il abrite une chapelle consacrée à saint Germain signalée dès 1219 et qui disparaît au 1539 qui sert à loger le régisseur des chasses du connétable Anne de Montmorency ou l'hôtel de Quinquempoix, construit vers 1553, qui sert à loger l'écuyer du connétable. Quelque temps auparavant, en 1515, Guillaume de Montmorency (père du connétable) obtient grâce à une bulle pontificale le droit de faire célébrer la messe et tous les sacrements dans la chapelle du château, ce qui en fait l'un des premiers signes d'autonomie du château et de ses habitants vis-à-vis des paroisses environnantes.

Les Hospitaliers

Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédaient un membre de Chantilly sur la seigneurie de Chantilly. Nous ne possédons pas les titres de donations mais il s'agissait de prés que Renaud Gorre, commandeur du grand prieuré de France, avait affermés en 1466,.

La nouvelle paroisse à l'Époque moderne

Les armes de la maison de Condé à partir de 1588.

En 1673, le Grand Condé fait percer une nouvelle route de Gouvieux, qui devient l'actuelle rue du Connétable. Les terrains concédés de chaque côté de la rue constituent le premier embryon d'urbanisme de la ville, sous la forme d'auberges, d'ateliers pour les artisans du château et de logements pour les domestiques. Cet embryon est encore partagé entre les paroisses de Gouvieux du diocèse de Beauvais et de Saint-Léonard du diocèse de Senlis.

Le Grand Condé émet le vœu dans son testament de créer une église paroissiale non loin du château. Henri Jules de Bourbon-Condé réalise le vœu de son père en 1692 en faisant construire l'église Notre-Dame et en créant une paroisse dépendant de l'évêque de Senlis, par démembrement des deux paroisses voisines. Chantilly prend alors sa véritable autonomie. Son petit-fils, Louis IV Henri de Bourbon-Condé, est le véritable fondateur de la ville dont il fait tracer le premier plan. Il définit un urbanisme raisonné axé sur la route de Gouvieux devenue Grande Rue. Après le lancement de la construction des Grandes Écuries en 1721, le prince crée le à leur extrémité un lotissement au sud de la rue : les actuelles maisons des officiers. Il vend par lot des terrains à ses officiers (c'est-à-dire les titulaires de charges ou emplois à la maison des Condés) avec obligation pour ceux-ci de respecter des normes architecturales identiques du côté de la pelouse. Ces normes ainsi que le tracé des façades sont définis par Jean Aubert, architecte des Grandes Écuries. Celles-ci sont construites entre 1730 et 1733. Dès 1723, l'extrémité de la Grande Rue est marquée par l'installation de l'hospice de la Charité.

Dans la seconde moitié du dentelle, née à la fin du porcelaine fondée en 1726 et installée dans l'actuelle rue de la Machine en 1730. Des bâtiments à vocation industrielle sont construits dans les années 1780 à l'extrémité du Grand canal afin de profiter de la chute d'eau.

Les débuts de la commune de Chantilly

Le château au Jean-Baptiste Lallemand, musée Condé.

Sous la Révolution française, Chantilly devient une commune, reprenant les limites de la paroisse. Le premier maire est alors le régisseur du domaine, André-Joseph Antheaume de Surval et le reste du conseil municipal est recruté parmi les officiers du château. Les Condé sont parmi les premiers à fuir à l'étranger, quelques jours après la prise de la Bastille, le . Le domaine est mis sous séquestre le en application de la loi sur les émigrés et vendu par lots. Une première partie est vendue entre 1793 et 1795 : l'ancien potager, le jardin des cascades, les derniers terrains disponibles le long de l'actuelle rue du Connétable et autour de l'actuelle petite pelouse ainsi que les maisons de la ville appartenant au Prince. Une bonne partie de ces premières aliénations ne réintègreront jamais le domaine. Le reste du domaine est loti en 1798 et vendu progressivement.

Avec la Terreur, le maire est chassé le et remplacé par un jacobin. Le château est transformé en prison de 1793 à 1794, destinée aux suspects du département de l'Oise. À la suite de sa vente comme bien national en 1799, il est transformé en carrière de pierre par deux entrepreneurs, seul le « petit château » étant préservé. Les Grandes Écuries sont réquisitionnées par l'armée : s'y installent successivement le  régiment de chasseurs à cheval, le  dragons de 1803 à 1806 puis le  régiment de chevau-légers lanciers polonais, de 1808 à 1814.

Plusieurs industriels profitent de la vente des biens des Condé pour développer leur activité. En 1792, l'activité de la manufacture de porcelaine de Chantilly se tourne vers la fabrication de la faïence sous l'impulsion de son nouveau propriétaire anglais Christophe Potter. Une usine de laminage de cuivre est installée dans les bâtiments industriels des bords du canal en 1801 puis François Richard-Lenoir y installe sa filature en 1807. Elle emploie jusqu'à 600 personnes et redonne une prospérité à la commune. Utilisant les nouvelles techniques anglaises, elle se diversifie dans le tissage notamment la confection d'indiennes et la blanchisserie. La filature de François Richard-Lenoir commence à décliner dès 1814 et, en perdant son monopole, fait faillite en 1822.

En 1815, le prince Louis V Joseph de Bourbon-Condé revient définitivement dans son château ou ce qu'il en reste. Il récupère une partie des anciens terrains du parc et rachète le reste. Son fils, Louis VI Henri de Bourbon-Condé fait installer dans la ville des bornes-fontaines en 1823 ainsi qu'une grande partie des réverbères en 1827.

Une ville de villégiature et de loisirs au | ]

Viaduc de Chantilly juste après sa construction en 1859.
Le braquage de la succursale de la Société générale à Chantilly en , vu par Le Petit Journal.

En 1834, la pelouse de Chantilly accueille ses premières courses hippiques. Dès les années 1840, ces courses drainent des parieurs de toutes les catégories sociales principalement en provenance de la capitale. Le succès des courses provient surtout de l'arrivée du chemin de fer en 1859. Plus tard, une gare destinée au public des courses hippiques est créée pour permettre la venue, jusqu'à 20 000, de parieurs et de visiteurs le jour des courses. Une piste puis des tribunes sont aménagées progressivement de manière pérenne pour constituer l'hippodrome actuel. Les records d'affluence sont enregistrés à la veille de la Première Guerre mondiale lorsque 40 000 personnes assistent au prix du Jockey Club en 1912.

Autour de cet hippodrome, se met en place une véritable économie hippique avec la construction de nombreuses écuries d'entraînement de pur-sang. Un nouvel urbanisme se développe autour de cette activité avec la création de nouveaux quartiers tels que le Bois Saint-Denis destiné exclusivement à cette activité. On compte deux entraîneurs et dix-sept lads dans la commune en 1846 et trente entraîneurs et 309 lads en 1896. Le milieu hippique est constitué d'un très grand nombre de citoyens britanniques : jockeys, lads et entraîneurs (76 % des effectifs des écuries en 1911) constituent une véritable communauté dans la ville à tel point qu'une chapelle anglicane est construite vers 1870.

En parallèle, se développe un urbanisme de villégiature : de nombreux aristocrates, grands bourgeois mais aussi artistes s'installent dans la ville, faisant construire des villas et des châteaux dans les communes alentour : la famille Rothschild à Gouvieux, par exemple. Des hôtels de luxe sont aussi créés, tels que l'hôtel du Grand Condé en 1908. Le duc d’Aumale, dernier seigneur de la ville, encourage le développement de l'industrie hippique, l'installation des Anglais et le développement de la ville. Entre 1876 et 1882, il fait reconstruire le château et y concentre une des plus belles collections d'art de l'époque. En recevant la haute société dans son palais (l’impératrice d’Autriche Élisabeth, dite Sissi, le grand-duc Vladimir Alexandrovitch de Russie, entre autres), il contribue au rayonnement de la ville. Son ouverture au grand public en 1898 à la suite du legs du domaine à l'Institut de France ajoute encore un attrait à Chantilly pour les excursionnistes (100 000 visiteurs durant les six premiers mois).

Cette profusion de richesses n'est pas sans attirer les convoitises. Le au matin, la Bande à Bonnot braque la succursale de la Société générale de Chantilly, située alors à l'actuelle place Omer Vallon, et tue deux employés.

Chantilly connaît aussi la guerre au guerre de 1870, la ville est occupée par l'armée prussienne pendant près d'un an. Le grand-duc de Meklembourg, commandant en chef du .

Chantilly au | ]

Chantilly pendant la Première Guerre mondiale
Les généraux Joffre et Haig quittant la villa Poiret pendant la conférence de Chantilly en décembre 1915.

Le 3 septembre 1914, l'armée allemande entre dans la ville mais ne s'y installe pas et en repart le lendemain. Malgré une occupation du château, aucun dégât particulier n'est constaté alors que les villes voisines de Creil et Senlis connaissent des incendies et des destructions. Les soldats français ne reviennent que le dans la ville.

Après la bataille de la Marne, le généralissime Joffre installe son état-major à Chantilly en raison de sa liaison aisée avec Paris par le chemin de fer. Le Grand quartier général (GQG) s'installe dans l'hôtel du Grand Condé le 29 novembre 1914 soit 450 officiers et 800 secrétaires et hommes de troupe. Joffre loge pour sa part à la Villa Poiret, à une centaine de mètres de là. Lors de la conférence de Chantilly du 6 au 8 , il réunit les chefs des armées alliées pour définir les plans militaires et coordonner les offensives des alliés pour l'année 1916. Le GQG quitte la ville en décembre 1916 pour s'installer à Beauvais. Chantilly accueille aussi une ambulance pour soldats blessés au front située à l'hôtel Lovenjoul ainsi qu'au pavillon Egler. Un des trois ateliers de camouflage dépendant du  régiment du génie s'installe dans la ville en 1917 dans des baraquements spécialement construits sur la petite pelouse, auprès de l'hippodrome. Jusqu'à 1 200 femmes mais aussi 200 prisonniers de guerre allemands et 200 travailleurs annamites sont embauchés pour peindre des toiles servant à la protection visuelle des pièces d'artillerie et transports de troupes.

Dans l'entre-deux-guerres, la commune s'agrandit en 1928, avec l'adjonction du quartier du Bois Saint-Denis démembré de la commune de Gouvieux. Un monument en l'honneur du maréchal Joffre est inauguré en sa présence en 1930 dans l'avenue qui porte actuellement son nom.

Chantilly pendant la Seconde Guerre mondiale

Avec le retour de la guerre, les militaires reviennent dans la ville. Le terrain des Aigles, en limite de la ville (sur le territoire de Gouvieux), accueille un escadron d'aviation de chasse de défense (GC I/1) de l'armée française en provenance de la Base aérienne 251 Étampes-Mondésir de la déclaration de guerre à l'armistice. La Wehrmacht entre dans la ville le et s'y installe. Elle utilise les Grandes Écuries comme hôpital vétérinaire pour ses chevaux que l'on fait venir d'Allemagne : on estime que 4 000 d'entre eux sont accueillis dans la ville pendant la guerre. Le commandement militaire occupe l'hôtel du Grand Condé. À la suite de l'assassinat d'un collaborateur, le curé de la paroisse, l'abbé Charpentier, auteur d'un sermon anti-nazi en 1943, est arrêté avec d'autres résistants qu'il soutenait. Il est déporté au camp de Mauthausen où il meurt le . Le viaduc de la Canardière est bombardé le par les forces alliées et la ville est libérée par les chars américains le . La Air Force de l'Armée américaine s'installe à son tour à l'hôtel du Grand Condé.

Chantilly depuis 1945

Depuis la dernière guerre mondiale, la ville se développe avec l'aménagement de nouveaux quartiers au nord de la ville : des logements collectifs sociaux ou non y sont construits. Certains hôtels et villas du centre-ville sont résidentialisés ; des écuries sont détruites pour permettre l'aménagement de logements. Une nouvelle population travaillant en région parisienne s'installe dans la commune, profitant de ces nouveaux logements. En parallèle, la commune perd presque totalement ses activités industrielles avec la fermeture des usines Guilleminot en 1992. De nouveaux équipements sont construits : un lycée en 1961, un collège en 1979.

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  25. a et b Au sujet de Chantilly pendant la Première Guerre mondiale : Chantilly en 1914-1918, photographies inédites de Georges et Marcel Vicaire, Ville de Chantilly-Château de Chantilly, , 133 ISBN , présentation en ligne) et Bernard Chambon, « Le Grand quartier général à Chantilly (1914-1917) », Cahiers de Chantilly, no 1,‎ , p. 59-103.
  26. François Cochet, « 6-8 décembre 1915, Chantilly : la Grande Guerre change de rythme », Revue historique des armées, lire en ligne).
  27. Département d’histoire locale du centre culturel Marguerite Dembreville de Chantilly, Les p'tites camoufleuses de Chantilly, Notice sur l’atelier de camouflage de l’armée française en 1917-18 à Chantilly (Oise), 2008, [lire en ligne].
  28. «  », sur site de l'association de sauvegarde de Chantilly et de son environnement, (consulté le ).
  29. Xavier Leprêtre, Même au péril de la liberté, 1940-44 : Senlis et Chantilly, t. 1, Noyon, .
  30. «  », sur site de l'Insee, (consulté le ).

Culture

Équipements

Détail d'une dentelle de Chantilly.

Les équipements culturels suivant sont présents sur le territoire de la commune :

  • une médiathèque municipale contenant 100 000 documents (livres, disques et DVD), sur 1 000 m2 avec 3 500 lecteurs inscrits ;
  • une école de musique associative, Le Ménestrel, proposant l'enseignement d'une vingtaine d'instruments différents pour 600 élèves inscrits. Elle est installée dans le bâtiment de l'ancienne piscine ;
  • le centre culturel Marguerite Dembreville (activités socio-culturelles) ;
  • le musée de la dentelle : petit musée comprenant une collection de dentelle de Chantilly, situé au rez-de-chaussée du pavillon Egler, à proximité de la médiathèque. Il a été entièrement rénové en 2016 ;
  • un cinéma indépendant : le cinéma Élysée. Créé en 1936, il possède 606 places réparties en quatre salles, classé Art et Essai. C'est le dernier des trois cinémas qui ont existé dans la ville.

Des concerts, pièces de théâtre et spectacles sont organisés très régulièrement à la salle du Jeu de Paume du château, dans les Grandes Écuries et dans le théâtre de la Faisanderie au Potager des Princes.

Manifestations culturelles et festivités

Défilé de mode au « Printemps des arts ».

Chantilly est le cadre de plusieurs événements culturels et festifs durant toute l'année :

  • le printemps des arts, organisé par la commune ;
  • mi-juin, jusqu'en 2011, un festival de feux d'artifice appelé « les Feux de Chantilly » (anciennement « Les Nuits de feux », jusqu'en 2008), se déroulait dans le parc du château de Chantilly ;
Chantilly Arts & Elegance Richard Mille.
  • en juin, le dernier samedi : la « Course des quartiers à cheval » surnommée le « Palio de Chantilly » est une course hippique sur l'hippodrome entre six cavaliers portant les couleurs des six quartiers de la ville ;
  • le 14 juillet : la « Fête des Canaux » (guinguettes et jeux le long de l'eau) est organisée le long du canal Saint-Jean ;
  • début septembre, depuis 2014, se déroule le concours d'élégance automobile international du Chantilly Arts & Elegance Richard Mille dans le domaine du château.

Chantilly et la littérature

Marcel Boulenger
Portrait par Félix Vallotton
paru dans La Revue blanche en 1899.

Le château de Chantilly a accueilli de nombreux auteurs, protégés par les Condé, à commencer par Théophile de Viau, en 1626, logé au pavillon de Sylvie du château. En exil, il passe les derniers mois de sa vie au château, protégé par Marie-Félicie des Ursins. Il y rédige les Odes à la maison de Sylvie, surnom de l'épouse d'Henri II de Montmorency. On peut noter aussi le passage plus rapide de Jean Racine, Nicolas Boileau, Jean de La Bruyère, Jean de La Fontaine, Bossuet, Molière au château. L'abbé Prévost est l'un des premiers écrivains à résider de manière plus pérenne à Chantilly. Il vient passer les deux dernières années de sa vie (1762-1763) dans une maison située dans le parc du château (actuelle commune de Vineuil-Saint-Firmin). Il y écrit Lettre de Mentor à un jeune seigneur.

Au Chateaubriand réside en ville à l'hôtel des Postes à côté du Jeu de Paume en et y rédige le livre seizième de ses Mémoires d'Outre-tombe consacré à la mort du duc d'Enghien. Gérard de Nerval, originaire du Valois fait plusieurs passages et évoque la ville dans Les Filles du feu ainsi que dans Aurélia ou le rêve et la vie. Marcel Proust y effectue aussi un court séjour et évoque le Duc d'Aumale et la Ville dans Sodome et Gomorrhe. Au cours de la Première Guerre mondiale, le poète italien Gabriele D'Annunzio est reçu par l'écrivain cantilien Marcel Boulenger, auteur des Lettres de Chantilly (1907), dans une des maisons bordant la pelouse. Le premier s'inspire de ce séjour pour écrire Licenza (Envoi à la France en français, 1916) et le second écrit à la suite Le cœur au loin (1916). Jean Cocteau vient séjourner à plusieurs reprises à l'hôtel du Grand Condé, en et à l'été 1927 notamment. À une époque plus récente, l'écrivain américain John Hawkes évoque la Ville dans son roman Innocence in extremis (1987).

Chantilly et la peinture

L'allée du bois Bourillon par Paul Cézanne (1888).

Sans compter les peintres intervenus dans les décorations du château, l'histoire de la ville note le passage de Jean-Baptiste-Camille Corot, qui a séjourné dans la commune voisine de Gouvieux. En 1885, Paul Cézanne séjourne cinq mois à l'hôtel Delacourt, dans l'actuelle avenue du Maréchal Joffre, et réalise un certain nombre de toiles et dessins représentant la ville et la forêt. En 1927, le critique d'art et galeriste allemand Wilhelm Uhde s'installe dans la ville après avoir résidé avant la guerre à Senlis. Il y contribue à faire connaître Séraphine de Senlis.

Chantilly et le cinéma

Outre une trentaine de films et séries tournés au sein du château, une demi-douzaine aux Grandes Écuries et d'autres dans la forêt, plusieurs films ont pris pour cadre la ville elle-même et son agglomération, :

  • Diane de Poitiers, téléfilm de Josée Dayan, sortie prévue en 2022.
  • The Gray Man, film de Joe et Anthony Russo réalisé en 2021 avec Ryan Gosling et Chris Evans.
  • , mini série TV française réalisée en 2020 de Alain Tasma avec Thomas Soliveres.
  • Ala Vaikunthapurramuloo, film indien sorti en 2020.
  • , film de Xavier Giannoli réalisé en 2019 avec Cécile de France.
  • Un peuple et son roi, film de Pierre Schoeller réalisé en 2017 avec Laurent Laffite.
  • Alad'2, film de Lionel Steketee réalisé en 2017 avec Kev Adams.
  • Les Saisons, film de Jacques Perrin sorti en 2016.
  • Chinese Zodiac, film de et avec Jackie Chan sortie en 2012.
  • Les Saveurs du palais, film de Christian Vincent sorti en 2012 avec Catherine Frot et Jean d'Ormesson.
  • Les Adieux à la Reine, film de Benoît Jacquot sorti en 2012 avec Léa Seydoux et Diane Kruger.
  • L'affaire Gordji, histoire d'une cohabitation, téléfilm de Guillaume Nicloux sorti en 2012.
  • Nannerl, la sœur de Mozart, film de René Féret sorti en 2010.
  • Rose et Noir, film de et avec Gérard Jugnot sorti en 2009.
  • Nicolas Le Floch, série télévisée sortie en 2008 d'après les romans de Jean-François Parot.
  • Le Grand Meaulnes, film de Jean-Daniel Verhaeghe avec Nicolas Duvauchelle et Jean-Baptiste Maunier sorti en 2006.
  • Lads and Jockeys, documentaire réalisé au centre d'apprentissage Le Moulin à vent par Benjamin Marquet et sorti en 2008.
  • Marie-Antoinette, film de Sofia Coppola avec Kirsten Dunst sorti en 2006.
  • Jeanne Poisson, marquise de Pompadour, téléfilm de Robin Davis avec Hélène de Fougerolles sorti en 2006.
  • Palais-Royal !, film de et avec Valérie Lemercier sorti en 2005 avec Catherine Deneuve et Lambert Wilson.
  • Désiré Landru, téléfilm de Pierre Boutron avec Patrick Timsit sorti en 2005.
  • Arsène Lupin, film de Jean-Paul Salomé avec Romain Duris, Kristin Scott Thomas et Marie Bunel sorti en 2004.
  • Michel Vaillant, film de Louis-Pascal Couvelaire avec Sagamore Stévenin, réalisé en 2003 et tourné dans les environs de la ville.
  • Le Jeune Casanova, téléfilm de Giacomo Battiato avec Thierry Lhermitte sorti en 2002.
  • Vidocq, film de Pitof avec Gérard Depardieu sorti en 2001.
  • Vatel, film de Rolland Joffé sorti en 2000.
  • La Fidélité, film d'Andrzej Żuławski réalisé en 2000 avec Sophie Marceau et Pascal Greggory.
  • Sade, film de Benoît Jacquot avec Daniel Auteuil, Isild Le Besco, Marianne Denicourt et Jeanne Balibar sorti en 2000.
  • Beaumarchais, l'insolent, film d’Édouard Molinaro avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Michel Serrault et Judith Godrèche sorti en 1996.
  • Ridicule, film de Patrice Leconte avec Jean Rochefort, Fanny Ardant, Charles Berling et Berard Giraudeau sorti en 1996.
  • Jefferson à Paris, film de James Ivory réalisé en 1994.
  • Valmont, film de Milos Forman avec Colin Firth, Annette Bening et Meg Tilly sorti en 1989.
  • Dangereusement vôtre (1985) de la série des James Bond, incarné par Roger Moore et réalisé par John Glen, tourné outre au château et à l'hippodrome, dans l'avenue du Maréchal Joffre, notamment à la station service, et en forêt.
  • Le Mors aux dents, film de Laurent Heynemann réalisé en 1979 avec Jacques Dutronc et Michel Piccoli.
  • Train d'enfer, film de Roger Hanin avec Gérard Klein et Robin Renucci, réalisé en 1984 et tourné à la Gare de Chantilly - Gouvieux.
  • Le choix des armes d'Alain Corneau réalisé en 1981: une scène tournée au centre équestre.
  • L'Horoscope, comédie réalisée par Jean Girault en 1978 avec Alice Sapritch et Michel Galabru.
  • Darling Lili, comédie musicale de Blake Edwards avec Julie Andrew sortie en 1970.
  • Voyage à deux, film de Stanley Donen avec Audrey Hepburn sorti en 1967.
  • Le jour le plus long, film de Ken Annakin avec John Wayne sorti en 1962.
  • Les Parisiennes, film de Marc Allégret réalisé en 1962 avec Claude Barma, Michel Boisrond et Jacques Poitrenaud.
  • Le gentleman d'Epsom, film de Gilles Grangier avec Jean Gain et Louis de Funès sorti en 1961.
  • , film d'Edward Dmytryk avec Marlon Brando et Montgomery Clift sorti en 1958.

Chantilly et la philatélie

Deux oblitérations illustrées premier jour ont eu lieu à Chantilly lorsque l'administration postale a émis des timbres représentant le château, le 21 juin 1969 et le 24 février 2007.

  1. «  », sur site de l'association Le Ménestrel (consulté le ).
  2. «  », sur site du Centre culturel Marguerite Dembreville (consulté le ).
  3. Site du musée
  4. «  », sur site du cinéma Élysée (consulté le ).
  5. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Ville de Chantilly (consulté le ).
  6. «  » (consulté le ).
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  8. Jean-Paul Besse, Chantilly et Noyon dans l'histoire, op. cit., , p. 102-103.
  9. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chateaudechantilly.com (consulté le ).
  10. «  », sur site du comité Jean Cocteau (consulté le ).
  11. lire en ligne), « Notice du dessin "Barrière à Chantilly" », p. 177.
  12. Jean-Paul Besse, Chantilly dans l'histoire, op. cit.
  13. «  », sur L2TC (consulté le ).
  14. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site spécialisé sur les lieux de tournage de films (consulté le ).
  15. «  », sur site spécialisé dans les lieux de tournage de films (consulté le ).

Héraldique

Les armes de Chantilly se blasonnent ainsi : D'azur à un cor de chasse d'or, au chef de gueules semé d'arbres d'argent.

Les arbres représentés en chef évoquent les tilleuls qui auraient selon la légende donné leur nom à la ville. La trompe de chasse rappelle la présence de la forêt et la vénerie.

  1. «  », sur blason-armoiries.org (consulté le ).

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Chantilly dans la littérature

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