Bapaume
Localisation
Bapaume : descriptif
- Bapaume
Bapaume est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Bapalmois. La commune est le siège de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe 64 communes et compte 27 059 habitants en 2021. Sur le plan administratif, elle fait partie de l'arrondissement d'Arras ; et sur le plan électoral, elle est bureau centralisateur de son canton.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 5,76 . La commune est située au cœur du seuil du Cambrésis, aussi appelé seuil de Bapaume.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 14,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 16 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU).
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- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Baetpalmæ (1155) ; Bathpalmæ (1156) ; Batpalmes, Batpaumes, Bapalmæ, Batpalmæ (XIIe siècle) ; Bappalmæ (1247) ; Bepaumes (1250) ; Batpamæ (1255) ; Bapaumes (1256) ; Bappaumes (1273) ; Bappalmes (1287) ; Baupaumes (1298) ; Bappamez (1311) ; Baipames (1322) ; Bappammez (1363) ; Beaupaumes (1376) ; Babapmes (XIVe siècle) ; Bepaumes (XIVe siècle) ; Balpammes (1462) ; Bappames (1469) ; Bapaulmes (1477).
Bapaume, d'abord attestée sous la forme « Batpalmis » en 1142, et « Batpalmas » dès 1127, également « Batpalmen » ou « Bapalmen » en flamand, signifie « bats tes paumes » dans le sens « afflige-toi », à cause de la pauvreté du terrain ou de quelque dévastation passée. Jadis, l'expression « battre ses paumes » était un signe de désespoir, d'affliction et a donné quelques noms de lieux du type Bapaume, évoquant le désespoir du paysan qui travaillait pour peu.
- Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- flandreetartois.over-blog.com
- Nègre 1996, p. 1128.
Histoire
Les premiers Bapaume
La ville actuelle n'est pas à son emplacement primitif. Pendant la période gauloise, la ville est située à environ 1 500 Sensée. Pendant le haut Empire romain cette ville prospéra en bordure de la voie reliant Bavay à Amiens. Cette période dura environ trois siècles.
Les invasions barbares de 255 à 280 environ détruisirent totalement ce premier Bapaume.
Sous le Bas-Empire romain, la ville est reconstruite au même endroit par les colons bataves enrôlés en tant que soldats-paysans. Des buttes défensives sont construites tout autour dont une à l'emplacement de l'actuel Bapaume, la route reliant Arras à Saint-Quentin et à Péronne est déviée pour être implantée à proximité de la butte.
Cette ville s'appelait Helena et fut le lieu où Aetius repoussa la tentative d'invasion des Francs en 448. Cette invasion fut réussie en 454 et mit fin à la présence romaine. Pendant les siècles suivants la ville fut dévastée à plusieurs reprises. Sur la butte romaine, les Francs construisirent un château. La région était peuplée de bandits qui se cachaient dans la forêt d'Arrouaise. L'un d'eux, Bérenger, s'empara même du château par ruse et en fit son repaire. Après sa mort, les habitants de Helluin (Helena) vinrent se mettre à l'abri à proximité du fort et c'est ainsi que naquit Bapaume. Helluin disparut progressivement. C'est grâce aux fouilles entreprises à cet endroit à plusieurs reprises que l'on retrouva les traces de cette ville et son histoire.
Les comtes de Flandres
Progressivement la ville prend de l'importance, le trafic principal n'était plus Est-Ouest mais Nord-Sud, pour garantir le passage contre les bandits un péage est instauré par les comtes de Flandres, des soldats escortant les marchands sur une partie de la traversée de la forêt d'Arrouaise et au nord de la ville. Grâce à ce péage des églises se construisent.
Les seigneurs de Bapaume sont sous la tutelle des comtes de Flandres. Raoul de Bapaume est cité comme compagnon de Guillaume à la conquête de l'Angleterre en 1066.
Le le mariage de Philippe Auguste et de Isabelle de Hainaut fille de est célébré à Bapaume. Le mariage fut célébré par Roger de Rosoy évêque de Laon. À la suite de la mort sans héritier, en , du comte de Flandre Philippe d'Alsace, Philippe Auguste prend possession effective de l'Artois, comprenant les places d'Arras, Bapaume, Hesdin, Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys, ainsi que la suzeraineté sur les comtés de Boulogne, Guînes et Saint-Pol, et de la place vermandoise de Péronne.
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Isabelle de Hainaut.
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Sceau de Philippe Auguste.
Royaume de France et comté d'Artois
Philippe Auguste revint plusieurs fois à Bapaume pour octroyer des chartes communales. La ville prend son indépendance : construction d'un hôtel de ville avec beffroi, création du blason et d'un sceau, elle a une milice bourgeoise. En 1202, le péage est révisé une première fois puis une seconde fois en 1291. C'est Louis IX de France, en 1237 qui rattacha Bapaume au comté d'Artois passant sous la coupe de Robert d'Artois, son frère, à condition d'en faire hommage aux rois de France. La ville vécut une période de prospérité due au péage et au tissage du lin en toiles très fines (batiste) par les mulquiniers dans la campagne. À la tête du comté d'Artois se succédèrent d'Artois, Robert II d'Artois et Mahaut d'Artois. Le neveu de cette dernière qui se faisait appeler Robert III d'Artois revendiqua le trône longuement et pour se venger alla chercher l'aide des Anglais et il s'ensuivit une longue période de guerre, désastres.
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Robert I.
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Robert II.
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Mahaut d'Artois.
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Robert III et le roi Édouard III.
La comtesse Mahaut résida souvent au château car elle voyageait beaucoup. Elle y avait sa chambre et y a entrepris de nombreux travaux de fortification. À la mort de Mahaut, Bapaume passa sous la coupe du comte de Flandres en 1330. Celui-ci fit entreprendre des grands travaux et notamment une muraille d'enceinte et de grands fossés autour de la ville en 1335. L'ensemble château et ville constituait une des plus belles places fortes et était appelée « clef de l'Artois ».
La guerre de Cent Ans
Ces fortifications protégèrent les habitants de Bapaume à maintes reprises des affreuses déprédations auxquelles se livrèrent les Anglais dans cette guerre. Le bailliage de Bapaume souffrit terriblement pendant cette période ; c'est à cette époque que les habitants des villages se cachaient dans les muches creusées dans le sous-sol crayeux.
Les ducs de Bourgogne
Bapaume fut sous la coupe des ducs de Bourgogne de 1383 à 1494, c'est dans cette ville que Jean sans Peur vint se réfugier après l'assassinat du duc d'Orléans en 1407 et c'est à Bapaume qu'il réunit son armée pour entrer en campagne le 30 janvier 1414. En juillet 1414 le roi de France fit le siège de Bapaume ; la garnison de Jean sans Peur se rendit et Charles VI alla faire le siège d'Arras par la suite. Un traité de paix fut signé le 30 août, Bapaume fut rendu à Jean sans Peur, mais dans un triste état à tel point que le 3 septembre il n'y avait pas assez d'électeurs pour élire les échevins. Après la mort de Jean sans Peur son fils Philippe le Bon séjourna plusieurs jours au château en 1420 ; c'est lui qui en 1437 accorda à la ville de Bapaume deux foires franches par an. Une période de prospérité s'ensuivit, mais le 4 avril 1472, un terrible incendie ravagea la ville, puis elle fut pillée et brûlée par les troupes de Louis XI le 7 mai 1475 et en 1477. En 1486 Charles VIII s'attaqua de nouveau à l'Artois et donc à Bapaume, la région eut beaucoup à souffrir des combats entre les Bourguignons et les Français, en 1488 (le 4 juin) un incendie fit de nouveaux dégâts à la ville.
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Jean sans Peur.
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Philippe le Bon.
Administration des Pays-Bas
C'est à la suite du traité de Senlis du 13 mai 1493 conclu entre le roi de France et Maximilien d'Autriche que Bapaume va être sous la domination de la maison d'Autriche et administrée par les gouverneurs des Pays-Bas et des gouverneurs nommés par les rois d'Espagne jusqu'en 1641. Une nouvelle ère de prospérité s'engage troublée par les tentatives des gouverneurs de restreindre les privilèges de la ville. Le 23 juillet 1509 le Mayeur Philippe Leclercq obtint un écrit énonçant les pouvoirs des mayeurs et échevins de Bapaume.
Bapaume souffrit beaucoup de la rivalité entre et Charles Quint, la ville fut dévastée par les Français le 15 octobre 1521, rendue à Charles Quint au traité de Madrid, elle fut à nouveau incendiée en 1543 bien qu'entretemps l'empereur eut donné l'ordre de reconstruire le château et les fortifications. La région fut encore ravagée par les armées françaises en 1554.
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Charles Quint.
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François Ier et Charles Quint entrent dans Paris (1540).
À la suite de la tentative d'un dénommé Lelievre pour prendre le château, les habitants de Bapaume obtinrent que les fortifications du château de la ville soit réunies en 1578. La période troublée par des incursions des dévastations dura jusqu'en 1598, année où fut signé le traité de Vervins (le 2 mai). Une ère de paix et de prospérité suivit, malgré une épidémie de peste en 1626, qui se termina en mars 1635 quand Louis XIII déclara la guerre à Philippe IV d'Espagne. Le 18 septembre 1641, Bapaume capitula après le siège de l'armée française. Cette capitulation fut fortement fêtée à Paris car Bapaume était considérée comme une des premières places fortes de l'Artois et de la Flandre.
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Philippe IV d'Espagne.
Bapaume et le royaume de France
Louis XIII confirma les pouvoirs de la ville en 1642. Il fit conforter les retranchements qui avaient souffert pendant le siège. Cependant la ville et la campagne environnante eurent à souffrir encore de la présence des armées espagnoles et françaises jusqu'en 1654 (prise d'Arras par Louis XIV qui à cette occasion passa à Bapaume par deux fois au mois d'août).
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Louis XIII.
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Louis XIV en 1648.
Le roi soleil passa plusieurs fois à Bapaume, en 1667 en revenant des Flandres. Le 11 mai 1670 il vint passer en revue les troupes stationnées près de la ville; le 7 mai 1673 il passa la nuit au château après avoir inspecté les fortifications.
En 1681 Bapaume fut ravagé par un incendie à la suite duquel il fut interdit de construire avec des toits de chaume.
En 1712 le marquis de Joffreville, lieutenant général des armées du roi de France, devint gouverneur de Bapaume. Il fut ensuite membre du Conseil de la Guerre pendant la polysynodie.
En 1723 fut érigée sur la place une statue représentant Louis XV sur un cheval. C'est la première statue du jeune monarque en France. Le 24 juillet 1744 le roi passa à Bapaume vivement acclamé par la population. Il traversa de nouveau la ville le 6 septembre 1745, le 2 mai et le 11 juin 1746, et le 25 septembre 1747.
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Louis XV jeune.
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Louis XV.
Les fortifications
La Révolution française
La société bapalmoise fut également transformée. Au cours de la Terreur le château n'était pas suffisant pour emprisonner les citoyens soupçonnés de ne pas être favorables à la Révolution, des maisons libérées par les habitants qui avaient fui furent réquisitionnées pour servir de prison.
Joseph Le Bon vint relancer les actions du comité révolutionnaire.
La ville fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
La bataille de Bapaume 2 et 3 janvier 1871
La bataille de Bapaume fut livrée les 2 et 3 janvier 1871, durant la guerre franco-allemande de 1870 sur les territoires de Biefvillers-lès-Bapaume et de Bapaume.
Le général Louis Faidherbe à la tête de l'Armée du Nord arrêta les Prussiens.
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Détail du tableau d'Armand-Dumaresq, Faidherbe à la bataille de Bapaume, grande salle de la mairie
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Détail du même tableau
Première Guerre mondiale
Bapaume est en 1916 l'une des villes considérées comme objectif stratégique des Alliés pendant la Première Guerre mondiale, dans le cadre de bataille de la Somme.
Bapaume est occupée par les Allemands à partir du , puis reprise par les Britanniques le . Le , les Allemands reprennent la ville. La division de Nouvelle-Zélande va reconquérir la ville le . La mairie a été piégée par des soldats allemands au moyen d'une mine à retardateur qui explose juste avant l'arrivée des libérateurs. Le vétéran allemand et écrivain Ernst Jünger en explique le fonctionnement dans un passage de ses Orages d'acier : la mine était constituée d'un obus de gros calibre, séparé en deux parties par une cloison de métal ; l'un des compartiments était rempli d'acide, qui rongeait la paroi ; une fois celle-ci dissoute, la mise en contact des deux parties de la bombe l'amorçait. La bataille de Bapaume se déroule du au et du au .
Après l'armistice, alors que commence un lent et dangereux travail de désobusage, la ville sera classée en zone rouge et d'importants travaux devront y être menés pour la reconstruction. La ville anglaise de Sheffield apportera son aide pour la reconstruction.
Il reste de cette époque un monument aux morts, et deux cimetières militaires qui abritent aussi des corps de tués de la Seconde Guerre mondiale.
- le Bapaume Communal Cemetery.
- le Bapaume Australian Cemetery qui abrite les dépouilles de 88 soldats de 14-18 ; au lieu-dit le Pré Pot de Chart. C'est un cimetière qui a été créé en mars 1917 par le 3e Australian Casualty Clearing Station. Il sera clos en juin 1917 avant qu'en et , y soient ajoutés 23 corps allemands.
Le , l'Albatros D.II de l'as de l'aviation Oswald Boelcke est abattu dans la commune.
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Mission chinoise sur le front de Bapaume, Bibliothèque du Congrès.
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Église de Bapaume démolie par les obus, en 1916, Archives fédérales allemandes.
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Centre-ville, en 1916, Archives fédérales allemandes.
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Opération de l'Ancre , janvier 1917, Imperial War Museum.
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Situation de Bapaume après le retrait allemand sur la Ligne Hindenburg en avril 1917.
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La carte des régions dévastées montre que la ville est entièrement détruite ainsi que les infrastructures ferroviaires.
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Wagons de transport australiens dans une rue en ruines, avril 1917 Australian War Memorial.
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Restes de bataille, janvier 1918. National Library of Scotland.
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Troupes allemandes quittant Bapaume, , Archives fédérales allemandes.
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Bapaume vue depuis la Citadelle, 30 août 1918. National Library of New Zealand.
Seconde Guerre mondiale
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, Bapaume a de nouveau été une zone d'intenses combats. Le maire Guidet qui faisait partie de la Résistance, fut arrêté et déporté au camp de Groß-Rosen où il mourut le .
Depuis 1948, un monument qui le montre au moment de son arrestation honore son souvenir. À l'Hôtel de Ville se trouvent une urne avec de la terre de Groß-Rosen ainsi qu'un tableau le représentant.
La commune est jumelée avec Moers, une ville de Rhénanie-Westphalie, ce jumelage est l'œuvre du fils d'Abel Guidet, Henri Guidet, qui s'est impliqué dans la réconciliation franco-allemande.
- Pierre Nimal : Naissance de Bapaume Recherches sur les origines et la formation de la ville
- Gaston Degardin, Bapaume au cours des siècles.
- Père Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France - Tome 2, Paris, (lire en ligne), p. 96.
- Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au ISBN ), p. 11.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesBédu_histoire_Bapaume
- Page officielle à la mémoire des soldats australiens qui ont libéré Bapaume (consultée 2 janvier 2009)
- Jünger 1970, p. 170.
- Michel Coste, « », sur Aérostèles.net, (consulté le ).
Héraldique
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Les armes de Bapaume se blasonnent ainsi : D'azur à trois mains appaumées d'argent, celle en chef dextre étant une main senestre.
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Ce blason orne le dessus de la porte de l'hôtel-de-ville. Depuis le réaménagement récent du centre-ville, il figure, dans une interprétation esthétique plus moderne, sur chacune des quatre faces de plusieurs blocs de pierre dressés en différents lieux précis. Ces parallélépipèdes gris sont visibles au centre du rond-point devant la mairie et à proximité du monument aux morts (à l'angle de la rue de Péronne et la rue de la République).
- Banque du Blason.
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Bapaume dans la littérature
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