Le Quesnel-Aubry

Localisation

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Le Quesnel-Aubry : descriptif

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Le Quesnel-Aubry

Le Quesnel-Aubry est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes de la commune du Quesnel-Aubry.

Le Quesney-Aubry est une commune située à 72 km au nord de Paris, 18 km à l'est de Beauvais, 39 km à l'ouest de Compiègne et à 43 km au sud d'Amiens.

Communes limitrophes

Communes limitrophes du Quesnel-Aubry
Bucamps
Montreuil-sur-Brêche Quesnel-Aubry Nourard-le-Franc
Essuiles Le Plessier-sur-Bulles

Topographie et géologie

La commune du Quesnel-Aubry a été établie sur le plateau picard, au sommet d'un coteau dominant la haute vallée de la Brêche. Le territoire culminant à 164 mètres d'altitude au calvaire du Sion, au nord, est orienté en pente douce vers le sud. Il est délimité par deux vallées sèches : la vallée de Bucamps au nord et les vallées de Wavignies, Saurette et Marguerite au sud. Dans cette dernière se trouve le point le plus bas, à 91 mètres. L'église du village se situe à 150 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le Quesnel-Aubry se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau,.

La commune fait partie du bassin versant de la Brêche, rivière située à un kilomètre en aval. Les talwegs ou vallées sèches conduisant les eaux de ruissellement vers ce cours d'eau. Deux mares ont été creusées dans le village, l'une dans la Grande Rue, la seconde à l'angle de la rue des Jardins-et-des-Poissonniers. Les zones les plus basses du territoire dans le fond des vallons sont situées au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes.

Réseau hydrographique du Quesnel-Aubry.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 amplitude thermique annuelle de 14,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 15 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels

Hormis les espaces bâtis couvrant 17 hectares pour 3,6 % de la surface communale, le territoire comprend plus de 81 % d'espaces cultivés sur 391 hectares et 9 hectares de vergers et de prairies, auquel on peut ajouter 5 hectares de pelouses sur sol calcaire. Les espaces boisés situés sur les coteaux s'étendent sur 58 hectares pour 12 % de la surface communale. Ils sont représentés par les bois de la Muraille, des Marnes et du Larris du Cul de Lampe au sud, au nord par le bois des Longs-Boyaux,.

Le coteau boisé dit Larris du Cul de Lampe au nord de la commune constitue une zone Natura 2000 inscrite dans l'ensemble du réseau de coteaux crayeux du Beauvaisis ainsi qu'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1. Le fond de la vallée Marguerite constitue un corridor écologique potentiel.

  1. «  », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b et c «  » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2018)..
  3. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
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  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Kesneel (1133) ; Roberto de Cainello (1149) ; Caisneel (1164) ; Kaisneel (1164) ; de Kaisnaio (1174) ; Caisneels (1175) ; Albericus de Deneel (vers 1190) ; Kesnel (1194) ; Albericum de Kesneel (1200) ; Quesneel (vers 1200) ; Albericus de Qeneel (1202) ; de Kesnao (vers 1210) ; Quernetum (vers 1210) ; Quernota (vers 1210) ; du Quesneel (1211) ; Keneel (1229) ; le quesnel mons Baudry (1230) ; Radulphus de Kayneello in Belvasino (1267) ; Quesnellum supra Bullas (1280) ; Quesnel sur Bulles (1303) ; le quesneel dessus Bulles (1339) ; le Quaisnel (1345) ; Quenel (vers 1500) ; le Quesnel Obry (vers 1500) ; Quesnel Aubri (vers 1500) ; le Quesnel-Aubry (1667).

Le Quesnel, de l'oïl picard kaisne « chêne » avec le suffixe diminutif -el, Quesnel, « jeune chêne » ou le « petit chêne ».

Aubry, du bas latin Alto Braco, composé du latin altus (« haut »), la seconde partie du mot étant peut-être le gaulois *bracu (« terre humide » → voir bray)

  1. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 461.
  2. Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, , p. 267.

Histoire

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Le Quesnel-Aubry dans la littérature

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